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Comment s’assurer que l’on reste présent dans l’esprit de son audience ? Comment occuper l’espace sans sombrer dans l’omniprésence oppressante ? Quelle stratégie adopter pour être visible de façon pertinente et impactante ?
C’est tout l’enjeu de la présence de marque. Et pour en parler, j’ai invité une experte du sujet : Sandie Giacobi.
Sandie est podcasteuse et autrice du livre Homo Entrepreneurus – adoptez les stratégies de Sapiens pour faire prospérer votre entreprise que vous trouverez dans toutes les bonnes librairies ou ici.
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Transcription de l’épisode
On dit souvent que la meilleure publicité, c’est le bouche-à-oreille. Que le plus puissant des leviers marketing, c’est la recommandation. Et c’est vrai. Mais pour que l’on parle de vous, encore faut-il que l’on vous voie.
Dans un monde où les consommateurs sont sans cesse sollicités, où l’attention est une denrée rare, une marque qui n’occupe pas le terrain est une marque qui s’efface. Et dans un environnement ultra concurrentiel, disparaître des radars, c’est prendre le risque de se faire oublier.
Alors comment s’assurer que l’on reste présent dans l’esprit de son audience ? Comment occuper l’espace sans sombrer dans l’omniprésence oppressante ? Quelle stratégie adopter pour être visible de façon pertinente et impactante ?
C’est tout l’enjeu de la présence de marque. Et pour en parler, j’ai invité une experte du sujet : Sandie Giacobi. Podcasteuse et autrice du livre Homo Entrepreneurus – adoptez les stratégies de Sapiens pour faire prospérer votre entreprise, Sandie nous partage aujourd’hui ses réflexions et ses conseils pour bâtir une présence forte et durable.
Estelle (00:28.999)
Bonjour Sandy, bienvenue sur le podcast du marketing.
Sandie Giacobi (00:32.833)
Salut Estelle, merci de nous recevoir.
Estelle (00:34.476)
Je suis super contente de te recevoir sur le podcast. On se connaît bien, on échange très souvent sur des questions business, sur des questions podcast, sur plein de questions régulièrement. Donc c’est très chouette de t’avoir aujourd’hui. Aujourd’hui, on va parler d’un petit événement quand même, de la sortie de ton livre Homo entrepreneurus, Adopter les stratégies de Sapiens pour faire prospérer votre entreprise.
Ce livre, c’est un petit bijou, il y a plein plein de choses dedans, tu vas nous en parler dans deux secondes, mais on va pas pouvoir vous parler de tout le livre parce que d’abord allez l’acheter et ensuite il a trop de choses dedans. On va parler d’un petit bout du livre, on va parler d’un truc qui est à mon sens ultra important, dont on ne parle bizarrement pas beaucoup, c’est l’importance d’occuper le terrain avant de rentrer dans le détail. Sandy, est-ce que pour ceux qui ne te connaîtraient pas, tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais
Sandie Giacobi (01:26.734)
Écoute, montiez, je suis Sandy Jacoby. J’ai cofondé My Marketing Experience qui est une agence de conseils et de services en marketing B2B avec ma sœur Laurie Jacoby qui est déjà passée sur le podcast du marketing. Donc maintenant tu as Sandy au micro. Ouais, t’as eu les deux, bravo. Comme tu l’as dit, on parle souvent podcast parce que je coanime moi-même un podcast qui s’appelle My Marketing Podcast.
Estelle (01:39.82)
J’ai les deux.
Sandie Giacobi (01:51.444)
Et tu l’as également justement dit, je suis auteur de homo entrepreneurus. Je t’avoue que j’ai encore un peu du mal à me mettre dans les baskets de dire que je suis auteur ou autrice. Je n’ai même pas encore déterminé quel mot il fallait utiliser, auteurux ou autrice. voilà, en tout cas, c’est exactement ça.
Estelle (02:08.722)
Écoute, ce bouquin, moi je trouve qu’il est super intéressant et même avant de l’avoir dans les mains, je te l’avais dit, je crevais d’envie de l’avoir parce que je trouve le concept ultra intéressant. Je vais te laisser le dire, mais je vais le dire avec mes mots. Il se trouve que toi, tu fais du marketing un peu comme moi depuis toujours, mais parallèlement à ça, tu adores l’anthropologie. C’est une passion un peu particulière, mais après tout, pourquoi pas ? Et en fait, tu as vu…
en lisant des bouquins, j’imagine, en t’intéressant à ce sujet-là, tu as vu des parallèles entre l’anthropologie et le milieu de l’entrepreneuriat et donc tu as écrit ce bouquin un petit peu en parallèle entre qu’est-ce que Sapiens, l’homo sapiens a fait pour se développer et comment est-ce qu’on peut en tirer des leçons pour l’utiliser dans notre business ? Est-ce que ça te va comme pitch de ton bouquin ?
Sandie Giacobi (02:56.27)
Oui, alors c’est un très bon pitch. J’ai juste, je ne vais pas dire corriger, mais préciser quelque chose. C’est vraiment issu de ce qu’on appelle la paléo-anthropologie. L’anthropologie, c’est l’étude des populations. La paléo-anthropologie, c’est cette étude-là, mais des populations plus primitives. Alors primitive, attention, parce j’aime pas trop ce mot en général, c’est un peu péjoratif. c’est, eux ils disent, les scientifiques ils disent archaïque, ça n’a pas du tout péjoratif chez eux. Mais qu’est-ce qui se passait il a 100 000, 200 000, 300 000 ans ?
Comment est-ce que les espèces humaines, parce que tu le sais, on n’était pas les seules, il y avait d’autres, y a même une plutôt belle concurrence, surtout en Europe d’ailleurs. Et comment ça se fait que c’est une sapience qui est survécue, qui se soit… Elle n’a pas juste survécue, elle a peuplé toute la terre, alors que les autres se sont éteintes. Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui est l’occupation du territoire et je vais juste préciser que ce n’est pas la seule raison, c’est une des raisons.
Et c’est notamment en revanche une des premières leçons que j’ai pu identifier de cette passion. Parce que tu l’as dit, c’était une passion à la base et c’était pas du tout lié au marketing, c’était deux choses séparées et j’ai fait des ponts entre les deux. Et l’occupation du territoire, c’est une des premières leçons que j’ai vu d’ailleurs pour te confier toute l’histoire. C’est une des premières leçons que j’en ai tiré.
Estelle (04:12.012)
C’est quand même assez rigolo quand on y pense juste deux secondes. Parce que vraiment dans le livre, arrive à faire des ponts sur plein de sujets différents entre ce qui s’est passé avec Sapiens et ce qui peut se passer dans nos business actuels. Juste deux secondes, moi ça me fait dire une chose, c’est qu’en fait là où on a l’impression d’être super innovante, des super stratégies, etc. En fait juste on n’a rien inventé. C’est-à-dire qu’il 100 000 ans, les gars ils faisaient déjà ça. On fait que recommencer ce qui a toujours été fait.
Sandie Giacobi (04:35.022)
On n’a rien inventé. Mais on n’a même pas inventé nos problèmes, fait. Parce que même les problèmes qu’on vit actuellement, problème, challenge, défis, utilise le mot qui te fait plaisir. Toi, tu as l’impression qu’ils sont nouveaux parce que c’est la première fois que tu les vis. Mais c’est un peu, je dis souvent, c’est un peu comme le jour où tu deviens maman, as l’impression que tu es la première maman de la Terre. qu’en fait, spoiler alert, il y en a eu quelques milliards d’autres avant toi.
Estelle (04:59.094)
Avant d’où!
Sandie Giacobi (05:01.802)
En fait quand tu diriges une entreprise, même si tu lis beaucoup de livres business, même si tu t’alimentes sur plein de choses, quand ça t’arrive à toi, quand tu dois prendre tes décisions, quand tu vis la situation, t’as quand même ce sentiment de solitude et d’être… C’est la… Parce que c’est la première fois que tu passes par là, ou parce que tu passes par là, tu te sens seul. Et en fait non, même ça, ça nous est arrivé, on va dire plus collectivement, mais en tant qu’espèce, c’est arrivé plein de fois par le passé.
le rôle de la technologie, savoir s’imposer, la concurrence, les changements. Je ne vais pas aller forcément sur le changement climatique, même si nos ancêtres ont vécu des changements climatiques extrêmes, mais c’était juste sur des beaucoup plus longues durées pour la plupart. C’est pour ça que j’ai quand même alloué le dernier chapitre du livre sur ce sujet parce qu’il est hyper important. Mais on n’a rien inventé parce que même nos problèmes ne sont pas nouveaux.
Estelle (05:42.06)
Hmm.
Estelle (05:54.34)
C’est ça. Donc en fait, non mais c’est intéressant parce que tu vois, je trouve qu’il y a une certaine humilité aussi à redescendre un petit peu, à se dire bon, ce qu’on vit, c’est pas nouveau, on n’est pas les premiers. Ils ont trouvé des solutions, on devrait pouvoir trouver des solutions. C’est un peu ça aussi qui me réjouit, c’est de me dire, il y a des options et on va pouvoir s’inspirer de ce qui a été fait, ce qui a peut-être été raté ou réussi d’ailleurs, mais s’inspirer de ce qui a été fait même il a Ah bah voilà, tu vois.
Sandie Giacobi (05:55.456)
A plus
Sandie Giacobi (06:18.798)
D’ailleurs on en parle des ratés aussi. Mais c’est juste l’échelle de temps qui va différer, c’est qu’aujourd’hui tout va beaucoup plus vite. Mais puisque tu peux aller chercher les solutions dans le passé et les adapter au quotidien, il faut pas t’en priver en fait. C’est un peu ça l’idée.
Estelle (06:31.832)
Exactement, très bien. Donc là, aujourd’hui, je l’ai dit, tu abordes plein de sujets dans le livre. Là aujourd’hui, on va parler de cette histoire d’occuper le terrain. Est-ce que tu peux, parce que moi je suis nulle en histoire, très clairement, tu peux me… Est-ce que tu peux m’expliquer ce qui s’est passé avec cette histoire d’occupation du territoire avec Sapiens ? Et c’était qui ? C’était Neandertal en face de Sapiens ? C’était qui ?
Sandie Giacobi (06:55.765)
Il n’y avait pas que de Néandertal, il en avait d’autres. Alors on va se remettre à peu près à 50 000 ans. Et ce que je te propose surtout, c’est qu’on fasse un peu abstraction des dates parce que ce sont très importantes les dates. Dans le livre, je mets les dates parce que je trouve ça intéressant, c’est sympa. Mais là, ça n’apportera pas forcément plus d’intérêt de se mettre des dates. Donc on va faire l’impasse là-dessus. Qu’est-ce qui s’est passé ? Il se passait qu’il a à peu près 50 000 ans, on va dire. bien Homo sapiens, a été principalement en Afrique.
Et il avait commencé à sortir d’Afrique par un petit territoire, on ne pas exactement, il est arrivé par le Moyen-Orient puisqu’il n’a pas traversé la Méditerranée, il passé par le Moyen-Orient. Et là, par contre, il y avait déjà des humains. Il y avait notamment les Néandertaliens qui étaient là, eux, depuis 300 000 ans, ce n’était pas du tout… Je vais aussi écourter sur fait de pourquoi, comment ils sont arrivés jusque-là. Là, aujourd’hui, ce n’est pas important au micro.
Estelle (07:34.22)
Ne pas nager.
Sandie Giacobi (07:55.574)
Et il en avait aussi en Asie. Il y avait une espèce qu’on appelle l’homme de Denis Sauvage. Et en tout, en avait 4-5. Il a pas un consensus, mais on sait aussi qu’il en avait sur des îles en Indolésie qui s’appelle l’homme de Flores. Et je ne donne pas les noms scientifiques parce qu’ils sont très difficiles à prononcer. Et ce n’est pas important. Mais toujours est-il que quand ils sortent d’Afrique, sa pience, ils se retrouvent face à d’autres populations humaines. Alors attention, ils n’étaient pas aussi nombreux que nous aujourd’hui.
Estelle (08:11.733)
Ça me va.
Sandie Giacobi (08:24.008)
C’était des grands territoires et pas tant de populations que ça, mais quand même t’en rencontrer.
Et comment ça se fait ? Tu le grand mystère, c’est qu’ils étaient tous là depuis des centaines de milliers d’années et finalement, en 10 000 ans, il n’y avait plus que Sapiens. Eh ben oui. Là, je te l’accélère, c’est à partir de l’Europe, mais on va dire sur 20, 30 000 ans, c’est allé très très vite. En fait, Sapiens, il est allé au Moyen-Orient, puis après, il est allé également vers l’Europe, vers… Alors je te parle avec mes mains, mais tout le monde ne voit pas forcément, mais il est allé également vers…
Estelle (08:39.797)
et ça.
Sandie Giacobi (08:59.086)
l’Europe du Nord et l’Asie de l’Est, il s’est répandu. Et finalement, il est allé jusqu’en Australie. Il est allé… En Australie, il est même arrivé, je crois, avant l’Europe. Donc il est allé assez vite et il a peuplé tout le territoire. Il est allé également en Europe. À l’époque, c’était quand une période glaciaire. peut pas dire que c’était… T’allais en Europe passer tes vacances, c’était pas…
Et finalement, alors peut-être, mais je crois que la notion de vacances n’existait pas encore. Non, non, il faisait froid, c’était une période glaciaire. Mais ce qui veut dire aussi que t’avais des populations qui étaient parfaitement adaptées à ce climat. Donc le truc de dire, ils ont disparu parce qu’ils n’étaient pas adaptés, pas du tout. C’était une espèce néandertale, c’était une espèce très adaptée au climat. faisait 300 millions qu’ils étaient là. Ils avaient des changements climatiques déjà et ça roulait comme. La différence.
Estelle (09:29.489)
Ça, c’était pas la Côte d’Azur !
Estelle (09:38.7)
Mmh.
Estelle (09:43.092)
priori c’est pas ça.
Sandie Giacobi (09:55.126)
et bah c’est que quand ils se sont retrouvés face à une autre espèce finalement eux, bah ils ont disparu. Et qu’est-ce qui a fait la différence, c’est que, ben, ce qu’on constate après, on peut en tirer la conclusion de différence, c’est que c’est cette notion d’occupation du territoire. C’est que Sapiens s’est reproduit, ça on le sait, il se reproduisait plus vite. Et il se reproduisait de manière à occuper le territoire. Maintenant, est-ce qu’il avait une stratégie derrière ? Honnêtement, je pense pas. Je pense qu’il y a une question d’évolution des espèces,
Estelle (10:21.484)
Mm-hmm.
Sandie Giacobi (10:24.682)
ce n’est pas des choix délibérés, ça c’est un peu plus philosophique on va dire, mais la conclusion qu’on peut en tirer c’est que d’avoir occupé l’espace et de se multiplier, ça lui a permis de dominer. Et ceux qui n’ont pas réussi à occuper l’espace, ont disparu. Ça c’est une des raisons. Il y en a d’autres, mais l’occupation de l’espace, c’est un cadre.
Estelle (10:40.876)
Donc, occuper l’espace. Voilà. Oui, Agimè, on est d’accord. On va mettre un disclaimer. On est d’accord, il a pas un seul élément qui fait apparaître, disparaître une espèce, etc. C’est évidemment plus complexe que ça. Ou une entreprise, exactement, c’est ce que j’allais dire. Quand on a un contexte, le contexte est forcément multiple et il se passe plein plein de choses. Mais c’est intéressant d’aller quand même regarder cet élément-là et de se dire…
Sandie Giacobi (10:55.254)
ou une entreprise d’ailleurs.
Estelle (11:07.046)
que je schématise que tu viens de nous dire. fait, tu Néandertal qui était là en Europe depuis en gros 300 000 ans, en tout cas très très longtemps. Il a Sapiens qui arrive, il se balade, il va un petit peu partout, il s’adapte un petit peu finalement rapidement à tout et il voit plein de contextes et de choses différentes. Il se reproduit beaucoup plus et du coup Sapiens continue d’exister là où Néandertal disparaît. Ils se sont battus, c’est à dire Sapiens est venu, il a cassé la tronche à Néandertal et il a disparu ou c’est pas ça ?
Sandie Giacobi (11:14.862)
Oui oui, c’est ça.
Sandie Giacobi (11:36.558)
Alors si c’est arrivé, on n’a pas de traces. En tout cas, il a un consensus là-dessus, scientifique, c’est qu’il a pas de traces d’extermination. Il y a des traces, en revanche, il une étude qui est parue il a pas très longtemps, de manque de diversité génétique, c’est-à-dire que comme ils n’étaient pas nombreux, et bien en fait, je parle des nain d’artaliens, comme ils étaient de moins en moins nombreux, ils étaient de plus en plus consanguins. Je pense que je n’ai pas besoin d’expliquer la consanguinité, c’est rarement très bon pour la survie.
Estelle (12:00.428)
Oui. Non.
Sandie Giacobi (12:03.182)
On sait aussi par exemple qu’au niveau des résus, pareil, ils avaient moins de diversité. Bon, ça, ça accélère la disparition d’une population, d’une espèce même de manière générale. Et donc il y vraiment ce phénomène d’occuper le territoire et de se multiplier qui a été un facteur clé de succès de Sapiens et qu’on peut évidemment reprendre à son compte quand on est dirigeant.
Estelle (12:23.872)
Écoute, et voilà, c’est exactement là où je voulais en venir, c’est que du coup, cette histoire d’occuper le terrain, de se multiplier, d’avoir des horizons multiples et de rencontrer des choses et des problématiques et des challenges peut-être différents, c’est un facteur de succès en tout cas indéniable là pour Sapiens. Comment…
Parce que moi je l’aime bien ton sapiens et ton neandertal, sans te je vais être honnête avec toi, ça me fait rire deux minutes, moi ce que je veux savoir c’est comment je fais dans mon entreprise pour que moi et Stel Ballot ça marche bien et que je sois toujours là et que je ne fasse pas mon neandertal mais que je fasse plutôt mon sapiens. Est-ce qu’on peut en tirer des choses sur l’occupation du territoire pour l’entreprise ?
Sandie Giacobi (13:10.286)
C’est tout le but effectivement. Je suis d’accord acteur, moi je suis passionné, donc je peux me contenter que de lire des livres là-dessus. Mais dans mon livre, c’est un livre qui est responsable en business. Donc j’ai décrypté ça. La première chose qu’il faut comprendre, c’est qu’on est face à deux espèces qui sont réellement concurrentes. Et le mot concurrence n’est absolument pas un gros mot. La concurrence, tu la connais, je la connais, même si on pense toujours qu’on est très différent des autres. Et c’est d’ailleurs un moyen de s’en extraire.
mais il a la notion d’espace concurrentiel. Et on le dit d’ailleurs, les deux espèces sont sur la même niche écologique. Et si tu vois le mot niche, c’est un mot qui est hyper utilisé en business et en marketing. Mais c’est un mot qui est utilisé aussi, d’ailleurs c’est plutôt le business marketing qui l’ont emprunté à la biologie, c’est par l’inverse. Là on est sur deux espèces qui sont sur la même niche. Toi et moi, on a une niche. Du moins on l’a choisi. Donc déjà l’idée c’est de se dire
Estelle (13:51.612)
Oui, mais oui.
Sandie Giacobi (14:08.238)
Quel est mon espace concurrentiel ? Sois-y celui que tu veux occuper. Est-ce qu’il des concurrents ? Est-ce qu’il a pas des concurrents ? Moi, j’ai toujours tendance à penser que s’il a pas du tout de concurrent dans ton espace concurrentiel, ce n’est pas toujours très très bon signe. Parce que ça veut dire qu’il a pas à manger.
Estelle (14:26.898)
Ouais, je suis assez d’accord avec toi. Moi, les gens qui me disent, non, je ne pas là parce qu’il de la concurrence, moi, j’ai tendance à répondre, la concurrence, c’est très bien, ça veut dire que tu n’as pas besoin d’éduquer ton marché et éduquer ton marché, c’est très faisable et pourquoi pas, ça coûte des sous, donc il faut avoir… Il a l’avantage et des inconvénients.
Sandie Giacobi (14:42.19)
Ce n’est pas une stratégie que tout le monde peut se permettre. Et honnêtement, ce n’est pas une stratégie qu’on a tous envie de faire parce que c’est quand même, tu le dis, beaucoup d’efforts. Déjà, qu’elle est définir ton espace concurrentiel et te poser dedans. Ça veut dire quelque chose qui est très cher à ton cœur, Estelle, qui est ma cible. Où est-ce que je vais trouver à manger ? Si tu remets les choses dans l’état, c’est où est-ce que je vais trouver à manger ? À manger pour une entreprise, c’est là il des clients.
Estelle (14:45.142)
Heuheu.
Estelle (14:49.568)
Ouais, c’est du boulot.
Estelle (14:59.532)
…
Sandie Giacobi (15:10.542)
c’est ceux qui sont prêts à payer. Donc quel est ma cible ? Ça c’est ton territoire. Et après sur ton territoire, tu vas dire comment je vais être différente et comment je vais l’occuper de manière à, ben on va dire à manger plus que les autres. Et actuellement on le voit beaucoup, tu vois. Actuellement on va pas se raconter des poèmes et dire qu’on vit dans une période fantastique économiquement.
Estelle (15:13.568)
Ok.
Estelle (15:22.476)
C’est ça.
Estelle (15:34.476)
Un peu compliqué parfois ?
Sandie Giacobi (15:35.052)
Il y a des cycles, c’est tout à fait normal. Moi, j’ai fait des études d’économie à la base. Je pas dans le marketing, à la base, j’ai un diplôme en économie et tout est cyclique. Et t’as des cycles où t’as plus à manger que de raconter. Ou t’as des marchés, les marchés vont bien et t’as beaucoup à manger. Et t’as des cycles, des phases du cycle où ça se contracte et t’as moins manger. Du coup, l’occupation du territoire va être encore plus importante. Parce que si t’as des très, très, très gros territoires.
Estelle (15:49.516)
Mais oui.
Sandie Giacobi (16:04.694)
finalement tout le monde va un peu manger, tout le monde va manger à sa faim, même les mauvais vont manger, parce que tout le pourra pas tout manger, les bons pourra pas tout manger. Par contre si le territoire où tu peux manger est bien tout petit, ou se rétrécit, t’as intérêt à tout faire pour l’occuper beaucoup plus que les autres pour avoir à manger. Ou allez, trouver un autre territoire.
Estelle (16:18.049)
Eh oui !
Estelle (16:27.666)
Ok, donc ça c’est un peu une stratégie pour aller occuper le territoire peut-être différemment, c’est de dire si je n’arrive pas à occuper le territoire qui est devant moi, une option c’est d’aller se créer un nouveau territoire. En gros, ça veut dire d’un point de business créer un marché.
Sandie Giacobi (16:41.324)
C’est des scènes nouveautés toi. Tu peux créer un marché, tu peux te diversifier aussi. Peut-être que tu peux avoir une cible supplémentaire ou une offre supplémentaire. Mais en tout cas, vas aller… Alors c’est ce qu’on va appeler des parts de marché finalement, tout simplement. Mais quand t’as le mot part, c’est quand même la division d’un territoire, une part, c’est la division d’un ensemble. Et donc c’est vraiment ça l’idée, c’est pas juste de constater qu’on est de en plus nombreux et qu’il a de moins en moins à manger. C’est comment je vais faire pour m’imposer.
Et sur… Ça c’est ton espace concurrentiel, mais ça suffit pas de le constater et de le définir. C’est comment je vais l’occuper. Et ça c’est vraiment le deuxième point sur lequel je veux insister, j’en parle, il a des leçons à en tirer, c’est que l’occupation de l’espace, c’est dans le… Pour l’entreprise évidemment, c’est de l’espace visuel et de l’espace sensoriel. C’est-à-dire est-ce que je suis visible ? Parce que la réalité…
C’est que si on ne voit pas, tu n’existes pas.
Estelle (17:43.378)
C’est ça. T’as besoin d’exposition, t’as besoin d’exister dans l’esprit des gens pour exister. C’est bien joli d’exister et d’être peut-être le meilleur. S’ils pensent pas à toi, ça sert à rien.
Sandie Giacobi (17:51.218)
Exactement. T’as besoin d’exister dans le territoire mental de ta cible. Et il a une blague, j’avais vu un meme passer qui était très drôle où tu vois, je crois que c’est un personnage de Grey’s Anatomy qui regarde ton téléphone et qui dit d’après Google, tu n’existes pas parce qu’en fait, je pense qu’elle a fait une recherche et t’as pas apparu dans Google. C’est vraiment le truc de dire si on te voit pas, t’existes pas.
Estelle (18:14.828)
n’existe pas. Ça, c’est super important parce que c’est vrai qu’on a tendance à se dire en business, qui important, c’est d’avoir le meilleur produit, d’avoir le meilleur service. Et c’est vrai, il faut avoir un très bon produit, un très bon service, mais ça ne suffit pas. Tu peux avoir le meilleur produit du monde si les gens ne savent pas que tu existes, ça ne sert à rien. D’où l’intérêt du marketing, tu vas me dire on un petit peu là pour ça, c’est la réalité, c’est qu’effectivement, il a un moment donné où il faut se rendre visible sinon, un, se rendre visible, deux, se rendre visible sur le bon territoire, c’est-à-dire de…
Sandie Giacobi (18:24.366)
C’est important !
Estelle (18:43.628)
que les gens comprennent ce qu’on en train de faire, ce qu’on propose et pourquoi on est là et pourquoi on est la meilleure option sur ce territoire exactement.
Sandie Giacobi (18:47.802)
on s’adresse. Et l’avantage aussi d’être visible, c’est que lorsque ton client a enfin le besoin d’acheter, c’est vers toi qu’il va venir. Parce que le problème, ce qu’on peut voir beaucoup, c’est de penser qu’être visible deux jours ça suffit. On m’a vu occuper un territoire, s’occuper un territoire durablement.
pense qu’il a aucune population qui a pu revendiquer un territoire en étant un jour par an sur le territoire. En général, si tu prends les appartements, on sait très bien que les appartements qui sont tout le temps vides, risquent d’esquoter par quelqu’un d’autre. Dites-vous que c’est la même chose pour votre marché. Si vous n’êtes pas présent vous-même, il a des squatteurs qui vont venir occuper votre espace et c’est hyper dur à déloger après.
Estelle (19:29.417)
C’est sûr.
Estelle (19:39.734)
Ouais. Non mais c’est intéressant parce que ça veut dire que tu vois des gens comme moi qui fonctionnent pas mal par lancement. Moi tu vois j’ai de la formation, effectivement je vais pas forcément proposer mes formations en permanence, je vais les proposer à des moments que j’ai choisi, donné parce que j’ai une formation qui arrive à ce moment-là. Évidemment qu’au moment où tu travailles un lancement tu vas être plus présent parce que tu vas communiquer, parce que t’as des choses à vendre, t’as un sujet dont tu veux parler. Sauf que si tu n’es présent sur ce sujet qu’à ce moment-là…
et bien ça ne va pas suffire parce que les gens ne se sont pas habitués à l’idée que tu existes sur ce marché-là, sur ce territoire-là. Donc ce que tu dis, c’est qu’il faut allier une communication à minimum tout au long de l’année de façon un peu récurrente, et après on peut évidemment avoir des pics de communication avec un effort plus intense, mais l’effort plus intense ne va fonctionner que s’il a une récurrence tout au long de l’année, en tout cas dans le temps.
Sandie Giacobi (20:08.846)
xx
Sandie Giacobi (20:30.67)
obligé parce que le cerveau humain oublie très vite, c’est quand même un des principaux défauts de notre cerveau, c’est que si tu vois pas quelque chose pendant un moment, tu vas l’oublier ou tu vas te poser des questions. Tu vas te mais pourquoi ils sont plus là, ça va pas ? Tu vois, tu arrives sur le site internet d’une entreprise et tu vois que le dernier article d’actualité il date d’à quatre ans ou même d’un an, c’est louche. C’est louche ! Tu te poses des questions et donc…
Estelle (20:43.532)
Mmh.
Estelle (20:55.404)
Bien sûr.
Sandie Giacobi (20:59.744)
Cette notion d’occuper le territoire visuel et sensoriel, c’est aussi de j’ai mon positionnement. Je suis perçue différemment pour que ce sur ce territoire là, par exemple, Estelle, toi sur le marché de la formation, tu es identifiée comme la personne qui parle beaucoup de, qui est spécialisée dans la cible, qui est ma cible. On sait aussi que tu as une forte expertise dans tout ce qui est newsletter, emailing. vois, tu es identifié, tu es positionné.
Estelle (21:27.692)
Mmh mmh.
Sandie Giacobi (21:28.536)
T’es aussi la personne qui a un podcast marketing d’influence. Donc ça va contribuer à faire que tu es identifié sur un territoire qui n’est peut-être pas le plus gros territoire du monde. Mais c’est pas grave parce que sur ce territoire-là, tu pèses en fait. Et tu dans les leaders des plus top of mind. Donc l’idée du territoire, c’est pas d’avoir le plus gros territoire possible. Ça, c’est une stratégie d’avoir le plus large. Ou on peut aussi en avoir un très étroit, mais prendre beaucoup de place sur celui-là.
Estelle (21:42.944)
Ou est-ce que ça ?
Estelle (21:56.47)
Il y a un élément dont tu parles, un biais cognitif dont tu parles dans le livre que moi je trouve super intéressant, c’est le biais de simple exposition. C’est-à-dire, c’est le fait, tu me dis si je le dis bien, mais c’est le fait de plus tu es exposé, plus on te voit, plus on va te faire confiance. Moi j’adore cette idée-là, c’est-à-dire que le simple fait qui est une récurrence…
dans ta communication, le simple fait qu’on te voit sur les réseaux sociaux, sur les podcasts, sur des émissions, ne sais où, à la télé, pourquoi pas, ou ailleurs. Enfin peu importe, on s’en fout de l’endroit sur lequel on te voit, mais plus on va te voir, plus il y avoir de récurrence, plus on va avoir confiance en toi, c’est ça ?
Sandie Giacobi (22:32.52)
Exactement. Et ça, peut le constater pas que dans le business, veux dire tes voisins que tu vois tous les jours. Moi, j’habite en immeuble, donc je vois régulièrement mes voisins. Comme je les vois tous les jours, je vais avoir tendance naturellement à leur faire plus confiance qu’à des inconnus dans la rue. Est-ce que j’ai raison ? En vrai, j’ai pas plus… À part les croiser dans l’ascenseur, je les connais pas forcément, mais par nature.
Estelle (22:49.43)
Oui, bah oui. C’est pas parce que tu les croises dans l’ascenseur que c’est des gens biens. Bah oui.
Sandie Giacobi (22:59.438)
tu es moins effrayé, tu plus rassuré parce que tu as vu souvent que par exemple tu n’as jamais vu. Et ça sera du comment ? Dans le business, moi j’en parlais encore cette semaine à deux personnes différentes qui me disaient quand je fais des démarchages en fait, quand je vais prospecter, personne ne me répond. Et je leur dit mais est-ce qu’ils t’ont vu ? Est-ce que tu… Non, ils te connaissent pas. je en fait c’est pour ça. Une des raisons c’est pour ça. Et ils me disent mais oui tu as raison en fait, c’est parce que comme ils n’ont jamais entendu parler de moi, quand ils arrivent sur mon site, quand ils arrivent sur mon LinkedIn, quand ils cherchent n’importe quoi sur ma marque, ils ne trouvent rien. Je dis mais c’est normal.
qui se méfient, qui répondent pas. Un, tu es sollicité tout le temps. Si tu hyper sollicité, tu vas pas aller voir la personne dont tu n’as jamais entendu parler ou la marque dont tu n’as jamais entendu parler. Donc, ce biais de simple exposition, c’est un des premiers, je dirais, biais à reprendre pour construire son territoire. Soyez vu, soyez vu des bonnes personnes. Évidemment que si tu choisis d’aller communiquer, choisis les bons canaux pour atteindre ta cible.
Mais tu vas rassurer et rassurer, ça fait partie des facteurs clés de succès pour être, on va dire pour occuper durablement un territoire.
Estelle (24:09.002)
pour occuper durablement un territoire et puis même je vais aller plus loin pour vendre. Il a quand même un truc qu’il faut se mettre dans la tête.
Personne n’achètera s’il a un doute, s’il se dit, peut-être je me faire arnaquer, peut-être c’est pas génial, personne n’achète. Donc on a besoin de réassurance, on a besoin de se sentir en confiance pour à un moment donné se poser la question d’acheter. Donc et pour le territoire et pour exister et pour exister en tant qu’entreprise et proposer ses services, le fait d’être présent va nous aider à rassurer le prospect, le consommateur et donc à potentiellement faire plus de ventes.
Sandie Giacobi (24:45.134)
Mais pour moi, je vais juste préciser une chose parce que c’est vraiment intéressant ce que tu dis, c’est que pour moi tu valides ton territoire, c’est-à-dire ton marché, qu’appartenement où tu vends. Si tu dis j’occupe ce territoire mais que tu vends pas, c’est comme tu dis j’occupe ce territoire mais j’ai pas manger dessus. Bon, en fait tu vas mourir. Si tu vis sur une dalle de marbre, tu vas mourir très vite, d’accord ? Même si la dalle de marbre elle est hyper grande, d’accord ? Comme tu n’auras jamais à manger dessus, tu vas mourir. C’est pareil pour ton marché. Si tu as décidé d’occuper un marché.
Estelle (24:52.94)
Hmm… Oui.
Ben oui. Ça sert à rien. Mais oui !
Sandie Giacobi (25:13.91)
et un territoire de marché sur lequel tu ne vends pas pour plein de raisons, ton produit n’est pas adapté, personne veut l’acheter, ton positionnement est pourri, personne n’a jamais entendu parler de toi, il y a plein de facteurs, t’es pas sur un marché en fait. T’as pas ce qu’on appelle dans le jargon l’adéquation product du marché ou le product market-at-heats. Donc si tu vends pas, t’as pas de marché, t’as pas de territoire.
Estelle (25:26.604)
Hmm.
Estelle (25:32.876)
C’est intéressant de se dire, il a le côté marketing, le côté communication, stratégie, etc. On est tous contents avec tout ça. Mais à un moment donné, si tu prouves pas que ton histoire, fonctionne, c’est que tu n’as pas d’histoire, tout simplement. Et effectivement, si tu n’as pas vendu, ça ne à rien.
Sandie Giacobi (25:44.558)
Ça arrive tous les jours. Ça arrive tous les jours. J’ai presque envie de dire que ce n’est pas grave parce que ça peut arriver à tout le Mais dans ces cas-là, je fais un changement pour trouver ton territoire.
Estelle (25:54.87)
Ouais, faut réagir. C’est intéressant ce que tu dis, c’est c’est bien beau de choisir des stratégies.
Là, on parle de territoire, ça matche sur plein d’autres choses. Mais c’est bien beau de choisir un territoire, de se dire, OK, je me pose, voilà mon territoire, je vais construire les différents éléments pour pouvoir avancer là-dessus. Mais à un moment donné, si ça ne fonctionne pas… Alors, il pas le faire au bout d’un mois, il faut pas dire au bout d’un mois, tiens, je n’ai rien vendu, je change. Parce que là, on passe tout son temps à changer en permanence et on n’arrive jamais à rien. Mais je pense qu’il est… Et ça pour presque tout, il est super important dès le début de se dire, OK, je me donne un temps défini pour tester ce truc-là.
Sandie Giacobi (26:19.007)
Je pas !
Estelle (26:31.11)
qui peut être six mois, qui peut être un an, qui peut être peu importe, mais un temps suffisamment long en tout cas pour avoir le temps de s’installer dessus et de faire les choses correctement, mais de définir un temps et de se dire au bout de ce temps-là, je vais réévaluer et me poser la question de savoir si j’ai fait mon choix ou pas et d’avoir cette capacité de se dire j’ai le droit de m’être plantée et si je me suis plantée, je change. Pour moi, ça, c’est une vraie, vraie grosse force parce que tu as des gens qui s’obstinent parce que…
Une fois qu’on a fait un choix, on a du mal à se dire qu’on s’est loupé. vrai, c’est plus facile de se dire non, c’est le marché qui ne pas, ou c’est le contexte, ou c’est les impôts, ou c’est les gens, rien, ou les lois, je ne sais pas quoi. Il a un moment donné, si ça ne marche pas, il aussi savoir se le dire et changer de voie, et pas aller vers l’Europe, mais aller vers l’Australie.
Sandie Giacobi (27:13.674)
Exactement. là tu parles de marché géographique, c’est une image attention, Stel ne vous dit pas qu’il faut absolument délocaliser votre entreprise en Australie. Même si l’Australie, c’est vachement bien, tu connais beaucoup mieux que moi puisque moi je n’ai jamais mis les pieds. ce qu’on en train de dire ici, c’est que oui déjà le droit à l’erreur existe, qu’un marché peut vous donner à manger et un territoire peut vous donner à manger pendant plusieurs années et ne peut vous donner à manger, un territoire peut arrêter d’exister dans ces cas où…
Estelle (27:20.714)
Si l’Australie, c’est vachement bien.
Sandie Giacobi (27:42.56)
du moins d’être fertile et donc dans ces cas-là il faut alors aller en chercher un autre. Et d’ailleurs, typiquement Homo sapiens cela fait, s’il s’est répandu, on pense que c’est pas juste. Il y a probablement une curiosité naturelle chez notre espèce, mais on n’est pas les premiers à aller voir s’il y avait de la lumière en Europe puisqu’on n’était pas les premiers. En revanche, le fait d’aller se déplacer pour occuper des territoires, c’était très probablement pour aller chercher à manger, suivre du gibier. Vous pouvez l’intégrer aussi dans votre recherche de territoires. Où est-ce qu’il y a à manger pour mon entreprise ?
Alors là, je parle toujours de « manger », mais parce qu’au final, on vend et nos entreprises vendent, on fait de l’argent pour subvenir à des besoins. peut-être pas uniquement les besoins primaires de manger, mais c’est le plus simple que j’ai trouvé pour en parler. Mais vous avez le droit de, si vous voyez qu’il a un potentiel sur un autre marché de faire du business, vous avez le droit d’aller et de tester. Et en fait, une entreprise survit parce qu’elle fait aussi évoluer son territoire.
Estelle (28:42.06)
C’est
Sandie Giacobi (28:42.652)
Est-ce que c’est nécessaire d’ailleurs
Estelle (29:12.014)
le monde de l’entreprise quel qu’il soit n’est pas un monde statique, on a le droit de bouger, de faire évoluer les lignes en permanence.
Sandie Giacobi (29:20.014)
élargir son territoire ou adapter son territoire, c’est aussi répondre à des nouveaux besoins de vos clients. Les écouter, je pense que ça c’est un truc auquel tu es très très sensible toi-même. Écoute ton marché et ton marché potentiellement va te donner des idées sur des territoires encore, on va dire, avec beaucoup d’opportunités. Une opportunité, ça réussit ou ça rate ? Ok, on est d’accord, ça c’est vrai. Ça réussit ou ça rate. Mais en même temps,
Ça se tente. Alors tu l’as dit très raisonnablement, et je suis aussi de cette école, on n’est pas obligé de tout tenter tout le temps, attention. Si ça fonctionne bien sur votre territoire, que vous avez estimé que vous avez encore beaucoup de choses à faire, qu’il a des parts de marché que vous pouvez prendre, consolider déjà cette partie, c’est très bien aussi. Mais à une période où on voit que, si on voit que ça commence à tanguer, la part du gâteau réduit, réduit, réduit, parce que le gâteau lui-même, le territoire lui-même devient de plus en plus petit.
Estelle (30:07.212)
Ouais ouais, ça sert à rien de perdre, on a trop de risques.
Sandie Giacobi (30:19.874)
il a des marchés qui sont décroissants aujourd’hui. Il y en a plein, y en a plein des marchés décroissants. Si vous êtes sur un marché décroissant, ça veut dire que votre territoire est en train de se restreindre, vous avez l’obligation, la responsabilité pour votre entreprise de chercher comment atteindre un nouveau territoire.
Estelle (30:22.988)
Merci.
Estelle (30:36.812)
Super intéressant. Donc ça, on a dit, c’est occuper l’espace visuel et sensoriel et avoir la capacité aussi d’aller regarder les autres territoires et peut-être de bouger, de faire évoluer les choses. Est-ce qu’on peut utiliser l’espace autrement ? Je pense que tu l’as un petit peu dit déjà. Est-ce que le côté émotionnel peut être un moyen d’utiliser l’espace peut-être encore différemment ?
Sandie Giacobi (30:59.95)
Oui, alors l’émotionnel, va rejoindre notamment les questions de positionnement. Je pense que je n’ai pas dit un gros mot sur ce podcast, c’est quelque chose que tu abordes assez souvent. C’est le fait d’occuper une place unique dans l’esprit de sa cible. J’en ai un petit peu parlé précédemment, mais l’avantage d’être identifié et identifiable, c’est que de facto, on va penser à toi, tu vas devenir top of mind. Donc c’est un mot anglais top of mind, où en français on peut dire
je sais pas, prioritaire, numéro un dans l’esprit des gens. Si vous êtes pas numéro un, mais que vous êtes déjà numéro deux et que les personnes sont capables de vous citer dans les solutions possibles à problème, c’est déjà super bien, attention !
Estelle (31:31.564)
Oui.
Estelle (31:43.722)
Il faut être dans la considération, c’est-à-dire le jour où ils ont besoin d’un service comme le vôtre, ils vont aller regarder. général, soit ils ont un choix et en fait leur choix est déjà fait point-me-bas, c’est fini. Donc ça, c’est le top of mind absolu.
Sandie Giacobi (31:55.732)
Ça c’est le top top top.
Estelle (31:56.754)
Voilà, c’est merveilleux. Mais de façon générale, on se dit, tiens attends, j’ai besoin de tel produit, je sais qu’il a telle entreprise, telle entreprise et telle entreprise qui le font et on va aller explorer ces trois entreprises. Et souvent, l’esprit d’ailleurs aime bien n’en prendre pas trop trop parce que sinon on est totalement perdus. Donc il être dans les premiers.
Sandie Giacobi (32:15.278)
Moi je suis plutôt de l’univers B2B, on va considérer qu’on est top of mind quand on est quasiment systématiquement consulté. Parce qu’en général les acheteurs vont consulter un petit nombre de solutions possibles, alors ça peut aller peut-être de 2, 3, 4, 5. Mais déjà si t’es considéré, tu l’as très bien dit, tu es top of mind. D’accord ?
Et ça, être top of mind, c’est jouer à la fois sur l’émotionnel parce que tu es perçu différemment. Donc ça veut dire je dois travailler mon positionnement, je dois travailler ma différenciation, en quoi je suis perçu comme différent et répondons mieux à un besoin. Ça, c’est un truc sur lequel j’insiste souvent. Qu’est que les gens disent ? J’entends souvent. Ah mais pour réussir, il faut être différent. Non, non, parce qu’on peut tous être différent. C’est hyper facile d’être différent si demain vous avez décidé.
de faire que des sites internet écrits en… Je change le zi, si vous faites que des sites internet écrits en verlan, vous êtes différent. Est-ce que ça veut dire que les gens, ils ont besoin et qu’ils vont l’acheter ? Non. Pas. Peut-être pour rigoler un. Mais voilà. Être… Une vraie différenciation, c’est être différent mais d’une manière pertinente et désirable pour notre cible. Sinon, on s’en fout.
Estelle (33:17.108)
En tout cas on n’est pas au courant.
Estelle (33:33.212)
Encore une fois, c’est toujours la même histoire. Plus tu vas connaître ta cible, plus tu vas comprendre ta cible, ce qu’elle sait, ce qu’elle ne pas, dont elle a besoin. Elle ne sait même peut-être pas elle-même d’ailleurs ce dont elle a besoin. Mais plus tu vas la comprendre de façon précise, plus tu vas pouvoir lui proposer le produit, le service qui va lui correspondre. Et si ce produit, service, il est différent de ce qui est proposé par les concurrents, t’es sur un marché qui va te convenir parce que tes clients ont besoin de toi et tu es l’entreprise, la solution qui va lui
de répondre à son problème.
Sandie Giacobi (34:04.942)
Exact, alors tu l’as parfaitement résumé. donc cette différenciation et ce positionnement unique, ça va occuper de l’espace mental dans l’esprit de ta cible. Évidemment, on veut que cet espace mental prenne de la place pour être top of mind. Mais comme on l’a dit, si on fait déjà partie de 2, 3, 4, 5, même solution retenue, c’est déjà pas mal. Et comment on va faire ça ? Et évidemment, il faut définir un positionnement clair, bien connaître sa cible, très bien connaître la concurrence aussi. Parce que…
L’être humain, il s’est comparé. va dire, il va très bien pouvoir dire, toi, tu es plus comme ça et toi, tu plus comme ça. Et donc, le positionnement, c’est aussi savoir se montrer différent des autres. Il n’est pas juste différent pour différent. C’est quelles sont les solutions alternatives, qu’est que j’apporte de mieux, de différent, quelles sont les concurrents directs. Si demain, devais… Moi, je… My Marketing Experience, je dois en parler.
je sais très bien quelles sont les différences par rapport à mes concurrents et quelles sont ces différences qui comptent pour mes clients.
Estelle (35:12.03)
Ouais, c’est ça. C’est ce que tu dis, c’est parler de différence pour parler de différence, finalement on s’en fiche. Ce qui est important, c’est les différences qui ont un impact sur nos futurs clients, qui vont faire que, vont avoir envie de venir vers nous.
Sandie Giacobi (35:16.558)
On s’en fout.
Sandie Giacobi (35:23.506)
Ceux qui sont sur ton territoire. Donc typiquement, tu dis ma cible, c’est des solopreneurs par exemple. Mais que dans ton positionnement, dans ta communication, dans ta stratégie marketing, tu adoptes tous les codes des grandes entreprises. Ça va pas le faire en fait. Ça va pas le faire du tout. le…
Estelle (35:39.468)
Ben oui, ça marche pas. Ça marcherait très bien avec des grandes entreprises probablement, mais pour le coup, Tassib, ce n’est pas les grandes entreprises. Donc il faut faire matcher les choses.
Sandie Giacobi (35:46.622)
Voilà. Et ça, c’est un problème que nous on retrouve souvent. Tu vois, chez nos clients, c’est un truc qu’on voit très souvent, c’est le problème de positionnement. Le produit marche bien, les clients qui utilisent le produit sont contents, sont satisfaits, mais finalement, le positionnement coince et donc au moment de vendre la solution, gens ou ils comprennent pas de quoi ça parle, ou ils comprennent pas pourquoi c’est pour eux.
Et donc, on disait le terrain émotionnel, c’est beaucoup en rapport avec le positionnement, qui tu veux être et qui tu es pour ton client. Par contre, je boucle sur ce que tu as dit et ce qu’on se disait avant. C’est quelque chose qu’il faut marteler en permanence avec régularité. Les gens ne retiennent pas ton positionnement juste parce que tu leur as dit une fois. Il va falloir leur dire, le répéter, le montrer. Voilà.
Estelle (36:33.448)
Et c’est intéressant parce que souvent, moi tu vois mes clients me disent, non mais je l’ai déjà dit trois fois, je peux pas le redire, les gens ça va les saouler, ils vont se dire là là. Et en fait non, il faut comprendre que les gens ont besoin de la répétition parce que comme tu dis, le cerveau humain oublie très très vite. Et si on n’est pas là en permanence à marteler, à rappeler, à expliquer et à montrer qui on est, pourquoi on est là et ce qu’on fait, finalement les gens vont oublier. Donc n’ayez pas peur de répéter. Il a un moment donné, si vous répétez 32 fois tous les jours, tout le temps, vous allez fatiguer.
Bien sûr, mais avant de fatiguer, fait, vous allez répéter beaucoup plus avant de fatiguer, c’est ça. On croit toujours qu’on va fatiguer au bout de trois fois, c’est absolument pas vrai, donc on peut se donner la marge de répéter, aucun problème là-dessus. J’ai un dernier élément dont je voudrais parler sur s’occuper du territoire. Alors ça rejoint quand même des choses qu’on a dit notamment avec l’émotionnel, on en parlait tout à l’heure.
Sandie Giacobi (37:06.725)
oui, c’est long hein
Estelle (37:27.048)
On disait que personne n’achète s’il a peur qu’il ait une arnaque, etc. Une des façons d’occuper le territoire, est-ce que c’est pas d’être un peu la marque doudou, la marque qui te rassure ou la marque où tu te dis bon ben voilà, je sais que je prends pas de risque quand j’y vais.
Sandie Giacobi (37:43.17)
Alors la question du risque, elle est essentielle et particulièrement dans des périodes d’incertitudes comme actuellement, où les gens ont de moins en moins envie de prendre des risques. Pourquoi ? Parce que tout devient plus risqué globalement et qu’il déjà un risque endogène, on va dire. Donc tu ne pas en plus aller te dire, je vais me planter trois balles dans le pied, puis je vais prendre la marque inconnue que jamais personne n’a recommandé et puis c’est moi qui vais crash tester le truc.
Ça, ne pas trop le voir, même si tu as toujours des entreprises, des clients qui ont une appétence pour l’innovation. bien, souvent, on m’argumente ça, mais du coup, si je fais de l’innovation, comment je fais pour… En fait, tu peux faire de l’innovation et rassurer. Ton devoir, en tout cas, c’est d’être plus sérisqué, plus tu dois rassurer. Ça, c’est une obligation absolue. Et donc, je te rejoins. Effectivement, c’est un point que j’aborde sur être rassurant.
La marque Doudou, je ne pas. Je pense qu’on voudrait tous être une marque Doudou. Je ne pas sûre d’arriver à te dire qu’on peut tous être une marque Doudou. D’accord ? En revanche, ce qui est certain, c’est que miser au maximum sur les éléments de réassurance, c’est un moyen, c’est un excellent moyen de consolider ces positions sur un territoire. Typiquement, si vous avez arrivé à prouver que sur votre territoire,
Estelle (38:43.468)
…
Sandie Giacobi (39:10.136)
Il y a d’autres personnes qui ont fait confiance à votre marque. Et là, je vais boucler d’ailleurs sur un mot que j’ai souvent entendu parler, c’est d’utiliser des gens comme vous. Des gens comme vous. Des gens qui… C’est Lémi Doerfer d’ailleurs, qui m’en avait parlé et je crois qu’il est venu sur aussi le podcast e-marketing. Montrez que des gens de votre territoire, de votre marché vous ont déjà fait confiance.
Estelle (39:13.42)
Hmm.
Estelle (39:27.468)
Ouais ouais, plusieurs fois.
Sandie Giacobi (39:37.582)
ça permet de montrer qu’il y a ce côté, cette entreprise est capable ou ce produit est capable de répondre à mes besoins parce qu’il l’a déjà fait.
Estelle (39:50.26)
Oui et je prends une bonne décision en faisant confiance à cette entreprise parce que d’autres personnes ont déjà pris cette même décision donc déjà je suis pas complètement débile de considérer cette entreprise. Non seulement ils ont déjà pris cette bonne décision mais en plus ils m’ont dit qu’ils sont contents donc a priori ça s’est bien passé donc je ne suis pas idiot de prendre cette décision là.
Sandie Giacobi (40:06.565)
Exactement. Exactement. Exactement. Et donc cette sécurité, verrouille aussi l’espace émotionnel que tu prends chez tes clients. C’est comme ça aussi que tu fidélises d’ailleurs quand tes clients sont satisfaits et qu’ils se sentent en sécurité. Ça fidélise. Si tu es, si ton passé est solution qui est nouvelle pour eux, allez, on va pas dire forcément innovante, mais ça peut l’être aussi.
Estelle (40:23.756)
ça bien sûr
Sandie Giacobi (40:33.326)
Mais qu’en revanche, tu apportes toutes les garanties, les témoignages clients, que tu construis une offre, parce qu’on n’en a pas forcément parlé, mais la dimension offre la moins risquée possible, ça va occuper l’espace sécurité émotionnelle de ton client. Donc le territoire, c’est pas uniquement visuel, même si c’est important. On n’a pas tous des produits physiques, on ne pas tous s’acheter des affiches par quatre, par trois dans le métro. Ça veut dire qu’on doit réfléchir à des stratégies pour
Estelle (40:47.276)
bien
Sandie Giacobi (41:03.046)
savoir très bien à qui on s’adresse et aller toucher le plus possible qui on s’adresse de manière à être visible avec le bon message, certes rassurant, avec les bons produits et la bonne offre. Mais aujourd’hui, l’avantage est tel, et je pense que on pourrait presque terminer là-dessus, c’est qu’on a des outils qui permettent de le faire. On a vraiment dit, moi, quand je pense à toi, je pense souvent aux newsletters. La newsletter, as un lien direct avec ton prospect ou ton client ou ta communauté.
Le podcast, t’as un lien direct et tu occupes cet espace émotionnel. La création de contenu, tu maîtrises quand même relativement bien la diffusion auprès de ta cible. Collecter des feedbacks clients. Je dis pas que c’est facile, attention, rien n’est facile, mais c’est possible. On a les outils pour le faire. Travailler son positionnement et ses messages. Si vous savez pas le faire, il a des agences, y a des gens très compétents pour accompagner à le faire.
Estelle (41:53.12)
C’est un peu le bonheur du digital.
Sandie Giacobi (42:01.942)
Ce qui est dommage, c’est de ne pas le faire. Pour moi, il a pas d’excuse.
Estelle (42:06.22)
Je suis d’accord avec toi. On en revient toujours à la même chose. La vraie compétence, à mon avis, avoir quand on est responsable d’entreprise ou quand on est responsable marketing, peu importe, c’est le passage à l’action. C’est d’être capable d’aller chercher des choses, d’aller essayer des choses et de se mettre en mouvement, d’arrêter de juste penser. Donc là, si vous écoutez ce podcast et vous êtes en train de dire, c’est super intéressant, Sandy m’a donné plein d’idées pour comment occuper le terrain. C’est bien joli de penser à toutes ces stratégies pour occuper.
le terrain mais il a un moment donné, pensez, ça ne pas faire les choses, ce qui va faire la différence exactement. Ce qui fait la différence c’est que sa pience il est allé marcher avec ses petites pattes et il allé se promener un petit peu partout, c’est la mise à l’action exactement.
Sandie Giacobi (42:40.46)
ça paye pas les factures.
Sandie Giacobi (42:46.414)
Il est allé chercher à manger, il s’est reproduit. C’est pour ça qu’en fait chaque chapitre du livre intègre une réflexion qu’on vient d’avoir mais avec toujours comment je passe à l’action. Parce que je te rejoins Estelle, c’est juste pour se poser des questions et réfléchir. C’est très agréable mais ça ne pas aller très très loin.
Estelle (43:02.732)
Bon, écoute, merci beaucoup Sandy. Moi, j’ai envie de vous dire le passage à l’action. Il n’était pas prévu, mais il tellement catapulté. Le passage à l’action que je vous propose, c’est d’aller acheter le livre de Sandy Homo entrepreneurus, Adopter les stratégies de Sapiens pour faire prospérer votre entreprise. D’abord, il est super sympa à lire. Ensuite, il est super facile à lire parce qu’on peut prendre chapitre par chapitre. On n’est pas obligé de lire tout le livre d’un coup. Si vous avez une problématique, là, on a parlé du territoire, mais ça peut être plein de choses différentes.
allez prendre le chapitre, vous avez l’explication, moi j’ai beaucoup aimé l’histoire de Sapiens, Neandertal, etc. C’est deux pages, c’est pas un truc ultra long, c’est très digeste, c’est pas dur à intégrer et surtout comment est-ce que ça se passe dans mon entreprise, comment est-ce que ça s’applique et comment est-ce que je passe à l’action. J’adore cette idée, concept, je te l’avais dit Sandy déjà avant même d’avoir le livre entre les mains, bravo à toi pour ce bouquin. Si on veut le trouver, livre ou si on veut te parler Sandy, comment est-ce qu’on peut faire ? Dis-moi.
Sandie Giacobi (44:02.146)
Alors me parler, je suis très présente sur LinkedIn, Sandy Jacoby. Si on veut le trouver, est disponible partout, Fnac, Amazon, Cultura, également les librairies indépendantes. Je pense que dans les librairies indépendantes, il faut juste leur demander de le commander parce qu’ils ont rarement des stocks. voilà, vous pouvez faire votre choix, est partout.
Estelle (44:18.354)
J’adore qu’on me dise, c’est facile, il est partout. Génial. Bravo Sandy. Tu le sais, tu es là, bienvenue quand tu veux sur le podcast du marketing.
Sandie Giacobi (44:28.649)
Merci Estelle.
Sur le Podcast du Marketing par Estelle Ballot on parle de : base email, branding, business, communication, email marketing, formation, inbound marketing, landing page, le podcast du marketing, lead magnet, marketing, marketing automation, marketing digital, marketing mix, persona, réseaux sociaux, seo, stratégie, webinaire, IA, solopreneur, audience, masterclass, emailing, chatgpt, email marketing, marketing digital
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