Qu’est-ce que j’y gagne ? Apprenez à consacrer du temps aux choses importantes de votre vie.

La semaine de quatre heures. Cela semble incroyable, n’est-ce pas ? Cela ressemble à un rêve. Au lieu de travailler 40 heures par semaine, vous ne devez travailler que quatre heures. Et ce n’est pas comme si vous perdiez des revenus. Vous gagnez en un mois ce que la plupart des gens gagnent en un an.

Ainsi, au lieu de peiner à votre bureau pendant 35, 40, voire 45 ans avant la retraite, vous avez la liberté et la flexibilité de profiter de votre vie dès maintenant.

Cela semble incroyable. Cela ressemble à un rêve. En fait, cela ressemble à une chimère, à quelque chose qui pourrait fonctionner pour certaines personnes très, très chanceuses, mais qui ne fonctionnera probablement pas pour vous.

Eh bien, ce n’est pas un rêve. Selon Tim Ferriss, il existe une recette que tout le monde peut suivre – y compris vous – pour y parvenir. Si vous êtes prêt à vous mettre au travail, transformons 40 heures en quatre heures.

Au cours de ces quelques minutes, vous apprendrez

– comment utiliser le principe 80/20 à votre avantage ;

– comment créer un flux de revenus passif ; et

– où chercher votre muse.

Idée maîtresse 1

Pour les nouveaux riches, la richesse est synonyme de luxe ici et maintenant.

Vous travaillez donc 40 heures par semaine. Vous travaillez peut-être même plus que cela. Vous êtes constamment épuisé. Vous êtes constamment stressé. Vous donneriez n’importe quoi pour vous extraire de votre quotidien, mais vous avez l’impression de ne pas pouvoir le faire. Vous êtes coincé dans votre travail. Vous avez besoin de votre travail.

Eh bien, il existe une recette pour échapper au « 9 heure 17 heures ». Il existe une formule. Et c’est exactement ce que nous allons explorer dans ces pages. Mais avant d’en arriver à la formule, parlons de l’endroit où vous vous échappez et de la manière dont l’auteur y est parvenu.

L’objectif est de devenir un membre des Nouveaux Riches. Les nouveaux riches sont une sous-culture caractérisée par la mobilité et la liberté financière. Ils ne sont liés par rien. Ils décident où ils vont. Ils décident de ce qu’ils font. Ils ont compris que le bon moment pour vivre ses rêves, pour vivre vraiment sa vie, c’est maintenant.

Mais comment faire ? Comment vivre ses rêves, comment vivre pleinement sa vie, maintenant ? Eh bien, voici quelque chose que les nouveaux riches ont compris. En fait, il suffit de deux choses pour y parvenir : il faut plus de liberté et plus de temps libre.

Ce que la plupart des gens associent aux millionnaires – de grands voyages, des loisirs extravagants, peut-être du personnel – se résume essentiellement à deux choses : plus de liberté et plus de temps libre. Et vous pouvez avoir ces choses sans avoir des millions de dollars sur votre compte en banque.

Voilà donc l’objectif : obtenir plus de liberté, plus de temps libre et rejoindre les nouveaux riches.

L’auteur a obtenu ces deux choses un peu par hasard. En 2004, il se trouvait dans une situation peut-être similaire à la vôtre. Il était surmené. Il était épuisé. En fait, il était tellement surmené et épuisé qu’il a fait un burn-out et a dû faire une pause. Mais cette pause s’est avérée être une bénédiction. Pendant son congé, il a voyagé dans le monde entier et s’est rendu compte qu’il pouvait gérer une entreprise rentable où qu’il se trouve. Et qu’il pouvait le faire avec un minimum d’efforts. C’est ainsi qu’il a rejoint les rangs des nouveaux riches.

Cela ressemble à de la magie, mais ce n’en est pas. Rappelez-vous que si vous voulez vivre une vie de luxe, vous n’avez besoin que de deux choses : plus de liberté et plus de temps libre. Ce sont les conditions préalables à la capacité de faire ce que vous voulez, quand vous le voulez et d’où vous le voulez – et aucune de ces conditions ne peut être atteinte en travaillant une semaine normale de 40 heures.

Passons donc à cette formule – la formule qui vous donnera toute la liberté et tout le temps libre dont vous pourriez rêver.

Idée maîtresse 2

Redéfinir la richesse et le bonheur.

La formule s’appelle la formule DEAL. Et elle est synonyme de :

Définition

Élimination

Automatisation

Libération

Commençons par D : définition. Vous l’avez peut-être remarqué, mais nous avons déjà commencé à créer de nouvelles définitions. Nous avons déjà commencé à redéfinir la richesse. Rappelez-vous : vivre la vie d’un millionnaire, ce n’est pas avoir des millions à la banque, c’est faire ce que font les millionnaires. Il s’agit de faire ce que font les millionnaires. En bref, être riche, ce n’est pas avoir des tonnes d’argent. Il s’agit de pouvoir faire les choses que font les gens qui ont beaucoup d’argent, comme passer des mois sur une magnifique île tropicale, sauter en parachute quand on en a envie ou même simplement passer plus de temps avec sa famille.

La richesse est donc synonyme d’activités, de capacité à faire ce que l’on veut. C’est une question de liberté et de temps libre – et non de montant d’argent accumulé.

Un autre mot à redéfinir est celui de bonheur. La plupart des gens diraient que leur but dans la vie est d’être heureux – mais qu’est-ce que le bonheur ? Selon l’auteur, le contraire du bonheur n’est pas la tristesse, mais l’ennui. La meilleure définition du bonheur est donc l’excitation. Pour être vraiment heureux, vous devez consacrer votre temps à faire des choses qui vous passionnent. Pour l’auteur, cela signifie voyager, devenir champion de kickboxing et établir un record du monde de tango. Pour vous, cela peut signifier quelque chose de complètement différent. Mais le fait est que l’achat d’une maison, un titre professionnel impressionnant, une retraite avec des millions à la banque – rien de tout cela ne vous apportera le bonheur si vous n’êtes pas enthousiasmé par ce que vous faites de votre vie.

Puisque le bonheur n’est pas un objectif lointain, que vous ne le vivrez pleinement que lorsque vous aurez assez d’argent ou assez de choses, et que la richesse n’est pas une question de masses d’argent, la question n’est plus de savoir comment gagner le plus possible, mais comment libérer le plus de temps possible – du temps pour faire toutes ces choses qui vous passionnent !

C’est là qu’intervient le E de la formule DEAL : l’élimination.

Idée clé 3

Gagner du temps en appliquant le principe 80/20 et en éliminant les pertes de temps.

C’est l’heure de l’élimination.

Si vous êtes un tant soit peu comme l’auteur l’a été, alors environ 80 % de votre travail résulte d’à peine 20 % de vos efforts.

C’est ce qu’on appelle le principe 80/20 et, au travail, vous ne l’avez peut-être pas remarqué, car il est caché par la journée de travail standard de huit heures. La plupart des employés doivent travailler pendant huit heures et, au lieu de se concentrer sur la productivité, ils mettent l’accent sur l’activité. Ils organisent leur boîte de réception, tripotent leur téléphone, se promènent avec suffisance d’un bureau à l’autre. Et c’est souvent la personne qui a l’air la plus occupée qui est augmentée car, dans la plupart des entreprises, le temps passé au travail est le seul critère de performance.

Mais environ 80 % de cette activité est inutile.

Passer beaucoup de temps au travail ne signifie pas nécessairement que l’on s’occupe des bonnes tâches, ni que l’on s’en acquitte bien. C’est même tout le contraire. En fait, plus nous disposons de temps pour accomplir une tâche, plus nous y consacrons de temps – une tendance connue sous le nom de loi de Parkinson. Ainsi, si nous avons une heure pour rendre le rapport final de notre projet, nous le terminerons en une heure. Mais si nous avons tout l’après-midi, nous prendrons tout l’après-midi, c’est-à-dire les quatre heures.

Ce qu’il faut faire, c’est identifier et hiérarchiser les 20 % de tâches qui produiront 80 % des résultats.

Cela signifie qu’il faut éliminer toutes les tâches et activités qui ne vous rapprochent pas de vos objectifs personnels. Comment identifier ces tâches cruciales ? Passez en revue votre liste de tâches à accomplir et, pour chacune d’entre elles, posez-vous la question suivante : « Serai-je heureux si cette tâche est la seule que j’accomplisse aujourd’hui ? » Si la réponse est non, c’est qu’il s’agit d’une tâche à éliminer.

Vous devez être particulièrement attentif aux interruptions, c’est-à-dire aux choses qui vous empêchent de mener à bien des tâches importantes, du début à la fin, sans interruption. Les interruptions les plus coûteuses sont sans doute les pertes de temps. Une perte de temps est une tâche que vous pouvez ignorer sans conséquences négatives. Les plus courantes sont la navigation sur Internet, la réponse à des courriels sans importance, les appels téléphoniques et les réunions.

Toutes les pertes de temps peuvent – et doivent – être éliminées. Mais concentrons-nous sur quelques tactiques pour éliminer l’une d’entre elles : le courrier électronique.

Un bon moyen de commencer à vous sevrer du courrier électronique est de lire les messages et d’y répondre deux fois par jour, une fois l’après-midi et une fois le soir. Si vous y parvenez, pourquoi ne pas aller plus loin ? Voyez si vous ne pouvez pas vous contenter d’envoyer des courriels une seule fois par jour, voire une seule fois par semaine.

Ce faisant, tenez vos amis, votre famille et vos collègues au courant. Vous pouvez le faire en créant une réponse automatique expliquant que vous limitez le temps que vous consacrez au courrier électronique afin de mieux les servir et qu’il se peut que vous ne répondiez pas avant un certain temps. Votre entourage s’adaptera et apprendra que la plupart des messages peuvent simplement attendre dans votre boîte de réception ou votre boîte vocale pendant que vous vous occupez des choses vraiment importantes. Si une demande est vraiment urgente, les gens peuvent toujours vous appeler ou vous prendre à part pour une conversation en face à face.

En laissant de nombreuses petites questions et tâches s’accumuler dans votre boîte de réception, vous serez en mesure de les traiter toutes en même temps, ce qui vous fera gagner du temps et vous libérera des interruptions qui interfèrent avec le travail plus important.

Tous ces conseils devraient vous permettre d’améliorer considérablement votre productivité. Mais ils n’aboutissent pas exactement à une semaine de travail de quatre heures. Si vous souhaitez que votre routine quotidienne comprenne plus de moments de détente dans un hamac sur une île lointaine, un cocktail à la main, vous devrez également vous libérer de l’endroit où votre travail vous contraint.

C’est ce que nous allons explorer dans le prochain numéro.

Idée maîtresse 4

Les employés de bureau ordinaires peuvent également adopter le mode de vie des nouveaux riches.

Vous avez donc appliqué la moitié de la formule de la DEAL à votre vie professionnelle : vous avez défini vos objectifs, en remplaçant l’objectif de richesse par l’objectif d’avoir plus de liberté et de temps libre, et l’objectif de bonheur par l’objectif d’excitation. Et vous avez éliminé certaines activités chronophages, à commencer par vos habitudes en matière de courrier électronique. Mais si vous êtes un employé, vous ne pouvez pas passer directement à l’automatisation. Les employés doivent d’abord se libérer du bureau. Du coup la formule passe de DEAL (définition, élimination, automatisation, libération) à DELA (c’est un peu moins mnémotechnique mais ça marche aussi : définition élimination, libération et automatisation.

Donc, si vous n’êtes pas un employé, devinez quoi : vous pouvez sauter cette étape.

OK, les employés, voici comment vous libérer du bureau.

Maintenant que vous avez défini vos objectifs et éliminé toutes les interruptions, vous êtes beaucoup plus productif, au point de pouvoir accomplir en dix heures ce que vos collègues font en 40. Mais n’oubliez pas que la plupart des lieux de travail encouragent l’activité, et non la productivité, ce qui signifie que, quel que soit le temps qu’il vous faut pour accomplir votre travail, vous devrez toujours y consacrer 40 heures par semaine.

La solution consiste à s’échapper du bureau. Cela vous permettra non seulement de travailler moins, mais aussi de travailler de n’importe où.

Mais comment faire pour s’évader ? Comment disparaître du bureau ? Il y a cinq étapes à suivre. Les voici :

1/ Augmentez votre valeur pour l’entreprise

2/ Prouver que le travail à distance permet d’augmenter le rendement

3/ Quantifier les avantages pour l’entreprise

4/ Proposer une période d’essai

5/ Augmenter la durée du travail à distance

Pour voir comment cela fonctionne en pratique, rencontrons Sherwood, un homme qui souhaite consacrer plus de temps à son activité secondaire de vente de chemises de marin sur eBay. Voici comment il a disparu du bureau :

Il commence par se rendre indispensable. Il demande à son patron de lui donner une formation complémentaire qui lui permettrait de mieux servir les clients de l’entreprise. Son objectif est d’accroître sa valeur aux yeux de son employeur. Plus il sera précieux, plus il sera enclin à lui laisser des libertés, comme le travail à domicile.

Entre-temps, il effectue un petit test : il se fait porter pâle le mardi et le mercredi et dit qu’il travaillera à domicile. Il choisit ces jours pour que cela ne ressemble pas à une excuse pour un week-end de trois jours, et aussi pour tester sa productivité sans la carotte du week-end, la promesse de deux jours de congé, qui lui pend au nez.

Ces jours-là, il suit la quantité de travail qu’il accomplit à l’aide d’enregistrements quantifiables et d’un suivi des courriels – et il double volontairement son rendement, ce qui est facile car il n’y a pas de distractions liées au bureau.

Sherwood élabore ensuite une proposition. Cette proposition montre comment le travail à domicile profitera à son patron et pourquoi il est plus productif en dehors du bureau (pas de trajet, moins de distractions).

À ce stade, il suggère une période d’essai révocable : il travaillera à domicile un jour par semaine pendant deux semaines. La proposition est acceptée et, lors de ces journées à domicile, Sherwood s’assure à nouveau que sa productivité double par rapport au bureau, ce qui lui donne une preuve supplémentaire que son travail à domicile est bénéfique pour l’entreprise.

Il ne lui reste plus qu’à augmenter progressivement le nombre de ses jours d’absence jusqu’à ce qu’il travaille à domicile tous les jours. Et cela ne devrait pas poser de problème, compte tenu de la productivité accrue que son patron constate. À ce moment-là, Sherwood pourra effectivement travailler de n’importe où dans le monde.

Bon évidemment, entre le moment ou Tim Ferris a écrit la semaine de 4 heures et le jour où j’enregistre ce podcast, le Covid est arrivé et a largement contribué à bouleverser le travail des salariés. Ce n’est pas vrai pour tout le monde bien sûr, mais vous êtes nombreux à pouvoir bénéficier d’un jour de télétravail dans la semaine. Cela dit, toutes les entreprises ne sont pas encore convaincues par le principe, et cet exemple peut vous aider à convaincre votre manager.

Idée clé 5

Créez une entreprise qui fonctionne en pilote automatique sans aucun travail de votre part.

Il est enfin temps de parler de l’automatisation, le A de la formule DEAL. L’automatisation est cruciale si vous souhaitez dissocier le temps que vous passez à travailler de l’argent que vous gagnez. En établissant des sources de revenus automatisées qui peuvent être maintenues de n’importe où dans le monde, vous – tout comme les nouveaux riches d’aujourd’hui – pouvez mener le genre de vie que vous désirez, parce que vous générerez des revenus sans passer tout votre temps au travail.

Si vous souhaitez établir un flux de revenus automatisé, vous devez créer une entreprise qui fonctionne sans aucun effort de votre part, c’est-à-dire qu’elle doit en principe s’autogérer. Ainsi, au lieu de gérer personnellement la distribution de votre produit, vous pourriez vous associer à une entreprise qui peut s’occuper de la distribution et engager une agence pour gérer votre site web. Vous ne devez jouer aucun rôle dans cette configuration. Tout ce que vous devez faire, c’est lire les rapports de vos prestataires de services et intervenir lorsque c’est nécessaire – mais seulement lorsque c’est nécessaire.

Alors, comment faire en sorte que le travail se déroule sans accroc en votre absence ?

Tout d’abord, toutes les personnes impliquées doivent avoir la liberté de communiquer entre elles de manière indépendante. Vous ne devez pas avoir à relayer les messages. Deuxièmement, vous devez confier autant de responsabilités que possible aux personnes à qui vous avez confié vos tâches. De cette façon, les personnes peuvent résoudre les problèmes sans avoir besoin de votre contribution ou de votre approbation, ce qui vous fera gagner beaucoup de temps et vous donnera beaucoup plus de liberté.

Mais qui doit faire tout ce travail ?

L’une des solutions consiste à engager des assistants virtuels. Vous pouvez engager des assistants virtuels de presque n’importe où – du Canada, de l’Inde, de la Pologne, etc. Tant que la personne possède les compétences requises, l’endroit où elle se trouve n’a pas beaucoup d’importance. D’après l’expérience de l’auteur, les assistants virtuels indiens sont beaucoup moins chers et ils sont souvent aussi bons, voire meilleurs, que leurs homologues de l’Occident anglophone.

Si vous êtes toujours préoccupé par le coût, n’oubliez pas de prendre en compte la valeur du temps que vous économisez. Supposons que vous gagniez actuellement 25 dollars de l’heure et qu’un assistant adéquat coûte 30 dollars de l’heure. Cela signifie que pour chaque heure de travail que l’assistant prend en charge, le coût effectif pour vous est de 5 $. En d’autres termes, vous pourriez prendre un vendredi entier de congé pour un coût de 40 $ seulement.

La recherche d’un assistant virtuel adéquat est en grande partie une question d’essais et d’erreurs. Veillez donc à demander à d’autres personnes quelles sont leurs expériences et ne vous découragez pas si votre premier assistant virtuel ne vous convient pas parfaitement. Les assistants virtuels idéaux existent et les trouver en vaut la peine.

Idée clé 6

Vous avez besoin d’une muse pour votre revenu automatisé.

Bien sûr, si vous voulez créer un flux de revenus automatisés et construire l’architecture pour le soutenir, vous devez avoir un produit à vendre. Il peut s’agir d’un produit existant que vous décidez de redistribuer – comme Sherwood et ses chemises de marin.

Le seul problème de cette approche est que la revente d’un produit existant s’accompagne de marges bénéficiaires plus faibles. Il est donc préférable de concevoir votre propre produit, quelque chose qui vous rapportera le plus d’argent possible avec un minimum d’effort de votre part.

Mais comment faire ? La meilleure façon de commencer est d’étudier les marchés qui vous sont les plus familiers et de réfléchir à des idées de produits sur la base de vos découvertes.

Pour différencier votre entreprise d’une start-up classique, qui n’est pas ce que vous essayez de créer, appelons votre meilleure idée votre muse. Contrairement à une start-up, votre muse n’a pas besoin d’être dirigée par vous. Après tout, vous ne voulez pas vraiment être un entrepreneur, car vous n’avez pas l’intention de consacrer tout votre temps à des réunions stratégiques, à la direction et à la gestion. Vous essayez de mettre en place un flux de revenus automatisé.

Le meilleur endroit pour trouver une muse est un créneau qui ne nécessite pas d’investir beaucoup de temps ou d’argent au départ. L’idée de Sherwood en est un bon exemple : sans investir d’argent, il a compris qu’il pouvait revendre des chemises de marin avec un bénéfice. Ou encore l’auteur, qui a fondé en 2001 une société Internet pour le complément alimentaire BrainQUICKEN® et a fait fortune avec un investissement en temps minime.

D’un point de vue pratique, quelle que soit la nature de votre muse, il est important que vous surpassiez la concurrence et que vous montriez à vos clients potentiels que vous êtes la meilleure personne à qui acheter. Pour ce faire, vous pouvez obtenir des indicateurs de crédibilité, tels qu’un doctorat. Si vous n’avez pas le temps de faire des études supérieures, vous pouvez établir votre expertise par d’autres moyens : en participant à des séminaires, par exemple, ou en effectuant des recherches approfondies à l’aide de manuels et de sites web pertinents.

Vous n’avez pas besoin d’être le plus grand expert de tous les temps. Tout ce que vous devez faire, c’est surpasser vos concurrents et convaincre vos clients.

Idée clé 7

Testez le marché avant de fabriquer votre produit.

D’accord, mais comment savoir si votre produit, votre égérie, convaincra les clients ? Il n’y a qu’une seule façon de le savoir : vous devez demander aux gens de l’acheter. C’est le meilleur test – le seul, en fait. Vous devez proposer le produit hypothétique à des clients réels et voir comment ils réagissent.

Revenons un instant à notre ami vendeur de chemises : Sherwood.

Peut-être vous demandez-vous comment Sherwood a compris que son idée était rentable ? Eh bien, avant même d’avoir acheté sa première chemise de marin, il a commencé à la proposer sur eBay. Les personnes qui cliquaient sur son offre étaient informées qu’il n’était possible que de « commander en différé » le produit. C’était un mensonge, certes, mais c’était aussi un moyen pour Sherwood de se faire une idée de la demande réelle.

Une fois qu’il a su combien de chemises étaient susceptibles d’être vendues, il a passé sa première commande. Puis, après avoir vendu 12 chemises en cinq jours, il en a commandé 24 qu’il a vendues en 12 jours. Il a surveillé de près la demande et ses ventes ont continué à augmenter jusqu’à ce qu’il envisage de quitter son autre emploi.

Ou encore Johanna, professeur de yoga, qui a eu une idée géniale pour une muse. Elle avait remarqué que de plus en plus de passionnés d’escalade venaient à son cours et, après avoir cherché à savoir si un tel produit existait déjà (et constaté que ce n’était pas le cas), elle a décidé de créer un DVD avec un cours de yoga spécial pour les grimpeurs.

Elle a créé un site web avec des témoignages de ses élèves et a lancé plusieurs annonces sur Google AdWords. En analysant les taux de clics et de conversion, elle a pu mieux évaluer la demande et déterminer les termes de recherche les plus efficaces.

Une fois qu’elle a recueilli toutes ces informations et qu’elle est relativement sûre du succès de sa muse, elle produit le DVD et commence à le distribuer – et les ventes dépassent ses espérances. Au cours de la première semaine, elle a récupéré les coûts de production initiaux, ainsi que les 250 dollars qu’elle avait dépensés pour les tests. Aujourd’hui, elle vend une bonne dizaine de DVD par semaine, avec un bénéfice de 750 dollars. Pas mal pour une première muse !

Idée maîtresse 8

Fixez un prix élevé et faites une grande promesse.

Supposons que vous suiviez les traces de Sherwood et Johanna et que vous confirmiez qu’il y a une demande pour votre produit. C’est très bien ! Mais il y a quelques points à garder à l’esprit lors de la conception de votre produit, qui contribueront à son succès.

Tout d’abord, vous devez être en mesure de résumer l’objectif du produit en une phrase. Lorsque Apple a lancé l’iPod en 2001, tout le monde a immédiatement su à quoi il servait grâce au slogan qui l’accompagnait : « 1 000 chansons dans votre poche ».

Deuxièmement, vous devez faire en sorte qu’il soit aussi facile que possible pour les clients de décider d’acheter votre produit. Ne les obligez pas à choisir entre une multitude d’options. Plus les clients ont à choisir entre plusieurs couleurs et modèles, plus ils risquent de ne pas acheter votre produit, car la comparaison de toutes les options est épuisante.

Troisièmement, pour attirer les bons clients, vous devez fixer un prix élevé pour votre produit : entre 50 et 200 dollars. Non seulement cela donnera à votre produit une image haut de gamme, mais cela augmentera également vos marges bénéficiaires et diminuera la probabilité de réclamations. En effet, toute personne prête à débourser une telle somme sera moins susceptible de se plaindre si le produit ne répond pas aux attentes ; elle aura de l’argent à dépenser et ne se souciera pas suffisamment de la perte pour faire des histoires.

Enfin, votre produit doit faire une grande promesse – et la tenir. Prenons l’exemple de Domino’s Pizza, qui promet de livrer en 30 minutes ou moins. Si elle ne le fait pas, votre pizza est gratuite. Une grande promesse. Et une livraison régulière.

Ou prenez la promesse de l’auteur du produit BodyQUICK. Il garantit que, dans les 60 minutes suivant la première prise, l’efficacité du produit est garantie à 110 %, ce qui signifie que si vous ne constatez pas de résultats dans l’heure suivant la première prise, il vous remboursera le prix du produit et vous enverra un chèque correspondant à 10 % de ce prix.

Des promesses aussi audacieuses montrent à vos clients à quel point vous êtes sérieux au sujet de votre produit et leur donnent la confiance dont ils ont besoin pour effectuer un achat.

Résumé

Le message clé de ce livre est le suivant :

Au lieu de passer le reste de vos jours dans un bureau en attendant la retraite, vous devriez rejoindre les nouveaux riches et commencer à profiter de la vie dès aujourd’hui. Commencez par redéfinir vos tâches, puis concentrez vos efforts sur les 20 % de tâches qui ont le plus d’impact. Ensuite, libérez-vous du bureau en montrant que vous êtes plus efficace en travaillant à la maison et rompez avec l’habitude de consulter constamment votre boîte de réception. Enfin, automatisez vos revenus en identifiant et en testant des « muses ». Une fois ces habitudes prises, vous serez sur la bonne voie pour atteindre le style de vie que vous avez toujours souhaité.