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Le vrai pouvoir du personal branding: vendre un produit – Episode 294

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On associe souvent le personal branding aux freelances ou aux créateurs de contenu. Pourtant, lorsqu’il est bien utilisé, il devient un levier extrêmement puissant pour vendre… y compris un produit ou une offre plus « classique ». Dans cet épisode, je vous explique pourquoi dissocier branding personnel et marketing produit est une erreur stratégique.

Nous verrons comment certaines marques capitalisent sur l’incarnation, en quoi le récit personnel peut déclencher une préférence d’achat, et comment vous pouvez utiliser votre propre posture pour renforcer la désirabilité de votre offre — sans tomber dans l’auto-promotion maladroite.

 

🎯 Au programme :

  • Pourquoi séparer branding personnel et produit freine vos ventes

  • Comment le personal branding crée de la confiance et de l’adhésion

  • L’impact du récit personnel dans la décision d’achat

  • Les marques qui maîtrisent l’art de l’incarnation

  • Comment construire un branding personnel au service d’un produit

  • La bonne dose de visibilité pour servir la marque (et pas l’éclipser)

 

📌 Un épisode à écouter si vous :

  • Pensez que vos produits ne se vendent pas aussi bien qu’ils le devraient

  • Hésitez à vous rendre plus visible dans votre communication

  • Voulez comprendre comment créer plus de lien (et de ventes) grâce à votre personnalité

 

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Transcription de l’épisode

Introduction

Pendant longtemps, on a cru qu’il fallait choisir entre faire briller son produit ou se mettre soi-même en avant. Comme si l’un devait effacer l’autre. Dans de nombreuses entreprises, le branding personnel reste perçu comme un exercice d’ego, réservé aux indépendants, aux influenceurs ou aux créateurs de contenu.

Mais aujourd’hui, cette vision est dépassée.

Le marketing évolue, et avec lui, les attentes des clients. Ils ne veulent plus seulement des produits performants. Ils veulent comprendre qui est derrière, pourquoi cette offre existe, à quelles valeurs elle répond. Ils cherchent des connexions humaines, des signes de confiance, des récits auxquels s’identifier.

Et c’est là que le personal branding prend toute sa puissance.

Dans cet épisode, je vais vous montrer pourquoi il ne s’agit pas d’un effet de mode, mais d’un véritable levier stratégique — même (et surtout) quand on vend un produit. Nous allons voir comment certaines marques utilisent l’incarnation pour accélérer leurs ventes, en quoi le récit personnel peut déclencher une préférence d’achat, et comment vous pouvez construire un branding personnel au service de votre offre… sans tomber dans l’auto-promotion mal placée.

Alors, si vous vous demandez comment vendre plus en devenant plus visible — ou plus vrai — cet épisode est pour vous.

 

 

I. Distinguer personal branding et produit : une fausse séparation ?

Pourquoi séparer les deux est une erreur stratégique

On entend souvent cette phrase : “Le produit doit parler de lui-même.”

C’est une belle idée… mais elle ne fonctionne plus dans la réalité actuelle du marché.

Séparer totalement votre produit de votre personne, c’est priver votre marketing d’un levier de confiance fondamental : l’incarnation. Parce que les gens n’achètent pas seulement des fonctionnalités ou des promesses. Ils achètent une intention, une vision, une connexion humaine.

Et c’est encore plus vrai quand il y a de la concurrence.

Votre offre peut être très bien pensée, très utile, très pertinente. Mais si une autre proposition — équivalente — est portée par une personne que l’on connaît, que l’on apprécie, que l’on suit déjà… c’est elle qui gagnera.

On sous-estime à quel point l’acheteur cherche de la clarté émotionnelle :

Est-ce que je comprends ce produit ?

Est-ce que je fais confiance à la personne qui me le recommande ?

Est-ce que je partage ses valeurs ?

Quand vous restez invisible, vous laissez ces questions sans réponse.

Et dans ce cas, l’inconnu n’est pas neutre… il devient suspect.

Alors que si vous êtes là, si vous incarnez votre vision, vous devenez une boussole. Votre simple présence devient un facteur de réassurance.

Séparer les deux — branding personnel et produit — revient à couper la relation en deux. Et dans un marketing relationnel… c’est une erreur stratégique.

 

Les marques qui utilisent la personnalisation avec brio

Certaines marques l’ont parfaitement compris : l’humain vend mieux que le produit.

Certaines marques l’ont compris très tôt : ce n’est pas le produit qui crée l’adhésion, c’est la personne qui le porte.

Prenez Respire, par exemple.

Derrière la marque, il y a Justine Hutteau. Ce n’est pas qu’un déodorant naturel qu’elle vend. C’est une histoire, une prise de conscience, une volonté de faire mieux pour soi et pour la planète. Elle incarne totalement sa mission. Et c’est cette incarnation qui a créé un lien fort, presque affectif, avec sa communauté.

Un autre exemple intéressant, c’est MyBetterSelf, alias Louise Aubery.

Elle a développé sa marque de vêtements éthiques et inclusifs en s’appuyant sur un personal branding très fort, construit autour de ses combats personnels : l’acceptation de soi, le féminisme, le rapport au corps. Chaque collection est un prolongement de sa vision. Et ses produits ne sont jamais “juste des produits”. Ils sont un message.

Ce que ces marques ont en commun, ce n’est pas un budget pub démesuré.

C’est la cohérence entre la personne, son discours, et l’offre.

Cette cohérence-là, elle est précieuse. Elle donne du relief à la marque, elle la rend plus humaine, plus proche, plus crédible. Et c’est précisément ce que cherche une audience aujourd’hui : un produit incarné par une vraie personne — pas une promesse désincarnée.

 

L’illusion de l’objectivité du produit

On a souvent l’impression qu’un bon produit “parlera de lui-même”.

Qu’il suffit qu’il soit bien conçu, utile, efficace… et les ventes suivront.

Mais c’est une illusion.

Les gens n’achètent pas un produit uniquement pour ses caractéristiques. Ils l’achètent pour ce qu’il représente, pour ce qu’il leur promet, et surtout pour la confiance qu’ils placent dans la personne qui le propose.

Même en B2B, on n’achète pas de manière totalement rationnelle.

Un logiciel de gestion, une solution RH ou une formation marketing peut avoir les meilleures fonctionnalités du monde… si la personne qui l’incarne ne semble pas crédible, engagée ou alignée, la conversion sera bien plus difficile.

L’objectivité du produit est un mythe.

Ce qui fait vendre, ce sont des biais humains : la familiarité, la sympathie, la réassurance, la cohérence perçue. Et tout cela passe par le branding personnel.

Quand vous ne montrez pas qui vous êtes, quand vous laissez uniquement votre fiche produit parler pour vous, vous laissez votre audience dans une incertitude.

Et face à l’incertitude… elle passe son chemin.

Ce n’est pas un manque de professionnalisme que d’être visible.

C’est un acte stratégique.

Parce qu’aujourd’hui, l’humain est votre plus grand différenciateur.

 

II. Comment le branding personnel crée de la préférence d’achat

La confiance transmise par une personne

Dans un monde où tout le monde peut vendre n’importe quoi à n’importe qui, la question que se pose chaque acheteur est simple : “Est-ce que je peux faire confiance ?”

Et cette confiance ne se construit pas dans les pages de vente.

Elle naît bien avant, à travers votre présence, votre discours, votre façon d’être visible.

Elle se crée par la personne que vous montrez.

Un branding personnel bien pensé agit comme un raccourci de crédibilité.

Vous devenez un repère. Un point d’ancrage.

Quand on vous voit partager vos idées, parler de vos valeurs, défendre vos choix… on commence à vous connaître. Et ce processus-là, c’est la base de la confiance.

Il ne s’agit pas de se “vendre”. Il s’agit de se montrer constant, cohérent, humain.

Prenons un exemple concret : si vous lancez une formation ou un produit digital et que votre audience vous suit depuis des mois, qu’elle a vu vos contenus, écouté vos podcasts, lu vos prises de position… le jour où vous proposez quelque chose, la question ne sera pas “Est-ce que ce produit est bon ?”, mais plutôt “Quand est-ce que je peux m’inscrire ?”

C’est ça, le pouvoir du personal branding.

Il ne remplace pas la qualité de l’offre. Il la précède. Il prépare le terrain.

 

Le rôle du récit personnel dans l’acte d’achat

Le storytelling, ce n’est pas juste un outil marketing.

C’est une manière de donner du sens à votre offre.

Quand vous partagez pourquoi vous avez créé un produit, ce que vous avez vécu, ce que vous voulez changer ou transmettre, vous ne donnez pas seulement des informations : vous créez une connexion émotionnelle.

Et cette connexion, elle change tout.

L’histoire personnelle, c’est ce qui transforme une offre banale en solution inspirante.

Prenez deux formations identiques. Même contenu, même prix.

L’une est présentée de manière neutre, l’autre est portée par une personne qui explique comment elle a galéré pendant des mois, ce qu’elle a découvert, comment elle a construit pas à pas une méthode qui marche… et pourquoi elle veut la transmettre aujourd’hui.

Laquelle choisissez-vous instinctivement ?

Presque toujours, ce sera la deuxième.

Parce que cette histoire donne du contexte. Elle vous implique. Elle crée une proximité, voire une identification. Vous avez envie de suivre quelqu’un qui est passé par là, qui comprend votre situation, et qui vous tend la main.

Votre récit personnel, c’est ce qui rend votre produit légitime.

Pas au sens technique, mais au sens humain.

Et aujourd’hui, cette légitimité émotionnelle est souvent plus puissante que la preuve sociale.

 

L’effet d’amplification sur le bouche-à-oreille

Quand une offre est portée par une personne claire, visible et cohérente, elle circule mieux.

C’est logique : on parle plus facilement d’une personne que d’un produit.

Un produit, ça s’explique.

Mais une personne, ça se raconte.

Le branding personnel crée un effet d’amplification naturel sur le bouche-à-oreille.

Vous devenez une référence, une personnalité qu’on cite, qu’on partage, qu’on recommande.

On ne dit pas : “J’ai trouvé un bon outil.”

On dit : “Tu devrais écouter ce que propose [prénom], c’est hyper pertinent.”

C’est subtil, mais puissant.

Parce que votre audience ne transmet pas seulement un lien ou une offre : elle transmet un point de vue, une valeur, une connexion émotionnelle. Et c’est exactement ce qui rend une recommandation beaucoup plus efficace et mémorable.

Ce phénomène est d’autant plus fort sur les réseaux sociaux.

Les contenus les plus partagés sont rarement ceux des marques institutionnelles. Ce sont ceux des personnes avec une vraie posture, une vraie voix, une vraie vision.

En cultivant votre branding personnel, vous augmentez votre capacité à créer du bouche-à-oreille organique. Et ça, c’est un levier de visibilité et de conversion qui vaut tous les budgets publicitaires du monde.

 

III. Construire un branding personnel au service d’un produit

Choisir un persona d’incarnation

Lorsqu’on parle de branding personnel, beaucoup pensent : “Je ne veux pas me mettre en avant”, ou “Je ne suis pas à l’aise pour m’exposer.”

Mais incarner une marque ne veut pas forcément dire devenir le visage de celle-ci.

👉 Cela veut dire choisir un persona d’incarnation.

Et ce persona, ce n’est pas toujours vous.

Vous pouvez incarner votre produit vous-même — si vous êtes à l’aise, si vous avez une histoire forte, ou si cela vous paraît naturel. Mais vous pouvez aussi déléguer cette incarnation à quelqu’un d’autre : un membre de l’équipe, un ambassadeur, un client, voire un personnage fictif.

L’important, ce n’est pas qui parle, c’est ce qu’il incarne.

Ce persona doit représenter les valeurs de votre offre, son positionnement, sa mission. Il doit être cohérent avec votre produit.

Si vous vendez un outil ultra-tech, vous ne choisirez pas la même posture qu’une marque axée sur le bien-être holistique.

Mais dans les deux cas, il y a une incarnation possible.

Ce qui compte, c’est de personnaliser la relation. De donner à votre audience un point de contact humain, clair, identifiable.

On n’achète pas une promesse désincarnée.

On achète une voix, une vision, une énergie.

Et tout commence par ce choix stratégique : qui parle pour la marque ?

 

Alignement entre valeurs personnelles et bénéfices produit

Le personal branding fonctionne seulement s’il est aligné avec ce que vous proposez.

Ce que vous dites, ce que vous incarnez, ce que vous vendez… tout doit raconter la même histoire.

Imaginez : vous communiquez sur la liberté, l’indépendance, le fait de casser les codes…

Et vous proposez une offre ultra rigide, ultra normée, avec zéro flexibilité.

Il y a un décalage. Et ce décalage, même subtil, crée un doute.

Les clients le sentent.

Ils ne savent pas toujours l’exprimer, mais ils perçoivent une dissonance.

Et cette dissonance casse la confiance.

À l’inverse, quand vos valeurs personnelles résonnent avec les bénéfices concrets de votre produit, l’effet est immédiat : c’est fluide, crédible, évident.

Si vous parlez d’audace et que votre programme pousse justement à oser davantage, ça fonctionne.

Si vous êtes centré sur l’écoute et que votre service est ultra-personnalisé, ça se renforce mutuellement.

Ce miroir entre vous et votre offre, c’est ce qui donne au branding personnel sa puissance.

Il ne s’agit pas de “mettre en avant sa personnalité” juste pour exister.

Il s’agit d’incarner une promesse cohérente, à travers un discours, une posture, un produit.

Et cette cohérence perçue est un facteur d’adhésion très fort.

Dans un marché encombré, elle fait toute la différence.

 

Créer des ponts éditoriaux entre soi et son offre

L’une des erreurs les plus fréquentes dans le personal branding, c’est de parler de soi d’un côté… et du produit de l’autre.

Deux mondes parallèles qui ne se croisent jamais.

Et pourtant, toute la force du branding personnel vient de ces ponts que vous construisez entre vous et votre offre.

Votre audience n’a pas besoin de savoir toute votre vie.

Mais elle a besoin de comprendre pourquoi ce que vous proposez a du sens pour vous.

Vous avez vécu un déclic qui vous a poussé à créer ce produit ? Parlez-en.

Vous avez observé un besoin récurrent chez vos clients qui a motivé votre offre ? Expliquez-le.

Vous défendez une vision du monde, du travail, de la santé, de la réussite… et votre produit incarne cette vision ? Montrez le lien.

Ces passerelles éditoriales, ce sont des occasions de donner du contexte, de raconter une histoire, de créer du lien.

Elles permettent à votre audience de comprendre que votre offre n’est pas juste un business.

C’est une réponse sincère à un besoin identifié, vécu, parfois personnel.

Et quand vous réussissez à faire ce lien de manière fluide, votre communication devient plus naturelle, plus engageante, plus persuasive.

Vous ne forcez plus la vente.

Vous donnez envie d’acheter.

 

La bonne dose de visibilité personnelle pour ne pas cannibaliser la marque

C’est une inquiétude légitime, surtout chez les profils discrets ou les marques déjà bien établies :

👉 “Si je me rends trop visible, est-ce que je ne vais pas faire de l’ombre à mon produit ?”

Et c’est vrai : trop de personal branding peut devenir contre-productif… si la visibilité devient le but en soi.

Le branding personnel ne doit jamais éclipser l’offre.

Il doit la servir.

C’est une question d’intention.

Si vous communiquez uniquement sur vous, votre parcours, votre quotidien, vos opinions — sans jamais créer de lien clair avec ce que vous proposez — vous perdez votre audience en route.

Elle s’attache à la personne, mais oublie l’offre.

À l’inverse, si votre visibilité est pensée comme un levier de pédagogie, de valeur, de confiance, alors elle devient un amplificateur.

Votre posture attire, vos prises de parole engagent, et tout ramène naturellement à votre produit.

La clé, c’est l’équilibre.

Demandez-vous régulièrement :

→ Est-ce que ce que je partage nourrit la perception de mon expertise ?

→ Est-ce que cela rend mon produit plus désirable, plus crédible ?

→ Est-ce que je reste au service de la mission que porte mon offre ?

La visibilité personnelle est une force… à condition qu’elle reste au service de la marque.

 

Conclusion

Pendant longtemps, on a opposé deux mondes :

D’un côté, le branding personnel — trop subjectif, trop risqué, trop tourné vers soi.

De l’autre, le produit — objectif, concret, professionnel.

Mais cette séparation n’a plus lieu d’être.

Aujourd’hui, dans un monde saturé d’offres, ce qui fait vendre, c’est la relation.

Et cette relation ne se construit pas uniquement avec une page de vente bien rédigée.

Elle se construit avec une voix, une vision, un lien humain.

Le branding personnel n’est pas une mise en scène.

C’est un outil stratégique, qui vous permet de :

✔ créer de la confiance,

✔ transmettre du sens,

✔ donner envie de vous suivre… donc d’acheter ce que vous proposez.

Mais attention, il ne s’agit pas de tout miser sur votre personnalité.

Il s’agit de l’aligner avec votre offre, de créer des ponts éditoriaux, et de trouver la juste dose de visibilité.

Votre présence ne doit pas éclipser votre produit, elle doit le renforcer.

En incarnant votre offre, vous rendez votre marketing plus vivant, plus crédible, plus engageant.

Et si vous doutez encore… posez-vous cette question simple :

Est-ce que ce que je vends pourrait être encore plus fort si je le racontais avec mes mots, mon histoire, mon intention ?

Souvent, la réponse est oui.

 

Merci d’avoir écouté cet épisode.

Si vous pensez qu’il peut aider quelqu’un dans votre entourage — une entrepreneure, un porteur de projet, une marque trop discrète — n’hésitez pas à le partager.

Et si ce sujet vous a parlé, je vous invite à me laisser un commentaire, une note, ou tout simplement un message.

On se retrouve très vite pour un prochain épisode du Podcast du Marketing.

 

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