J’ai eu un coup de chance, si j’en suis arrivée là, c’est parce que j’ai eu de la chance. Franchement je n’ai rien fait d’exceptionnel. Et puis, on a été sympa avec moi, on m’a filé des coups de main, on m’a présenté des gens. La vérité c’est que je ne suis pas à la hauteur.
Ces phrases-là, ces pensées, ce sont typiquement ce que disent et pensent les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur. Si elles ont réussi, ce n’est pas de leur fait, ce n’est pas grâce à leurs compétences mais grâce à la chance, grâce aux autres parce qu’ils les ont aidées. Ou alors c’est tout simplement qu’on s’est trompé en leur accordant autant de crédit.
Si vous vous reconnaissez dans ces pensées, si le syndrome de l’imposteur fait partie de votre quotidien, et bien vous n’êtes pas seule, 70% des gens ont déjà fait l’expérience de ce syndrome et pour 20 % des gens, c’est-à-dire une personne sur 5 le syndrome de l’imposteur devient invalidant et fait un véritable travail de sape. (Kevin Chassangre et Stacey Callahan, 2017).
Il y en a un que vous connaissez et qui souffrait du syndrome de l’imposteur. Il a dit : « l’estime exagérée portée vers mon travail me rend très mal à l’aise. Je me sens obligé de me considérer comme un escroc involontaire ». Cet escroc pour lequel on aurait trop d’estime, ben c’est Albert Einstein. Ah ben oui parce qu’il faut savoir que près des trois quarts des personnes à haut potentiels – des surdoués quoi – les trois quarts d’entre eux souffrent de ce syndrome.
Donc qui sait, si vous avez tendance à vous dévaloriser, c’est peut-être juste que vous êtes un génie qui s’ignore.
Bon je plaisante mais le syndrome de l’imposteur c’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, d’abord parce que comme 1 personne sur 5 j’ai tendance à être mal à l’aise avec mes réussites et puis surtout parce que le syndrome de l’imposteur empêche beaucoup d’entre nous d’avancer, de lancer nos projets et en fait de réussir. Et quand on est entrepreneur et bien ça veut dire passer à côté de belles opportunités, voire ne jamais oser créer son entreprise.
Alors aujourd’hui, je vous propose mes techniques pour vous débarrasser de ce syndrome, aller de l’avant et profiter de votre plein potentiel.
Remerciements
Mais avant de commencer cet épisode, je voudrais prendre 2 minutes pour remercier Lola Greco qui a laissé un avis sur iTunes, elle écrit « des podcasts remplis d’informations très utiles aussi bien pour les étudiants que pour les professionnels. Je recommande vivement. Merci à Estelle de nous partager toutes ses connaissances. »
Alors merci à vous Lola, c’est vraiment le but de ce podcast, partager des connaissances et vous aider à aller plus loin en marketing.
Le syndrome de l’imposteur c’est quoi ?
Alors le syndrome de l’imposteur, qu’est-ce que c’est exactement ?
Et bien premier point, on va se rassurer tout de suite, malgré le terme de syndrome, ce n’est pas une maladie. En fait, le nom syndrome de l’imposteur a été proposé par deux femmes psychologues qui ont été les premières à l’étudier fin des années 70, et elles-mêmes regrettent ce terme qui est un peu exagéré et elles préfèrent parler d’une expérience de l’imposture.
Bon, c’est bien on est rassurées, pas de maladie donc mais une expérience. Bon personnellement je ne suis pas sûre d’être à l’aise avec le terme expérience, on aurait presque l’impression que c’est un truc agréable qu’on fait le week-end avec des copains. Genre « tu l’as fait toi l’expérience de l’imposteur ? Trop bien ! »
Bon bref, ce syndrome de l’imposteur qu’est-ce que c’est au juste ? Et bien pour faire simple c’est le fait de systématiquement douter que nos succès sont dus à nos compétences personnelles. On va avoir tendance à penser qu’on a eu de la chance, ou que les autres ont été sympa avec nous, ou tout simplement qu’ils se trompent sur nos capacités. Bref on se sent illégitime.
On va avoir tendance à se dévaloriser et donc a avoir une mauvaise estime de soi. Et puisqu’on pense qu’on n’a rien fait pour mériter ça et même que les gens se trompe sur notre compte, et bien on va avoir du mal à accueillir des compliments. En fait, on a peur d’être démasqué. On a peur que les autres finissent par se rendre compte que notre succès n’est pas dû à nos compétences mais bien à un coup de chance. On est en permanence dans cette inquiétude que ça nous tombe dessus, qu’on découvre qu’on n’est pas à la hauteur, qu’on est une imposture.
Et pour certains, ça va même aller jusqu’à l’auto-sabotage. On n’a tellement pas envie de se retrouver dans cette situation d’avoir peur d’être démasqué qu’on va saboter ses propres projets. Comme ça, pas de réussite, et pas de réussite pas de risque d’être démasqué. Cqfd, on vient tout simplement de s’empêcher d’avancer. Toute seule sans que personne ne nous dise quoi que ce soit, on vient de se fermer toutes les portes.
Alors bien sûr, ça ne veut pas dire que dès qu’on doute de soi on a le syndrome de l’imposteur. On est d’accord, c’est plutôt une très bonne chose de se remettre en question et de ne pas penser qu’on est infaillible. L’idée n’est évidemment pas de tomber dans la surestime de soi avec un orgueil mal placé. Mais quand le doute et la dévalorisation deviennent constants et insistant, et bien alors ça devient un véritable handicap qui peut littéralement nous gâcher la vie.
Un syndrome féminin ?
Alors qui est-ce qui est touché par ce syndrome ? Si vous demandez aux passants dans la rue, la plupart des gens vous diront sûrement que c’est un problème très féminin. Et pour tout vous dire, avant de travailler sur cet épisode, c’est ce que je pensais aussi. Parce que d’après mon expérience, les femmes ont bien souvent tendance à se dévaloriser là où les hommes ont souvent plus de facilités à mettre en avant leurs compétences.
Et d’ailleurs c’est ce que pensaient les deux psychologues qui ont mis au jour ce syndrome dans la fin des années 70. La réalité c’est que cela concerne aussi bien les hommes que les femmes, mais les femmes y sont plus sensibles car elles reçoivent moins de soutien. Ce n’est pas moi qui le dis mais Kévin Chassangre qui est un psychologue spécialiste du syndrome de l’imposteur.
Et il rajoute qu’on est plus susceptible d’être touché aux moments de notre vie où on doit faire ses preuves comme par exemple l’entrée dans les études supérieure, ou quand on change de poste, ou évidemment quand on crée son entreprise. En fait ce syndrome réapparaît à chaque fois qu’on a le sentiment qu’on a des choses à prouver.
Les conséquences
Et il y a deux principales conséquences à ce syndrome.
Soit on va surinvestir, soit on va sous-investir.
Je m’explique. Pour éviter de se sentir illégitime, on va avoir tendance à travailler de manière excessive, quitte à s’épuiser. Au final on se raccrochera au fait que notre réussite est due à l’immense quantité de travail fournie au lieu de tout simplement accepter qu’elle est due à nos compétences.
Et à l’inverse, pour tout simplement éviter d’avoir à gérer le succès, et bien consciemment ou non on va sous-investir. On n’en fera pas trop, de sorte qu’on n’aura pas de bons résultats. Comme ça pas de risque de se faire démasquer et en plus on y trouvera une nouvelle preuve de notre illégitimité. Donc le syndrome s’auto-alimente.
Le rôle des réseaux sociaux
Mais alors pourquoi ce syndrome, d’où est-ce que ça nous vient. Pourquoi est-ce qu’on se fait ça à nous même ?
Alors il y a certainement plusieurs raisons mais certains pensent que notre société actuelle exacerbe ce syndrome.
On le sait, on vit dans une société où tout va très vite, et les réseaux sociaux ont tendance à encore accélérer la cadence. Si vous regardez bien, on a souvent l’impression que certains ont eu un succès fulgurant. Ils sont sortis de nulle part et d’un coup ce sont des stars d’internet. Bon alors comme tout, je vous dirais attention c’est très souvent juste une impression. Le succès ça se construit, la montée visibilité peut être fulgurante mais en général avant ça il y a eu beaucoup de travail.
Toujours est-il qu’on a souvent cette impression de réussite immédiate. Et on est dans une société d’hyper compétitivité. Y a qu’à regarder ce qu’on a fait du confinement : de plus en plus de personnes se disent mal à l’aise avec toutes les injonctions de choses à faire pour réussir son confinement : savoir-faire son pain, avoir perdu trois kilo en faisant 50 séries d’abdos par jour, créer de super activité ludo-éducatives pour les enfants tout en travaillant, enfin bref vous m’avez comprise.
Ce qu’il faut garder en tête, c’est que les réseaux sociaux ont créé une nouvelle forme de marketing qui est le personal content. Alors attention, je ne suis pas en train de dire que les réseaux sociaux sont mauvais, et je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas travailler son personal content. Au contraire, je pense que c’est une très très bonne façon de faire venir les clients à soi et quand on n’aime pas démarcher, comme moi, c’est probablement la meilleure des stratégies.
Oui sauf que, le personal content à outrance, et bien ça devient une excellente arme de dévalorisation massive.
Faire du personal content, c’est construire une vitrine de soi. C’est se montrer sous un certain jour qui nous met en valeur. Donc nécessairement ce n’est pas la réalité, parce que la réalité c’est les réussites mais aussi les échecs, c’est ses atouts mais aussi ses travers, et c’est des choses intéressantes et aussi toutes les choses sans intérêt.
Donc bien sûr l’image que l’on va se créer sur les réseaux sociaux ne correspond pas à la réalité. Alors évidemment ça va être à des degrés divers mais si vous regardez par exemple Instagram, ce n’est en aucun cas le reflet de la réalité. Ce sont des images ultra étudiées pour qu’elles reflètent quelque chose de positif. Bref, ce n’est pas la vraie vie, ou en tout cas ce n’est pas toute la vraie vie.
Et vu le temps qu’on passe tous les jours sur les réseaux à s’imprégner sans s’en rendre compte du brand content très étudié des autres, pas étonnant que ce sentiment de dévalorisation et d’illégitimité se développe.
Comment le dépasser ?
Alors comment faire pour s’en débarrasser ? Non parce qu’on l’a dit, outre le fait que ce soit franchement désagréable de se sentir illégitime, ce syndrome peut vite nous mener à la paralysie – on n’ose rien faire de peur d’avoir à se justifier. On a tendance à se renfermer sur nous même, voire à s’isoler pour ne pas avoir à gérer la critique. Et il peut carrément nous amener à nous auto-saboter histoire d’éviter toute forme de réussite.
Alors clairement, c’est incompatible avec le fait d’être entrepreneur. On va être nombreuse à faire l’expérience régulièrement de ce syndrome (j’en fais totalement partie) mais pour continuer nos activités d’entrepreneur il va falloir trouver les moyens de s’en débarrasser ou au moins de faire avec.
Et ça tombe bien parce qu’il y a plein de petites choses toutes simples à faire pour se libérer de ce syndrome. Je les ai classées sous 3 groupes : le premier est en rapport avec nos objectifs, le second avec notre rapport aux autres et le troisième avec notre rapport à nous-même.
Et puis avant tout ça, le tout premier pas c’est celui que vous êtes en train de faire là tout de suite en écoutant cet épisode, c’est tout simplement de prendre conscience de l’existence de ce syndrome et du fait que parfois, nos réactions peuvent être dictées par ce syndrome. Prendre conscience de cette possibilité et l’accepter c’est un élément essentiel pour pouvoir se libérer de ce syndrome.
le rapport à nos objectifs
Alors c’est parti, on commence par nos objectifs. La première chose à faire c’est de s’assurer que les objectifs qu’on se fixe sont à la fois ambitieux et atteignables. Ambitieux parce que c’est comme ça le but d’un objectif, c’est d’aller plus loin. Mais atteignable parce que ça n’a tout simplement pas de sens de se fixer un objectif qui ne l’est pas. Ça ne conduit qu’à un sentiment d’échec. Donc on reprend bien tous ses objectifs – court terme comme long terme – et on s’assure qu’ils soient à la fois ambitieux et atteignables.
Ensuite, on va réorganiser son plan d’actions avec des étapes court terme. En anglais on appelle ça des baby steps – des pas de bébé. Les baby steps, ça permet de se voir en mouvement, de voir qu’on est dans l’action, qu’on avance. Ça évite de s’épuiser et de se démoraliser avant d’atteindre un gros objectif.
Et troisième point, on apprend à célébrer ses victoires. Et l’idée ici aussi, c’est de savoir célébrer les petites victoires aussi. Votre premier client, vos 100 premiers abonnés, votre premier contrat de plus de 1000 euros, à vous de voir mais en tous cas il faut les célébrer. Alors ça ne veut pas nécessairement dire faire une fête de dingue et vider la cave à chaque fois hein, ça peut être juste un petit plaisir si c’est une petite victoire. Franchement peu importe en fait, mais ce qui est important c’est de s’arrêter sur cette victoire, de considérer cette victoire pour dire à votre cerveau : « regarde ça, tu vois comme je suis légitime, tu vois que je suis compétente et souviens t’en ! »
Donc trois points pour nos objectifs, on commence par vérifier qu’ils sont à la fois ambitieux et atteignables, ensuite on planifie des baby steps, et enfin on célèbre toutes les victoires de la plus petite à la plus grande.
le rapport aux autres
Maintenant qu’on est à l’aise avec nos objectifs, on va se pencher sur notre rapport aux autres.
La toute première chose à se mettre dans la tête, et bien c’est que les autres s’en fichent. Ben oui, faut un peu redescendre sur terre, et arrêter de penser que les autres scrutent le moindre de nos faux pas. A moins de vous appeler Britney Spears dans les années 2000, et bien les gens ont autre chose à faire que d’épier le moindre de vos gestes. Donc détendez-vous, si vous faites un faux pas, personne ne le verra. Et par malheur quelqu’un le voit, d’ici quelques semaines personne ne s’en souviendra.
Au tout début de ma carrière, un de mes collègues m’avais dit que ça n’avait aucun sens de dépenser de l’énergie à stresser pour telle ou telle erreur que j’avais bien pu faire parce que dans un an absolument personne ne s’en souviendra, donc ça n’aura absolument aucun effet sur ma carrière. PYM si tu m’écoutes tu te reconnaîtras, je pense tellement souvent à cette phrase ! Absolument libératrice.
Deuxième conseil, ne pas se comparer, et c’est particulièrement vrai dans le business. Ça ne sert à rien de vous comparer à cette personne qui a formidablement réussi, ou a cette start-up dont tout le monde parle. Vous êtes différente, vous n’avez pas le même chemin, vous n’avez pas le même historique, la même antériorité. Donc ça ne sert à rien de se comparer parce que vous serez forcément différente. Et en plus, si vous avez envie de vous comparer, c’est bien parce que vous admirez cette personne. Donc par définition vous n’en êtes pas là vous-même. C’est donc un mécanisme qui ne peut que vous amener à vous dévaloriser.
En revanche, vous pouvez très facilement faire pivoter cette penser pour ne pas vous comparer à cette personne, mais vous inspirer de cette personne. C’est très subtil comme différence mais ça change tout. Regardez-la comme un horizon possible, comme une preuve que l’on peut y arriver, comme quelqu’un qui vous montre un chemin. D’un coup c’est quand même beaucoup plus agréable.
Et puis troisième conseil, ne vivez pas dans le regard de l’autre. Vous n’avez pas ou vous n’allez pas créer votre entreprise pour quelqu’un d’autre. Vous créez cette entreprise d’abord pour vous, pour vivre la vie que vous avez choisie. Donc n’essayez pas d’impressionner qui que ce soit, parce que ce n’est tout simplement pas pour ça que vous vous êtes lancée dans entrepreneuriat.
Donc je récapitule le rapport aux autres : on prend conscience qu’on n’est tout simplement pas au centre des préoccupations des autres, donc on peut se détendre tout le monde se fiche de nos petits dérapages. On arrête de se comparer et on préfère prendre de l’inspiration des personnes que l’on admire. Et enfin on décide de ne pas vivre dans le regard des autres tout simplement parce que si on crée son entreprise c’est d’abord pour soi.
le rapport à soi
On a revu nos objectifs et notre rapport à l’autre, donc je vous propose de nous pencher sur notre rapport à nous-même.
La toute première chose à faire, c’est de prendre le temps de se regarder objectivement. Idéalement il faut le faire quand tout va bien et qu’on n’est pas pris par l’émotion évidemment. Mais vraiment, faire cet exercice, de se regarder honnêtement, objectivement ça permet de remettre les pendules à l’heure aussi bien sur ses atouts que ses faiblesses.
Ensuite, il faut se forcer un peu à entendre et accepter les retours positifs de ses proches. Ce qu’on peut se dire c’est que malgré tous nos efforts, on n’est pas toujours parfaitement objective sur soi-même, on le remarque pour plein de gens donc il n’y a pas de raison que ça ne soit pas aussi vrai pour nous. Donc partant de là, on a tout intérêt à se tourner vers les personnes qui nous connaissent bien, nos proches, on sait qu’on peut avoir confiance en eux, et bien faisons leur confiance et écoutons tous les retours positifs.
Et troisième conseil, faites taire cette petite voix qui vous dit que tout ça c’est du vent. Décidez juste de la faire taire, et à la place soyez bienveillante avec vous-même. Les anglais disent « be kind with yourself », soit sympa avec toi-même. Dans la vie, on essaie toujours d’être agréable avec tout le monde, ça vaut peut-être le coup de commencer par soi-même non?
Donc on prend le temps de se regarder objectivement, on fait confiance à ses proches et on entend leurs retours positifs et enfin on fait taire la petite voix et on est bienveillante avec soi-même.
Conclusion
Voilà, on en arrive à la fin de cet épisode. Si vous l’avez écouté jusqu’ici c’est probablement que ce podcast vous plaît. Alors si c’est le cas, parlez-en autour de vous, faites-le connaître aux personnes dont vous pensez qu’elles peuvent en bénéficier. En gros, aidez-moi à faire connaître le Podcast du Marketing au plus grand nombre.
Et puis d’ici au prochain épisode, si vous voulez échanger avec moi, le meilleur moyen c’est de rejoindre mon réseau LinkedIn, vous me trouverez sous mon nom : Estelle Ballot. Je fais de mon mieux pour répondre à tous vos messages le plus rapidement possible.
Je vous dis à très vite.
Coucou Estelle,
Merci pour ce contenu bon à entendre, bon à apprendre ! Libérateur et plein de solutions pour apaiser l’ exigeance qu’on se crée toute seule !
Baby Steps & Be kind with ourselves, je retiens !!!
Take care and Podcaste longtemps encore !
Bonjour et un énorme merci pour ce très joli commentaire!!
Prenez bien soin de vous,
Estelle