ou écouter sur :
J’entends de plus en plus de gens qui me disent faire une pause voire arrêter complètement l’alcool. Pour se sentir mieux, plus efficace, plus pro. Pour plein de raisons en fait.
Et ça me fait réfléchir.
Est-ce que c’est une mode, est-ce que c’est une tendance de fond. Est-ce que c’est une bonne chose. Est-ce qu’on devrait tous s’y mettre? Est-ce qu’on peut tous s’y mettre.
Bref, je n’ai évidemment pas les réponses alors je suis allée poser les questions à un pro du sujet, Sylvain Rouget.
Disclaimer, cet épisode n’est en aucun cas une injonction à arrêter l’alcool, ou une occasion de faire la morale à tout le monde. L’idée ici c’est de mieux comprendre le lien sociétal entre travail et alcool et comprendre l’impact qu’il a sur nos performances.
————–
Besoin d’un coach sur les réseaux sociaux? Mon partenaire Swello l’a fait. Et comme vous écoutez le Podcast du Marketing, vous avez le droit à 20% de réduction >> Découvrir Swello
—————
🔔 Pensez à vous abonner au Podcast du Marketing
💌 À rejoindre ma newsletter
⭐⭐⭐⭐⭐ Et à me laisser un avis 5 étoiles sur iTunes ou Spotify
—————
Pour travailler avec moi vous pouvez :
> Suivre une de mes formations
Stratégie Persona : Comprenez vos clients
Stratégie Emailing : Faites décoller votre base emails
Stratégie Indépendante : Communiquez en ligne (liste d’attente)
> Réserver une heure de conseils personnalisés
> Devenir partenaire du Podcast du Marketing
Transcription de l’épisode
On est en février au moment où je publie cet épisode. Le mois de janvier est derrière nous, l’année est officiellement commencée.
IL faut dire que le mois de janvier c’est toujours un mois compliqué. On sort des fêtes, c’est le début de l’année, il y a les nouveaux objectifs au boulot, les fameuses bonnes résolutions dans le perso. Peut-être même que vous vous êtes laissé tenté par la mode du dry january, vous savez ce challenge qui consiste à faire un pause sur l’alcool après les excès de fin d’année.
J’entends de plus en plus de gens en parler.
En fait j’entends de plus en plus de gens qui me disent faire une pause voire arrêter complètement l’alcool. Pour se sentir mieux, plus efficace, plus pro. Pour plein de raisons en fait.
Et ça me fait réfléchir.
Est-ce que c’est une mode, est-ce que c’est une tendance de fond. Est-ce que c’est une bonne chose. Est-ce qu’on doit tous s’y mettre? Est-ce qu’on peut tous s’y mettre.
Bref, je n’ai évidemment pas les réponses alors je suis allée poser les questions à un pro du sujet, Sylvain Rouget.
Bon on se détend, cet épisode n’est en aucun cas une injonction à arrêter l’alcool, ou une occasion de faire la morale à tout le monde. Perso, je n’ai rien contre le fait de boire un verre de temps en temps. L’idée ici c’est de mieux comprendre le lien sociétal entre travail et alcool et comprendre l’impact qu’il a sur nos performances.
Allez c’est parti, je vous propose d’accueillir Sylvain Rouget.
Bonjour Sylvain, bienvenue sur le podcast du marketing.
Sylvain Rouget (02:42.951)
Merci Estelle de m’accueillir !
Estelle (02:45.398)
Écoute, je très contente. On va parler d’un sujet qui est petit peu différent des sujets qu’on aborde habituellement sur le podcast du marketing, mais c’est un sujet qui touche beaucoup de gens, soit dans le milieu des entrepreneurs, soit dans les cadres et plein d’autres gens par ailleurs. Mais en tout cas, on va parler de ce sujet d’un point de vue professionnel. Ce sujet, c’est le sujet de l’alcool et de l’impact que l’alcool peut avoir dans notre vie pro, notamment.
Sylvain, avant qu’on rentre dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais
Sylvain Rouget (03:17.003)
Oui, tout à fait. Je m’appelle Sylvain Rouget. J’accompagne les personnes qui souhaitent se libérer de l’alcool, plus particulièrement les cadres et les entrepreneurs qui sont soumis à beaucoup de pression.
Estelle (03:28.396)
Oui, il y a beaucoup de pression qui effectivement parfois peut nous amener à avoir en tout cas une consommation qui est peut-être plus importante que celle qu’on souhaiterait avoir. Alors j’allais dire qu’on devrait, je ne pas si on doit, quoique ce soit, mais peut-être qu’on souhaiterait avoir, c’est ça qui est certainement intéressant. Est-ce que tu peux nous dire Sylvain, parce que moi j’en entends beaucoup parler, pour tout te dire, c’est aussi pour ça que je voulais en parler aujourd’hui, il a plein de choses qui se mélangent, on sait qu’il a…
des gens qui ont des soucis avec l’alcool, c’est un fait sociétal. Mais moi, j’ai l’impression qu’il a aussi une espèce de nouvelle mouvance, notamment dans le milieu des entrepreneurs. J’entends plein de gens autour de moi qui me disent, écoute moi Estelle, j’ai envie de réduire ma consommation d’alcool ou j’ai envie d’arrêter totalement ma consommation d’alcool. Non pas nécessairement, d’ailleurs, des gens qui ont un problème au sens, je sais pas si c’est le bon mot, problème, problème sérieux avec l’alcool, mais parce qu’elles trouvent…
des bénéfices à ne plus consommer ou à moins consommer d’alcool. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu quel est l’impact de l’alcool sur la santé ?
Sylvain Rouget (04:34.104)
Et oui tout à fait, ça c’est une vraie mouvance en effet, parce qu’on s’aperçoit très rapidement que l’alcool fatigue déjà, fatigue le corps, donc on est moins efficace. En plus les lendemains de week-end, le lundi ça peut être un peu compliqué pour bien travailler et être productif. Donc y a ça la première chose. Deuxième chose c’est que l’alcool amène beaucoup d’anxiété. Donc au départ on boit l’alcool pour se détendre et justement ne plus être anxieux, mais ce qu’il faut savoir c’est que quelques heures plus tard notre niveau d’anxiété va être accru.
par rapport au niveau qu’on avait auparavant. Donc, petit à petit, ça nous donne beaucoup d’angoisse et d’anxiété. Pour le business, ce n’est pas top. Et puis, de même, ça influe sur le sommeil. C’est-à-dire qu’on va dormir beaucoup moins bien. Nos cycles de sommeil ne vont pas être respectés. Alors, on s’endort plus vite quand on boit l’alcool, évidemment. C’est un peu ce qu’on croit. On croit qu’on bien dormir quand on boit.
Mais en fait on s’endort plus vite mais derrière comme les cycles ne sont pas respectés, on dort beaucoup moins bien et on se repose beaucoup moins. Ce qui fait que l’an prochain on est encore plus fatigué. donc moins au top de… On n’est pas la meilleure version de ce qu’on voudrait en fait. Parce qu’en tant qu’entrepreneur ou chef d’entreprise ou cadre, on veut toujours être le meilleur que l’on était la veille généralement.
Estelle (05:54.606)
Bah oui, évidemment. Être entrepreneur, être cadre, bon, a besoin effectivement de cette énergie, on a besoin de cette clarté mentale aussi. Effectivement, c’est intéressant ce que tu dis de dire… Ça m’intéresse particulièrement ce que tu dis sur l’anxiété. Souvent, on se dit, bon, j’ai des problèmes, j’ai des soucis, je vais prendre un petit verre, ça va me détendre. Sur le moment, c’est vrai, probablement. Mais c’est intéressant ce que tu dis, c’est que ça crée un mécanisme en fait qui crée de l’anxiété. en fait, là où on a pris peut-être un verre en se disant, ça va me détendre, je vais…
Sylvain Rouget (06:14.413)
Oui.
Estelle (06:24.022)
réduire mon niveau d’anxiété, finalement c’est l’alcool qui crée l’anxiété et du coup ça te fait une machine qui s’arrête jamais. C’est intéressant, moi je bois très très peu d’alcool, je suis pas dans ce schéma là, en revanche je suis une ancienne fumeuse. J’ai fumé longtemps et beaucoup. J’ai arrêté il a peut-être 15 ans maintenant. dans ce que tu dis là, je retrouve des mécanismes que dans le tabac où tu te dis, je vais prendre une cigarette parce que ça va me détendre. Souvent ça, tu fumes, alors je dis tu sais, en tout cas pour les gens qui fument.
Quand tu prends ta première inhalation de cigarette, tu te sens complètement détendu un peu dans tout le corps. Le problème, c’est que le tabac fait exactement ça. Quelque temps après, ça va recréer, parce que ça crée un manque, ça va recréer une anxiété. Et en fait, c’est la cigarette qui crée l’anxiété que l’on essaie de faire redescendre avec la cigarette. c’est un truc qui s’auto-alimente et qui s’arrête jamais. Finalement, je retrouve un petit peu ce même type de schéma qui s’auto-alimente avec l’alcool, c’est ça.
Sylvain Rouget (07:09.965)
…
Sylvain Rouget (07:19.03)
très similaire. C’est le principe des drogues en fait et la cigarette comme l’alcool sont des drogues.
Estelle (07:26.662)
Oui, bien sûr. Évidemment, c’est une addiction et il faut à un moment donné la traiter aussi comme une addiction. Mais c’est vrai que parfois, là où je pense qu’on est nombreux nombreuses à le voir un petit peu comme ça, c’est c’est complexe parce que c’est une drogue au sens de l’addiction, mais c’est ancré sociétalement et c’est aussi une drogue qu’on peut prendre de façon anodine. Enfin, typiquement, te dis, moi, bois, si je bois, je bois un verre, je deux verres grand max. Bon.
Sylvain Rouget (07:46.839)
C’est ça.
Estelle (07:55.758)
Il se passe pas grand-chose, a priori, ma consommation d’alcool. tout cas, je ne me retrouve pas dans des situations où j’ai le sentiment qu’il a une problématique. Il a plein de gens qui boivent de l’alcool de façon tout à fait nonchalante et c’est très bien. Mais le problème, c’est cette ligne fine entre le moment où tout va bien et le moment où ça va plus, ou en tout cas ça va moins bien, sans parler forcément de pathologie. effectivement, en tout cas, ça peut avoir un impact qui peut être conséquent. Et ce que tu disais est intéressant de dire aussi.
Sylvain Rouget (08:04.907)
bien sûr.
Sylvain Rouget (08:16.161)
Exactement.
Estelle (08:24.422)
on a l’impression que ça va nous aider à dormir, en fait ça va nous aider à dormir, mais ça va nous aider surtout à moins bien dormir. Et que finalement, là où on pense qu’on va se déstresser et gagner en sommeil, on perd en énergie et on crée du stress. Donc évidemment, ce n’est pas forcément, en tout cas, la meilleure clé de succès quand on pense à notre efficacité au travail, c’est ça.
Sylvain Rouget (08:46.849)
C’est ça exactement, on se met des obstacles dont on n’a pas besoin généralement.
Estelle (08:53.304)
Oui, ben oui, c’est ça, c’est que là où on se dit qu’on a déjà une vie bien remplie, là, ce que tu nous dis, c’est que finalement, l’alcool vient nous proposer un obstacle. Ça veut pas forcément dire, dis-moi si je me trompe, ça veut pas forcément dire qu’il faut absolument arrêter l’alcool ou toi, tu penses qu’en fait, l’alcool, faut le bannir. C’est quoi ta position là-dessus ?
Sylvain Rouget (09:10.885)
moi j’ai pas d’opinion à ce sujet puisque chacun fait comme il veut et comme tu dis il a des personnes qui boivent un verre de temps en temps qui s’emportent très bien, n’y a aucun souci. Moi je m’adresse vraiment aux personnes qui ne contrôlent pas l’alcool comme elles le voudraient, c’est à dire qu’elles se sentent parfois un peu dépassées et là ça devient un problème, devient une frustration, ça peut devenir une souffrance aussi.
Parce que c’est vrai que quand on a l’habitude de tout contrôler, quand on a des équipes, des projets, on a l’habitude de contrôler les choses et quand on n’arrive pas à contrôler cet aspect de sa vie, ça peut être très frustrant.
Estelle (09:50.992)
Ouais, mais c’est intéressant ce que tu dis, parce que c’est vrai que dans l’entrepreneuriat, alors on est tous et toutes différentes, bien sûr. N’empêche que dans l’entrepreneuriat, et aussi quand on est cadre d’ailleurs souvent, ça se rejoint quand même. En tout cas, je me mets dedans. On aime bien contrôler les choses. Moi je sais que, et beaucoup de gens autour de moi, on est dans le même cas. Si on est dans ce système d’entrepreneuriat, c’est aussi pour avoir les reines.
et contrôler et faire avancer notre business comme on a envie de le faire avancer, Travailler parfois avec des équipes, mais emmener les équipes dans une direction, etc. C’est quand même ça aussi. Donc en général, on est des personnes qui aiment bien être en pleine possession de leur choix. Effectivement, l’alcool là-dessus, j’entends ce que tu dis, c’est que ça vient casser ce contrôle, c’est quoi ? C’est une perte de contrôle ? Qu’est-ce que c’est d’après
Sylvain Rouget (10:46.616)
Il a une perte de contrôle, a aussi le fait que on fait souvent beaucoup d’efforts, on fait du sport, on prend des compléments alimentaires, on essaie de manger sain et à côté de ça, on va trop boire le week-end. il a une dissonance qui fait que notre cerveau, il a un moment, ça nous gêne. Et puis ça ne fait pas notre confiance en nous aussi parce que le fait de ne pas contrôler quelque chose comme ça…
On se sent faible. Dans l’imaginaire collectif, on se dit que c’est la volonté qui fait qu’on arrête ou qu’on n’arrête pas de boire. Et donc les personnes qui n’arrivent pas à contrôler leur consommation, elles se disent qu’elles manquent de volonté. donc c’est très diminuant en fait. donc généralement, elles n’osent pas en parler non plus.
Estelle (11:38.232)
Oui, mais non, mais c’est vrai que c’est un… D’abord, c’est un peu tabou, l’alcool. c’est pas dans nos esprits, et je dis pas que c’est ce que je pense, mais dans nos esprits, c’est pas facteur de réussite que d’avoir un problème avec l’alcool. C’est un peu… Oui, effectivement, soit il a pas de volonté, soit, bon, c’est un peu… en train de glisser dans un système qui n’est pas celui de la réussite. Très clairement, on n’est pas sur quelque chose qui est vu…
Sylvain Rouget (11:41.357)
C’est complètement tabou.
Estelle (12:04.518)
comme ni positif, ni toujours beaucoup de bienveillance d’ailleurs. En tout cas, c’est mon avis vis-à-vis de cet élément-là. Et ce que tu dis, moi je trouve, m’interpelle. Ce que tu dis, c’est, on pense souvent qu’il faut de la volonté pour pas boire. Bah oui, tu te dis, écoute, tu veux plus arrêter, tu veux plus boire. C’est très simple, tu prends un jus d’orange, un perrier et puis ça passe très bien, c’est finalement pas compliqué. Et le fait que, évidemment que c’est plus complexe probablement que ça, le fait qu’on n’arrive pas…
Quand bien même on se dit, tiens, je voudrais réduire ou arrêter ma consommation d’alcool, c’est un peu comme le… C’est la même chose que le 1er janvier quand on se dit, tiens, je vais prendre des bonnes résolutions. On est tous d’accord pour prendre des bonnes résolutions. Puis le 15 janvier, les bonnes résolutions, elles sont oubliées. On se dit, mince, j’ai pas de volonté. Et du coup, effectivement, je te rejoins. Ça peut être facteur de stress finalement de se dire, mais je suis naze en fait.
Sylvain Rouget (12:42.829)
OK.
Estelle (13:00.582)
il suffisait que je demande un perrier citron. Pourquoi j’ai demandé un verre de je sais pas quoi alors qu’il suffisait que je prenne un perrier citron ? Comment on fait pour vivre avec ça ? Avec ce… En fait, j’ai pas de volonté.
Sylvain Rouget (13:14.097)
Souvent c’est difficile parce qu’on imagine que c’est la volonté qui fait qu’on arrête de boire. Des personnes utilisent la volonté pour ne pas boire de façon immodérée. Mais pour certains c’est une souffrance, c’est-à-dire que c’est un combat quotidien. Des personnes peuvent arrêter de boire pendant des années ou toute leur vie avec la volonté. Mais ça demande vraiment beaucoup d’efforts et beaucoup de force.
et des fois on n’est pas en forme, a des coups d’ur dans la vie et à ce moment-là, peut replonger. Quand j’accompagne les personnes qui ont besoin de reprendre ce contrôle, généralement on va pouvoir travailler sur la compréhension comment l’alcool agit sur notre cerveau et notre corps, ce qui est exactement l’alcool. Et à partir de là, on comprend rapidement malgré tout que ce pas fait pour nous. C’est un peu comme dans le film Matrix, quand on…
on prend la pilule rouge, une fois qu’on a vu l’envers du décor, quand on a vu la matrice, ne plus revenir en arrière. C’est fini. Une fois qu’on le sait, on ne plus revenir en arrière. Une fois qu’on a compris comment l’alcool agissait, tout de suite on n’a plus envie d’en boire. Et là, la volonté n’intervient plus.
Estelle (14:27.59)
Oui, c’est ça. C’est intéressant ce que tu dis. On en parlait en off juste avant cet enregistrement. Tu me disais effectivement, la volonté, c’est quand même quelque chose… Il faut être un peu militaire pour réussir à tenir sur la volonté. C’est très dur. Physiquement, intellectuellement, de tenir sur la volonté, c’est faisable, mais c’est très dur. Et en fait, finalement, ce que tu dis, c’est que de comprendre le mécanisme va bien plus nous aider que de se dire, je vais décider d’eux. C’est vraiment de rentrer dans un système de compréhension.
Est-ce que, alors je ne pas si c’est long ou pas à comprendre, mais est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu justement quel est ce mécanisme de l’alcool, comment ça agit peut-être sur notre corps, sur notre cerveau, qu’est-ce qui fait qu’on a envie de boire de l’alcool ?
Sylvain Rouget (15:07.641)
Oui, rapidement l’alcool va générer un shot de dopamine dans notre cerveau, dopamine, l’hormone du plaisir pour aller vite. Le cerveau comprend vite que si on boit un verre d’alcool, ça lui fait du bien, il est content, donc il associe les deux. Mais il ne pas associer tous les effets qui vont venir plusieurs heures plus tard, le manque de sommeil, l’anxiété, la gueule de bois, la fatigue, etc. Lui ne retient que la petite partie du plaisir.
Et notre cerveau est fait de telle façon que plus il en consomme, plus il en a besoin en fait puisque les doses pour avoir ce choc de dopamine vont devoir augmenter progressivement. C’est pareil pour la cigarette, c’est pareil pour pour toute drogue. fait, a une tolérance qui augmente petit à petit et ce qui fait qu’il en faut de plus en plus. Donc une fois qu’on a compris ça, déjà, ça aide beaucoup. Et puis comprendre aussi ce qu’est l’alcool, c’est à dire
C’est de l’éthanol en fait, c’est ce qu’on met dans la voiture, c’est ce qu’il dans le carburant. Pure, on en bourrait si on buvait juste de l’éthanol pur. C’est un poison, c’est un vrai poison.
Estelle (16:14.566)
Oui, c’est un poison. C’est pas pour rien si… Pardon, mais pour être triviale, c’est pas pour rien si on vomit quand on a bu trop d’alcool. C’est que c’est un poison, c’est que le corps se dit mais vire-moi ça tout de suite, il faut surtout pas ça dans le corps.
Sylvain Rouget (16:21.588)
C’est exactement ça.
La première fois qu’on boit de l’alcool, on a envie de vomir, on n’aime pas ça, l’odeur nous répugne. Et en fait, on dit il faut acquérir le goût. Mais non, en fait, on va apprendre à notre corps, à notre cerveau à tolérer, à tolérer ce poison. Et c’est pour ça, quand on en boit trop, d’ailleurs, qu’on continue à vomir et qu’on a la nausée, etc. Parce que c’est un vrai poison et notre corps le sait. il va juste faire avec. voilà comment ça va se passer.
Et c’est ça le problème en fait. Une fois qu’on a compris que c’est un poison, qu’en fait pour le boire qu’est-ce qu’on fait ? On met du coca avec, met des parfums, met des arômes, on va le diluer pour pouvoir le boire. Et une fois qu’on a compris ça, on s’aperçoit qu’on n’a envie de le boire et surtout que ça ne nous apporte rien. Parce qu’en fait, au final, on s’aperçoit que l’alcool ne nous apporte que des avantages quand on creuse vraiment les choses.
Estelle (17:25.35)
Alors, c’est intéressant ce que tu dis et je suis obligée de te poser la question parce qu’on vit en France d’un point de vue sociétal, d’un point de vue culturel, l’alcool est vachement ancré, notamment le vin. Il se trouve que j’ai vendu du vin dans ma carrière à un moment donné. Et si on ne prend que le vin, tu vois que tu parles de diluer. J’imagine les alcools forts, effectivement, on les dilue, la vodka, va mettre du jus d’orange, du jus de pomme, je ne pas quoi.
Le vin, moi j’y vois quand même des… Je suis très honnête et transparente acteur, moi j’y vois des choses positives. Il y a un goût, un palais, tu découvres plein de choses, des saveurs qui sont super agréables.
Comment tu te positionnes toi vis-à-vis de ça ? Comment est-ce que quelqu’un, alors c’est pas tant toi, mais quelqu’un qui voudrait réduire sa consommation et qui dit oui, enfin, j’entends ce que tu dis Sylvain de ça va me fatiguer, ça va pas m’aider d’un point de vue stress, il y a une addiction qui va se créer de plus en plus, etc. Mais la consommation, j’allais dire récréationnelle, mais en tout cas, entre guillemets, agréable de je vais dans un bon resto et je bois un bon vin et c’est très agréable. Comment est-ce qu’on du coup, intègre ça dans sa réflexion
Sylvain Rouget (18:41.262)
Eh écoute, ça c’est vraiment une question de très personnelle pour chaque personne. fait, si la personne, pour elle, n’y a pas de problème avec l’alcool, elle peut très bien boire du vin quand elle en a envie, a pas de soucis à ce niveau-là. Mais dès que l’alcool devient un problème à gérer, automatiquement, c’est moins pour le goût que pour l’alcool qu’elle va boire. Et le vin peut être très bon, la notion de goût est très importante.
Estelle (19:01.702)
Ouais.
Sylvain Rouget (19:08.685)
très importante, mais c’est pas l’alcool qui va donner le goût au vin puisque l’alcool n’a pas de goût. fait, c’est tout ce qui va autour. C’est le sépage, c’est la façon dont ça a été produit, tout le savoir faire du vigneron, fait, tout le métier et puis tout ce qui va autour, tout l’histoire, le storytelling et puis avec qui on boit et avec quel mets on le mange et dans quel lieu. Donc tout ça, c’est une expérience globale. fait.
Estelle (19:17.446)
sur
Sylvain Rouget (19:36.75)
Mais c’est vrai que pour les personnes qui veulent vraiment être au top, qui veulent vraiment contrôler leur santé et leur efficacité, leur productivité, généralement elles réalisent que l’alcool ne les aide pas. au final, est-ce que le verre de vin est indispensable ? Ça dépend des personnes.
Estelle (20:03.046)
Non mais je comprends aussi ce que tu dis de cette… Et c’est toute la difficulté moi je trouve, de cette ligne. Et encore une fois c’est un choix personnel et chacun… On n’est pas là en train de dire qu’il faut arrêter de boire de l’alcool absolument etc. C’est juste essayer de comprendre comment chacun…
Sylvain Rouget (20:11.885)
là là. Ah et surtout pas, surtout pas, non non.
Estelle (20:19.622)
comment on souhaite se positionner vis-à-vis de l’alcool. C’est intéressant ce que tu dis entre ceux, je viens chercher le goût, l’expérience, le bon repas avec des amis, ou je viens chercher l’effet que l’alcool va avoir sur moi, sur mon anxiété, sur ma difficulté à dormir, etc. Et c’est pas la même chose que d’aller chercher l’alcool et d’aller chercher le goût. Même si parfois j’imagine que ça peut se mélanger aussi, c’est pas une ligne… J’imagine que c’est pas tout noir, tout blanc, du jour au lendemain tu passes de « j’adore ce cépage à… » « J’ai envie d’avoir de l’alcool pour plus être anxieux.
Bien sûr que non. Mais c’est intéressant aussi peut-être de se poser ces questions-là. Qu’est-ce que tu en penses ? se dire très objectivement, quel est mon rapport à l’alcool et où est-ce que je me situe ? Qu’est-ce que je viens rechercher quand je viens boire un verre d’alcool ?
Sylvain Rouget (21:01.325)
C’est important et c’est pour ça que le Dry January par exemple c’est un bon, c’est un bel outil, c’est un bel outil, bon ça vient d’Angleterre, c’est pas pour les mêmes… c’est leur culture qui… mais c’est vrai que c’est un bel outil parce que ça nous oblige à se rendre compte si justement on est dépendant ou pas de l’alcool. Il y a beaucoup de personnes qui n’en sont pas dépendantes, heureusement, mais pour les personnes qui ne le savent pas c’est toujours bon à savoir parce que ça permet justement de…
Estelle (21:04.454)
Mmh.
Sylvain Rouget (21:29.613)
de se remettre en question et peut-être de voir ce qu’il possible de faire.
Estelle (21:34.916)
Et puis de prendre conscience, et peut-être aussi d’ailleurs, de prendre conscience des effets positifs de ne plus boire d’alcool, parce que c’est ce qu’on disait, sans avoir un problème pathologique avec l’alcool. on boit encore une fois, c’est assez culturel aussi en France.
Sylvain Rouget (21:41.613)
Oui.
Estelle (21:50.872)
on est nombreux, nombreuses à boire régulièrement, etc. Peut-être d’avoir une période de temps où on décide de ne plus boire d’alcool, ça va nous permettre de voir des bienfaits, ou pas d’ailleurs, mais de voir si ça change quelque chose pour nous et peut-être très objectivement de regarder si ça a un impact positif.
Sylvain Rouget (22:02.7)
C’est ça.
Estelle (22:09.464)
ou négatif d’ailleurs, je n’en sais rien, sur notre vie professionnelle. Tu parlé de prise de contrôle, on aime bien pouvoir contrôler tous les éléments, être au top en permanence et de se rendre compte objectivement de ce que ça nous apporte ou pas dans notre vie professionnelle et de savoir si on veut mettre en place peut-être des outils, des stratégies pour réduire, voir mettre l’alcool complètement de côté.
Si là, vois, moment où je publie cet épisode, est en février, donc Dry Engineering vient de se terminer. S’il a des gens qui nous écoutent, qui ont peut-être d’ailleurs fait un Dry Engineering, qui se disent, oui, mais moi en fait, je me suis rendu compte que je dormais mieux, que j’étais plus efficace au boulot, dans ma vie perso aussi, que finalement peut-être que j’ai envie de à moins boire ou à ne pas boire. Est-ce que tu as des outils peut-être ou des techniques ou des choses ou des exercices à mettre en place
des choses pour les aider à se mettre peut-être dans cette mouvance de réduction de l’alcool.
Sylvain Rouget (23:08.749)
Il y a plein de choses mais les premières déjà c’est de se dire pourquoi.
Sylvain Rouget (23:16.189)
déjà se poser la question et puis se dire aussi qui on voudrait être, qui on sera si on ne boit pas ou si on boit moins, qu’est que ça nous permettra de faire en plus, quelle personne on sera pour justement se motiver et voir un petit peu les avantages que ça peut avoir. Ça c’est la première chose, la deuxième chose c’est qu’il ne pas se…
fixer des objectifs trop importants. On ne pas se dire pendant six mois je ne pas boire. Peut-être commencer par une semaine ou quelques jours. faut aller par petits pas. Ce pas la peine d’aller trop loin tout de suite. Et puis je voulais revenir sur quelque chose dont on n’a pas parlé mais c’est la confiance en soi. C’est-à-dire une fois qu’on fait cet exercice de ne pas boire pendant quelques temps, on va s’apercevoir qu’on y arrive. Et si on n’y arrive pas, ça c’est autre chose après.
par l’autre, d’une autre façon. Mais si on arrive en tout cas, ou si on arrête de boire, on a une confiance en soi qui va augmenter très fortement, considérablement. C’est ce qu’on voit à chaque fois, les personnes qui arrivent à se libérer de l’alcool, elles se disent finalement j’y suis arrivé, à partir de là si j’ai réussi à faire ça, je peux faire énormément de choses. Voilà.
Estelle (24:32.006)
Si j’ai réussi à faire quelque chose qui me semblait terriblement difficile, ben de fait, je pourrais réussir à faire plein d’autres trucs qui me semblent terriblement difficiles. Absolument.
Sylvain Rouget (24:39.917)
Exactement. C’est comme quand on arrête la cigarette après des années, une fois qu’on a arrêté, c’est une vraie victoire. Pour l’égo et pour la confiance en soi, c’est l’estime de soi, c’est énorme.
Estelle (24:52.406)
Je n’étais pas capable de prendre une décision quelle qu’elle soit, la décision pouvant être, aller sortir les poubelles. Je n’étais pas capable de prendre une décision quelle qu’elle soit sans fumer une cigarette d’abord. C’est étonnant, c’est bizarre, mais effectivement, tu te dis que tu es réglé par un élément extérieur et qu’à moment donné, tu t’en libères. j’entends complètement ce que tu veux dire par là.
Sylvain Rouget (25:14.221)
Et une autre chose aussi, parlant toujours de confiance en soi, à que si on n’utilise plus cette béquille qui est l’alcool, il y a plein de problèmes qu’on mettait de côté, qu’on anesthésiait avec l’alcool des situations où on n’était pas à l’aise ou qui nous plaisait pas. Et en fait, le fait de les regarder en face sans cette béquille de l’alcool va nous permettre de les adresser directement et souvent de les résoudre. Et chose qu’on n’aurait pas fait pendant des années parce que justement…
ce petit pansement qui nous permettait de vivre ces situations qui nous ne convenaient pas.
Estelle (25:50.946)
Oui, c’est sûr qu’on ne pas régler un problème si on n’essaye pas de le régler, effectivement, si on met un chapeau dessus.
Sylvain Rouget (25:56.406)
C’est ça.
Estelle (25:58.02)
ce qu’on peut peut-être faire souvent avec l’alcool, on risque pas de régler la difficulté. Écoute, merci infiniment, Sylvain. On pourrait en parler évidemment très, très, très longtemps. C’est un très vaste sujet, mais je trouvais ça intéressant que tu viennes aujourd’hui nous en parler pour… Et encore une fois, non pas pour dire il faut absolument arrêter l’alcool, c’est pas la question, mais de dire qu’il a un champ des possibles et qu’on a le droit de se poser la question, on a le droit d’avoir envie de réduire sa consommation, voire de l’arrêter. Il peut y avoir des bénéfices
Sylvain Rouget (26:05.837)
Ouf.
Estelle (26:28.265)
qui sont vraiment intéressants et même d’un point de vue purement professionnel, qu’on peut regarder les choses différemment et surtout ce qui est intéressant dans ce que tu dis c’est que c’est pas forcément si difficile que ça.
Encore une fois, je mets les pathologies de côté, mais sur notre consommation d’alcool quotidienne, ce n’est pas forcément si difficile. Il faut savoir le regarder peut-être différemment. J’aime beaucoup les clés que tu nous as données. Je vais essayer de résumer juste en une minute les grands points que tu nous as donnés. D’abord, tu nous as parlé de l’impact de l’alcool sur notre santé et notamment le fait que bien souvent, on se trompe vis-à-vis de l’alcool. On se dit « tiens, je vais boire un verre parce que ça va me détendre », sans comprendre que le fait de prendre de l’alcool va nous restresser
derrière et nous demander de revenir chercher encore peut-être plus d’alcool ou en tout cas venir créer cette anxiété. On se dit aussi, je vais boire un verre ça va m’aider à bien dormir, ça va être plus facile, je suis peut-être un petit peu anxieux. Oui sauf que manque de pot, tu nous expliques que de boire un verre d’alcool ça va peut-être nous aider à nous endormir un peu plus vite mais ça va complètement dérégler notre cycle et on va avoir un sommeil qui est moins efficace et on va se réveiller fatigué donc pour le lendemain aller bosser c’est pas forcément la meilleure des choses.
Ce que tu nous dis aussi, moi c’est vraiment un truc que je trouve intéressant et j’ai vraiment fait le lien avec mon expérience de l’arrêt de la cigarette, c’est le rapport à la volonté. La volonté c’est quelque chose qu’on entend très souvent, tu vois, pour le tabac il suffit d’arrêter de fumer, si tu veux pas fumer c’est pas compliqué Estelle, arrête de fumer.
Franchement, c’est idiot, ne prends pas une cigarette et voilà. on peut le dire la même chose sur l’alcool. Tu veux pas boire Sylvain ? C’est très simple, prends pas la vodka pomme, il de pas la boire, tu demandes un péril de citron et ça marche très bien. Oui, et bien sûr, c’est vrai que la volonté fonctionne, sauf que la volonté, c’est très difficile. On le voit tous avec nos décisions du 1er janvier. C’est très dur à garder, toutes les personnes qui veulent faire un régime arriveraient à faire un régime, parce que bien sûr que si on mange des haricots et du poisson grillé, normalement,
Estelle (28:25.956)
tout se passe bien. Sauf que la vie est plus complexe que ça et la volonté ça ne pas toujours dans 100 % des cas. Ce que tu nous dis toi, c’est que…
Certes, la volonté peut fonctionner, mais il y a d’autres outils, d’autres façons de voir les choses. Et une façon de voir les choses qui simplifie grandement la donne, c’est de comprendre ce qui se passe avec l’alcool, de comprendre ce que l’alcool fait dans notre corps, dans notre cerveau, quelles sont ses actions sur nous-mêmes pour pouvoir regarder l’alcool différemment et peut-être ne plus regarder l’alcool comme ce pansement qui va nous aider à dormir, nous aider à nous déstresser ou nous aider à oublier des éléments qui ne nous plaisent pas. Et que donc, ça passe par
finalement de l’éducation, de la compréhension pour pouvoir aller de l’avant. J’aime beaucoup aussi ce que tu disais sur la confiance en soi et sur le contrôle. Et effectivement, je pense que si on prend les personnes qui écoutent le podcast du marketing, il y a des personnes très diverses, mais c’est beaucoup des entrepreneurs, des indépendants, des cadres, des responsables marketing. On est dans des situations où on a des métiers bien souvent stressants ou en tout cas avec des responsabilités qui peuvent être importantes et des métiers où on aime bien.
à avoir le contrôle de ce qu’on fait. En général, on est plutôt bon dans ce qu’on fait. En tout cas, on essaye de l’être. On a plutôt du contrôle. On a des certaines responsabilités. Et cette habitude-là d’avoir des responsabilités, ça peut être très, très déstabilisant. Et tu nous disais, ça peut être facteur de perte de confiance en soi que de se retrouver dans une situation où finalement on contrôle plus le fait que, tiens, j’ai besoin de prendre ce verre d’alcool et de se dire, mais en fait, je suis naze. Ce n’est pas moi qui décide, j’ai besoin
Sylvain Rouget (29:40.109)
…
Estelle (30:06.202)
de prendre ce verre d’alcool. Moi j’avais vraiment ce sentiment-là avec la cigarette, je te disais pour sortir les poubelles j’avais besoin de fumer une cigarette avant, ça n’a rien à voir, mais j’avais ce sentiment d’avoir besoin de le faire et de ne être en maîtrise totale. Donc ça c’est un élément je trouve qui est…
qui peut être assez déstabilisant, peut être facteur de perte de confiance en soi. Et tu disais à l’inverse, les personnes qui arrivent à réduire ou à arrêter leur consommation d’alcool, regagnent en confiance en eux parce que d’un coup, quelque chose qui semblait très complexe à faire, très long, très difficile, vient d’un coup se rendre compte que s’ils peuvent reprendre le contrôle et ça réouvre un nouveau champ des possibles. Donc tout ça pour dire que, encore une fois, on n’est pas en train de dire, il faut absolument que vous arrêtiez de boire de l’alcool parce que moi j’aime bien.
Bon, verre de vin avec un bon repas, personnellement, ça me va bien. Mais ce que je trouve intéressant dans ta démarche, Sylvain, quand tu m’as contacté pour passer sur le podcast, c’est de dire que c’est intéressant d’en parler pour que les personnes puissent se poser la question et puissent comprendre que ce n’est pas forcément si complexe et ce pas forcément un chemin si tortueux que ça que de pouvoir reprendre le contrôle sur sa consommation d’alcool. Est-ce que Sylvain, d’abord, est-ce que ça te va ? Est-ce que je n’ai pas dit trop de bêtises ? Est-ce que tu as peut-être quelque chose
Sylvain Rouget (31:17.645)
Parfait, non non c’était très très bien résumé.
Estelle (31:18.568)
ajouté.
Écoute, je suis ravie en tout cas, merci beaucoup Sylvain.
d’être venu vers moi pour proposer ce sujet-là. C’est un sujet, moi, qui me tient à cœur pour des raisons personnelles. Et je pense que c’est un vrai sujet sociétal, et encore une fois, de savoir se poser la question et de savoir décider en son âme et conscience de ce qu’on veut faire avec soi-même et de ce qu’on veut faire avec son corps et son cerveau, parce que ça a un impact direct sur le cerveau. Je trouve que c’est une démarche qui est super intéressante. Sylvain, on veut en savoir plus, si peut-être on a des questions à te poser,
si on a peut-être besoin d’être accompagné, si on veut bosser avec toi, où est-ce qu’on peut te retrouver, dis-moi ?
Sylvain Rouget (31:59.916)
Alors c’est très simple, vous me retrouver sur LinkedIn, Sylvain Rouget, pouvez me retrouver sur Youtube aussi, Sylvain Rouget, puis Instagram, TikTok, et puis… Et puis aussi j’ai un blog aussi qui s’appelle Un An Sans Alcool.
Estelle (32:14.15)
Écoute, je mettrai les liens dans les notes de l’épisode, sûr, comme d’habitude. Donc, n’hésitez pas à contacter Sylvain, à aller lire son blog, à aller regarder son LinkedIn et son YouTube. Merci beaucoup, Sylvain. T’es le bienvenu quand tu veux sur le Podcast du Marketing.
Sylvain Rouget (32:17.133)
Merci.
Sylvain Rouget (32:28.46)
Merci Estelle, c’était un vrai plaisir.
Sur le Podcast du Marketing par Estelle Ballot on parle de : base email, branding, business, communication, email marketing, formation, inbound marketing, landing page, le podcast du marketing, lead magnet, marketing, marketing automation, marketing digital, marketing mix, persona, réseaux sociaux, seo, stratégie, webinaire, IA, solopreneur, audience, masterclass, emailing, chatgpt, email marketing, marketing digital
Vous aimerez le Podcast du Marketing si vous aimez Marketing Square de Caroline Mignaux, J’peux pas j’ai buisiness d’Aline Bartoli, le Podcast de Pauline Laigneau, Génération Do It Yourself de Matthieu Stefani.