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[Spécial Podcasthon] ONU Femmes France : Droit des femmes et Egalité de genres avec Catherine Reichert – Episode 224

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Episode spécial Podcasthon, cette année encore j’ai choisi une association qui œuvre pour les femmes, il s’agit d’ailleurs de la seule organisation mondiale 100% dédiée au droit des femmes et à l’égalité de genre, cette association c’est ONU Femmes.

 

Pour cet épisode, j’ai eu l’honneur de discuter avec la secrétaire générale d’ONU Femmes France, Catherine Reichert qui m’a expliqué les enjeux profonds de l’aide aux femmes tant d’un point de vue économique, qu’humanitaire ou même sociétal.

 

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Transcription de l’épisode

Introduction

L’épisode d’aujourd’hui est un peu spécial, puisque je ne vais pas vous parler de marketing. Pour la deuxième année, les podcasteurs se mobilisent pour le podcasthon. Qu’est-ce que c’est que le podcasthon et bien c’est 450 podcasteurs qui pendant une semaine donnent la parole aux associations caritatives.

Cette année encore j’ai choisi une association qui œuvre pour les femmes, il s’agit d’ailleurs de la seule organisation mondiale 100% dédiée au droit des femmes et à l’égalité de genre, cette association c’est ONU Femmes.

Pour cet épisode, j’ai eu l’honneur de discuter avec la secrétaire générale d’ONU Femmes France, Catherine Reichert qui m’a expliqué les enjeux profonds de l’aide aux femmes tant d’un point de vue économique, qu’humanitaire ou même sociétal.

Si vous n’avez pas le temps d’écouter cet épisode en entier, je vous invite tout de même à prendre 1 minute pour vous rendre sur le site onufemmes.fr et cliquer sur « faire un don ». Chaque euro compte pour soutenir l’autonomisation des femmes et l’égalité de genres.

Et pour en savoir plus sur l’action d’ONU Femmes France et les enjeux profonds de la cause des femmes dans le monde, je vous propose d’écouter tout de suite la secrétaire générale d’ONU Femmes France, Catherine Reichert.

 

Estelle (00:06.145)

Bonjour Catherine, bienvenue sur le podcast du marketing.

 

Catherine (00:10.03)

Bonjour Estelle.

 

Estelle (00:11.521)

Je suis ravie de vous recevoir aujourd’hui Catherine pour cet épisode un petit peu spécial qui est un épisode pour l’événement Le Podcaston.

 

Catherine, vous allez nous présenter une association qui devrait être ultra connue, mais je le dis avec toute humilité, j’en avais pas tant connaissance que ça, donc c’est pour ça que je voulais absolument vous inviter aujourd’hui. Il s’agit de ONU FEMMES France. Vous allez tout nous dire sur ONU FEMMES France, mais juste avant de rentrer dans le sujet Catherine, est-ce que vous pouvez nous dire un petit peu qui vous êtes et comment vous en êtes arrivés à travailler pour ONU FEMMES France?

 

Catherine (00:49.102)

D’accord, très volontiers. Donc, je suis Catherine Recher, je suis secrétaire générale d’ONU FEMMES France. J’ai rejoint l’association en 2018, donc en étant élue au conseil d’administration et au bureau, au poste. J’ai commencé comme VP, vice-présidente communication, puisque je suis par ailleurs une communicante. Et en 2022,

 

Je suis passée secrétaire générale d’ONU FEMMES France. Comment est-ce que j’en suis arrivée là? D’abord pour un sentiment, une volonté de justice depuis ma plus tendre enfance, ce qui fait qu’au cours de ma carrière, j’ai travaillé sur des sujets de diversité, d’égalité des chances et qui m’ont vraiment… J’ai eu tout d’un coup pas une révélation, mais en quelque sorte.

 

que œuvrer pour une meilleure égalité des chances, c’était pour moi quelque chose qui avait beaucoup de sens. Et plus particulièrement dans ce cadre très large de la diversité, le sujet des droits des femmes, certainement parce que j’en suis une et que j’ai vu et pu vivre aussi certains inégalités ou certains sujets qui sont anormaux, on va dire,

 

à vivre pour les femmes et pour les filles. Et donc c’est comme ça que je me suis engagée petit à petit sur la cause de l’égalité femmes-hommes et j’ai vraiment trouvé ma voie avec ONU FEMMES France.

 

Estelle (02:29.537)

mais c’est assez exceptionnel. Que je comprenne, parce que quand on dit ONU Femme France, on entend évidemment ONU. Je me dis ONU, c’est quand même… Voilà, ça semble énorme comme ça. Est-ce que vous pouvez me dire quelles sont les missions, ce que fait concrètement ONU Femme France?

 

Catherine (02:48.942)

Alors, ONU FEMMES France, c’est une association qui a été créée en 2015. On a fêté nos… Non, pardon, en 2013. On a fêté nos 10 ans l’année dernière. Et donc on est l’appui, on est le relais de l’Agence des Nations Unies pour les droits des femmes, qui est ONU FEMMES, et qui siège donc à New York.

 

Et donc nous, on est une association qui relait en France les actions et les engagements d’ONU FEMMES sur le territoire français et même plus largement dans la francophonie. On est le seul comité national, puisqu’on est un comité national pour ONU FEMMES, à intervenir dans la francophonie.

 

Estelle (03:42.113)

Et alors les missions… Ah pardon allez-y!

 

Catherine (03:44.59)

Voilà, et donc les missions qui sont les nôtres, on travaille sur quatre, cinq grands leviers, quatre, cinq grands sujets, la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, le leadership des femmes dans la vie publique, l’autonomisation économique des femmes, donc ça c’est tous les sujets qui sont liés à l’égalité professionnelle.

 

et puis aussi des sujets liés à la transition écologique et numérique. Et le dernier volet qui est tout aussi capital que les autres, c’est l’intégration des femmes dans les processus de paix et de sécurité. Et Dieu sait si on en a besoin en ce moment. Donc ça, ce sont les grands volets sur lesquels on va intervenir. Et donc, nous, on va sur le territoire français, développer des campagnes de plaidoyer et de sensibilisation sur ces sujets-là.

 

Estelle (04:25.409)

Hmm.

 

Estelle (04:28.961)

Oui.

 

Catherine (04:41.71)

et faire des collectes de dons pour soutenir les programmes qui sont déployés par ONU FEMMES dans plus d’une centaine de pays à travers le monde.

 

Estelle (04:52.129)

Et alors c’était un peu la question que j’allais vous poser, c’est comment est-ce que… J’entends bien qu’il y a de la récolte de fonds, je sais pas si c’est comme ça qu’on dit, pour financer ces programmes. Les programmes que vous financez, c’est des programmes qui sont mis en place par les agences ONU FEMMES dans différents pays? Ou est-ce que vous travaillez avec des agences locales? Comment est-ce que vous fonctionnez?

 

Catherine (05:15.246)

Alors, ONU Femmes a des bureaux dans de nombreux pays à travers le monde et en fait, les programmes qu’on développe sont destinés aux femmes qui sont les plus dans le besoin et qui sont le plus susceptibles d’être laissés pour compte, on va dire, dans le monde. Donc, c’est dans des zones géographiques.

 

particulière. Par exemple, on n’a pas aujourd’hui en Europe de l’ouest, on n’a pas de programme déployé par UNUFAM, non pas que la situation soit très rose, mais en tout cas on est vraiment sur, on vient au secours de femmes qui sont vraiment dans des situations qui sont les plus vulnérables. Donc soit on a des bureaux dans des pays et donc on travaille avec ces bureaux pour apporter des

 

du soutien localement. Et on travaille beaucoup avec des associations, des organismes publics locaux pour déployer des programmes justement localement. Et on a aussi un autre volet qui est extrêmement important, c’est qu’on mène beaucoup d’études et de recensements de données et d’évaluations des situations qui sont essentielles pour derrière pouvoir apporter la bonne réponse.

 

justement, où est-ce qu’il y a des besoins, quels sont ces besoins. Et en fonction de cet état des lieux et de ces données qu’on arrive à rassembler, on peut mettre en place les programmes qui vont correspondre aux besoins locaux. Donc voilà, c’est un mix de programmes donnu femmes et aussi menés avec des organismes locaux.

 

Estelle (06:56.769)

Là je comprends.

 

Estelle (07:04.481)

Dans les différentes missions dont vous venez de parler, il y a une mission évidemment qui fait écho, je pense, à n’importe qui d’un point de vue sensibilité humaine, bien sûr c’est tout le travail que vous faites autour des femmes qui sont dans des conflits, et notamment des conflits armés, et vous me dites, si j’ai bien compris, que ces femmes, il faut les soutenir parce qu’en plus de subir la guerre,

 

étapes des négociations, elles ne font pas partie de la solution. Est-ce que vous pouvez m’en dire un peu plus à ce sujet-là?

 

Catherine (07:40.974)

Oui, c’est évident, on le voit, on vit des conflits qui sont incessants. Depuis 2017, les conflits ont augmenté de près de 50%. Donc, que ce soit au Moyen-Orient, en Ukraine, au Soudan, en Afghanistan, la situation est terrible.

 

Catherine (08:09.742)

une crise frappe le monde, frappe une région, ce sont les femmes et les filles qui sont les premières qui vont être affectées et qui vont être affectées de manière disproportionnée. Avec une recrudescence, des violences sexistes, avec des pertes humaines, avec des moyens de subsistance qui sont coupés, donc une insécurité alimentaire, plus d’accès à l’eau, etc. Donc déjà…

 

les populations et dans ces populations les femmes sont les premières touchées. Donc c’est vrai qu’ONU FEMMES joue un rôle essentiel de pouvoir venir en aide à ces femmes, à leur famille aussi, parce que ce ne sont pas uniquement les femmes qui sont victimes, c’est évidemment les enfants, les personnes âgées, et souvent les femmes sont ce lien, ces personnes qui vont prendre soin.

 

des enfants, des aînés, etc. Et surtout en plus quand les hommes sont partis à la guerre. Donc c’est vrai qu’il faut apporter un soutien à ces femmes de façon très rapide. Ça c’est la première réponse que ONU FEMMES va apporter. Et nous, ONU FEMMES France, évidemment, notre mission va être d’aller collecter des dons pour ces programmes qui sont mis en place là où les femmes en ont besoin.

 

Ce qu’on voit aussi, c’est que quand on met des femmes au table des négociations, dans ces négociations justement de résolution des conflits, les accords de paix sont plus durables. C’est vrai que c’est important d’abord parce que 1. il faut prendre en compte les effets de ces crises au niveau du genre, donc prendre en compte.

 

Estelle (09:48.609)

Ah!

 

Catherine (10:00.974)

en quoi ça affecte les femmes et quels sont les réponses qu’il faut apporter. Et ça, les femmes sont quand même les premières, les mieux placées pour dire ce dont elles ont besoin. Ce sont aussi des éléments moteurs dans les reconstructions derrière post-crise. Elles sont vraiment au cœur de la reconstruction économique. Donc, c’est important de les écouter, de les entendre. Mais aussi, il y a cette dimension où…

 

elle permettra de rendre la paix plus durable. C’est pour ça que c’est essentiel qu’elle soit écoutée et qu’elle fasse partie de ses réflexions.

 

Estelle (10:44.353)

Ça m’intéresse quand vous dites ça, que le fait qu’il y ait des femmes au table des négociations, en tout cas qu’on les écoute, qu’on prenne en compte leur avis, leurs besoins, rend la paix plus durable. On est en train de parler, que je comprenne bien, on est en train de parler de qui? On est en train de parler de femmes qui sont à un certain niveau diplomatiques et qui vont pouvoir littéralement venir à la table des négociations et apporter leur point de vue dans les négociations de paix?

 

des femmes entre guillemets du peuple qui remettent en place font partie de la reconstruction économique. On parle de qui? On parle des deux? On parle de qui exactement?

 

Catherine (11:25.23)

Alors les deux effectivement, d’abord, toutes ces femmes qui font partie des organisations gouvernementales ou même des associations évidemment, et qui sont des porte-voix des intérêts des femmes, donc ce sont les femmes élues, etc. Ça c’est vraiment pour s’asseoir à la table des négociations et ensuite la population

 

les femmes au sein de la population sont essentielles parce que c’est elles qui vont dire on a besoin de ci, on a besoin de ça et qui vont…

 

être moteur. Donc en fait, c’est écouter ce dont les femmes ont besoin. Et ce sont les femmes de sur le terrain qui vont pouvoir le dire. Et ensuite, c’est relayer cette parole grâce à ces femmes qui vont être, faire partie justement de l’ONU et de toutes ces organisations, des gouvernements pour aller réclamer aussi qu’on fasse attention aux femmes et à leurs besoins et qu’on les prenne en compte dans les solutions qui sont proposées.

 

Estelle (12:34.785)

Quand vous parlez de l’ONU, je ne peux pas ne pas vous poser la question. Encore une fois, l’ONU, quand on n’est pas dedans, en tout cas, c’est une énorme, évidemment, une énorme machine. Comment est-ce que vous, vous fonctionnez, ONU Femmes France, au sein de l’ONU? J’imagine que vous ne faites pas ce que vous voulez, que vous devez travailler selon certaines contraintes internationales. Comment est-ce que ça fonctionne vis-à-vis de l’ONU?

 

Catherine (12:58.99)

Alors pour faire une petite parenthèse, pas historique, mais en tout cas comprendre ce que c’est qu’ONU FEMMES, ONU FEMMES c’est la dernière née des agences ONUZiennes qui œuvre pour l’autonomisation des femmes, l’égalité de genre et les droits des femmes. Donc elle défend vraiment les droits des femmes

 

Catherine (13:29.006)

les progrès dans la réponse qui est apportée à leurs besoins partout dans le monde. Donc c’est vraiment l’avocat de la cause des femmes au sein de l’ONU. Après elle travaille avec d’autres organisations puisque l’ONU c’est effectivement une grosse machine avec de nombreuses associations sur la santé, sur l’agriculture, il y a UNICEF qu’on connaît beaucoup, qu’on connaît très bien.

 

Donc c’est une agence onusienne vraiment dédiée sur ces sujets de droit des femmes. Et nous ONU FEMMES France, on travaille avec ONU FEMMES au siège à New York pour justement…

 

en fonction des programmes qui développent, en fonction de leurs besoins, agir sur le territoire français pour répondre à leurs besoins. Par exemple, on a chaque année une campagne de communication qui s’appelle Orange the World, donc Oranger le monde, qui est une campagne internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. C’est du 25 novembre au 10 décembre.

 

Et c’est vraiment une campagne de sensibilisation pour lutter contre les violences qui sont faites aux femmes et aux filles. Et c’est aussi une campagne de collecte de dons auprès des entreprises et auprès des particuliers. On reviendra, si vous voulez, tout à l’heure sur ces bolets-là. Et donc, on va lever des fonds pour…

 

porter ces dons au fond de lutte contre les violences faites aux femmes que va déployer ONU FEMMES. Donc on travaille de façon très proche avec ONU FEMMES à New York pour répondre à leurs besoins. Et par exemple quand on a une crise qui se déclenche, à partir du moment où le pays ou la région fait un appel à dons,

 

Catherine (15:37.23)

des programmes et donc nous dit voilà on a tel programme pour la situation en Ukraine, à Gaza etc. et donc nous on va avoir des appels à dons localement pour justement venir remplir les caisses pour supporter ces programmes là. Donc c’est une collaboration qui est très proche et ce qu’on va faire aussi c’est que vous comprenez bien aussi donc nous on est ce qu’on appelle un comité national.

 

C’est-à-dire qu’on a un agrément d’ONU FEMMES pour les soutenir dans leurs actions au niveau de notre pays. Il y a 14 comités nationaux à travers le monde. Et ensuite, il y a des bureaux là où il y a vraiment des besoins sur le terrain. On peut aussi travailler avec des bureaux locaux. C’est le cas, on l’a fait avec en Afrique, au Sénégal, où on a mis en place un programme d’aide.

 

aux femmes localement. Donc, on va travailler aussi avec des bureaux ONU FEMMES localement pour monter des programmes avec des entreprises pour apporter justement une aide spécifique sur un sujet, l’agriculture verte, le numérique, etc. Il faut savoir qu’il y a plus d’une centaine de programmes qui sont déployés à travers le monde.

 

et donc, même si on est plus autour de 180, il y a énormément de programmes qui existent, qui sont menés avec UNUFAM et d’autres acteurs locaux. Et nous, on vient remplir ces caisses pour déployer ces programmes.

 

Estelle (17:24.001)

Donc on le comprend bien, bien évidemment, le nerf de la guerre, si j’ose le dire, c’est l’argent ici, puisqu’il faut lever des fonds pour pouvoir mener évidemment toutes ces actions, toutes ces campagnes. C’est un petit peu aussi l’objectif de cet événement podcastant auquel on participe là aujourd’hui, de donner bien sûr de la visibilité aux associations, mais également de lever des fonds et de proposer aux auditeurs, aux auditrices du podcast, du marketing,

 

soutenir ONU Femmes France via des dons. Parce que finalement, Catherine, c’est ça qu’on peut faire nous d’ici. Quand on vous écoute et on prend conscience, et moi la première, que le sort des femmes, il est extrêmement complexe et que c’est pas… Bien sûr, ça va être les violences. Quand on pense violences, on pense violences physiques directement aux femmes. Mais c’est même plus large que ça. Il y a un impact économique, il y a un impact d’autonomisation. C’est vraiment extrêmement vaste, finalement, tout ce qu’il y a à faire.

 

peut faire nous auditeurs, auditrices en France, voilà, chez nous tranquillement, comment est-ce qu’on peut faire pour venir vous soutenir?

 

Catherine (18:33.486)

Oui, alors je vais répondre à cette question, mais pour revenir justement sur ce sujet de l’investissement financier, c’est vrai que l’investissement financier en faveur des femmes reste très faible. Les programmes qui sont consacrés à l’égalité de genre ne représentent que 4% de l’aide publique au développement.

 

C’est là où en fait les associations comme la nôtre, on n’est pas la seule, mais sont essentielles pour justement apporter de l’aide à ces programmes en faveur des femmes, parce qu’aujourd’hui le financement et les investissements économiques ne sont pas suffisants. Donc c’est là où notre travail est absolument clé. Et il y a un autre sujet qui est quand même dont il faut être conscient, c’est que quand on soutient les femmes, c’est pas…

 

Alors oui, nous, on est en faveur de l’égalité de genre, en faveur des droits des femmes, contre les inégalités, contre les violences, etc. Mais quand on soutient une femme, ce n’est pas uniquement une femme qu’on soutient, c’est sa famille, sa communauté. Parce que les femmes, quand les femmes travaillent, elles vont réinvestir 90% de leurs revenus pour leur famille. Donc on voit qu’elles sont un élément clé de la cellule familiale et même au-delà.

 

de la communauté. Donc en fait, aider une femme, ça n’est pas uniquement l’aider elle. C’est d’abord l’aider elle effectivement, mais c’est beaucoup plus large que ça. Bon, donc ça c’est essentiel de dire qu’aujourd’hui l’aide, les investissements financiers en faveur des femmes ne sont pas suffisants. Et nous, on fait un travail aussi important auprès des entreprises pour justement les amener à lever des fonds et à nous aider pour venir apporter de…

 

des fonds à ces programmes. Comment est-ce qu’on peut nous aider? D’abord, moi, je pense et on est convaincus, nous, chez ONU FEMMES France, que toutes les aides et tous les investissements, quels qu’ils soient, sont importants. C’est-à-dire qu’on n’a pas tous forcément les mêmes moyens. Peu importe, ça peut être un engagement.

 

Catherine (20:46.478)

personnels, donner du temps à une association, à la nôtre, à une autre. Nous on a des membres qui sont bénévoles, qu’on va solliciter en fonction des actions qu’on met en place localement sur le terrain en France, enfin sur le terrain je veux dire dans la collecte de dons. Donc chacun peut donner de son temps et puis ensuite effectivement faire des dons financiers, ça va de 1 euro jusqu’à…

 

autant qu’on veut, mais je veux dire déjà le moindre euro qu’on arrive à récolter nous est précieux. Donc effectivement, on fait appel aux dons individuels. Et ensuite, on travaille aussi avec les entreprises.

 

On a de nombreux partenaires qui nous accompagnent de façon récurrente et de façon conséquente. On a la Fondation Orange, le Fonds L’Oréal pour les femmes, on a Mirova, Ritz, enfin, de nombreuses entreprises qui sont à nos côtés et qui vont nous accompagner sur des actions spécifiques. Par exemple, quand on a notre campagne contre l’évidence faite aux femmes, on peut avoir des arrondis de caisses,

 

les produits partage, c’est-à-dire vous achetez un produit, il y en a un montant qui est reversé à l’association. Donc il y a ça qui est vraiment un petit peu faire appel à travers les achats de leurs clients, nos récoltés des fonds. Et puis parfois, ils investissent aussi des montants, des sommes dans des programmes.

 

Ainsi, on a le fond L’Oréal, Mirova et la Gardère Travel Retail qui nous ont aidé à financer un programme qui s’appelle Bye from Women, qui est un programme qui se déploie au Sénégal et qui vise à renforcer l’autonomisation économique des femmes au Sénégal à travers…

 

Catherine (22:45.038)

le développement d’une agriculture verte et puis de les aider à développer leurs activités. Donc c’est des choses très concrètes.

 

ces 2 500 femmes qui ont été accompagnées sur 36 mois. Donc c’est des programmes qui sont extrêmement cadrés et où on sait en fonction de l’investissement derrière quels sont les résultats qui sont attendus. Donc il y a cette partie individuelle et il y a aussi les entreprises qui sont des soutiens précieux pour nous accompagner dans le travail qu’on fait.

 

Estelle (23:18.625)

Oui, bien sûr, effectivement. Merci d’ailleurs de le dire. Les entreprises font partie de la société. Ce n’est pas véritablement pas autre chose. Et en ça, elles peuvent bien évidemment prendre leur part et avoir avoir des actions. Et on parle là de grosses entreprises, L’Oréal, etc. Mais ça peut aussi être des plus petites entreprises, des PME qui viennent proposer leur aide à différents niveaux, évidemment.

 

En tant que particuliers, si on souhaite faire un don auprès d’ONU Femmese France, comment est-ce qu’on peut faire?

 

Catherine (23:51.47)

C’est très simple en fait. C’est très simple, vous tapez sur internet ONU Femmes.fr, donc ONU, O-N-U, FAM avec un S.FR. Vous arrivez sur notre site, vous cliquez sur « Je fais un don » et là vous avez le choix, vous pouvez faire un don unique ou bien vous pouvez faire un don mensuel, c’est ce qui nous sert le plus, ou vous allez décider de donner le montant de votre choix.

 

de façon mensuelle. Voilà, donc il y a ce premier lien qui est très simple. Vous pouvez aussi, bien évidemment, nous suivre sur les réseaux sociaux. On est sur Twitter, sur Instagram, Facebook, sur LinkedIn aussi. Et on a là aussi, on relait nos appels à dons et nos campagnes lorsqu’on a des campagnes spécifiques. Donc quand vous voyez nos appels à dons, vous pouvez cliquer et puis vous arrivez.

 

là aussi sur notre page de dons. Et puis vous pouvez aussi vous inscrire à notre newsletter. On a une newsletter qui vous permet de suivre notre actualité et qui à chaque fois vous permet là aussi encore de faire un don si vous le souhaitez.

 

Estelle (25:05.281)

Eh bien parfait, je mettrai évidemment le lien d’ONU Femmes dans les notes de cet épisode. N’hésitez pas à aller sur le site internet pour aussi peut-être mieux connaître ONU Femmes. Je m’éacoule pas, moi je n’avais pas une connaissance vraiment poussée de ce que faisait ONU Femmes. Donc merci infiniment Catherine déjà d’être venue nous présenter l’association, nous dire vraiment ce que vous faites, ce que vous mettez en place comme campagne et comment nous on peut vous aider. J’aime beaucoup ce que vous avez dit sur le fait qu’on peut donner dès 1 euro.

 

tous les dons évidemment servent et également vous dites on peut donner de façon récurrente c’est à dire par exemple je dis des bêtises 10 euros j’imagine que c’est mensuel 10 euros par mois j’aime beaucoup cette idée parce que on est nombreux nombreuses moi la première à me dire ah bah oui j’ai envie de donner à des associations et puis la vie fait que on est pris par plein d’autres choses et on a de bonnes intentions mais on le fait pas toujours et ben là le fait une fois de le faire on a comme ça un don récurrent qui vient et on sait que voilà que le que cette bonne

 

En tout cas, ce qu’on peut faire, eh bien, il fait sur le long terme. Et en ça, je trouve que c’est une très bonne idée.

 

Catherine (26:11.758)

Absolument. Merci infiniment aussi de nous avoir donné la parole, c’est essentiel pour nous. Et j’ai envie de vous dire vraiment, je pense qu’il faut comprendre que donner pour les femmes, on n’est pas des féministes guerrières, on veut un monde plus juste, un monde où la moitié de l’humanité a les mêmes droits que l’autre moitié. Et là encore, je le redis, œuvrer pour les femmes, c’est œuvrer pour la société en général.

 

C’est bon pour tout le monde, pour les économies, pour les hommes, pour la planète, pour tout le monde. Donc c’est bien plus large que uniquement œuvré pour les femmes. Mais c’est essentiel quand même.

 

Estelle (26:53.249)

Merci infiniment Catherine.

 

Catherine (26:56.014)

Merci à vous, merci Estelle.

 

Merci infiniment Catherine d’avoir pris le temps de nous expliquer l’impact profond qu’ont les femmes sur leurs communauté, et à quel point il est essentiel de les soutenir et de leur venir en aide. Je retiens que les femmes sont disproportionnellement touchées par la guerre et que lorsqu’on les met aux tables des négociation, les accords de paix sont plus durables. Je retiens aussi cette phrase : donner pour les femmes c’est donner pour la société en générale : c’est donner pour les économies, pour les hommes, pour la planète.

Je vous rappelle l’url pour faire un don : onufemmes.fr vous pouvez retrouver le lien dans les notes de l’épisode bien sûr.

Avant de clore cet épisode, je tiens à remercier l’association Altruwe qui fait un travail formidable pour organiser le podcasthon. C’est une très grosse logistique, un énorme travail de relations presse et surtout une magnifique mise en lumière du travail associatif.

Et personnellement j’adresse un immense merci à Elodie Dratler et Carlotta Gradin qui m’ont mise en relation avec Catherine Reichert et rendu cet épisode possible.

Je vous donne une dernière fois le lien pour faire un don, ça vous prend 1 minute: onufemmes.fr

Je vous dis à très vite.

 

 

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