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Pendant des années et des années j’ai été salariée. J’ai travaillé dans des grands groupes, au service marketing international avec des gros budgets et des gros projets, et puis j’ai aussi travaillé pour des PME avec des petits budgets et tout à construire, mais ce qui me plaît le plus c’est d’être ma propre patronne, de créer mon activité.

Au départ, c’était une idée dans un coin de ma tête, un truc auquel on pense mais qu’on ne fait pas parce qu’évidemment, ce n’est pas possible. J’avais un très bon job intéressant, bien payé et en CDI : on ne quitte pas ce genre de job.

Et puis, on me l’a répété des millions de fois, créer une entreprise c’est trop risqué, une entreprise sur deux ne dépasse pas les 2 ans. C’est voué à l’échec avant même d’avoir commencé.

Bref, c’était juste une idée dans un coin de ma tête, une petite idée qui revenait régulièrement mais juste une idée. Un truc auquel on pense le soir en s’endormant, juste un rêve qu’on refait souvent.

Oui, sauf qu’un jour je saute le pas, je pose ma démission et je me lance dans le grand bain sans trop savoir où je mettais les pieds. En quelques jours, je passe du rêve à la réalité, le boss c’est moi, je suis aux commandes, y a plus qu’à.

Y a plus qu’à justement, parce qu’une fois seule chez moi avec mon ordinateur installé sur une table dans un coin de ma chambre, tout était à construire. Absolument tout.

Oui sauf que moi jusqu’ici je n’étais jamais vraiment partie de zéro. Être salarié ça veut dire avoir une base existante, des process, des organisations, des collègues, un bureau, une machine café, toutes ces choses qui font que quand vous arrivez le matin, vous savez exactement ce que vous avez à faire :

Un café avec les collègues, on allume le PC, lecture des mails, et hop c’est parti pour la journée.

Oui mais là tout change, pas de bureau, pas de collègue, pas de café, je ne savais pas trop par où commencer. Bon et puis, il y a cette série que je suis en train de regarder, et une copine avec qui je dois déjeuner, j’ai le temps maintenant que je ne suis plus salariée. Je ne vous fais pas de dessin, à ce rythme là, mes journées filaient vitesse grand V et la réalité c’est qu’en allant me coucher, il n’y avait pas grand-chose qui avait bougé.

Il n’y a pas de secret, pour que les choses avancent, pour que le rêve devienne réalité, il allait falloir s’y mettre sérieusement.

Remerciements

Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, je voudrais prendre le temps de remercier toutes les personnes qui ont pris 2 minutes de leur temps pour laisser un avis sur iTunes ou Spotify. Le Podcast du Marketing est classé parmi les meilleurs podcasts de marketing depuis des mois et c’est vraiment grâce à vous. En laissant un avis ou tout simplement en parlant du podcast autour de vous, vous le faites découvrir à d’autres personnes, et c’est ce qui fait pour moi tout l’intérêt de ce podcast. Si je construis ces épisodes c’est pour qu’ils soient écoutés, c’est pour qu’ils servent à un maximum de gens.

Donc vraiment un grand merci à vous qui m’aidez à faire connaître le podcast du marketing.

J’en profite pour citer une des personnes qui m’a laissé un avis depuis le dernier épisode, cette semaine il s’agit de Fra5472356 qui écrit : Une vraie découverte ! Je suis en pleine préparation pour ouvrir mon entreprise, et j’ai eu la chance par LinkedIn de découvrir ces podcasts : je suis ravi ! Ils sont clairs, très instructifs et très agréables à écouter en travaillant.

Alors merci beaucoup pour votre message Fra5472356 – décidément les surnoms sur Itunes sont toujours plus inventifs les uns que les autres – merci à vous vraiment et je suis ravie de voir la communauté s’agrandir sur LinkedIn, c’est vraiment une plateforme que j’affectionne de plus en plus. C’est l’une de mes principales sources pour découvrir de nouveaux contenus donc je suis particulièrement ravie que vous ayez découvert le Podcast du Marketing par ce média.

A celles et ceux qui voudraient rejoindre mon réseau sur LinkedIn, vous me trouverez sous mon mon nom Estelle Ballot.

Se mettre au travail

Allez, on retourne à notre sujet du jour, passer du rêve à la réalité…

L’autre jour, j’écoutais un podcast de Stu McLaren qui est le guru des membership groups, c’est-à-dire les groupes privés payants, et il parlait d’un devoir de classe de sa fille, dans lequel elle devait disserter sur une citation de Thomas Edison qui disait « Genius is 1% inspiration and 99% perspiration » – « Le génie, c’est 1% d’inspiration et 99% de transpiration ».

En gros, si vous vous voulez réussir, il va falloir vous mettre au travail.

Alors je sais que vous avez vu passé sur votre fil Facebook, Instagram ou même LinkedIn et dizaines d’offres qui vous promettent le succès et la richesse en deux temps trois mouvements. Je sais que certains d’entre eux sont doués et rédigent de très belles annonces super alléchantes. Vous avez peut-être déjà cliqué, vous vous êtes peut-être dit « pourquoi pas moi », vous avez peut-être même déjà payé pour leur services.

Tout ce que je peux vous dire, c’est que quoi que vous fassiez, ceux qui vous annoncent le succès sans rien faire, vous mentent. Ceux que vous voyez réussir en une semaine sur instagram n’ont pas eu que de la chance. Bien souvent, ils travaillent sur leur projet en sous-marin depuis des mois ou des années, et parfois c’est vrai il y a une part de coup de chance, mais même quand c’est le cas, ce coup de chance ne dure pas dans le temps. Si on ne le cultive pas, si on ne travaille pas pour développer le business tout s’éteint.

Les fausses excuses

Alors bien sûr, ce n’est pas toujours le bon moment. Je suis sûre que vous avez comme moi dans un coin de votre tête cette petite idées qui ne vous lâche pas, mais bon ce n’est peut-être juste pas le bon moment. Vous vous dites des trucs du genre « Je ne peux pas le faire, je n’ai pas assez d’argent » ou « non mais je n’ai pas les compétences », ou alors « je n’ai pas la force, et puis de toutes façons je n’ai pas assez confiance en moi ».

Tout ça, désolée je vais peut-être en fâcher certaines – je prends le risque – tout ça ce sont des fausses excuses.

Pas le temps, pas l’argent, pas la force, pas les compétences : fausses excuses.

Ma question, que faites-vous pour que ça change ?

Vous n’avez pas le temps : qu’est-ce que vous pouvez changer dans votre organisation pour l’avoir ? Pas l’argent ? comment est-ce que vous pouvez faire pour mettre cette somme de côté ? Pour gagner cette somme ? Ça peut être long, ça peut vouloir dire planifier à moyen voire à long terme mais c’est probablement faisable. Vous n’avez pas les compétences ? Ben il vous suffit d’apprendre, jetez un œil sur internet, c’est tout le savoir du monde qui est à portée de main !

Plutôt que de regarder ce qu’on n’a pas, pourquoi ne pas se focaliser sur ce dont on a besoin ?

Si vous partez de 0, vous avez besoin d’une audience et donc d’un process pour créer votre liste.

Si vous avez une liste, vous avez besoin de comprendre votre audience pour savoir ce dont ils ont besoin.

Si vous savez ce dont votre audience a besoin, alors il vous faut créer le produit, le service idéal pour eux.

Et si vous avez ce produit idéal il faut le faire savoir pour le vendre.

Quelle que soit l’étape où en est votre business, pas de secret, il va falloir travailler pour aller plus loin.

Se tuer à la tâche

Mais alors attention, travailler, être engagée dans son projet, être pleinement concentrée, ça ne doit pas vouloir dire s’épuiser. Si vous essayez de tout faire, tout le temps et en même temps, tout ce que vous allez réussir à faire c’est de vous perdre.

Pour que le travail paie il faut qu’il soit efficace.

Tim Ferriss a écrit un livre bien connu avec un titre un poil provocateur : « la semaine de 4 heures ». La promesse : vous pouvez réussir en ne travaillant presque pas.

Un conseil, ne prenez pas le titre au pied de la lettre.

Si vous lisez le livre, vous comprendrez très vite que Tim est un monstre d’organisation, c’est une machine. Son objectif c’est d’être le plus efficace possible dans tous les domaines pour pouvoir se libérer un maximum de temps pour profiter de la vie.

Et ça ça sous-entend deux choses :

La réussite ne se mesure pas à son salaire mais à sa liberté.

La liberté n’a de sens que si on sait quoi en faire.

Quoi qu’il en soit, pour obtenir cette liberté, Tim Ferriss met en place une quantité astronomique de process pour rationaliser sa vie. Et croyez-moi, ça demande du travail, de l’engagement, et beaucoup beaucoup de discipline.

La réalité c’est que Tim Ferriss est un communiquant chevronné, et que son titre « la semaine de 4 heures » accompagné de l’illustration de la couverture : c’est une silhouette qui se la coule douce allongée dans un hamac, tout ça c’est d’abord du marketing – pour piquer votre curiosité et bien évidemment vous donner envie d’acheter et de lire son bouquin. Pour la petite histoire, Tim n’a pas du tout choisi son titre au hasard, il s’est aidé de l’outil de recherche de mots clés de Google histoire de voir ce qui intéressait et faisait réagir le plus de monde. Idem pour la couverture, il a testé plusieurs designs en live pour choisir celle-là. Pas vraiment le genre de personne à se la couler douce et attendre de voir ses rêves devenir réalité. Il travaille à sa réussite.

Techniques de motivation

Bon très bien, on a compris, il faut se mettre au travail.  Oui sauf que la plupart du temps, quand on crée son entreprise, on est toute seule chez soi. Pas d’émulation de groupe, pas de collègue pour nous motiver. Alors comment fait-on seule dans son coin pour trouver l’envie de s’y mettre ?

Alors je vous propose 6 pistes. On est toutes différentes, donc à vous de trouver ce qui vous convient, à vous d’adapter, mais ça vous fait déjà 6 pistes à explorer pour retrouver la motivation.

1. Ecrire ses objectifs

La première, je l’ai dit et redit. Je le redis encore parce que c’est tellement vrai : c’est écrire ses objectifs à court et moyen terme. Le seul fait d’écrire vos objectifs leur donne beaucoup plus de chance d’être réalisés. Tout simplement parce que cela vous engage, cela matérialise votre objectif, il est plus clair, plus présent.

2. Faire comme si

2ème piste, si vous n’êtes pas motivée, et bien faites comme si vous l’étiez. C’est la méthode Coué, le positif attire le positif. Si vous vous faites croire à vous-même que vous êtes motivée, que vous avez une énergie folle, que vous n’avez qu’une envie c’est vous jeter à corps perdu dans votre projet, et bien votre cerveau va se mettre en mode projet. Et un projet, c’est comme un diesel, c’est parfois long à démarrer mais une fois qu’il est lancé ça roule tout seul.

3. Le temps

Ce qui nous mène tout droit à mon troisième conseil, prévoyez du temps. Prévoyez des plages de travail suffisamment longues pour que justement vous ayez le temps de démarrer.  Ce serait trop dommage de vous prévoir une heure de travail s’il vous faut déjà trois quarts d’heure pour vous mettre dedans. Et c’est probablement à peu près ce qu’il va vous falloir. Parfois plus, parfois moins, mais on n’est rarement directement prête à exceller dès qu’on s’assoit derrière son bureau.

4. Etape par étape

4ème piste : une chose à la fois. On est souvent démotivée parce qu’on regarde la montagne de choses à faire et on se dit que c’est impossible. Trop regarder le sommet de l’Everest c’est le meilleur moyen de ne jamais l’atteindre. Une fois qu’on s’est fixé l’objectif de monter tout en haut de l’Everest, il faut arrêter de se focaliser sur le sommet pour se concentrer sur les premiers mètres. Penser à toutes les choses qu’on a à faire, c’est s’encombrer l’esprit de problèmes non nécessaires et ne penser qu’à la difficulté.

Alors que si vous regardez votre projet du jour uniquement, tout paraît plus simple. Et c’est autrement plus facile de se motiver à marcher 100 mètres qu’à grimper l’Everest. Mais on ne grimpera certainement pas l’Everest si on ne fait pas ses premiers 100 mètres. Bref j’arrête là ma métaphore un peu naze de l’Everest, je crois que tout le monde a compris.

5. Bien s’entourer

5ème piste entourez-vous de personnes positives. De ses personnes qui voient toujours le verre à moitié plein et qui ne voient que les qualités des gens et non leurs défauts. Ces personnes vous porteront naturellement. Il faut savoir que certaines personnes sont naturellement négatives. Ça ne veut pas dire qu’elles vous veulent du mal ou qu’elles ne veulent pas que vous réussissiez, ça n’a rien à voir, c’est juste leur mode de fonctionnement. Elles pensent probablement vraiment vous aider quand elles vous mettent en garde contre toutes les choses terribles qui pourraient vous arriver. Et elles n’ont peut-être pas tord.

Oui sauf que ce qui est sûr c’est que si vous montez l’Everest, vous risquez d’avoir froid (oui je sais pardon, me revoilà avec l’Everest, mais bon vous avez compris) – évidemment que les choses ne seront pas toujours faciles, mais ce n’est pas en passant son temps à les regarder qu’on avance. Donc, évitez de trop discuter de vos projets avec les personnes négatives et entourez-vous plutôt de personnes positives.

6. La bienveillance

6ème et dernier point, c’est un point dont on a parlé dans l’épisode 32 sur le syndrome de l’imposteur : soyez sympa avec vous-même. Soyez bienveillante dans votre auto-jugement comme vous le seriez avec quelqu’un d’autre. L’estime de soi est tout simplement indispensable pour trouver l’énergie de la motivation.

Comment passer les phases de démotivation?

Bon mais comment faire quand malgré tout on se retrouve dans une phase de démotivation. Comment est-ce qu’on fait pour retrouver l’envie de travailler quand pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois on n’aime plus ce qu’on fait ?

Alors je ne suis ni psy ni consultante en bilan de compétence. Mais d’après mon expérience, la toute première chose à faire c’est de prendre du recul. On est en train de parler de travail, et la bonne nouvelle c’est qu’on a tout à fait le droit d’en changer, donc on n’est pas en prison, rien n’est définitif, en dernier recours si on ne retrouvait pas cette fameuse motivation, on pourrait toujours changer de métier.

Ça c’est dit. Maintenant comment fait-on pour retrouver la motivation ?

Revenir au « pourquoi », c’est-à-dire la véritable raison pour laquelle vous faites ce que vous faites. Le quotidien au travail n’est pas en permanence rose, il y a bien sûr des périodes plus difficiles que d’autres, mais si vous savez pourquoi vous faites ce que vous faites, si vous pouvez donner du sens sur le long terme à votre action, alors les étapes difficiles passeront bien plus facilement.

Par exemple, dans l’une de mes anciennes entreprises, j’ai eu un poste dans lequel ça ne se passait pas bien du tout avec mon manager. Ce sont des choses qui arrivent malheureusement, le management c’est de l’humain et on ne se choisit pas comme on choisit ses amis. Bref, entre mon manager et moi ça ne marchait pas du tout, nous n’avions absolument pas les mêmes valeurs ni professionnelles, ni humaines.

Partant de là, la relation ne pouvait pas fonctionner correctement, et il est évident que ma motivation a très rapidement chuté. Et franchement, venir au bureau sans aucune motivation, c’est épuisant. J’avais deux options, soit je prenais mon mal en patience, soit je partais tout simplement. C’est là que le « pourquoi » rentre en jeu.

Je n’avais pas rejoint cette société par hasard, mon pourquoi à l’époque c’était de prendre un maximum de connaissances dans un domaine très précis, pour pouvoir passer ensuite à l’étape suivante de ma carrière. Je me suis fixé une date, celle que j’estimais être la durée nécessaire à l’acquisition de ces connaissances. A partir de ce moment-là, la relation avec mon manager ne s’est pas arrangée, en revanche, je savais pourquoi j’étais là, jusqu’à quand, et ce que ça allait me permettre de faire après. Ça m’a permis, non seulement de tenir bon mais en plus d’engranger de supers résultats, et là bien sûr c’est un cercle vertueux et la motivation revient.

Résumé

Alors, on a dit beaucoup de choses dans cet épisode. Si je résume, pour que vos rêves deviennent réalité, pour que les projets qui sont coincés quelque part dans votre tête, voient réellement le jour, concrètement, et bien pas de secret, il va falloir se mettre au travail.

Ça vaut pour tout le monde, que l’on soit doué ou pas, que l’on ait de la chance ou pas, sans travail le succès ne sera pas au rendez-vous ou en tous cas pas sur le long terme.

Et pas de fausses excuses, il y aura des obstacles sinon ce ne serait pas un rêve, vous l’auriez déjà réalisé. Donc oui, ça ne va pas être simple, et oui il va falloir faire en sorte que ça se fasse… Donc, pas de fausses excuses.

Mais attention aussi de ne pas se tuer à la tâche, parce qu’un burn out n’a jamais aidé personne à réaliser ses rêves. Il va juste falloir s’organiser pour être la plus efficace possible et faire avancer le projet coûte que coûte.

Alors bien sûr pour tout ça, il faut de la motivation. Je vous propose 6 pistes, à vous de faire votre marché : la première, écrire les objectifs, ensuite, faire comme si vous étiez motivée, et prévoir assez de temps pour travailler sereinement. Pensez à une étape à la fois, et enfin soyez bienveillante avec vous-même.

Et puis si malgré tout ça vous n’arrivez pas à trouver la motivation, et bien prenez un peu de recul et demandez-vous pourquoi vous faites tout ça ? Quelle est la véritable raison pour laquelle vous vous êtes lancée dans ce projet? Revenez à sa raison d’être.

Conclusion

J’espère que cet épisode vous aura été utile et j’espère que vous allez tout mettre en œuvre pour que cette petite idée dans un coin de votre tête devienne réalité.

Si vous aimez ce podcast, parlez-en autour de vous et laissez-moi un avis 5 étoiles sur iTunes ou Spotify, c’est ce qui fera connaître ce podcast à d’autres personnes et c’est ça qui me fera continuer à publier toutes les deux semaines. 

Et puis entre deux épisodes, le meilleur moyen pour échanger avec moi c’est de rejoindre mon réseau LinkedIn, vous me trouverez sous mon nom : Estelle Ballot.

Je vous dis à très vite.

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