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Comment obtenir plus de clients grâce à LinkedIn avec Pierre Herubel – Episode 272

ou écouter sur :

Vous publiez sur LinkedIn, vous commentez sur LinkedIn, mais ça ne vous rapporte pas de clients. Pourtant ça devrait. Si vous expliquait comment faire.

Et c’est précisément ce qu’on va faire dans cet épisode. J’ai demandé à Pierre Herubel, dont le compte LinkedIn dépasse les 130.000 abonnés, de nous expliquer comment obtenir des clients grâce à LinkedIn.

 

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Transcription de l’épisode

 

Vous faites tout bien comme il faut. Vous avez un compte LinkedIn. Il est à jour. Vous essayez de poster de temps en temps. Vous avez même pris l’habitude de commenter les posts des autres parce qu’il paraît que ça permet de se rendre visible.

Vous faites tout bien comme il faut. Mais il ne se passe pas grand-chose.

Les autres eux, enfin ceux qui font vraiment tout bien comme il faut, à chaque fois qu’ils postent, il récupèrent des leads, des prospects, des clients. Du chiffre d’affaire quoi.

Alors oui là du coup c’est intéressant de poster sur LinkedIn.

Mais vous quand vous postez, il ne se passe pas grand-chose.

 

Spoiler alert, désolée, mais vous ne faites pas tout bien comme il faut.

 

Alors je ne vous jette pas la pierre, les réseaux sociaux c’est loin d’être facile.

Mais si on vous donne les bon trucs, les vrais bons trucs, vous allez voir que ça marche tout de suite beaucoup mieux.

 

Et pour avoir les vrais bons trucs, je suis allée demander à l’un des plus gros comptes LinkedIn que je connaisse, on parle d’un compte à 120 000 abonnés, j’ai nommé Pierre Herubel.

 

Pierre est un magicien de LinkedIn, il a monté son compte en 3 ans seulement. Et ce n’est pas un hasard, c’est parce qu’il sait exactement ce qu’il faut faire.

 

Vous vous en doutez, je l’ai cuisiné. Alors si vous voulez faire décoller votre compte et surtout en tirer de nouveaux contrats, vous devez écouter cet épisode.

 

 

Estelle (01:37.915)
Bonjour Pierre, bienvenue sur le Podcast du Marketing.

Pierre (01:41.366)
Salut Estelle, merci de me recevoir sur ce podcast.

Estelle (01:44.873)
Écoute, très, très heureuse de t’avoir. Aujourd’hui, on va parler du seul réseau social sur lequel je suis, figure-toi. Moi, je ne suis que sur un seul réseau social. On va parler de LinkedIn. LinkedIn, c’est un sujet que tu connais très, très, très bien parce qu’il y a beaucoup de gens qui te suivent sur LinkedIn. 130 000, un petit peu plus, personnes qui ont regardé ce matin ton compte. Avant de rentrer dans le vif du sujet, Pierre, est-ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais

Pierre (02:13.304)
Oui, alors je suis entrepreneur.

depuis maintenant cinq ans et j’habite en Thaïlande en fait. Je suis arrivé ici il y a huit ans maintenant pour travailler à l’ambassade de France, rien à voir. J’étais diplomate, j’étais parti pour une carrière de diplomate et au final j’ai bifurqué sur quelque chose qui n’a vraiment rien à voir qui est l’entrepreneuriat. J’étais associé dans une agence, après j’ai monté ma propre agence avec un associé en 2021. On faisait du go to market, donc growth marketing pour des boîtes B2B.

On a fait 1 million de dollars en 14 mois, donc le 0 to 1. Et après on a continué, puis on vendu la boîte à une autre agence qui était à l’époque un collectif qui était Buldozer, donc boîte française.

C’était en octobre 2023. Après ça, je suis devenu content marketer à la place de growth marketer. Tout simplement parce que j’ai vu qu’il y avait beaucoup plus de performances sur le contenu, notamment sur LinkedIn, mais également sur les newsletters, sur YouTube, les podcasts, comme tu sais bien. Je me suis dit, je vais faire du content à la place du growth. J’ai été solopreneur, plutôt freelancer, va dire. Je faisais des missions de content

stratégie pour des clients, principalement aux US et en Europe. Et après, me suis dit, il faut que je décorrelle mon revenu de mon temps. Tu sais, le dilemme du freelance qui veut grossir, mais qui ne pas. Et donc, j’ai lancé une formation. Ce que j’ai fait, c’est que j’ai étudié les besoins de mon audience. Pendant deux mois, j’ai fait beaucoup d’appels, des coachings privés, etc. Et à partir de ça, j’ai pris de la donnée, j’ai fait un cours avec. Je l’ai lancé en avril 2024. J’ai fait une V2.

Estelle (03:43.347)
fameux

Pierre (04:01.904)
en novembre 2024 et là récemment j’ai lancé une agence de ghost writing

design et écriture et de social selling pour LinkedIn. Et là, on a lancé ça il a deux semaines. Il y a une énorme demande puisque justement, le monde entier, enfin, principalement en US, Europe, il a un gros shift du growth marketing vers le contenu. Et ça, je le ressens dans la demande là, juste en une semaine, en un seul poste, on a eu plus de 20 appels qualifiés et tout monde nous dit oui, c’est vraiment une grosse, grosse demande qu’on a sur le marché.

Et voilà, sinon à part ça, comme je te dis, j’habite en Thaïlande, je vais en Europe de temps en temps, pas trop longtemps non plus, mais deux, trois mois en général, pas que j’aime pas, mais je reviens souvent en Asie aussi pour voyager.

Estelle (04:49.065)

Estelle (04:57.059)
trop sympa. Écoute, Bangkok, moi c’est un de mes…

un de mes lieux favoris, enfin même la Thaïlande en général. Donc je comprends complètement que tu puisses t’être attaché à ce pays, à cet endroit. Écoute, on est quand même très très raccord parce que moi, la création de contenu, c’est aussi un peu mon dada, le podcast, l’emailing. Moi, je suis très pro newsletter, emailing et choses comme ça. Je trouve qu’il a beaucoup, beaucoup de choses à faire. Je suis moins réseau sociaux. Je vais être complètement franche avec toi parce que personnellement, ce que j’aime pas sur les réseaux, c’est le côté…

ou avec les règles du réseau et pas avec les miennes, moi j’aime bien ma liberté, il n’empêche que les réseaux, ne pas se dire de bêtises, c’est quand même une super opportunité de se rendre visible, d’exister et de ramener des gens vers potentiellement d’autres lieux de contenu, typiquement le podcast, typiquement une newsletter.

typiquement une chaîne YouTube et d’aller apporter plus de choses. Aujourd’hui, l’idée, c’est de discuter de LinkedIn. Quand j’ai vu ton compte avec 130 000 personnes qui te suivent, je me dis bon, Pierre, il a peut-être deux, trois trucs à nous raconter sur LinkedIn et surtout…

Vraiment, la question, elle est simple. C’est comment est-ce qu’on fait pour faire grossir, c’est ce que toutes les personnes qui sont sur LinkedIn veulent, ou en tout cas toutes celles qui postent du contenu, comment est-ce qu’on fait pour faire grossir son audience, pour atteindre des 100 000 ? Une fois qu’on passe la barre des 50 000 personnes, souvent on passe vraiment une étape où on a une influence plus importante et on va pouvoir toucher plus de monde. Et comme tu dis, potentiellement, pouvoir évidemment avoir des clients qualifiés qui viennent nous chercher directement via LinkedIn.

Estelle (06:34.257)
Moi ce que j’aimerais Pierre que tu partages avec nous aujourd’hui c’est tes conseils si demain tu devais peut-être pas recommencer depuis zéro mais tu as déjà une une base, un compte qui fonctionne c’est quoi les trucs qu’il faut travailler pour construire son compte LinkedIn et le faire développer, le faire croître comme ça dis-moi.

Pierre (06:55.246)
Ok, donc déjà évidemment avant d’arriver à 130 000 followers, y a une chronologie, donc j’ai commencé en janvier 2022 et je peux repartir de là pour expliquer ce que j’ai fait, qui est une méthode qui marche bien, que j’ai utilisée avec des clients de ma formation etc. Donc la première chose à faire c’est de définir sur quel sujet vous voulez être positionné.

parce qu’en fait on ne pas se positionner sur 4, 5, 6 sujets différents. Ça, ça va diluer le positionnement et ça va faire qu’on ne se rappellera plus de vous sur un sujet précis. Donc l’objectif, c’est d’avoir bien évidemment dans le cadre d’une stratégie business avec une audience cible, un messaging, un positionnement avec la question comment est-ce qu’on veut être perçu, comment je veux être perçu et donc comment je veux créer du contenu sur quel sujet.

première phase. Par contre, pas s’enfermer trop dans des sujets qui sont trop précis parce qu’au début il y a une période d’expérimentation comme dans tout travail marketing. Ce qu’il va falloir faire c’est tester beaucoup de formats différents, des opinions en format texte, des vidéos, des carousels, des infographies, peu importe. Il tester beaucoup de formats et en fait ce qu’il faut faire c’est installer ce qu’on appelle une

feedback loop entre votre audience et vous votre profil. Sur cette période d’expérimentation, chaque fois que vous postez, vous regardez l’engagement, vous envoyez des DM aux personnes qui ont engagé pour en savoir plus sur ces personnes-là, etc. Il faut être dans une phase très active où on teste un maximum de choses. Une fois que ça c’est fait, ça m’a pris 3 à 4 mois on va dire.

Une fois que c’est fait, faut consolider sur des sujets, donc des content pillars, qu’on va appeler content pillars, et avec une stratégie un peu plus solide. Donc voilà, on sait ce qui marche, on va répéter ce qui marche. Et après l’objectif c’est de créer du momentum. Et le momentum, on le crée en postant souvent, avec de la qualité, régularité, et sur des sujets qui vont être intéressants pour la cible. Et juste une précision, donc moi entre janvier 2022 et maintenant, j’ai eu des moments où j’ai

Pierre (09:19.024)
du momentum, c’est à dire que j’avais une grosse traction, beaucoup d’engagement, plusieurs millions de vues, j’ai même un poste qui a fait 5,7 millions de vues et en fait ce momentum je l’ai perdu. Ce qui se passe c’est qu’il a des phases où le compte marche très bien, les gens apprécient beaucoup le contenu, même en tant que personne il y a des phases où on n’est plus créatif et après on peut le perdre pour x raisons et donc au moment où vous perdez le momentum ça arrive forcément il faut juste continuer

à poster avec la même qualité et moi j’ai eu une période pendant six mois où j’avais pas beaucoup d’engagement mais j’ai continué à poster justement parce que je savais qu’il fallait le faire pour pouvoir percer entre guillemets et après j’ai eu un autre momentum je l’ai reperdue en 2023 et moi mon compte a vraiment pris on va dire en juin 2023

quand j’ai fait une vraie stratégie de contenu, quand j’ai ajouté des infographies et quand je me suis encore plus concentré sur le content à proprement parler, parce qu’avant je parlais surtout de marketing en général, et en un été ça a pris 30 000 followers, le compte a pris 30 000 followers et à partir de là ça continue à grossir.

Estelle (10:34.393)
écoute super intéressant de voir effectivement d’abord c’est super rapide 130 000 personnes en quoi en trois ans c’est effectivement super rapide mais super intéressant de voir ta stratégie et l’analyse en fait du compte du marché de ton audience et de voir comment est ce tu vas pouvoir intéresser des gens quels sont les sujets quels sont les thèmes qui vont pouvoir fonctionner on en revient toujours moi tu vois l’un de mes piliers justement moi c’est le persona c’est de dire en marketing tu peux faire tout ce que tu veux si tu

ne sais pas à qui tu t’adresses et si tu ne sais pas ce qu’ils comprennent, ce qu’ils comprennent pas, dont ils ont besoin, ce qu’ils ont besoin de comprendre, tu peux toujours continuer à parler, il se passera pas grand chose. Voilà, là, toi, c’est ce que tu as fait, tu allé tester, tu allé essayer de comprendre, aller en DM, discuter avec les gens qui ont interagi avec tes postes pour comprendre ce qui leur plaît, ce qui ne leur plaît pas, etc. C’est vraiment la base de la base. Et quoi qu’on fasse finalement en marketing, ça revient toujours. C’est une base ultra importante.

plein plein de gens, plein de marketeurs, même dans des grosses boîtes, passent à côté de ce truc parce qu’ils se disent qu’ils connaissent leur audience. On a tous un peu un ego à se dire mais si c’est bon, je connais mon audience. La réalité c’est que ceux pour qui ça marche, c’est ceux qui vont, exactement ce que tu viens de dire, qui vont contacter leur audience et qui vont discuter avec eux pour vraiment creuser les choses et comprendre. ça merci de revenir là-dessus.

Là, que tu nous dis, c’est que ton compte, il y quand même eu un moment où tu as vu le truc démarrer sur un été notamment avec ta stratégie de contenu. C’est quoi ? Ça veut dire quoi ? C’est travailler le fameux personal branding ? C’est quoi ?

Pierre (12:12.352)
Alors sur le sujet du personnel branding c’est lié mais moi ce qui a fait décoller le compte à proprement parler c’est ce que je vais appeler le le stack de skills en fait donc le sac de compétences on va dire en français donc en fait faut aller chercher ce qui va vous différencier et ce qui va faire un contenu différentiel parce que ce que les gens recherchent sur LinkedIn notamment et en général sur les réseaux sociaux et newsletters podcasts c’est des contenus qui sont uniques qu’on peut pas les trouver

sur n’importe quel blog, sais les titres de blog, 7 tendances à suivre, vois les trucs qui ont été vus et revus. Donc les gens veulent du contenu de qualité mais aussi unique. Donc il vous poser la question qu’est qui vous rend unique, donc quelles compétences vous avez que les autres n’ont pas et qui peut créer un unfair advantage. Moi je faisais du design depuis le baccalauréat donc je faisais des fiches pour réviser le baccalauréat.

2008, 2009, non 2011. Et je pensais que le design, je faisais du design à côté des posters, des ads, etc. Mais je pensais que LinkedIn et le design c’était deux choses différentes et je ne voulais pas les mettre ensemble. Et le jour où j’ai commencé à faire ça, j’ai créé des infographies. Donc j’ai commencé avec des infographies basiques, avec des tableaux de comparaison, avec des petits schémas, etc. Et petit à petit, j’ai été positionné

sur ce format là. C’est devenu mon format propriétaire où à chaque fois que je voulais véhiculer une information, j’utilisais une infographie. Donc ça, a beaucoup marché. Ça a bien marché. après, j’ai fait aussi pas mal de podcasts. Donc il faut se connecter dans le réseau de votre industrie. Pas besoin d’aller à des événements, honnêtement, puisque moi, comme je disais, je suis en Thaïlande et je fais ça à distance.

Pour revenir sur le personal brand, fait, la personal brand, c’est un peu un buzzword, un mokey buzz en ce moment, mais avant tout, la personal brand, c’est un effet secondaire de votre expertise. Dans la mesure où on ne pas se dire je vais créer une personal brand sur aucune fondation parce que vous allez essayer des hoops, des templates, des hacks, etc. pour essayer d’être connu. Mais en fait, c’est pas ça. Ça, ça va être la

Pierre (14:37.688)
mais sur le fond il faut avoir quelque chose vraiment d’intéressant, d’unique, des choses qui vont pousser les gens à vous suivre. Et donc en gros, la Personnel Brain ça va être

à chaque fois que quelqu’un pense à toi, Estelle par exemple, ils vont penser par exemple à ton podcast et à chaque fois qu’ils vont penser au podcast, ils vont penser à Estelle. Ça peut être des sujets beaucoup plus niches, moi ça va être à chaque fois qu’on pense au B2B Content, je veux qu’on pense à moi et à chaque fois qu’on pense à moi, je veux qu’on pense au B2B Content. Et ça c’est le stade, enfin c’est l’objectif en tout cas, une personnelle brand et des top of mind aussi, donc à chaque fois qu’il va avoir une prise de décision d’entre

qui veulent faire un achat, il qu’ils pensent à vous en premier pour l’expertise dont ils ont besoin. Une fois que avez ça, vous pouvez avoir des demandes en trente en continu.

Estelle (15:34.683)
Oui, fait, c’est ça, c’est exactement ce que tu disais, c’est que le personal branding, c’est pas autre chose que d’installer la raison pour laquelle on va penser à toi. Et donc, si on est sur du B2B, notamment, on va aller chercher plutôt de l’expertise. Ça peut être sur du B2C aussi d’ailleurs, mais en tout cas, on va aller chercher le côté de qu’est que tu vas pouvoir…

nous apporter ou qu’est-ce qu’une personne lambda va pouvoir nous apporter. Si on prend sur d’autres comptes, tu vois, je suis en train de penser à d’autres personnes qui ont des réseaux sociaux, parfois ça va être une attitude ou un style ou voilà, d’être totalement différent par rapport aux autres. tu disais, c’est ce « unfair advantage c’est de dire « moi je ne pas la même chose que les autres ou je le fais différemment » ou en tout cas, il a un truc qui fait qu’on accroche et qu’on se dit « ah tiens, ça c’est Pierre ».

Le fait, tu vois, toi, que t’es les infographies, dès qu’on voit ces infographies avec ces couleurs, t’as vraiment un code coloriel aussi, bim, on se dit, bah ça, ça doit être pierre et on vérifie et bingo, évidemment, c’est pierre. Donc c’est un peu ce côté signature qui fait que j’aime beaucoup ce que tu dis, c’est tu veux que quand on pense au thème, on pense à toi et quand on pense à toi, on pense au thème. C’est en fait lié vraiment la personne et l’expertise ou le thème ou la chose qui est vraiment différente. Moi ça, j’aime beaucoup cette idée. Je suis un peu d’accord avec toi, le personnage.

personal branding, moi je trouve aussi que c’est un peu le mot qui buzz, c’est jamais que la réputation. Ce que je dis, c’est que qu’est-ce que c’est que votre personal branding ? C’est votre réputation, c’est-à-dire c’est pas forcément qui vous êtes exactement, ça peut, mais c’est pas forcément qui vous êtes, c’est ce que les autres pensent de vous. Et ce que les autres pensent de vous, faut comprendre un truc moi je trouve qui est…

absolument primordial, c’est que vous ne pouvez pas le maîtriser totalement. Vous pouvez l’orienter. Et ça, tu vois, c’est là où je trouve ça intéressant de dire, moi, j’ai envie qu’on pense à moi sur telle expertise, donc je vais aller proposer cette expertise pour finalement donner une habitude et que les gens se disent, voilà, Pierre, c’est B2B content. Mais on ne pas le faire à la place des gens parce que c’est la réputation, c’est ce que les autres pensent. Et s’il a bien un truc…

Estelle (17:30.441)
sur lequel on ne pas toucher, on ne pas forcer les gens à penser quelque chose qu’ils ne veulent pas penser. Donc ça, c’est vraiment un truc important, mais c’est un élément fondateur qui n’est pas compliqué, mais qui pas facile à mettre en place. demande de la récurrence. Tu nous parlais tout à l’heure de tes infographies, qui étaient un peu le truc sur lequel toi, tu t’es accroché, tu en as une faire advantage, tu as aller chercher ta compétence design, ta compétence LinkedIn, tu les as mises ensemble.

Pierre (17:33.385)
C’est déjà.

Estelle (17:59.899)
Infographie, moi, ça me fait penser au format sur LinkedIn ou sur d’autres réseaux sociaux. D’ailleurs, c’est un peu le même concept. Sur LinkedIn, t’as plein de formats différents. Tu peux avoir que du texte, tu peux avoir texte plus photo, texte plus vidéo, texte plus plein d’autres choses. Est-ce que c’est important d’après toi, pour faire grossir son compte, d’aller chercher différents formats ? Est-ce qu’il a un format qu’il faut bosser ? Comment est-ce que tu vois les choses ?

Pierre (18:21.879)
En effet, faut de la variété pour pouvoir faire grossir un compte.

Il y a plusieurs points. Premier point, faut avoir de la variété dans la typologie de contenu. On ne pas arriver et faire des postes de vente tous les jours. Il faut commencer par installer son autorité. Moi, j’ai créé un framework qui s’appelle Authority First Framework. c’est autorité en premier. Et donc 70 % du contenu qui est publié, c’est du contenu d’autorité.

cas-studies de ce que vous avez fait auparavant, votre expertise dans des histoires.

des analyses etc. Ensuite il y a 15 % de personal brand ou de branding si vous faites la promo de votre boîte et là ça va être votre backstory, qui vous êtes, build in public, ce que vous faites au quotidien etc. Et 15 % ça va être de l’offre parce qu’à moment donné il faut vendre également. Donc ça c’est sur la typologie de contenu. Ensuite sur les formats en effet il faut varier parce que si vous faites tout le temps des infos

tout le temps des carousels vous allez lasser l’audience peut-être pas rapidement mais au bout de six mois ça va commencer à lasser les gens il faut aussi dans ces formats repérer les formats qui marchent très bien en ce moment

Pierre (19:46.77)
en 2023 c’était les carousels après il y a eu la tendance infographie en 2024 là il y eu les vidéos on va voir ce qui va arriver après donc ça c’est les deux points essentiels typologie de contenu et format et après en termes de en termes de variété faut aussi en fait identifier ce qui marche mais faut aussi prendre des risques et laisser place à la créativité pour pas s’enfermer et se reposer sur ces lauriers moi j’ai

ce problème entre guillemets là il y a quelques mois où vu que je faisais tout temps la même chose c’était trop mécanique et à la fin je voyais une baisse, une tendance baissière du moins sur l’engagement, sur les impressions et donc voilà il faut être créatif

Estelle (20:32.937)
Ouais moi j’aime bien ce…

Quand tu dis qu’il faut prendre des risques, c’est aussi le fait d’arriver en premier. Tu disais qu’il y des modes sur les formats, on l’a vu, était cette année, l’année qui vient de s’écouler sur la vidéo à fond, alors qu’avant LinkedIn, on disait que la vidéo marchait pas, puis boum, la vidéo est arrivée, de plus en plus ça démarre. Tu dis après la vidéo, ce sera une autre mode qui va démarrer. Il y a quand même un truc qui est vrai de façon générale sur Internet, en tout cas, je trouve, tu vas me dire si tu es d’accord, c’est qu’il a une prime au premier.

Quand tu vois moi le podcast ça fait 5 ans et demi bientôt 6 ans, ça fait affaire 6 ans là, je suis en train de réaliser ça fait affaire 6 ans qu’il est lancé. Évidemment que le succès du podcast du marketing il tient aussi au fait que j’étais là quand il y avait finalement peu de monde et que ça te permet de prendre la place. Le fait de prendre des risques ça veut dire tester des nouvelles choses et potentiellement peut-être sentir un peu la tendance à arriver et être là au début de la tendance et puis prendre une phase d’avance. Est-ce que pour toi c’est pour ça que c’est intéressant d’aller prendre des risques

Pierre (21:33.966)

Oui, c’est pas qu’on va sentir une tendance et on va essayer de la faire avant tout le monde, c’est plutôt carrément tu peux lancer une tendance. Ça peut aller vite au final. Je me rappelle quand j’ai commencé à faire des infographies, chaque infographie a ses 1500 likes à un moment. Donc ça avait beaucoup de vues et il y a partout dans le monde, puisque j’écris en anglais, au Brésil, aux US, en Asie, les gens reprenaient mes templates d’infographies.

Estelle (21:45.267)
Ouais.

Pierre (22:04.776)
prenaient l’infographie et ils effaissaient mon nom et mon image. tu vois ça peut aller rapidement. Après en fait c’est des tendances au sein d’une industrie. que il faut savoir que sur LinkedIn notamment les cercles sont pas isolés à 100 % mais quand t’es dans le marketing tu vois des marketeurs, quand t’es dans la finance tu vois des gens dans la finance. Donc tu peux avoir une tendance dans la finance qui est pas dans le marketing également. Donc faut aussi essayer de lancer des tendances dans ton…

ou de capter les tendances dans ton industrie.

Estelle (22:37.267)
C’est ce que j’allais te demander, pardon, je te coupe, mais est-ce que du coup, est-ce que tu le fais et est-ce que ça pourrait être une bonne idée de créer des comptes un petit peu sur les côtés, de créer d’autres comptes pour aller voir ce qui se passe dans d’autres industries, c’est-à-dire par exemple, tu dans le marketing et tu tiens, je vais aller voir ce qui se passe dans la finance parce que ça peut t’alimenter ta création et te dire, il y a une tendance qui fonctionne bien sur la finance, peut-être que je peux l’adapter et la mettre sur mon marché.

Pierre (23:03.094)
En soi, n’y a pas besoin d’aller créer d’autres comptes pour le faire, mais je pense que c’est une bonne idée d’aller suivre 10 influenceurs dans la finance, 10 dans le travel, etc. pour pouvoir justement capter les tendances des autres marchés. Et puis c’est un benchmark assez facile à faire au final, c’est deux trois clics. Il y a même des outils maintenant qui font ça. Par contre, moi je ne fais pas parce que déjà ça prend du temps.

Il y a tellement de choses à faire juste sur l’industrie du marketing. Moi c’est B2B marketing. Parce que si en plus je fais B2C marketing, B2C ça a 5 ans d’avance donc il capter les tendances et encore plus en amont etc. Donc j’ai beaucoup de taff sur B2B marketing donc je me concentre là-dessus. Et après LinkedIn c’est un canal d’acquisition, c’est un canal de notoriété. Mais il faut aussi faire tourner un business derrière.

Estelle (23:33.129)
Mmh.

Pierre (23:59.744)
Donc il y a plein de tâches à réaliser.

Estelle (24:02.537)
Oui, tu me tends la perche parce que c’est ce que j’allais te dire quand tu nous donnais un peu ton framework Authority First. Tu 70 % du contenu d’autorité, 15 % du personal brand ou du branding et 15 % d’offres. Oui, parce qu’à moment donné, on n’est pas sur LinkedIn juste pour s’amuser et montrer notre trône et se dire, c’est super, on est là, on existe. C’est quand même pour faire tourner un business et donc pour vendre. Comment ça marche ? Comment on fait pour vendre sur LinkedIn ?

Pierre (24:29.134)
Le premier point c’est d’installer l’autorité avant d’essayer de vendre. C’est pour ça que le Authority First et la Personnel Brand dont on parlait tout à l’heure, ça vient petit à petit mais ça fait partie de ce principe où on ne pas vendre tout de suite le fameux Give First. Ensuite, deuxième point pour vendre, on n’est pas sur du…

de la vente directe. Donc il y a plusieurs techniques de vente entre guillemets sur LinkedIn. La première, c’est d’avoir un profil qui est optimisé pour la conversion puisque ce qui va se passer c’est que quand quelqu’un arrive sur votre profil, soit il vous contacte, soit il clique sur le lien et arrive sur votre site, soit il ne fait rien mais vous avez la visite du profil. Donc dans tous les cas vous êtes gagné en fait.

même si la personne s’en va et fait rien, vous pouvez savoir qu’elle a visité votre profil. Donc si votre profil est optimisé, vous maximisez vos impressions. la mesure où la personne voit votre poste, elle clique.

sur votre nom, elle arrive sur le profil et avoir votre proposition de valeur, votre offre ou un cadeau de bienvenue pour votre newsletter par exemple pour convertir en abonné newsletter. Donc ça c’est le deuxième point, il faut vraiment avoir un profil optimisé. Si tu as des questions, je peux te donner des détails précis.

Estelle (25:52.809)
Ouais, ouais, vas-y, vas-y. C’est quoi un profil optimisé ? Qu’est-ce qu’il faut faire ? C’est le texte d’introduction qui doit être fait pour pouvoir convertir vers la newsletter, le site ou un contact ? Ou est-ce que c’est… Tu vas me dire que c’est peut-être les deux. Ou est-ce que c’est dans, peut-être, tu sais, les éléments d’information que tu mets sur ton profil pour faire venir les gens en mode SEO pour LinkedIn ? C’est quoi un profil optimisé ?

Pierre (26:17.902)
Donc déjà le premier point sur cette question c’est de répondre à ce dont tu parlais tout à l’heure sur le persona. Voulez attirer quel type de client ? Ok ? Premier point. Deuxième point, c’est quoi leur problème en ce moment ?

Troisième point c’est quelle offre vous voulez mettre en avant pour répondre à un problème et le problème faut qu’il soit le plus douloureux possible. J’ai un autre framework qui s’appelle PURE, c’est en anglais, Painful, Urgent, Recognized and Expensive. Donc il faut un problème que les gens souhaitent régler là tout de suite.

et vous avez poussé une offre sur votre profil qui répond à ce problème urgent. c’est la différence entre une front end offer et une back end offer. Donc la front end offer, c’est une offre de façade, on va dire. Un peu comme quand tu vas en magasin, vois, tu as toujours un objet en vitrine.

Estelle (27:13.705)
vitrine ouais.

Pierre (27:14.07)
qui va répondre à un besoin urgent. exemple, quand c’est Noël, on va mettre des cadeaux sur la façade, mais peut-être que les gens vont acheter d’autres choses derrière. La frontaine d’offers sur ton profil, va être ça. C’est très connu dans le monde de l’infoprenariat avec la value ladder par exemple de Russell Brunson ou d’autres infopreneurs. Mais dans le B2B en général, c’est moins connu parce que les gens ont tendance à vouloir tout montrer. Quand vous montrez tout sur votre profil,

Le problème, c’est qu’il a trop de choix, donc les gens vont quitter le profil sans rien faire. Et après, pour être en train

Estelle (27:52.297)
trop de choix, fait peur parce qu’il faut prendre une décision et du coup, le cerveau bugge et se dit je préfère me barrer plutôt que prendre la mauvaise décision et du coup, effectivement, ils s’en vont. On dit qu’il faut pas avoir trop de choix.

Pierre (27:59.022)
à faire. C’est la confusion en fait qu’un esprit qui est confus n’achètera jamais ou même ne procédera jamais à une prochaine étape. juste le quatrième point c’est précisément

Sur votre bannière, pouvez mettre votre proposition de valeur avec des logos qui prouvent que le client ne sera pas le premier, parce que personne ne veut être le premier. Ensuite, dans le About section, vous pouvez augmenter la partie confiance pour montrer que vous savez le faire et que vous le faites depuis longtemps, donc votre histoire typiquement. Et après, il y a une section Featured, donc Sélection, où là, pouvez mettre ce que je conseille, c’est de mettre un lien vers votre offre principale.

et un autre lien vers un cadeau de bienvenue pour votre newsletter. Moi je faisais beaucoup des guides avec un joli visuel d’un guide et je l’envoyais dans l’e-mail de bienvenue de l’inscription à ma newsletter. Comme ça je faisais d’une pierre de coups, abonné à un newsletter et je donnais le guide également. Donc voilà, y’a…

Estelle (29:01.555)
Oui ça sent.

Je te coupe une seconde, mais c’est un très très bon truc. Souvenez-vous quand même que LinkedIn, je le disais en intro, on joue avec les règles de LinkedIn et en tout cas pour moi, tu vas me dire si c’est la même chose pour toi, mais pour moi l’objectif quand je capte des gens sur LinkedIn, c’est de les emmener vers ma newsletter, ou en tout cas de les emmener chez moi, un endroit où je vais pouvoir avoir mes propres règles à moi, ou tout cas les règles avec lesquelles on va être d’accord avec mon audience. Donc dès l’inscription de quelqu’un sur par exemple sur LinkedIn, vous pouvez leur envoyer un message et leur proposer dès ce moment-là de venir vous retrouver

chez vous, c’est vraiment le bon moment parce qu’ils ont envie d’en savoir plus sur vous. on dit chaud en marketing, mais ça veut dire ils sont prêts à vous écouter à ce que vous avez à dire. c’est vraiment, il pas attendre, faut tout de suite leur proposer de venir ailleurs.

Pierre (29:46.84)
Oui je suis d’accord, c’est une bonne stratégie de dédier un profil à augmenter la base de clients sur un newsletter Cela dit je recommande de commencer d’abord sur LinkedIn, de créer de l’attraction de l’autorité, ensuite de rajouter de newsletter Parce qu’il y a tellement de newsletter que les gens vont se demander pourquoi je vais aller sur celle-là Donc d’abord le meilleur chemin pour moi c’est LinkedIn, newsletter, ensuite YouTube dans l’ordre et YouTube Podcast en fait, tu vois Podcasts, vidéos plus

Estelle (30:16.52)
Mais diallôme.

Pierre (30:16.784)
Voilà pour le profil.

Estelle (30:20.829)
Oui, je t’ai coupé, pardon, sur ta front-end offer, mais effectivement, c’est ultra important de pouvoir, comme ça, alimenter sur le profil LinkedIn et pas seulement sur l’introduction, c’est ce que tu disais. Il a l’introduction, mais il a la page About, y a les sélections, etc. Tous ces éléments-là, en fait, s’articulent pour pouvoir emmener gentiment la personne vers ton offre. Ça, c’est ce que t’appelles le front-end offer. Si les gens…

viennent sur ton profil, se promènent, font des choses, mais en fait, n’achète pas ce que tu as à offrir, ne viennent pas directement sur ton offre. Est-ce que c’est trop tard ou est-ce qu’il a une autre façon d’aller les chercher ?

Pierre (31:01.89)
Alors c’est jamais trop tard, tu as déjà le fait que tu vas continuer à poster et que tu vas répéter, il pas avoir peur de répéter le même message.

il y a beaucoup de gens qui disent j’ai peur de redire ça parce que je l’ai déjà dit mais il faut se rappeler que pour vous vous avez passé 30 minutes voire une heure à l’écrire mais la personne elle a vu 7 secondes sur son feed et elle n’a pas lu en entier elle a juste regardé deux trois phrases importantes, regardé le visuel donc faut pas hésiter à répéter c’est comme ça qu’on installe un positionnement c’est comme ça qu’on installe une perception et une personnal brand

Donc répétez sur vos pieds de contenu et ensuite vous avez la fonctionnalité engagement. Vous pouvez aller commenter les posts des personnes qui ont visité votre profil sans être lourd on va dire. Si vous n’avez rien à dire, ne commentez pas quelque chose juste pour le faire.

Ensuite, y a la fonctionnalité message direct, donc les messages privés. ça, c’est comme si vous étiez dans une conférence géante H24, 7 jours sur 7. Vous pouvez créer du contenu, le publier et aussi aller parler aux gens. C’est parfait dans une logique de business. En message, vous pouvez aller contacter les gens qui ont visité leur profil. Même règle.

de bien séance, comme si vous étiez dans une conférence, dans un événement, vous n’allez pas aller voir quelqu’un et lui dire bonjour, je m’appelle Pierre, tu veux acheter ma formation ? Vous allez soit commencer une discussion, soit lui proposer une étude de cas par exemple, ou lui demander la permission de lui envoyer une étude de cas. Voilà, comme si vous étiez dans une conférence classique.

Pierre (32:57.582)
et donc les messages privés, vraiment s’en servir. Un freelance par exemple ou une boîte qui early stage et qui veut faire ses 10 premiers clients ou même 100 premiers clients, pour moi juste aller sur LinkedIn, poster du contenu, envoyer des messages, pas automatiser je précise, parce que ça c’est souvent la question qui vient ensuite. C’est, ah oui mais j’ai pas le temps, est-ce que je peux automatiser ? Ma réponse c’est non, c’est d’aller envoyer des messages non automatisés et aller parler à sa cible directement. Et pourquoi pas, même juste leur

des feedbacks si vous pensez que ça peut être utile pour votre business.

Estelle (33:33.455)
En fait, c’est ça que je trouve vraiment très intéressant et je pense, à mon avis, sous-utilisé, c’est que c’est ce que tu dis sur LinkedIn, c’est un peu comme si tu étais dans une conférence géante. Dans une conférence, le truc qui est vachement bien en général, c’est que tu as possibilité de savoir qui est là et de pouvoir créer des contacts et d’organiser des réunions peut-être avant, etc. C’est un peu ça sur LinkedIn. Là, ce que tu disais, c’est à partir du moment où des gens viennent sur ton profil, même s’ils n’achètent pas, même si à la rigueur ils cliquent pas,

C’est pas grave, t’as tout gagné parce que le fait qu’il soit venu sur ton profil, tu as la visibilité de dire, bah tiens, Pierre est venu sur mon profil. Mais attends, plutôt que de laisser Pierre partir, qu’à pas cliquer.

sur le podcast d’Estelle Ballot, le podcast du marketing, etc. Peut-être que Pierre, peux aller lui parler parce que s’il est venu sur mon profil, il y a quelque chose qui l’a intéressé. Donc, y a une première accroche. Et là, toi, ce que tu dis, c’est il faut y aller, il un petit peu besonner. Tu vas en DM et t’engages de vraies conversations, pas automatisées, mais de vraies conversations. Et un, on apprend des choses sur notre audience. Deux, c’est là qu’on va peut-être pouvoir commencer à proposer dans une vraie discussion. Tu disais, on commence pas direct par vendre, mais on commence par échanger.

Mais c’est ça le social selling, c’est le fait de vendre en fait en direct et de profiter de ces contacts pour aller, démarcher sans démarcher finalement, pour aller commencer des discussions avec des gens qui sont déjà intéressés par ce qu’on a à proposer.

Pierre (34:58.754)
le social thing c’est exactement ça et ça vient d’un contexte à la fois

plutôt économique on va dire. ce qui s’est passé c’est qu’il y a eu une tendance, notamment après le Covid, c’est que les acheteurs de plus en plus se sont dirigés vers les réseaux sociaux, notamment LinkedIn et aussi les communautés ou des groupes de messages privés pour récolter de l’information plutôt que de passer par des SDR, des sales quoi, des vendeurs.

et il y a eu d’autres facteurs qui ont lancé le social selling mais il a aussi le fait que sur le cold email il y a de moins en moins de performance notamment à cause de l’IA. C’est toujours possible de faire du cold email, je dis pas le contraire mais c’est de plus en plus dur avec la compétition. De plus en plus de personnes se sont dirigées vers LinkedIn et le social selling à la fois pour acheter parce qu’ils se renseignent sur LinkedIn. Moi par exemple j’ai pris une agence CRM il a plein de temps

parce que j’avais vu des posts, j’ai décidé de bosser avec eux parce que j’avais vu qu’ils faisaient des posts intéressants. Je ne pas allé taper Agent CRN sur Google. Donc il a un shift à ce niveau là et au niveau de la vente, moins de pertes sur le call d’emailing donc on va aller envoyer des messages en social selling et on va aller là où les gens passent leur temps. Il y a beaucoup de monde qui passe leur temps sur LinkedIn donc on va activer le social selling. Et le fait que ça soit…

dans un contexte où le social swing marche bien côté acheteur et vendeur, là par contre il a de plus en plus de compétition qui arrive et il falloir innover. Comme je disais tout à l’heure, il faudra prendre des risques, faudra créer de nouvelles choses et continuer à avancer. De façon c’est que ça le marketing, c’est que l’innovation permanente.

Estelle (36:46.665)

bien sûr carrément. Et puis c’est aussi moi je trouve aller… C’est marrant on le dit pas souvent ça, mais pour moi le marketing c’est comme on a plein de stratégies à notre disposition, trop de stratégies à notre disposition, le gros problème souvent marketing c’est qu’on sait pas trop bien par où commencer. Faut aussi à mon avis regarder ce que nous on aime et ce que nous on sait faire. Et moi ce que j’entends ultra, ultra souvent et j’en fais partie aussi, c’est moi estelle je sais pas vendre, aller prospecter à froid des gens que je connais pas, je suis mal à l’aise, je sais pas comment faire etc.

c’est la parfaite opportunité pour ça, c’est-à-dire que c’est pas du démarchage à froid comme ça d’aller avoir l’impression d’embêter des gens, n’embête pas forcément les gens, on leur apporte des choses, mais en tout cas cette impression là, là tu as déjà des gens qui sont…

d’une manière ou d’une autre qui sont rentrés en contact avec toi. Et il a un truc qui est quand même formidable avec le cerveau humain, c’est que dès lors que tu as été en contact une, deux, trois fois avec quelqu’un, même si ce pas un vrai contact, si c’est juste voir un poste de Pierre et Rubel, puis j’ai vu une première fois, j’ai vu une deuxième fois, puis une semaine après, j’ai revu encore une fois, Pierre s’est plus un inconnu. Alors qu’en vrai, peut-être que je ne t’ai jamais parlé et que je ne te connais pas du tout, mais parce que j’ai vu ton nom, parce que j’ai vu des postes, parce que j’ai vu tes positionnements, ce que tu penses, etc., j’ai l’impression de te connaître.

plus de ça, Pierre, tu m’as contacté en DM et on a peut-être échangé deux, trois mots ou sous un commentaire dans un poste, j’ai l’impression que je te connais personnellement et d’un coup, t’es plus en étranger et je peux discuter avec toi. Il y a vraiment un truc à activer là-dessus et je trouve ça super intéressant que tu parles de ces DM et d’aller rechercher le contact direct, pas automatisé avec les gens. C’est que oui.

Estelle (38:26.033)
littéralement, on peut créer des relations très rapidement avec les gens et ne plus être du côté de l’inconnu qui essaye de nous vendre des fenêtres, mais d’une personne en qui on a déjà une certaine part de confiance, ou tout cas suffisamment pour le laisser rentrer dans notre cercle et pouvoir lui donner du temps et l’écouter. C’est beaucoup plus facile comme ça d’avoir même un rendez-vous téléphonique et de pouvoir finalement rentrer dans un système de démarchage commercial plus standard. Qu’est-ce que tu en penses ?

Pierre (38:51.886)
d’accord et sur le fait que plus tu vois un message plus tu commences à être d’accord ou en tout cas à être intéressé et aussi il y a les photos tout simplement donc tu as la photo de profil

Et tu aussi… Moi avant je postais pas de photos de Et un jour j’ai fait un shooting photo. Tu vois c’est pas du tout dans mon ADN de base, plutôt introverti et j’ai pas forcément envie de me montrer. Mais je me suis rendu compte que dans l’analyse des stades quand je postais des photos…

derrière j’avais plus d’engagement d’impression et aussi je me connectais plus facilement aux autres et donc j’ai ajouté dans le framework authority first la partie 15 % personal brand et j’ai fait deux shootings photos j’en fais un tous les six mois à peu près ou même j’en ai fait trois et en fait le retour sur assisement d’un shooting photo est assez incroyable si les photos sont bien on peut les réutiliser enfin il y en a au moins 30 bien on va dire et les réutiliser

Estelle (39:48.487)
Ouais. C’est quoi ?

Pierre (39:55.776)
sur six mois et en fait ça va lier votre visage à votre expertise et ça va personifier l’expertise et j’insiste quand même sur le fait que c’est authoritative first dans la mesure où vous faites d’abord de l’autorité et après vous attachez un visage à l’autorité parce que si vous commencez par juste vous montrer tout le temps ok mais d’accord

Estelle (40:18.281)
Mais pourquoi?

Pierre (40:20.686)
C’est quoi, qu’est-ce que vous racontez, quelle expertise, etc. Donc il faut quand même commencer par l’expertise. Mais ça, comme tu dis, après il y a une relation parasociale qui se crée, il a même un effet d’allô qui peut se créer, ou si son contenu est bien, ou si ses infographies sont bien, son service doit être bien. Il y a plein d’effets psychologiques comme ça, dont je parle beaucoup dans mon contenu d’ailleurs, qui rentrent en jeu. Et c’est très puissant.

Estelle (40:46.697)
Super, bah écoute, formidable. Moi, trouve que c’est une… J’aime beaucoup ta vision comme ça de la stratégie de contenu sur LinkedIn parce qu’on n’est pas que sur… Tu vois, quand on a discuté en off, je te disais, moi, je veux savoir comment tu fais pour faire grossir comme ça ton compte. Mais là, ce que je trouve intéressant, c’est que l’idée, c’est pas que de faire grossir le compte. Finalement, le fait de faire grossir le compte, c’est presque un truc mécanique qui vient en deuxième effet. Là, l’idée, c’est comment est-ce qu’on fait pour utiliser son compte LinkedIn et ça marche sur d’autres

réseau sociaux d’ailleurs, pour utiliser son compte, pour construire son image, construire son positionnement, construire son autorité et aller vendre. Et comment est-ce qu’on fait pour créer des relations aussi avec les personnes ? Donc super intéressant. Je vais essayer de résumer en deux minutes ce que tu nous as dit. Tu nous as donné plein plein de super tips.

Ce que tu nous dis, c’est que pour construire un compte, il faut commencer par poser les bases. Poser les bases, c’est quoi ? C’est définir son positionnement, ses sujets, tester des choses, ne pas trop se nicher dès le début parce qu’il va falloir comme ça pouvoir réussir à comprendre son persona et aller chercher les gens, leur poser des questions, échanger avec eux pour vraiment créer finalement ce que tu appelles ces pilars, les piliers, les grands thèmes, trois, quatre, peut-être grands thèmes que tu vas pouvoir travailler. Ce que tu nous as dit aussi, j’ai trouvé ça super intéressant,

c’est qu’on va aller créer du momentum en publiant régulièrement de plus en plus. il y a des moments où ça va un petit peu exploser, où on va avoir le flot, ça va marcher, on est à la mode, c’est super, c’est génial. Et ce pas parce qu’on est à la mode à un moment donné que ça va durer tout temps. Ça va être un système de vagues où il a des moments où on va moins performer et c’est OK, c’est normal, il juste pas se démotiver à ce moment-là, c’est juste l’algorithme qui fonctionne en cycle. Ça va revenir, en tout cas, ça va revenir si on continue à faire de la qualité régulièrement et qu’on reste là. Donc il y a quand même aussi une histoire de travail de fond

faire, c’est une course de fond. Ça c’est première chose pour construire son compte.

Estelle (42:39.847)
Ce que tu nous dis, c’est qu’il va falloir aller travailler ses compétences, comprendre qu’est-ce qui nous différencie des autres. C’est quoi notre unfair advantage ? C’est qu’est-ce qui fait que finalement, on va proposer quelque chose qui n’est proposé que par nous et en tout cas, on va nous reconnaître sur ces éléments-là. C’est là où ça va être intéressant d’être vraiment identifié. Puis après, tu nous parles de ton framework de Authority First. C’est vraiment de mettre en place cet élément d’expertise ultra-fort. Ce que tu nous dis, moi, j’aime bien qu’il un petit peu de… Je ne suis pas une nana.

de chiffres, mais j’aime bien quand même qu’il des chiffres pour qu’on puisse poser les choses. Là, ce que tu nous dis en termes de contenu, c’est 70 % de contenu d’autorité. Ça veut dire quoi ? C’est des case studies, des analyses. Tu montres ton expertise en fait. 15 % de personal brand, on en parlait à l’instant d’aller faire un shooting photo. C’est ultra intéressant d’un point de vue retour sur investissement. On va pouvoir comme ça accrocher les personnes sur notre personnalité qui on est. Mais tu le dis, ça vient après l’autorité. faut déjà qu’on ait de l’autorité pour que les gens puissent accrocher à notre personne. Et puis 15 % d’offre parce que faut pas oublier qu’on est là pour

On est pas là juste pour se promener sur LinkedIn. Enfin on peut hein, mais va passer beaucoup beaucoup de temps sur LinkedIn ou sur les réseaux sociaux. Il faut infiner.

venir vendre et donc proposer ces offres. La fameuse offre, ce que tu appelles la front-end offer, c’est un petit peu la vitrine de ce qu’on a à proposer. Il va falloir la proposer sur notre site, sur notre compte. Et ce que tu dis, c’est que attention, bien souvent on a plusieurs offres, on propose plusieurs services, plusieurs déclinaisons de services. Et là tu nous dis attention, trop de choix, ça tue le choix. Les gens, ils débarquent, ils ne connaissent pas encore si bien que ça. Ils connaissent pas encore notre offre. Il vaut mieux aller chercher une offre, une offre assez

c’est-à-dire une offre qui répond à une demande urgente. tu utilises le framework pure, painful, urgent, recognized, expensive, c’est-à-dire quelque chose où vraiment ils vont avoir besoin de toi puis ils vont avoir besoin d’amorcer une démarche commerciale avec toi pour pouvoir y aller. Donc ça, ça va être la frontaine en…

Estelle (44:39.753)
en opposition à la back-end office et toutes les autres offres que tu vas pouvoir décliner. Et ça, va venir dans un second temps. Mais effectivement, ce que tu dis, c’est qu’il ne pas tout montrer d’un coup. Et pour proposer cette front-end offer, on va expliquer cette offre, mais on va aussi aller apporter différents éléments au sein du profil. Donc, va avoir l’élément introduction, va proposer l’offre, mais on va avoir des éléments de testimonials, on va pouvoir montrer des logos de gens avec qui on travaille parce que tu le disais, personne ne veut être le premier client. On veut être sûr que tu déjà

T’es déjà un bon, t’as des choses à proposer. Tu vas aller dans Sélection, amener un lien vers peut-être ton offre, un lien vers ta newsletter pour pouvoir commencer à emmener les gens chez toi et pas rester trop longtemps sur le seul réseau social. Tous ces éléments-là, en fait, on va pouvoir les utiliser sur le compte et ça va nous permettre d’aller avoir ces fameux leads. Parce que c’est ça le sujet. Moi, j’ai beaucoup, beaucoup de gens autour de moi qui me disent, mais je comprends pas, Estelle, moi je bosse sur LinkedIn, je poste, je commente, je fais plein de choses, mais il se passe rien, on vient pas me proposer des leads alors que je vois…

On vient pas me proposer de travailler avec moi, plutôt que je vois des gens qui me disent, j’ai deux, trois, quatre, dix litres par jour. Et bien c’est comme ça qu’on fait, c’est en proposant une offre claire et en venant la répéter, la proposer régulièrement. Est-ce que ça te va comme résumé ? Est-ce que tu avais des choses à ajouter, dis-moi Pierre.

Pierre (45:55.118)
Bravo !

impressionné par le résumé. C’est exactement ça et juste le dernier point qu’on pourrait rajouter c’est une fois que vous commencez à avoir des followers et une autorité sur LinkedIn vous pouvez vous en servir pour faire levier et aller sur d’autres réseaux également. On peut faire la promotion de la newsletter, du podcast, votre youtube… Il faut s’en servir comme un tremplin et il jamais rester au stade de oui juste je publie faut toujours être dans une logique de croissance.

Estelle (46:27.177)
génial.

Pierre (46:27.246)
sinon parfait le résumé.

Estelle (46:29.849)
Super. Écoute, j’adore. Merci infiniment, Pierre, de nous avoir aidés à comprendre comment est-ce qu’on va pouvoir faire croître notre compte LinkedIn et surtout faire en sorte qu’il nous serve à vendre. T’es le bienvenu quand tu veux, Pierre, sur le podcast du marketing.

Pierre (46:44.494)
Merci, c’était un plaisir également de partager tous ces tips avec toi, il y en a d’autres mais c’était en tout cas le résumé à la fin parfait.

Estelle (46:53.513)
Génial, si bien évidemment vous voulez suivre, si vous ne suivez pas encore le compte de Pierre, je mets le lien dans les notes de cet épisode où vous tapiez Pierre et Rubel sur LinkedIn. Vous allez le trouver sans aucun problème. Merci beaucoup Pierre.

Pierre (47:05.811)
Merci Estelle, à bientôt, ciao !

 

 

 


 

 

 

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