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Axel Kaletka nous dévoile comment utiliser le framework des 3C (Cornerstone Content, Core Content, Cut Content) pour créer et distribuer du contenu de manière efficace.
Vous pouvez retrouver Axel sur LinkedIn ou sur son site.
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Transcription de l’épisode
Introduction
Avoir son propre média, c’est un game changer.
Quand je parle de média, je parle de création de contenu. Et de contenu dont on est propriétaire (donc vous me voyez venir, je ne parle pas de ce que vous postez sur les réseaux sociaux). Non, je parle d’un blog, d’un podcast ou de vidéos. Du contenu long, qui vous permet d’aller vraiment en profondeur sur un sujet et de partager vos connaissances.
C’est un game changer parce que ça vous fait exister sur votre marché.
Je fais du marketing depuis 20 ans. J’ai travaillé chez l’annonceur, en agence de pub, dans des start up et à mon compte. Mais personne ne me connaissait. Et à part mes clients ou mes collègues, personnes ne pouvait dire si j’étais oui ou non compétente dans mon domaine. Ca a changé quand j’ai lancé ce podcast. Parce que le Podcast du Marketing c’est une vitrine qui me place comme l’une des références du marketing en France (ça fait bizarre à dire, parce que je ne crois pas être meilleure que beaucoup d’autres – je ne suis pas mauvaise attention, mais pas meilleure non plus). En revanche, quand on écoute des podcasts business, on me connaît et on m’identifie comme spécialiste du marketing.
Créer du contenu m’a rendue visible sur mon marché.
Donc créer du contenu c’est un game changer. Mais ça prend du temps et de l’énergie. Et le piège dans lequel on est nombreux à tomber (moi y compris) c’est de passer beaucoup de temps à produire du contenu et très peu à communiquer sur ce contenu. Sauf que si on ne sait pas que le contenu existe, personne ne viendra le consommer. Tout le travail qu’on aura fait, tombe à l’eau.
Hors de question de laisser les choses comme ça. J’ai fait appel à un collègue podcasteur qui a une méthode infaillible pour rendre son contenu visible. Ca vaut pour les podcast, et pour tous les contenus longs. Et attention ça va faire décoller votre visibilité. Je vous propose d’accueillir tout de suite Axel Kaletka.
Entretien
Estelle (00:52.446)
Bonjour Axel, bienvenue sur le podcast du marketing.
Axel (00:56.692)
Merci, bonjour Estelle.
Estelle (00:58.27)
Écoute, je suis très contente de te recevoir. On se suit, on se voit dans le milieu du podcast puisque toi aussi tu as un podcast. Et aujourd ‘hui, je t ‘ai demandé de venir nous rejoindre sur le podcast du marketing pour parler d ‘un sujet qui est super important. Et effectivement, on en parle un petit peu de temps en temps, mais en tout cas, moi, sur le podcast du marketing, je n ‘ai jamais véritablement creusé le sujet. Ça va m ‘intéresser pour moi aussi parce que même si je vois bien ce que j ‘ai à faire, la réalité, c ‘est que je ne le fais pas très bien.
Donc ça va vraiment m ‘intéresser, on va parler de contenu, mais on va surtout parler de comment est -ce qu ‘on fait pour distribuer notre contenu avant qu ‘on rentre dans le détail du sujet Axel. Est -ce que tu peux me dire qui tu es et ce que tu fais ?
Axel (01:39.444)
Ouais écoute avec plaisir, déjà merci beaucoup pour l ‘invitation sur le podcast. Tu l ‘as dit j ‘en ai un aussi et puis le tien a servi de modèle quand j ‘ai lancé le mien il y a quelques années donc je suis ravi d ‘être à ton micro. Moi donc Axel, j ‘ai 34 ans, je suis à Marseille, je suis papa de deux petits garçons qui ont quatre ans et demi, des jumeaux et du coup quand il me laisse un petit peu de temps je fais du marketing.
Ça fait 10 ans que je fais du market et de la com, peut -être un peu moins. J ‘étais responsable market .net de logiciels B2B qui est basé à Marseille. Ça fait un peu plus de 2 ans que je suis indépendant. Donc maintenant, moi j ‘ai créé le Café du Market qui est une communauté privée réservée au marketeur B2B, une communauté d ‘entraide. Et j ‘ai lancé aussi mon podcast, tu l ‘as dit, le Café du Market.
qui aborde des sujets marketing B2B essentiellement. Un petit peu rapidement pour le sujet et puis si on va parler de contenu ensemble, c ‘est parce que moi, c ‘est ma dominante tout simplement. C ‘est une bande marketing, le contenu, que ce soit d ‘ailleurs pour nous en tant qu ‘indépendants ou pour les entreprises, aujourd ‘hui c ‘est difficile de faire sans.
Estelle (02:36.574)
Ouais alors là je te suis mais à 2000 % moi l ‘inbound marketing je me lève, je respire, je dors inbound marketing, je suis en train d ‘écrire un bouquin sur l ‘inbound marketing. Bon ça fait juste deux ans, deux ans et demi que je suis en train d ‘écrire ce bouquin donc il a un petit peu de mal à sortir mais il sortira à un moment donné, il faut que je le relise là en ce moment. Mais c ‘est sûr que l ‘inbound, la création de contenu, le fait d ‘attirer ses clients à soi etc. c ‘est véritablement une stratégie ultra pertinente et pertinente pour plein plein de types de…
Axel (02:47.924)
ah ah
Estelle (03:05.246)
de business différents. La difficulté ou l ‘une des grosses difficultés effectivement quand tu parles de création de contenu, même au sens très large du terme, c ‘est de faire en sorte que ce contenu, il soit de qualité bien sûr, qu ‘il soit pertinent, qu ‘il soit régulier, tout ça on le sait, mais de faire en sorte surtout qu ‘il soit vu, qu ‘il soit lu, qu ‘il soit entendu. C ‘est un peu ça le sujet d ‘aujourd ‘hui quand on parle de distribution, c ‘est de se dire comment est -ce qu ‘on fait pour qu ‘il y ait un maximum de gens qui en profitent, c ‘est ça.
Axel (03:32.372)
Oui c ‘est ça, parce que si on fait du contenu c ‘est pas pour qu ‘il dorme dans un coin et qu ‘il soit jamais vu. C ‘est une stat qui était sortie dans un des rapports upspot sur les tendances du marketing, c ‘était en 2022, je crois début 2022 sur les stats de 2021, où ils disaient que c ‘était 45 % des contenus qui étaient jamais vus, des contenus créés qui sont jamais vus. C ‘est hallucinant quand on sait l ‘investissement que ça peut demander en termes de temps ou financier si on l ‘externalise, c ‘est assez dingue le fait qu ‘effectivement…
tout ce contenu là qui dorme et puis en même temps quand tu regardes aussi un petit peu l ‘attitude des ailes des autres par rapport au contenu c ‘est pas non plus si surprenant que ça quand on voit la façon dont c ‘est créé dont c ‘est distribué justement et on rentrera peut -être un peu plus en détail sur ces conditions là quoi.
Estelle (04:09.918)
Ouais, mais carrément. Mais c ‘est vrai que ça brise un peu le coeur quand tu te dis l ‘énergie. Encore une fois, dès lors qu ‘on veut faire de la qualité, on bosse dessus, c ‘est vraiment du travail long. Quand on parle de contenu, là ici, qu ‘on soit bien d ‘accord, Axel, moi, ce que j ‘entends derrière contenu, là, on parle de contenu long. On parle pas d ‘un tweet ou d ‘un post comme ça, on parle vraiment de choses qui sont un peu conséquentes d ‘un épisode de podcast, d ‘un article de blog, par exemple, d ‘une vidéo longue, par exemple sur YouTube ou autre.
C ‘est ce genre de contenu -là dont on parle.
Axel (04:41.14)
On va parler de tout contenu un petit peu confondu mais effectivement je pense que ce qui fait du mal dans cette statistique, je le vois un petit peu par ce prisme là parce que c ‘est le premier truc quand on est dans une entreprise et puis qu ‘on veut faire du contenu, c ‘est le blog. Déjà il y a plusieurs choses, il y a tous les articles un petit peu basse qualité, on va dire tu vois, qui ont été faits pensés pour le SEO.
On va bourrer du mot -clé, c ‘est des trucs et des techniques d ‘il y a 10 ans, tu sais, on va mettre le mot -clé partout, on fait des articles à air -longe, qui apportent rien, parce que c ‘est toute la définition pour jouer le jeu, on va dire, du SEO. Bah ça, tu vois, le lecteur, il est pas anodin. Enfin, il est pas débile. Quand il va voir un article, il va une fois, il voit qui s ‘est fait avoir, on sait tous, bon, ok, on a rien appris. Du coup, les articles de cette boîte -là, j ‘irais plus. Donc derrière, tu sais que t ‘as détruit la qualité et la confiance qu ‘il y avait sur ton blog, donc les gens ne reviennent plus vers ton contenu. Et puis après, il y a ce que j ‘appelle, moi, la roue de la création, la spirale de la création dans laquelle on
ou en fait créer du contenu ça a un côté sympa et puis en même temps on est souvent objectivé aussi sur les volumes tu vois on va en faire toujours plus toujours plus donc en fait on va créer un contenu on publie sur son site et puis on va créer le contenu d ‘après puis on va le publier sur son site puis on va créer le contenu d ‘après puis on publie et ainsi de suite et en fait si tu réfléchis bien il y a …
pas de raison que les gens viennent spontanément sur ton site voir si t ‘as sorti des nouveaux articles de blog. Tu vois quand t ‘es une entreprise en indépendance en fait ça arrive jamais, ça peut arriver quand t ‘es le monde. Mais sinon pour les boîtes si tu fais juste ça, très rapidement ton contenu prend la poussière sur ton blog et il n ‘y a plus personne qui vient le voir. Et c ‘est pour ça que la distribution en fait c ‘est de faire en sorte que ce contenu là, d ‘aller le mettre devant les yeux des gens.
là où ils traînent, là où ils passent leur temps, notamment sur les réseaux sociaux entre guillemets. Et ça va devenir d ‘autant plus un enjeu qu ‘avec l ‘IA c ‘est d ‘autant plus facile maintenant de produire du contenu et de produire du contenu rapidement. Donc on n ‘est plus sur un enjeu de quantité, mais de qualité et de distribution.
Estelle (06:28.83)
Ah, c ‘est super intéressant ce que tu dis. Alors attends, je reviens juste deux secondes en arrière parce que ça me parle complètement ce que tu dis. Et t ‘es peut -être dans le même cas d ‘ailleurs. Moi, avec le podcast du marketing, j ‘ai fait un deal avec moi -même quand j ‘ai lancé le podcast. J ‘ai dit, je vais sortir un épisode de podcast toutes les semaines. Je sortirai un épisode de podcast toutes les semaines, quoiqu ‘il arrive. Ce deal -là, je l ‘ai fait avec moi -même parce que ça, c ‘est pas une règle absolue. C ‘est juste ma façon de fonctionner à moi avec ma personnalité. Je sais que si une fois je me dis, oh non, aujourd ‘hui…
Je publie pas parce que tu vois j ‘ai un peu mal à tête, je suis fatiguée, je suis malade, les enfants ont mal dormi, moi aussi, etc. Si je commence à me donner le droit de ne pas publier une fois, je sais que c ‘est fichu. Tu sais c ‘est comme la salle de sport, si tu commences à dire non mais j ‘irai la semaine prochaine, bon c ‘est mort, tu le fais plus. Donc tu vois moi je me suis mis un truc un petit peu militaire en me disant il faut que je publie toutes les semaines parce que j ‘ai besoin de cette régularité là. Ça fait cinq ans que le podcast existe, en cinq ans j ‘ai loupé une semaine, j ‘avais une pneumonie là ce jour là avec toute la bonne volonté du monde, c ‘était vraiment très très compliqué.
Axel (07:26.9)
T ‘es pardonné.
Estelle (07:28.51)
de sortir l ‘épisode, mais de façon générale, en tout cas, j ‘ai réussi à garder ce truc -là. Ça, ça me permet d ‘avoir cette régularité qui est fondamentale, on le sait, pour les algorithmes, mais surtout pour les utilisateurs. C ‘est une espèce de rendez -vous que tu crées avec les gens. Mais là où je te rejoins, c ‘est que c ‘est un gros défaut ce truc -là, c ‘est que ta priorité dans ta tête, c ‘est de sortir le prochain épisode. Et si on parle de podcast, mais c ‘est vrai sur un article de blog, c ‘est vrai sur tout…
type de contenu un petit peu creusé, c ‘est du travail, c ‘est beaucoup de boulot. Donc nécessairement, tu viens de finir ton épisode, t ‘es déjà sûr, il faut que je produise le prochain épisode et t ‘es déjà crevée. Moi je le dis, et c ‘est pas bien, mais je le dis, je finis en général, je sors mon épisode le jeudi matin, début de matinée, et il a été fini de monter à deux heures du matin pendant la nuit. En général, c ‘est ça, c ‘est pas bien.
Il faudrait être beaucoup mieux organisé que moi, mais bon, ça fait comme cinq ans que ça dure comme ça. Donc, écoute, on va continuer. Mais la réalité, c ‘est qu ‘il y a cette fameuse roue dont tu pars un peu cette spirale de je dois produire, je dois produire, je dois produire. Et du coup, ma priorité, c ‘est de produire et c ‘est pas de distribuer. Et ça, je te rejoins, c ‘est une erreur parce que finalement, on fait beaucoup, beaucoup de boulot pour produire, mais on ne permet pas à tout le monde de le voir. C ‘est ça le fond de l ‘histoire.
Axel (08:50.932)
Ouais c ‘est exactement ça. Mais tu le dis en fait. Alors il y a un adage qui dit on aime bien dire que le contenu c ‘est 20 % de création et 80 % de distribution. Après sur le podcast il y a des formats qui… De toute façon les algorithmes sont fait comme ça. Que ce soit sur LinkedIn, sur Youtube, les algorithmes des plateformes de podcasts et tout. La régularité est récompensée. Donc si tu postes un podcast une fois tous les mois, t ‘auras du mal à faire grossir ton audience. Donc c ‘est aussi ça le jeu. Par contre c ‘est derrière de se dire, bah quand je publie un épisode de podcast…
peut -être que je vais en tirer deux posts LinkedIn, tu vois, je vais faire un post de promotion et puis je vais faire un post avec la matière, on va dire, tu vois, du podcast que j ‘aurais transposé à l ‘écrit et puis peut -être que t ‘as une newsletter que tu vas pouvoir faire partir aussi et puis d ‘un coup tu vois, tu passes d ‘un podcast où tu vas faire 1000, 2000, 3000 écoutes, je sais pas exactement quelles sont tes audiences, tu vois, mais d ‘un épisode isolé qui va faire disons 1000 écoutes à un épisode qui fait 1000 écoutes plus…
un post -linkedin qui va faire 2500 impressions, plus un autre post -linkedin qui va faire 2500 impressions et une newsletter que tu envoies à 5000 personnes. Et du coup, tu as augmenté d ‘un coup la portée de ton contenu.
Déjà de toi tu rentabilises tes efforts de création et en plus tu fais savoir au monde aussi qu ‘il y a cet épisode de podcast là sur LinkedIn, là où les gens passent du temps et dans ton analysateur pour ceux qui sont abonnés, enfin voilà, sur les différents canaux. Donc c ‘est effectivement, moi c ‘est pareil sur le podcast, on sort un épisode par semaine, c ‘est une discipline et le contenu c ‘est une discipline mais si tu veux que ça croise et en tirer le maximum, des fois j ‘ai presque envie de dire, est -ce qu ‘on mériterait pas de prendre un petit peu plus de recul en disant une fois toutes les deux semaines tu vois et puis de plus capitaliser sur ce qu ‘on fait dans le podcast.
On en parlera mais c ‘est cette logique là qu ‘il faudrait essayer d ‘avoir autour du contenu pour en tirer le maximum.
Estelle (10:32.286)
C ‘est un peu ce petit effort en plus qui va permettre d ‘amplifier vraiment la création de contenu qu ‘on a créé. Évidemment, ça demande encore un petit peu plus de disciplines et encore un petit peu plus de temps et de ressources, mais ça va nous permettre, comme tu le disais, d ‘avoir les vues sur LinkedIn plus la newsletter plus ceci plus cela plus cela, et ça va venir faire croître l ‘audience globale de notre contenu de façon générale. Bon, ça moi je suis d ‘accord avec toi et j ‘ai envie de te dire…
Oui, c ‘est sympa Axel ce que tu me dis là, mais on s ‘en doute un petit peu. On le sait qu ‘il faut créer du contenu puis après il faut le distribuer. Ok, la réalité c ‘est que je le sais, je le fais pas. Et si moi je le sais, je le fais pas ou je le fais mal, je me dis que je ne dois probablement pas être la seule, qu ‘il y a plein de gens qui doivent être dans le même cas et qui se disent il faudrait que je distribue plus. Mais en fait, voilà, je prends pas le temps de le faire. Est -ce que Axel, toi tu as une…
une méthode ou quelque chose qu ‘on peut suivre sur lequel on pourrait se rattacher peut -être qui peut nous aider à nous organiser mieux et à prendre ce temps finalement qui va nous permettre d ‘amplifier la visibilité.
Axel (11:41.204)
Il y a un framework que j ‘aime bien et puis on va t ‘en parler, c ‘est le framework des 3C. Ça a été explicité comme ça par un américain qui s ‘appelle Justin Simon. Je vais l ‘expliquer juste après mais ce qui est important en fait, c ‘est quand on parle de contenu déjà, c ‘est de savoir pourquoi on le fait.
comment ça sert ta stratégie parce qu ‘on fait pas du contenu pour se faire plaisir ou alors on fait du contenu pour se faire plaisir et c ‘est moins grave mais si c ‘est un levier business et que c ‘est un levier d ‘acquisition, ça doit quand même être lié à ça quoi et donc l ‘aspect stratégique c ‘est à quel besoin ça répond mon contenu et après c ‘est de se dire bah effectivement si c ‘est un levier d ‘acquisition business dans ce cas là il faut faire les efforts de distribution parce que sinon tu n ‘auras pas de résultats par ton contenu et ça va être déceptif
tu vas pas arriver business, bref, t ‘attendrai jamais tes objectifs. Donc la stratégie de distribution, elle s ‘envisage dès le début. C ‘est presque aussi important que les sujets que tu vas trader. Elle identifie les sujets qui interviennent ta cible et tout, bon, c ‘est pareil, c ‘est la base, c ‘est pas vraiment le sujet là. Mais c ‘est de se dire, effectivement, il y a les sujets et puis après, il y a comment est -ce que tu fais en sorte que ton contenu soit vu. Et donc en fait, ce faire moins que des 3C, donc il y a trois niveaux.
Le premier C, ça permet de voir le contenu comme un écosystème. On va travailler sous forme de campagne. C ‘est de se dire, mettons des campagnes trimestrielles, tu vas avoir un contenu majeur. C ‘est le premier C, c ‘est le cornerstone content. Tu vas en faire peut -être un par trimestre.
D ‘accord ? Ça va être un Groozybook, ça peut être un live, toi tu écris un livre, alors peut -être que ce ne sera pas sur un trimestre du coup, mais sur un semestre ou sur une année. Mais tu vois, tu as un contenu majeur que tu vas diffuser ou pas, mais dans lequel tu vas mettre l ‘intégralité de ton savoir sur ce sujet -là.
Axel (13:24.404)
Donc ça peut être un gros ebook, mais ça peut être juste un rapport d ‘étude que tu vas avoir en interne. Tu vois, beaucoup de boîtes B2B qui font ça par exemple aussi. Les rapports d ‘études chaque année, tu sais que le premier trimestre il y a les tendances 2024 -2025, machin, qui sortent. Et derrière, donc t ‘as ton gros contenu. Ça c ‘est le cornerstone. Derrière t ‘as les core content. Donc là c ‘est des contenus longs.
d ‘accord, qui sont quand même costauds, on va parler par exemple d ‘articles de blog, d ‘épisodes de podcast, de webinars, de newsletter, de choses comme ça. Tu vois que tu vas pouvoir sortir à un rythme régulier, plus important que le contenu majeur, qui vont être peut -être une fois par semaine, ou une fois toutes les deux semaines, ou une fois par mois, dans lesquels il va quand même y avoir encore un effort assez conséquent, puisque c ‘est des contenus longs, mais qui sont déjà d ‘une façon de recycler le premier contenu. C ‘est -à -dire que tu as pris par exemple un e -book,
et bah en fait cet ebook tu vas le découper en 10 chapitres et que tu vas faire sous forme d ‘articles de blog. Et sur ton trimestre tu vas en publier 2 ou 3 par mois.
en réutilisant des portions de ton gros contenu. Et comme ça déjà t ‘es efficace, tu recycles. Et puis en fait si t ‘as fait un article de blog, potentiellement tu peux le pousser dans une newsletter qui va être mensuelle en mettant à l ‘intérieur, et puis tu peux le faire en version enregistrée audio et ça va te faire un podcast. Et puis comme ça donc t ‘as ce premier niveau qui est le cornerstone content qui est ton contenu majeur où tu mets ton gros effort de création. D ‘ailleurs t ‘as des efforts de recyclage sur des contenus longs qui vont te permettre d ‘aller toucher ta cible potentiellement sur Google.
pour ceux qui cherchent en termes de SEO, on va parler, à ta base de newsletter, les algorithmes de podcasts, tu vois, ou alors, voilà, bon bref, tu fais un webinar. Et puis après, tu as… Donc là, le but de ces contenus là, c ‘est de montrer ton expertise, et t ‘es déjà sur un contenu long qui va créer de la confiance, qui va permettre de montrer à ton audience que tu sais des choses. Et puis après, t ‘as le niveau du dessous, c ‘est le troisième C, c ‘est le cut content. Là, le cut content, c ‘est des petits bouts de contenu qui ont un objectif de visibilité, de découvrabilité.
Axel (15:16.052)
Et donc là, c ‘est ce que tu vas aller faire, c ‘est des petits contenus que tu vas peut -être aller faire une fois par jour, ou plusieurs fois par semaine en tout cas, sur des canaux qui ont un fort potentiel de viralité, de découvrabilité. Donc notamment, on parle des réseaux sociaux souvent. Tu vois ? Et donc là, c ‘est de te dire, j ‘ai sorti mon article de blog de la semaine, et donc en fait, je vais en faire, dans un article de blog, tu as peut -être 4 ou 5 chapitres, de nouveaux, paragraphes, et bien en fait, tu peux développer une idée clé, tu vois, chaque paragraphe a une idée clé, tu vas la développer dans un post LinkedIn.
Ou alors tu fais une petite vidéo, fais scam. Tu vois ? Où t ‘expliques juste l ‘idée de ce chapitre -là, en une minute. Et cette vidéo -là, tu vas la poster sur LinkedIn, sur Insta, sur TikTok. C ‘est le même format, verticale, short, dupe short, tu vois ? Et puis tu peux la mettre sur plusieurs canaux. Parce que là, le format, il se duplique bien. Mais du coup, voilà. Et en fait, t ‘as fait ton article de blog, et t ‘en as fait derrière trois contenus, presque. T ‘es pas obligé de tous les publier la même semaine, tu vois ? C ‘est pour pas parler tout le temps du même sujet toute la semaine, on va dire. Mais l ‘idée, c ‘est d ‘avoir cette espèce de pyramide, en fait.
où au premier étage, tu as ton gros contenu majeur. À l ‘étage du dessous, tu as des contenus un petit peu plus longs, d ‘expertise, que tu peux sortir à un rythme plus important. Et à chaque fois que tu sors ces contenus -là, tu as ce découpage derrière sur le cut content qui vont permettre du coup d ‘avoir de la visibilité. Parce que bon, en plus tu le vois bien, nous sur le podcast, enfin, c ‘est pas forcément par les plateformes d ‘écoute de podcasts, Apple ou Spotify, que tu vas avoir le plus de visibilité que ça va te ramener de l ‘audience. Tu vois, je dis, c ‘est vraiment un jeu, en plus le podcast, tu vois, c ‘est pas YouTube quoi.
En terme de volume, les plateformes d ‘écoute sont un peu radines. Donc c ‘est important en plus de passer sur les réseaux sociaux, parce que c ‘est là que tu vas avoir le plus de visibilité. Ça c ‘est le rôle du cut content en fait que tu vas pouvoir sortir plus régulièrement. Donc voilà, l ‘idée c ‘est de se dire c ‘est quoi le rythme de publication que je suis capable de tenir, c ‘est quoi mon gros contenu majeur, et derrière comment est -ce que je le découpe, peut -être blog newsletter tu vois, et puis après c ‘est derrière la découvrabilité, c ‘est LinkedIn et Insta, je sais pas.
Mais tu vois, c ‘est de se dire, c ‘est quoi, qu ‘est -ce que je suis capable de tenir et qu ‘est -ce que je peux faire au minimum à chaque fois. Et donc comme ça, tu choisis un petit peu tes formats de contenu pour pouvoir arroser comme ça en termes de régularité.
Estelle (17:23.678)
Ce que je trouve vachement intéressant, il y a vraiment deux éléments pour moi dans ce que tu dis, que je trouve vraiment intéressant, c ‘est que…
T ‘as ce sentiment que t ‘as un vrai travail de contenu à créer au départ, mais qu ‘après tu vas vraiment capitaliser sur ce contenu, c ‘est -à -dire que bien sûr qu ‘il y a du travail parce qu ‘il va falloir réadapter, réorganiser, refaire, etc. Mais en tout cas, la réflexion, la matière grise, la vraie réflexion de base, elle est déjà là. Tu réinventes pas la roue, tu pars de ce que t ‘as et tu le présentes d ‘une façon plus découpée, plus courte et à chaque fois un petit peu plus courte pour l ‘avoir. Et le deuxième élément que je trouve intéressant, c ‘est ce que tu…
c ‘est que c ‘est pas parce que t ‘as sorti un article de blog sur un sujet cette semaine que tous les jours sur LinkedIn ou sur je sais pas où, t ‘es obligé de parler de ce sujet là. Là l ‘idée c ‘est de te faire en fait une bibliothèque de contenu snacking ou pas snacking d ‘ailleurs mais de contenu que tu vas pouvoir réutiliser à différents moments et venir comme ça semer tes graines un petit peu tout au long de l ‘année, du semestre, peu importe le timing que tu prends. C ‘est ça l ‘idée c ‘est vraiment de se construire une base de données finalement.
Axel (18:33.396)
Ouais c ‘est ça mais en fait tu peux le prendre dans les deux sens même si tu veux parce que là je te l ‘ai découpé à partir du contenu majeur. Mais mettons que tu veux y écrire un livre, d ‘accord ? Tu pourrais très bien te dire que effectivement en fait tu vas fonctionner dans l ‘autre sens. Moi je vais pas prendre l ‘exemple du livre parce que je vais pas t ‘expliquer comment on fait, j ‘ai aucune idée de comment on fait. Mais moi je l ‘ai fait tu vois à mon échelle sur un autre sujet où je postais sur LinkedIn des sujets sur tu vois comment est -ce qu ‘on fait enfin c ‘est des templates de sites web, tu vois des templates de pages web B2B où tu vas voir…
landing page, home page, page tarif… En fait, j ‘aurais pu créer toute cette bibliothèque de templates dès le début et puis la découper après et la poster. Sauf que ça aurait pris du temps sur le premier contenu majeur. Et puis potentiellement, c ‘était un investissement en temps, ça se trouve que ça n ‘allait pas intéresser ma cible. J ‘avais donné un cours en école de marketing et j ‘avais fait un template de landing page pour ça. Ce template, j ‘ai posté sur LinkedIn avec le texte explicatif sur comment est -ce qu ‘on fait. Tu vois, c ‘est les différents blogs de l ‘image. Ça a bien marché.
Donc je me suis dit, c ‘est mon meilleur poste, donc je me suis dit, ah, là il y a un sujet, tu vois. Et donc en fait, quelques semaines après, j ‘ai fait le template de home page avec le texte qui allait avec. Et puis quelques semaines après, dans ma newsletter, j ‘ai fait le template de page tarif avec le texte qui allait avec. Et puis en fait, j ‘ai rajouté le template de page de blog et puis j ‘ai rajouté le template de page comparatif, tu vois. Et puis du coup, toutes ces pages -là, après tu vois, je les ai rassemblées dans un seul gros lead magnet que j ‘ai mis du coup derrière en téléchargement et que j ‘ai poussé sur les réseaux sociaux.
Et ça a vachement bien marché. Mais donc en fait tu peux le prendre comme ça dans l ‘autre sens. En publiant petit à petit des petits blocs, en ayant en tête, tu vois, que tu prépares en fait ton gros contenu. Parce que t ‘as ton idée de chapitrage, c ‘est juste que c ‘est la création du temps, la création de contenu qui prend du temps. Et bah du coup tu vas découper comme ça tes petits efforts de création dans le temps. Tu fais d ‘abord tes snacks, comme ça ça te permet de faire ton blog post, et puis comme ça ça va te permettre de préécrire ton bouquin. Tu vois ? Tu peux en fait, tu peux l ‘apprendre la mécanique dans les deux sens.
Estelle (20:25.054)
C ‘est intéressant ce que tu dis.
Exactement, ouais ouais. Et j ‘aime beaucoup moi cette idée un peu de test aussi, de se dire, ben attends, de faire un gros contenu ça prend du temps, ça prend de l ‘énergie, ça va bien. Et ce serait bien quand même que ça intéresse des gens. Si je suis pas sûre de mon coût, après tout, on sait pas toujours, parfois on sait mais parfois on sait pas. C ‘est intéressant de tester. Et ce que tu me dis là, ça me fait penser à une strat d ‘Alex Hormozzi, tu sais Alex Hormozzi, c ‘est un de ses gros gourous américains du marketing dont on entend beaucoup beaucoup parler en ce moment et à juste titre. Il fait des choses, on est d ‘accord ou pas d ‘accord, mais en tout cas vachement intéressante d ‘un point de vue marketing.
et l ‘une des stratégies dont il part que j ‘ai trouvé d ‘une simplicité assez foudroyante et évidente quand il a une idée, donc il note toutes ses idées qui lui viennent peut -être au cours de la journée et en fait il fait des tweets mais vraiment il se casse pas la tête des tweets ultra basiques de vraiment quelques mots et il regarde ce qui marche.
Et les tweets qui font réagir, il se dit, ok, là il y a un sujet et il va développer exactement ce que tu viens de dire. Il va aller développer peut -être un post LinkedIn qui va être un petit peu plus travaillé. Et puis, si ça continue de marcher, il va développer un article de blog, etc. Et il va remonter la pyramide dans l ‘autre sens. Donc vraiment super intéressant effectivement d ‘avoir cette double entrée et ce double chemin finalement du haut vers le bas et du bas vers le haut.
Axel (21:41.812)
Moi je pense que ça dépend aussi pas mal, si t ‘es indépendant ou si t ‘es une entreprise, t ‘abordes aussi peut -être pas le sujet de la même façon. L ‘effort pour un indépendant d ‘aller créer un ebook ou un rapport d ‘études est beaucoup plus important, d ‘autant qu ‘on n ‘a pas forcément dans un premier temps la base de données. Alors que quand t ‘es une entreprise, tu vas faire un partenariat avec YouGov ou OpinionWay parce que tu sais que tu vas sortir ton baromètre annuel et tu vas payer l ‘étude, tu vas la faire et là tu vas pouvoir partir dans l ‘autre sens.
Mais bon bref, voilà, c ‘est à voir comment tu préfères mettre tes efforts de création effectivement, cette possibilité là, les réseaux sociaux c ‘est une formidable caisse de résonance pour tester tes idées et identifier les sujets qui marchent quoi, ça c ‘est sûr.
Estelle (22:23.294)
et alors…
C ‘est vrai qu ‘on pense souvent en réseaux sociaux. En général d ‘ailleurs quand on parle digital, les gens me disent que le digital c ‘est les réseaux sociaux. Moi je me bats en me disant non ça n ‘est pas que les réseaux sociaux. Mais évidemment ils sont là et c ‘est très très bien. Ils nous donnent une vraie opportunité les réseaux sociaux. Est -ce que une fois que je me suis dit bon ben ok je t ‘écoutais Axel, je me suis organisée, j ‘ai créé mes contenus et notamment mes contenus de Bat Pyramide, Snacking pour les réseaux ou le réseau qu ‘on a choisi peu importe. Est -ce que tu as d ‘autres endroits ou d ‘autres choses ?
endroit où je pourrais poster ces éléments -là, autre que le post LinkedIn, moi je suis sur LinkedIn, ou le post Facebook ou Instagram. Est -ce qu ‘il y a d ‘autres clés d ‘entrée auxquelles tu peux nous faire penser peut -être ?
Axel (23:06.068)
Ouais bah en fait déjà, tu vois, du coup, cette pyramide, ce framework là, c ‘est de se dire c ‘est quoi mes contenus de base, tu vois, et puis effectivement dérouler par rapport à ça dans la création et de ce que tu vas faire, ce que tu as publié. Après il y a des trucs un petit peu evergreen, on va dire que tu peux faire, tu vois, qui vont sortir un petit peu de ça, qui sont pas de la création, qui sont presque, on va parler de promotion, tu vois, de contenu, c ‘est la distribution aussi, mais c ‘est bête, mais sur ton site internet, déjà, quand tu crées du contenu…
tu as un onglet ressources et quand tu déroules cet onglet ressources, tu as tes cas clients, tes livres blancs, tes e -books, ton blog, ton template, tes checklists, voilà. Et t ‘as les webinars et tout ça c ‘est bien sorti et c ‘est bien identifiable. Comme ça, ça permet déjà aux gens de savoir. Tu as effectivement des bannières dans d ‘autres contenus dans un article de blog. Tu vas mettre une bannière vers le livre blanc, tu vois, qui permet de creuser le sujet ou vers le replay du webinar qui permet de creuser le sujet parce que sinon quand on arrive sur un article de blog, on lit…
On a trouvé notre réponse et on se barre. Donc tu vois, c ‘est proposer la lecture d ‘après. C ‘est pareil, tu vas avoir, soit sur un bar latéral, soit en pied d ‘article, et peut -être les deux, des autres à découvrir sur le blog avec les meilleurs articles ou les derniers articles. Donc c ‘est déjà, tu vois, des petits trucs comme ça que tu peux faire sur ton site, mettre une pop -up. C ‘est bête, mais c ‘est pareil, c ‘est un moyen de dire aux gens qui passent sur ton site qu ‘il y a un contenu à un endroit. Soit la pop -up bien intrusive, comme on aime bien qu ‘il te prend le milieu de l ‘écran.
mais tu as aussi le petit bandeau qui est en haut, ce qu ‘on appelle une Smart Bar, qui va permettre de mettre en avant un ebook, un webinar, enfin bref, un truc comme ça, mais qui permet à tous les navigateurs de ton site de savoir qu ‘il y a ce truc là qui est sorti. Et déjà, le mettre bien en évidence sur le site, par les différents endroits où c ‘est optimisé pour le SEO, si c ‘est sur ton site, évidemment, parce que le SEO c ‘est un canal de découvrabilité, et c ‘est pas une stratégie marketing, c ‘est un canal de découvrabilité, c ‘est un moyen pour les gens de trouver ton contenu.
c ‘est les gens qui cherchent sur Google, voilà, permettre aux gens qui cherchent sur Google et donc ce n ‘est pas juste une stratégie de contenu le SIO non plus. D ‘ailleurs c ‘est valorisé en interne quand t ‘es en entreprise. Valorisé en interne ce qui est créé. Tes sales, ils doivent avoir un endroit où ils peuvent accéder à tous les contenus. Quand il y a un nouveau truc qui sort, ils doivent le savoir. L ‘équipe CSM, tu vois, ou Customer Care, l ‘équipe client, du coup, ils doivent le savoir aussi. Parce qu ‘il y a peut -être des choses qui peuvent intéresser tes clients ou aider effectivement cette équipe -là.
Axel (25:25.492)
Et puis après tu vas avoir des endroits un petit peu stratégiques, on va dire des carrefour d ‘audience où tu peux le faire savoir. Bah tu vois, du coup, toi, moi, le podcast, il est sur ma page LinkedIn. Sur mon profil LinkedIn, dans l ‘arbre de ma sélection, tu as effectivement le podcast, la newsletter, tu as les principaux contenus. Dans ta bannière sur LinkedIn, derrière ta photo, quand les gens y passent sur ton profil, bah moi c ‘est écrit dans ma bannière, tu vois, en gros, tu peux le mettre. À cet endroit là, tu sors un ebook particulier, bah mets -le dans ta bannière.
tu vois enfin je change la photo mais mes images et tout tu vois c ‘est donc ça c ‘est tous les gens qui passent sur ton profil comme ça ils peuvent savoir que tu as ce contenu là le mettre en signature d ‘e -mail pour toute l ‘entreprise si tu es dans le cadre d ‘une entreprise moi c ‘est pareil en signature d ‘e -mail en dessous il y a découvert le podcast et la newsletter comme ça tous les gens à qui t ‘envoient un email déjà peut -être potentiellement ils peuvent le savoir et puis tu as le message d ‘absence des emails
C ‘est là, bah je suis parti en congé pendant deux semaines, mais si je te manque, tu peux écouter mon podcast. Tu entendras ma douce voix. Tu vois ? Mais ouais, mais ça c ‘est… C ‘est Dédicace à Cédric Costa qui me l ‘avait soufflé. Mais c ‘est vrai que, tu vois, c ‘est un truc. Effectivement, les messages d ‘absence, plutôt que dire simplement je suis pas là et puis je traiterai ton mail quand je reviens, bah pousse une ressource, en fait. Pousse un contenu additionnel, un ebook, n ‘importe quoi, en fait. Voilà. Et puis après, t ‘as effectivement capitalisé sur des bassins d ‘urgence existants.
Estelle (26:26.974)
C ‘est une bonne idée ça !
Axel (26:50.644)
On n ‘y pense pas forcément beaucoup, mais t ‘as des groupes LinkedIn, il y a des Slack, il y a des WhatsApp, on est tous dans des groupes à droite à gauche, potentiellement tes clients aussi. Et donc ça, c ‘est important. Tu vois, je faisais un webinar par exemple avec un… On organisait un webinar avec une cliente il y a quelques mois et puis on avait du mal à toucher sa cible. Elle avait une grosse base mail qui était assez peu qualifiée, mais du coup, grosse base mail et puis en fait, on avait du mal à générer beaucoup d ‘audience, même sur LinkedIn en postant. Et puis en fait, on a creusé un petit peu et elle a poussé son podcast dans un groupe LinkedIn.
qui étaient de ses prospects, tu vois, et puis d ‘un coup, boum, elle a eu 100 inscrits qui sont super pertinents, parce que c ‘était le groupe thématique de ce groupe -là. Donc c ‘est trouver aussi, en fait, aller mettre ton contenu aux endroits où les gens y traînent. Tu vois, tu vas pas forcément réussir à les drainer vers toi pour qu ‘ils viennent voter régulièrement, c ‘est à toi de faire l ‘effort d ‘aller leur pousser ton contenu. Et puis après, c ‘est le dernier truc, je veux dire, qu ‘il faut aussi rentrer dans les habitudes, c ‘est en parler dès qu ‘on en a l ‘occasion. C ‘est bête.
Tu vois, mais là, ne serait -ce que dans les cinq dernières minutes de l ‘épisode, j ‘ai dû dire quatre fois que j ‘avais un podcast et que j ‘avais une newsletter. Tu vois ? C ‘est… Non mais c ‘est un peu bête, mais tu vas sur un salon, t ‘en parles en fait. Tu discutes avec des gens, t ‘en parles. Et à chaque fois que tu as l ‘occasion, c ‘est en parler. Voilà. Donc tu vois, ça fait partie des petits trucs un peu…
Estelle (27:51.262)
Hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé hé
Estelle (28:02.238)
c ‘est Mathieu, c ‘est Fanny, mais je suis totalement d ‘accord, en anglais ils disent être scrappy, c ‘est aller chercher les gens.
c ‘est vraiment mettre les mains dans le camp de vouille. Mathieu Stéphanie, tu connais peut -être qu ‘il y a un gros podcast qui s ‘appelle Génération Do It Yourself. Depuis le début, il le dit en fait, allez faire grossir un podcast. Mais c ‘est vrai pour tout. Là, on parle du podcast, mais c ‘est vrai pour un blog, c ‘est vrai pour absolument tout type de contenu. Il dit, ce qu ‘il faut faire, c ‘est aller chercher les gens. Lui, il disait au début, il prenait les téléphones de ses copains et il les forçait, en fait, il les inscrivait sur son podcast, il les inscrivait à sa newsletter pour dire, t ‘as pas le choix, maintenant tu vas la voir. Et il allait chercher les gens. Et c ‘est vrai.
Vraiment comme ça effectivement qu ‘il faut faire, c ‘est d ‘être dans l ‘état d ‘esprit, de se dire je vais aller proposer à tous les endroits possibles et je vais aller chercher les gens. Et j ‘aime beaucoup ce que tu dis de se dire, c ‘est pas juste dire et oh je suis là, c ‘est aller le dire là où les gens sont, là où les gens traînent. Donc ça, ça veut dire quoi ? Pardon, je parle encore de mon personnage, ma marotte à moi. Mais ça veut dire que tu sais qui t ‘écoutes, en l ‘occurrence sur un podcast, mais qui te lis, qui est ton futur client et tu sais où ils sont.
tu sais où ils se baladent, tu sais ce qu ‘ils écoutent, tu sais en qui ils ont confiance, il faut aller là, il faut faire en sorte qu ‘à cet endroit -là, ils puissent te trouver. J ‘aime beaucoup aussi ce que tu dis, ça paraît évident une fois que tu le dis.
Mais on est convient à oublier de faire ça sur notre site internet, c ‘est -à -dire notre vitrine, notre chez -nous, faire en sorte de faire notre autopromo et faire en sorte que si, tu le dis, si on a un chouette article de blog, par exemple, c ‘est super. Les gens, ils sont venus sur l ‘article de blog parce qu ‘ils nous ont trouvé sur Google, etc. Puis ils ont lu, ils ont eu leur info et ils s ‘en vont. Aucun intérêt. L ‘article de blog n ‘a d ‘intérêt que s ‘il t ‘amène vers autre chose et s ‘il t ‘amène à une suite avec toi et à créer une relation. Ça, c ‘est, je pense, l ‘une des erreurs.
Estelle (29:47.424)
première qu ‘on retrouve dans le digital c ‘est que les gens s ‘arrêtent à « ah c ‘est chouette j ‘ai du trafic, les gens sont venus me voir » mais ils créent pas la relation. Si t ‘as pas de relation, t ‘as pas de business en fait, t ‘as rien du tout, t ‘as un one shot et t ‘as rarement une vente en plus sur le one shot donc ultra important.
Axel, je vais essayer de résumer ce que tu nous as dit en vraiment en une minute juste pour un petit peu nous nous rafraîchir l ‘esprit. D ‘abord, tu nous dis attention, tu nous rappelles que c ‘est bien beau de créer du contenu, c ‘est important de créer du contenu, mais il va falloir faire en sorte de le distribuer pour que les gens puissent le voir et tu nous donnes une stratégie, un framework qui est le framework des 3C. Les 3C c ‘est quoi ? C ‘est une pyramide. Premier C, c ‘est le cornerstone content, donc c ‘est le gros contenu.
Axel (30:03.06)
Ouais c ‘est… Ouais.
Estelle (30:32.958)
par exemple un contenu semestriel où on va aller vraiment creuser, pousser, faire un gros travail de recherche. Et puis après, on va descendre un niveau, on est au deuxième C. Le deuxième C, c ‘est le Core Content. Donc là, on va faire du contenu poussé, typiquement un article de blog, un épisode de podcast, que sais -je. Mais voilà où on va venir découper, prendre des éléments qu ‘on avait, parce que c ‘est ça le fond de l ‘idée, qu ‘on avait déjà dans notre tout premier gros contenu qui est le contenu central. On va aller chercher des gros éléments qu ‘on va pouvoir réutiliser, recycler.
Donc tu disais par exemple, un contenu par semaine, un article de blog par semaine qui va venir de ce gros contenu. Et puis on arrive ensuite au troisième C qui est le cut content, qui est un peu le snacking, qui est typiquement les éléments de réseaux sociaux où on va venir comme ça piocher et on va pouvoir avoir pourquoi pas un contenu par jour finalement assez facilement parce que encore une fois, on ne vient pas…
tout créer, tout réinventer, on ne réinvente pas la roue, on vient prendre des éléments dont on a déjà parlé, puis on les travaille différemment, on les présente. Si on parle des réseaux sociaux, on peut utiliser par exemple les différents formats des réseaux sociaux, le carousel, l ‘image, la vidéo, etc. Puis on vient comme ça décliner. Autre idée que tu nous donnes et que moi j ‘aime beaucoup, c ‘est de se dire…
On n ‘est pas obligé de le faire de façon chronologique tout ça. On peut se créer une espèce de base de données, de contenu. Ça moi j ‘aime beaucoup cette idée parce que je pense qu ‘on est nombreux à se dire, là les gens ils vont en avoir marre de m ‘entendre parler de tel sujet comme ça pendant une semaine. Déjà c ‘est souvent une fausse idée parce que oui.
Tout le monde ne nous voit pas comme tu dis, il n ‘y a que finalement peu de gens qui voient notre contenu, donc il faut se sortir un peu ça de la tête. Mais c ‘est vrai qu ‘à un moment donné, on peut se dire, moi j ‘ai envie de pouvoir comme ça diluer mon message, le présenter de façon un petit peu plus agréable et plus facile. Là, ton système de base de données, de se dire, à chaque fois que je crée du contenu, je crée des sous -contenus et des sous -sous -contenus, et pouf, je me crée une espèce d ‘énorme bibliothèque. Et autre technique que tu nous dis, c ‘est que ça, on peut utiliser cette pyramide de façon descendante.
Estelle (32:30.4)
du contenu principal vers du snacking, mais on peut aussi l ‘utiliser dans l ‘autre sens, aller tester des choses par exemple avec du cut content et puis venir grossir des éléments qui étaient pertinents, qui nous ont montré que c ‘était intéressant. Et puis après tu nous dis, une fois qu ‘on a mis ça en place, ce qui est quand même une super pour le coup merci parce que je trouve que c ‘est vraiment une stratégie simple à mettre en place qui va nous faire gagner du temps et qui est facile en fait finalement à suivre si on décide de la suivre, après il faut le faire, mais si on décide de la suivre en tout cas c ‘est pas compliqué.
Puis ce que tu nous dis, c ‘est qu ‘il ne faut pas oublier qu ‘il y a plein d ‘endroits différents. Il y a les réseaux sociaux, bien sûr, où on peut communiquer.
pas sans privé. Mais il n ‘y a pas que les réseaux sociaux, il y a plein d ‘endroits différents. Tu nous dis, on va commencer déjà par regarder ce qu ‘on a sur notre site, parce que c ‘est notre chez nous, c ‘est notre vitrine si on a un site en tout cas. Donc là, faire attention sur notre site, être sûr de bien le mettre à plein d ‘endroits différents. Tu disais ça peut être un pop -up, ça peut être une smart bar, ça peut être sur le côté, ça peut être plein de choses, mais faire en sorte de s ‘assurer qu ‘il y a un maillage comme ça un petit peu partout sur notre site. Tu dis aussi, il faut en parler aux équipes. Si on a une équipe, si on travaille avec une structure
il faut s ‘assurer que toute l ‘équipe est au courant et que toute l ‘équipe sait comment communiquer, peut communiquer, a le droit de communiquer, peut prendre le temps de communiquer. On parle souvent de « Employee Advocacy », c ‘est ça, c ‘est leur donner le droit aussi de le faire et les moyens de le faire, c ‘est ultra important. Tu disais, on peut le mettre dans notre signature de mail, je pense aux équipes, et j ‘aime beaucoup ton idée, on peut le mettre dans la signature automatique quand on est en vacances. Je ne suis pas là, je ne peux pas répondre à ta question, mais tiens, regarde, tu peux lire mon article de blog, ça te donnera déjà des infos. Oui, en plus de ça, c ‘est…
ça aide la personne qui nous écoute.
Estelle (34:11.582)
Et puis tu le dis, évidemment on peut mettre sur les réseaux sociaux, mais les réseaux sociaux, ça n ‘est pas que poster sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux, c ‘est aussi aller aux endroits où se trouve notre audience. Et ça, c ‘est ultra pertinent, notamment les groupes. Les groupes, c ‘est une mine d ‘or qu ‘on sous -utilise bien souvent. Allez sur les groupes, trouvez les groupes sur lesquels se trouve votre audience. Allez partager sur les groupes. Faites pas, alors moi je le dis perso, faites pas la promo direct comme ça parce que vous allez vous faire sortir du groupe assez rapidement. Mais allez -y réellement.
Axel (34:38.1)
Bye !
Estelle (34:41.536)
passer du temps sur ces groupes et vous allez voir que ça va vous donner énormément énormément de choses. Merci beaucoup Axel, j ‘ai essayé de résumer en deux secondes tout ce que tu nous as dit mais vraiment c ‘est une mine d ‘informations ce que tu nous as donné et je vais être honnête avec toi et pourtant je fais ça depuis longtemps tu vois la création de contenu là ça fait cinq ans que je fais ça quasi à temps plein et je me suis pas encore créé alors j ‘ai bien sûr certains frameworks, certaines habitudes je pense comme tout créateur de contenu mais là tu vois la discussion avec toi ça me donne vraiment envie de créer un truc
Axel (34:49.14)
Pas mal.
Estelle (35:11.456)
beaucoup plus construit et de me faire cette fameuse base de données que je me dis qu ‘il faudrait que j ‘aie depuis si longtemps avec deux cent vingt et quelques épisodes. Je me dis qu ‘il y a une sacrée base de données à faire. Mais oui, donc écoute, je vais, je vais m ‘y mettre. Ça y est, là, tu vois, je pense que vraiment, c ‘est une super, super, super idée que tu nous donnes ici. Donc merci beaucoup, Axel. Si on veut en savoir plus sur toi, si on veut, pourquoi pas travailler avec toi, si on veut savoir ce que tu, ce que tu proposes, si on a des questions.
Axel (35:19.092)
La matière…
Estelle (35:39.998)
Peut -être à te poser où est -ce qu ‘on peut te retrouver Axel dis -moi.
Axel (35:42.964)
Du coup moi je suis assez actif sur LinkedIn, déjà si y ‘a des questions je les prends, j ‘essaie de répondre à tout le monde normalement donc y ‘a pas de soucis, LinkedIn, Axel KSK et puis après j ‘ai le café du market .fr, du coup c ‘est mon site, y ‘a le podcast, y ‘a le lien vers le podcast et la newsletter aussi où y ‘a du contenu notamment autour de ces sujets là donc voilà, si y ‘a des questions c ‘est par là qu ‘il faut aller.
Estelle (36:03.742)
Écoute, génial, évidemment je mettrai les liens dans les notes de l ‘épisode comme d ‘habitude. Merci beaucoup Axel, t ‘es le bienvenu quand tu veux sur le podcast du marketing.
Axel (36:11.22)
Ah bah attention aux propositions, merci Estelle, c ‘était un plaisir de venir, c ‘est trop cool. Salut !
Estelle (36:13.246)
Ah ah ah
Estelle (36:16.734)
Et bah à très vite alors !