Bienvenue dans ce 4ème épisode du Podcast du Marketing. Ca ne fait qu’un mois que j’ai lancé le podcast, et on a déjà parlé de pas mal de choses: on a commencé par les 5 choses à faire soi-même quand on crée son entreprise, dans l’épisode 2 on s’est focalisées sur comment construire sa base d’emails avec Facebook, et la semaine dernière on a parlé de 8 façons de gagner de l’argent différemment.
Etre visible
Le but du Podcast du Marketing, c’est de vous aider à construire votre entreprise, c’est de vous donner les clés pour être indépendante et vivre la vie qui vous convient. Donc bien sûr on parle de stratégie, on parle de développement de marque, de marketing digital, et puis on utilise des mots du genre taux de clic, emailing et affiliation.
Le but de tout ça, c’est de vous aider à faire vivre votre entreprise. Et pour qu’elle vive il faut que votre entreprise soit visible. Et je ne vais surprendre personne en disant que justement être visible c’est pas nécessairement la partie la plus simple.
L’une des problématiques principales de toute entreprise, c’est de trouver le moyen de sortir du lot – d’être remarqué au milieu de centaines d’autres entreprises, et de trouver les personnes qui sont susceptibles de devenir des clients.
Un milieu saturé
Internet c’est un merveilleux moyen de communiquer facilement, mais internet c’est aussi un endroit incroyablement embouteillé. Totalement saturé. La réalité c’est que c’est dur, voire franchement difficile et c’est souvent frustrant.
On me demande souvent « comment est-ce que je peux faire pour me différencier des autres? » ou alors « lancer son activité c’est vraiment difficile. Quoi que je fasse personne ne me remarque. »
Vous vous êtes peut être déjà posé ce genre de question. Et franchement ce sont des questions légitimes. C’est dur de se lancer, et c’est dur de se faire remarquer.
Ce que je veux vous dire par là, c’est que vous n’êtes pas la seule dans ce cas. C’est une question légitime. C’est tout à fait compréhensible de se sentir frustrée, voire même un peu perdue et parfois découragée.
Le secret des entrepreneurs
Mais il y une raison pour laquelle je voulais vous en parler aujourd’hui. Et cette raison va peut être vous surprendre. Ca va peut-être même vous faire un peu bizarre. Alors voilà:
Aucun créateur d’entreprise à succès ne se pose se genre de question. Leur cerveau n’est juste pas câblé comme ça. C’est une question d’état d’esprit.
Ils ne se demandent pas comment sortir du lot, ils foncent dans le tas.
Ils ne se demandent pas si ça va marcher, ils avancent, on verra bien.
Ils ne se disent pas que c’est compliqué, ils agissent.
Un trait de société
La réalité c’est qu’on vit dans une société où on a tendance à tout voir en négatif. On se focalise sur les obstacles, les difficultés et les risques. Combien de fois j’ai entendu, « la France c’est vraiment pas un pays ou créer une entreprise », « 1 entreprise sur deux ferme dans sa première année », ou « créer une entreprise c’est bien joli, mais comment tu vas trouver tes clients ?».
Mon expérience à moi me dit exactement l’inverse. Tous les gens autour de moi qui ont monté leur boîte, qu’elle soit grosse ou petite, avec un gros budget ou rien du tout, – tous ce qui ont monté leur boîte ont réussi.
Et il y en a plein, je ne vous parle pas de deux ou trois personnes, à force j’ai rencontré beaucoup d’entrepreneurs. J’en connais des tonnes, des gens qui avaient de l’expérience, des petits jeunes de 22 ans qui n’ont peur de rien, des gens qui ont fait des études et d’autre absolument pas.
Alors attention, je ne suis absolument pas en train de dire que c’est facile, et que n’importe qui peut monter un business en claquant des doigts. Absolument pas. Faire tourner une entreprise, quelle qu’elle soit, ça demande beaucoup de boulot. Aucun doute là-dessus.
Mais ce que je dis, c’est que notre société n’encourage pas à monter son entreprise. Du coup, ça laisse toute la place à ceux qui n’en ont rien à faire et foncent.
L’état d’esprit entrepreneur
Ils ne se posent pas de question. Même au début, ils restent pas bloqués en se demandant comment ils vont faire pour émerger dans un marché saturé.
Non, vous pouvez me croire. Ce qu’ils font, c’est qu’ils se lancent. Ils se jettent à l’eau, et on verra bien après comment on apprend à nager.
Alors oui, bien sûr qu’il y a des trucs à savoir pour être visible sur les réseaux sociaux, des techniques pour mieux communiquer. Il y a des campagnes de pub, des façons de construire un site web et des techniques SEO pour obtenir du trafic. Bien sûr qu’il y a tout ça, vous le savez et c’est probablement la raison pour laquelle vous écoutez ce Podcast.
Mais vous aurez beau mettre tout ça en place, vous aurez beau suivre pas à pas toutes les techniques marketing du monde, si vous n’adoptez pas l’état d’esprit entrepreneur – ce qu’on appelle en anglais le mindset – tout ça c’est peine perdue.
Alors c’est quoi l’état d’esprit entrepreneur?
Et bien d’abord, c’est être positif. C’est tout simple, c’est l’histoire du verre à moitié plein et du verre à moitié vide. Et bien disons qu’à partir de maintenant vous ne voyez plus que le verre à moitié plein.
Pour allez un poil plus loin, ce que je vous encourage à faire, c’est de prétendre que vous avez déjà réussi. C’est d’agir comme si vous aviez déjà du succès, quel que soit le domaine, vous êtes déjà en haut, ça marche pour vous.
L’idée c’est pas d’être arrogant et de regarder tout le monde de haut. Personnellement je déteste ce genre de comportement et c’est pas franchement un signe de réussite à mon avis. Non, ce dont je parle c’est de confiance. Même si ce n’est pas vrai, faites comme si. Parce que c’est exactement ce que font ceux qui réussissent : ils y croient, ils s’y voient.
C’est Aznavour qui s’voyait déjà en haut de l’affiche. C’est aussi bête que ça: pour que ça marche il faut le visualiser, il faut s’y croire.
Et ce n’est pas de la magie. C’est le pouvoir de l’esprit – le mindset.
La visualisation
Vous avez peut être déjà vu une compétition de ski à la télé. Au moment ou j’enregistre ce podcast, on est ne plein hiver, c’est peut être pour ça que je pense au ski, mais je suis persuadée que c’est valable pour à peu près tous les sportifs de haut niveau. Donc quand vous regardez un slalom géant à la télé, il y a toujours un moment où on vous montre un skieur, quelques instants avant avant sa course. Il n’a pas encore les ski aux pieds. Il ferme les yeux et il bouge la tête en avant, sur le côté, l’autre côté, il se baisse, il repenche la tête, ça va vite.
Qu’est-ce qu’il fait? Il visualise sa course. Il fait et refait dans sa tête tous les mouvements de son corps pour passer un piquet, puis un autre et encore un autre, le mouvement parfait pour passer la ligne d’arriver en premier.
Ce n’est pas un hasard si les grands sportifs travaillent la visualisation: c’est parce que ça marche.
Visualisation et progrès
Il y a une étude qui a été réalisée sur l’impact de la visualisation dans le sport. On a pris deux groupes de sportifs de niveau équivalent.
On a demandé au premier groupe de s’entrainer physiquement sur le terrain à enchaîner des mouvement compliqués. Ils l’ont fait pendant toute une semaine. Comme tout bon sportifs, ils ont répété et répété encore les mouvement pour progresser.
Et puis on a demandé à l’autre équipe de ne pas mettre un pied sur le terrain, mais de se visualiser en train de s’entraîner. Exactement comme la première équipe, mais dans leur tête seulement. Comme l’autre équipe, toute une semaine.
A la fin de cette semaine, on a demandé à la première équipe d’exécuter les mouvements pour lesquels ils s’étaient entraînés, et on a mesuré leur progression par rapport à la semaine précédente.
Ensuite on a demandé à la seconde équipe, celle qui avait passé la semaine à faire de la visualisation, d’exécuter les mouvements. Et on a mesuré leur progression par rapport à la semaine précédente. Exactement comme pour la première équipe.
Résultat: aucune différence entre les deux équipes – exactement le même niveau de progression. Qu’ils se soient entraîné physiquement ou mentalement leur a apporté strictement le même résultat. Ils sont devenu meilleurs.
L’importance d’être positif
L’esprit a un pouvoir phénoménal. Et se pouvoir fonctionne dans les deux sens: il peut vous faire avancer, vous faire devenir meilleur, ou il peut vous paralyser, vous empêcher d’accomplir quoi que ce soit.
C’est pour ça que quelles que soit les stratégies, les outils ou les techniques dont on peut discuter sur ce podcast, si vous n’avez pas conscience de l’importance de votre état d’esprit, ça ne sert à rien. Il faut impérativement que passiez en mode positif, en mode je déchire tout, c’est évident que ça va marcher.
Ce que vous pensez, ce que vous ressentez, comment vous vous sentez, c’est ça qui fait la différence. Ça fait la différence sur vous: si vous êtes dans un état d’esprit positif, vous êtes plus enclin à saisir les opportunités qui se présentent. Et ça fait la différence chez les autres : si vous êtes dans un état d’esprit positifs, si vous mettez toujours en avant ce qui marche et les solutions plutôt que les problèmes. Les gens verront vos solutions plutôt que vos problèmes. Le succès attire le succès, le positif attire le positif.
Et Vous pouvez me croire, ça semble rien du tout comme ça ce que je viens de vous dire, mais ça peut radicalement changer votre entreprise et votre façon de travailler.
Et en plus de ça, c’est super agréable. Parce que y a pas besoin d’être un génie pour comprendre que c’est bien plus agréable de travailler en voyant les choses du bon côté qu’en passant sa journée à stresser.
Alors vous allez me dire « plus facile à dire qu’à faire, j’y peux rien si je stresse ou si j’ai pas confiance ». Et bien ce que je vous propose de faire aujourd’hui c’est de passer en revue des stratégies pour positiver.
Stratégie #1: avoir une détermination sans faille.
Avoir une détermination sans faille, ça veut dire que si quelque chose ne marche pas, vous ne vous focalisez pas dessus. Vous ne vous apitoyez pas sur votre sort.
Vous vous relevez, et vous recommencez, peut être autrement, mais vous recommencez.
C’est ce qu’on disait tout à l’heure, l’entrepreneur qui réussi, c’est celui qui ne se demande pas comment il va bien pouvoir faire pour être ressortir au milieu de cette foule, il fonce. On le voit, parce qu’il fonce. Il n’y a 36 questions à se poser.
C’est une histoire d’état d’esprit.
La réalité c’est qu’on vit au milieu de la foule. Et le web c’est pas mieux que le reste. C’est une univers ultra encombré. C’est pas moi qui vais vous dire le contraire. Ce n’est pas facile de sortir du lot, c’est même franchement difficile.
Je vais vous donner les chiffres histoire de parler clairement.
Il existe plus d’un milliard de blogs sur internet*, Il y a plus de 3 milliards de personnes inscrites sur les réseaux sociaux (c’est à dire presque la moitié de l’humanité), et il y a près de 4 millions de recherches faites sur Google chaque minute.** Si on ne parle que de la France, il y a près de 200 000 sites marchands avec une croissance de 10% par an*.
Alors oui, on en va pas se mentir, c’est encombré, et c’est difficile de sortir du lot. Mais devinez quels sont ceux qui ressortent justement. C’est ceux qui ne lâchent rien, ceux qui ne se laissent pas abattre, c’est ceux qui foncent. Donc stratégie #1 détermination sans faille.
Stratégie #2: aller au bout des choses
En plus d’être déterminée, vous devez trouver ce que vous voulez faire, et vous engager à le faire de façon constante.
Il y a mille choses que l’on peut faire quand on est entrepreneur. Le risque, c’est de se perdre. La clé c’est de choisir ce qu’on veut faire, et se focaliser là-dessus.
Si vous regardez trop autour, si vous essayez tout et n’importe quoi, vous n’allez pas avancer. Vous allez juste perdre votre temps et vous disperser.
Ca semble tout bête quand on le dit comme ça, mais croyez moi c’est ce que font plein plein de gens et plein de créateurs d’entreprise. Moi la première. C’est normal d’avoir envie d’essayer, d’aller sur le dernier réseau social en vogue ou de changer toujours de fournisseur parce qu’il y en a toujours un nouveau qui propose ce petit truc en plus que les autres n’ont pas. C’est normal mais c’est épuisant. Et si c’est épuisant, ça n’est pas efficace.
Donc mon conseil: prenez une décision, et allez au bout des choses. Donnez vous la possibilité de mettre toute votre énergie au profit de cette décision. Si au final la décision n’était pas la bonne, vous changerez. Mais pour savoir que c’est la chose à faire ou à ne pas faire, il faut la faire vraiment.
Stratégie #3: Faite vos propres traces
(vous voyez, il faut croire que le ski m’inspire en ce moment)
Faites vos propres traces – faites les choses à votre façon.
Evidemment, c’est toujours une bonne idée de s’inspirer de ce qui marche. De regarder ceux qui ont réussi et de suivre leurs traces, mais une fois que vous avez fait ça, une fois que vous prenez de l’assurance, prenez de la liberté et faites vos propres traces.
C’est deux idées un peu contradictoires (faire comme les autres mais faire à sa façon) mais la vérité c’est qu’il faut savoir faire les deux.
Ca ne sert à rien de passer son temps à réinventer la roue. Il faut gagner du temps, prendre des raccourcis et s’appuyer sur ce qui marche. C’est évident. Mais il faut aussi savoir être créatif, ne pas se laisser enfermer dans la technique de monsieur tout le monde.
Si vous faites toujours comme vos concurrents, vous ne ferez jamais mieux que vos concurrent. Au mieux vous continuerez à leur courir après.
Strategie #4: dire la vérité
Ce qu’ont changé les réseaux sociaux
C’est particulièrement vrai depuis les réseaux sociaux. Facebook, Instagram et les autres, ont créé une toute nouvelle façon de se présenter au monde. On a même créé un mot pour ça, ça s’appelle le personal branding. On devient une marque. Je ne parle pas d’une marque qui a une page sur Facebook, non je parle des personnes. Vous, moi, la voisine. Quand on est sur les réseaux sociaux, on fait du personal branding. On se montre sous notre plus beau jour.
Il n’y a qu’à voir les comptes instagram des maman parfaites. Vous savez, ces super maman qui sont toujours super bien coiffées, bien habillées, qui ont des gamins super bien élevés qui ne font jamais de crises et tout va toujours bien dans leur super vie. En réalité on sait tous que ce n’est pas vrai. Parce que c’est pas ça la vie. Ca sonne faux. Peut être qu’on aimerait bien que ce soit ça, mais il n’empêche que ça sonne faux.
La raison pour laquelle au départ on a aimé les réseaux sociaux, ce qui nous a tous rendus accro, c’est qu’on avait envie de mieux connaître les personnes qu’on suivait. On avait envie de rentrer un peu dans leur quotidien. Moi par exemple, je suis Kelly Slater, le champion de surf, depuis les tous débuts d’Instagram. Je le suis parce j’aime bien ce type, je le trouve intéressant. Et voir ces photos et ses messages à chaque fois que je me connecte sur Instagram ça me donne l’impression de le connaître. Ca me donne presque l’impression qu’on se connaît, que c’est à moi qu’il envoie ces photos.
La proximité
Alors je vous rassure tout de suite, je ne suis pas complètement folle, je sais bien que Kelly Slater ne m’envoie pas ses photos à moi personnellement, mais peu importe, ce que je suis venue chercher sur Instagram et sur tous les réseaux sociaux, consciemment ou non, c’est cette proximité.
Et c’est probablement devenu un trait de notre société. On recherche la proximité. Alors c’est complètement antinomique avec ce que sont devenus beaucoup de réseaux sociaux et typiquement l’exemple que je prenais tout à l’heure des mère parfaites. On recherche une certaine proximité sur les réseaux sociaux mais on en est venu à créer du faux.
Parler vrai
Si vous voulez mon avis, le parfait, le lisse, ce n’est pas la bonne stratégie. Ce qu’on veut vraiment c’est le vrai.
Alors attention je ne suis pas en train de vous dire de partager les moindres détails de votre vie privée sur les réseaux sociaux, loin de moi cette idée. Mais je pense que c’est une bonne idée de laisser transparaître qui vous êtes vraiment, avec vos bons côtés mais aussi avec vos failles.
Je pense qu’être vrai à toujours beaucoup plus de poids. Et puis parler de ses failles, ça ne veut pas nécessairement casser le moral de tout le monde. Au contraire, l’idée c’est de montrer que pour vous aussi tout n’est pas toujours rose, que vous comprenez ce par quoi passe votre audience parce que vous aussi vous êtes passée par là. Et vous avez trouvé la solution.
A mon avis, c’est 1000 fois plus inspirant quelqu’un qui me dit “j’ai rencontré les pire galères, et voilà ce que j’ai fait pour les surmonter” que quelqu’un qui me dit “regardez comme ma vie est super”. Les deux sont sympa, mais il n’y en a qu’une qui est inspirante.
Pour résumer
Alors voilà, on a parlé des 4 stratégies à mettre en place dès aujourd’hui pour changer de mindset et avoir un état d’esprit positifs. Je vous les redonne, il y en a 4:
- La première: avoir une détermination sans faille
- La seconde: aller au bout des choses, ça veut dire faire un choix et s’y tenir
- La troisième: s’inspirer des meilleurs mais prendre la liberté de faire ses propres traces
- Et la quatrième: parler vrai quitte à parfois montrer ses failles.
La semaine prochaine, on revient sur des techniques marketing plus terre à terre, et on parlera de site internet et de SEO c’est-à-dire comment faire en sorte que votre site plaise à Google et apparaisse dans les résultats de recherche.
Je vous dis à très vite.
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