Le marketing de collaboration – Episode 258
le secret de Queen et Bowie
Si on en veut plus c’est qu’on n’arrive PAS à en avoir plus.
Alors pour qu’est-ce qui nous freine? Qu’est-ce qui nous empêche d’aller chercher l’étape d’après? Qu’est-ce qu’il faudrait changer pour avoir de la croissance?
C’est ce que je vous propose de décortiquer dans l’épisode d’aujourd’hui avec mon invité Matis Cauver.
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Transcription de l’épisode
Notre société est faite ainsi, on en veut toujours plus.
Plus de notoriété, plus de clients, plus de chiffre d’affaire, plus, plus, plus. C’est la fameuse croissance.
Sauf que par définition, si on en veut plus c’est qu’on n’arrive pas à en avoir plus.
Alors pour qu’est-ce qui nous freine? Qu’est-ce qui nous empêche d’aller chercher l’étape d’après? Qu’est-ce qu’il faudrait changer pour avoir de la croissance?
C’est ce que je vous propose de décortiquer dans l’épisode d’aujourd’hui avec mon invité Matis Cauver. J’ai rencontré Matis il y a quelques mois. J’étais en train de construire ma formation Stratégie Emailing et Matis m’a spontanément proposé de tourner un bonus à offrir aux participants de ma formation. Alors évidemment, il est malin Matis, ça lui donne de la visibilité sur une cible qualifiée, mais ce qui m’a plu chez Matis c’est sa capacité à aller chercher la croissance. Matis il n’est pas du genre à attendre que ça se passe, il agit. Vous allez voir que son histoire n’est pas banale, et surtout qu’il a cette capacité à comprendre les mécanismes de vente et les tourner à son avantage.
Installez-vous confortablement et soyez attentif parce que cet épisode est bourré d’infos. Matis aborde tellement de point à valider, que j’ai décidé d’en faire une checklist, histoire que vous puissiez tranquillement identifier où se trouve votre prochain relais de croissance. Pour télécharger la checklist il vous suffit comme toujours d’aller sur lepodcastdumarketing.com/cadeau257
Allez, je vous propose d’accueillir tout de suite Matis Cauver.
Estelle (00:00.046)
Je vais te souhaiter la bienvenue et puis après on démarre.
Estelle (00:09.774)
Bonjour Matis, bienvenue sur le podcast du marketing. Ouais, super bien. Ecoute, je trop contente. On a un épisode aujourd’hui, on en a pas mal discuté, toi et moi, avant d’appuyer sur le bouton enregistrer. On a un épisode, à mon avis, assez sympa. On prend le truc un petit peu à l’envers aujourd’hui. On discutait et on disait, une des grosses questions qui revient tout le temps pour tous les entrepreneurs, les marketeux, les gens qui ont une boîte tout simplement.
Matis Cauver – SF Agency (00:13.109)
Bonjour, est-ce que tu là ? La forme ?
Estelle (00:38.766)
C’est-à-dire comment je fais pour avoir de la croissance. Et là aujourd’hui, on va parler de qu’est-ce qui fait qu’on n’en a pas, de la croissance, qu’est-ce qui fait qu’il a un truc qui bugue. Mathis, avant qu’on rentre dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais ?
Matis Cauver – SF Agency (00:53.237)
Ouais, avec plaisir. Bon, déjà, merci pour l’invitation. Ce qui est cool aujourd’hui, c’est qu’on va parler de tout ce qui fonctionne pas, en effet. Alors, pourquoi je peux vous en parler? C’est parce que pour introduire un petit peu mon histoire, j’ai commencé comme quelqu’un qui n’y connaissait absolument rien au marketing, absolument rien au commercial pour vous dire un petit peu l’histoire, pour rapidement faire un petit storytelling. J’ai fait un IUT en génie mécanique. Je voulais être pilote de ligne. à voir avec le côté marketing, le côté business.
Et je me suis donc lancé dans un IUT, etc. pendant deux ans que j’ai pas eu et sur lequel en j’ai fait une croix. Si tu veux, je me suis dit bon, moi mon kiff c’est de voyager. C’est parti de ça si tu veux la base. Et quand je me suis posé la question comment je peux voyager, il y avait plusieurs solutions qui se portaient à moi. La première c’était avoir un métier qui me permettait de voyager, en l’occurrence pilote à l’époque. Ou alors, mais ça j’en avais encore aucune idée, c’est de me lancer à l’entrepreneuriat.
Toujours est-il que pour être pilote à l’époque, il fallait que j’aille de l’argent parce que ça coûtait assez cher. Donc j’ai décidé de travailler à l’usine, dans le bâtiment, en masonnerie, etc. en France à ce moment-là. Puis est arrivé la vague du Covid qui a touché beaucoup de monde, mais moi plutôt positivement, vois. Bon, évidemment dans certaines mesures, mais positivement dans le sens où j’ai rénové un van, un vieux combi de 89 pour les connaisseurs. Je suis parti avec, initialement en Italie et puis finalement avec le pote Tom avec qui j’étais parti, on s’est retrouvé à faire 11 heures de roue jusqu’à la Suisse.
et à faire une halte en Suisse. Et une fois qu’on arrivé en Suisse, on s’est dit, bon écoute, on va rester quelques temps ici et puis voir ce qui se passe. Finalement, je suis resté là-bas pendant un an, alors que n’était pas prévu du tout. Et c’est au cours de cette expérience que j’ai été du coup maçon, j’ai été couvert, etc. Et j’ai pu voyager. J’ai eu les premières bribes du côté voyage, mais je n’étais pas encore 100%, comme on l’entend sur le réseau, libre, indépendant, financièrement, géographiquement, etc. Et je me suis dit, bon, comment je peux faire pour continuer de voyager comme je le fais ?
mais potentiellement, déjà pas depuis la Suisse ou la France ou l’Europe de manière générale, mais potentiellement encore plus loin et continuer à faire ça où je veux, quand je veux sans forcément avoir de directive au-dessus de moi. En plus, je faisais un métier qui n’était pas facile, j’étais maçon, je bossais 10 heures par jour et j’avais un petit frère, que j’ai toujours, heureusement, je trouve du bois, qui lui était déjà d’entrepreneuriat et à qui j’ai posé la question suivante, c’était, mec, parce que c’est mon frère, comment je peux faire pour voyager tout en gagnant un minimum d’argent pour…
Matis Cauver – SF Agency (03:15.061)
me permettent de voyager. Donc lui pour l’histoire il avait 18 ans, était à Bali, il gagnait un peu d’argent. lui mais c’est quoi ce bordel ? Moi j’en ai 21, je suis en Suisse, je trimme comme un fou et lui il a 18 ans, il à Bali, fait du business. Je lui écoute, l’ego du grand frère, tu me donnes aucune stratégie, tu me dis rien, je vais me débrouiller tout seul mais donne moi un tips pour que tu puisse me lancer. Et c’est de là que j’ai découvert un des nombreux métiers d’entrepreneuriat qui est le métier de commercial qu’on appelle communément setter, closer etc. qui consiste en fait à appeler des prospects qui ont…
En étant un podcast de marketing, peux utiliser quelques termes techniques qui ont optin sur une page de vente, donc ils sont rentrés dans un tunnel de vente, si tu veux, qui ont montré l’intérêt pour ce que proposait une entreprise. Et mon job à moi, c’était de les contacter, de leur poser la question de savoir pourquoi ils étaient intéressés par rapport à ce qu’on fait et de programmer un rendez-vous avec un commercial. Donc ça, c’était mon premier taf que je faisais en Suisse, dans mon van, deux heures par jour, après dix heures de maçonnerie. donc c’était les premiers, si tu veux, parait dans l’empoutre-tropicnariat.
Estelle (04:08.014)
…
Matis Cauver – SF Agency (04:14.133)
Et à partir de là, me suis dit, bon, j’ai envie d’évoluer. Donc boule de neige, je me suis beaucoup formé par rapport au mec avec qui je bossais. Je suis passé du coup de prospecteur. Je prenais mes rendez-vous à Closer commercial. Et une fois que ça très bien marché, j’ai fait des gros chiffres d’affaires avec plein d’humilité, mais ça très bien marché, entre guillemets, pour moi et l’entreprise. J’aurais dit, si vous voulez me garder, je passe manager. Donc je passais manager du poil vente. Plein d’audace à l’époque et puis j’avais aucune peur. pire, mon patron m’avait dit que je pouvais revenir à maçon si jamais ça marchait pas. Parce que pour la petite anecdote.
Je lui dit, écoute Anthony, s’appelle Anthony, j’ai trouvé un truc qui va potentiellement me permettre de gagner 10 millions d’euros par mois. Alors, le patron est évidemment très gentil mais qui me prône un peu pour un con. Et il me dit, bah écoute, si ça marche pas, tu reviens, on a toujours besoin de théorat pour bosser. Je dis, bah c’est nickel. Donc j’avais, tu quand je me suis lancé, j’avais aucune peur finalement. Ou pas peur de perdre. qui est le problème de beaucoup de personnes quand ils se passent lancer, pas se montrer, pas vendre, etc. C’est qu’ils ont peur de perdre ou de passer pour un con. Moi à l’époque, j’avais ni peur de passer pour un con, ni peur de perdre.
Estelle (04:49.71)
Oui.
…
Matis Cauver – SF Agency (05:12.149)
c’est ce qui m’a permis pas mal d’évoluer rapidement. puis après ça a évolué. J’ai été manager d’un pôle vente, d’un pôle commercial et je me suis dit pourquoi pas créer une agence dans laquelle j’ai pas un seul client mais j’ai plusieurs clients à qui on manage leur pôle commercial. Et c’est comme ça que j’ai créé une agence de gestion commerciale où je formais à droite des commerciaux que je mettais à gauche dans une entreprise. Et du coup je prenais des commissions plus des frais sur la formation. Et après j’ai évolué sur…
SF Agency, ma boîte maintenant, qui est plus une boîte de conseils où on fait encore du management pour des anciens clients mais on s’est plus spécialisé dans le développement d’agences physiques ou digitales ou d’entreprises de manière générale qui veulent sortir de l’opérationnel et augmenter leurs chiffres d’affaires. Voilà la story globale en quelques minutes.
Estelle (05:54.449)
L’histoire, la fameuse histoire. J’adore cette histoire parce que c’est ce que je te disais tout à l’heure en off.
Moi je trouve que c’est des belles histoires ça dans le sens où tu t’es fabriqué tout seul. C’est-à-dire que tu n’as pas suivi le chemin classique, le chemin classique business. Je fais une école de commerce et après je me lance, et souvent je commence par être salariée et ensuite je me lance dans l’entrepreneuriat. Et tu es la preuve que si on veut, si on est curieux, si on va chercher, on peut apprendre plein plein de trucs et développer plein plein de choses. Après c’est beaucoup de travail, attention hein. Mais évidemment on peut développer plein de compétences.
à partir du moment où on va aller chercher, où on met les choses en place, tu as testé plein de trucs. Tu parlais de Pears, je ça vachement intéressant, Le fait de rien avoir à perdre, au moins ça te libère de ce truc-là et ça te permet de tester plein plein de choses. Ce qui fait que maintenant, quelques années, assez rapidement, tu te retrouves à la tête de ton agence avec des produits de conseil et tu as vu surtout toutes les différentes étapes qui t’ont permis de monter…
sur de la croissance. Et aujourd’hui, c’est un peu de ça dont on va parler, c’est de se dire, OK, on cherche tous à avoir plus de croissance, c’est quand même peu logique, voir à avoir de la croissance, parce qu’on est quand même nombreux à avoir des chiffres d’affaires flat, surtout les deux dernières années ont été quand même assez, voir les cinq dernières années ont été quand même un peu rudes. Donc on est nombreux à être soit en déclin, soit flat, soit une croissance qui n’est pas suffisante.
La grande question à 10 000 balles, c’est comment je fais, moi, Mathis, pour aller chercher de la croissance ? Et alors quand j’en ai discuté avec toi, j’ai beaucoup aimé parce que tu me dis, en fait, il a six grosses raisons qui font que ta croissance, elle ne marche pas. Et ce que je te propose, c’est qu’on aille un petit peu les regarder pour qu’on puisse aller checker, en fait, et se dire, OK, on va aller regarder dans notre business ce qui se passe. Et est-ce que j’ai mis ce qu’il faut en place pour que je cherche la croissance ? La première…
Estelle (07:45.102)
Raison le premier gros point à regarder, Matisse, c’est quoi ?
Matis Cauver – SF Agency (07:49.173)
C’est une très bonne manière d’introduire la chose, que beaucoup de personnes veulent la stratégie magique et que finalement d’abord il faut s’observer. La première chose pour moi qui est importante, c’est par exemple Coca Cola, n’ont pas vendu de l’eau, si tu veux. Ils ont d’abord travaillé le goût, les bulles, j’imagine, en tout cas le produit pour que plus tard ils puissent travailler le marketing et ensuite engager les équipes commerciales pour se développer. En fait, le premier modèle de croissance, moi j’ai appelé ça comme ça, le premier bullet point, entre guillemets, pain point qu’on pourrait avoir au début, c’est le fait d’avoir…
d’une part une offre qui n’est pas différenciée sur son marché ou par rapport à ses concurrents, que cette offre là ou son service ou cette formation ou son produit en manière générale manque de scalabilité, c’est à dire qu’on peut le vendre une fois, deux fois, trois fois, dix fois mais quand on arrive à plus, on est sous l’eau ou alors le client n’est pas satisfait parce qu’on manque de professionnalisme et de satisfaction au client. Le troisième point là-dedans c’est faible adoption finalement des clients.
Donc là on parle bien des clients, on n’a même pas des prospects parce qu’il aussi une dimension d’attirer des prospects déjà par rapport à ça. Et le fait d’avoir une faible adoption, c’est que de manière régulière, les gens abandonnent ou ne vont pas au bout de l’accompagnement, ou vont pas au bout de la prestation et que même s’ils vont au bout, ils ne nous recommandent pas ou ils ne prennent pas d’autres prestations chez nous. C’est les trois premiers points à checker dans votre boîte si vous voulez développer. Et le quatrième point, c’est le point crucial, c’est le positionnement et la communication. De manière générale.
avant de faire du marketing, avant de faire du commercial, si on ne même pas à nous-mêmes se pitcher notre produit ou se pitcher notre offre, c’est qu’on ne pas bon en marketing, qu’on ne pas bon en vente.
Estelle (09:22.734)
Non, suis complètement d’accord avec toi, c’est-à-dire que cette notion du produit, là tu prends une notion du produit assez large évidemment, mais c’est l’offre finalement, qu’est-ce qu’on a à offrir ? Pourquoi on est là ?
qu’est-ce qu’on propose à nos prospects, à nos clients, à notre audience au sens large ? Et effectivement, s’il produit, l’offre qu’on a à proposer ne rencontre pas son marché, pas bien construite, ne nous permet pas d’aller chercher de la croissance, ça ne pas marcher. Et c’est ce que tu dis, si tu n’es pas différencié, qu’est-ce qui fait qu’on va venir chez toi plutôt que chez quelqu’un d’autre ? Pas grand-chose. Donc travailler sa différenciation, ça va être un élément absolument essentiel. Le point de scalabilité, est-ce que…
je vais pouvoir aller chercher de la croissance avec mon produit. Ça, c’est le gros problème de beaucoup, beaucoup d’entreprises, c’est que… Alors c’est un problème ou en tout cas c’est un modèle. Et ce qui intéressant, c’est dès le départ, allez le réfléchir. C’est qu’il quand même beaucoup de modèles où à un moment donné, on va se retrouver sur une limite. Soit une limite de temps, si vous vendez votre temps, soit une limite de production.
vous proposez un produit, vous avez une limite de production, vous n’allez pas pouvoir produire plus, vous aurez beau avoir plus de clients, ça marchera pas plus. Donc ça, c’est vraiment un point très important à aller regarder pour sa croissance parce que de fait, on va peut-être avoir une croissance bloquée presque by design. Dès le départ, selon le choix de notre modèle, on va peut-être bloquer les choses. Donc ça, c’est des éléments à réfléchir vraiment dès le début, idéalement.
Après peut-être qu’on a déjà lancé sa boîte, on peut aussi aller y réfléchir. Qu’est-ce que t’en penses ?
Matis Cauver – SF Agency (10:55.989)
En fait c’est exactement ce qui m’est arrivé, c’est pour ça que je l’ai mentionné. À l’époque, je vous ai raconté quand je faisais d’une part de la formation de commerciaux et de l’autre part du management de commerciaux, c’est exactement ce que j’ai rencontré comme problème. C’était le manque de scalabilité. Je manquais pas de clients, au contraire j’en avais trop. C’est à dire que j’avais tous les mois une dizaine de personnes en formation pour devenir closer commercial de manière générale. Et de l’autre côté, j’avais une dizaine de clients qui eux me demandaient de manager, c’est à dire d’écouter les appels, de suivre les KPIs, les indicateurs de performance.
de mettre à jour les CRM, de regarder les résultats des publicités, etc. Et en fait, j’étais et à droite et à gauche, j’avais 10 personnes sans compter les personnes de mon équipe. Donc, je me suis retrouvé à un moment avec 30 personnes à manager, moi tout seul, 22 ans, avec un an de business. Et je me suis dit, bon, qu’est-ce que je fais là, tu vois ? Et c’était ça le premier challenge. C’est pour ça que pour moi, c’est la première étape à vérifier parce que quelques mois après, quand je m’en suis rendu compte, j’ai viré la moitié des clients, j’ai viré la moitié des équipes.
Et je me suis rendu compte que j’en ai beaucoup plus parce que j’avais un produit qui d’une part était beaucoup plus autonome à gérer et en plus pour le client à délivrer et que j’avais beaucoup plus de temps à réfléchir sur développer d’autres axes de mon agence. Et ce qui fait que j’ai pu une fois que j’avais systémisé, processé cette offre là, me concentrer sur le marketing, me concentrer sur le sales.
Estelle (12:13.838)
Écoute, super intéressant. Donc bien sûr, ce premier point du produit à ultra travailler, à travailler en amont si on est sur un lancement, parce que c’est ce qui va définir finalement notre capacité à ce qu’elle est, aller chercher… Quand je dis à ce qu’elle est, à aller chercher de la croissance, à se développer, extrêmement important. Et ces éléments-là vont nous permettre après de venir appuyer les autres points. Le prochain point…
Allez, on va l’appeler marketing, même si c’est très très large, la communication, le marketing, l’e-commerce, le digital, je ne pas comment tu veux l’appeler, mais c’est ça grosso modo, non ?
Matis Cauver – SF Agency (12:42.325)
Très large. Ouais, complètement. Moi tu je suis très bête. J’ai appelé le premier levé, c’est product gross architecture. Le deuxième, c’est marketing gross architecture. Le troisième, c’est 16 grosses architectures. C’est mettre des méchants, c’est marketer, mais au moins, tu vois, les gens s’en rappellent un petit peu. Donc, moi ce que j’appelle en effet le marketing gross, ça porte sur différents challenges. Soit, actuellement, toi qui écoute, tu peux avoir un faible trafic qui est qualifié. Donc faible trafic, déjà tout court, parce que des gens n’arrivent pas à capter l’attention.
Estelle (12:53.646)
…
Matis Cauver – SF Agency (13:11.413)
Et en plus, si tu arrives à capter l’attention, peut être très peu qualifié comme trafic, c’est-à-dire qualifié dans le sens où il n’est pas du tout intéressé par acheter ton produit ou même par toi directement. Donc premier challenge et observer en fait dans votre boîte pourquoi ça ne fonctionne pas, c’est l’incapacité à attirer des visiteurs pertinents et qualifiés sur les différentes plateformes. Typiquement, ça peut être les podcasts, peut être les réseaux sociaux, format long, format court, LinkedIn, Instagram, YouTube, etc. Qu’est-ce qui fait que mes concurrents attirent du trafic et qu’ils arrivent à le convertir ?
Mais on n’est même pas encore à la conversion de clients, c’est vraiment convertir ces visiteurs en prospects. Deuxième point, c’est conversion de ces visiteurs en prospects et de prospects après en clients. Le fait que souvent on n’arrive pas à convertir des visiteurs en prospects, c’est que soit on accepte trop le branding entre guillemets, c’est plus ton domaine que le mien, mais trop le branding sur le persona entre guillemets en négligeant la valeur, soit de vouloir trop donner de valeur.
négliger le persona à qui les gens, les prospects vont s’attacher. Moi c’était mon problème, avant je faisais beaucoup de persona bonding et puis les gens savaient pas ce que je faisais et puis après j’ai fait beaucoup de valeurs et puis en fait les gens savaient pas qui j’étais donc maintenant j’essaie de mixer les deux. Troisième point c’est valeur de clients faibles, difficulté à augmenter la valeur des clients à vie, la LTV en anglais, c’est le fait de pouvoir en fait par son marketing et attirer ses prospects et aussi inspirer ses clients actuels pour que par la suite il reste avec nous.
continu de leur apporter la valeur et qui continuent en l’occurrence à nous acheter. Donc dans ta boîte regarde qu’est qui fait que tes clients t’achètent, qu’est qui fait qu’ils ne te rachètent pas. C’est simple ça passe par le fait de faire des formulières de satisfaction, des questions, des entretiens avec eux.
Estelle (14:50.446)
et combien il dépense, c’est-à-dire c’est tout le cycle de la vie du client, c’est quoi son panier moyen et combien de paniers il va avoir tout au long de sa vie de client chez toi, gros, combien il va dépenser au global chez toi sur tout le temps qu’il va passer chez toi.
Matis Cauver – SF Agency (15:08.181)
C’est ça. Et tu y a récemment un truc que j’ai fait sur un client. Il y avait quelques insatisfactions de clients qui partaient. qu’on a fait, c’est qu’on a pris un entretien avec ces gens-là et on leur a dit qu’est-ce qui fait que tu partes. C’est simple comme question. Mais là, on a mis l’ego de côté. te dis qu’on a mis l’ego de côté. ouais, complètement. Et puis au moins, là, tu ne pas avoir plus pertinent comme valeur que de savoir pourquoi quelqu’un part et pourquoi quelqu’un vient. là, en l’occurrence, certes, être content quand quelqu’un arrive, mais se remettre en question quand quelqu’un part aussi. Et puis dernier point, c’est le…
Estelle (15:22.177)
C’est ultra important, mais c’est dur.
Matis Cauver – SF Agency (15:36.405)
le coût d’acquisition client élevé. Alors sans forcément parler de marketing payant etc. Moi pour te dire, j’en ai jamais fait de marketing sales. J’engage des gens qui le font pour moi si j’en ai besoin pour les clients, mais moi personnellement, j’en ai jamais fait. Mais pour moi, un client coûte cher quand j’ai passé beaucoup de temps en prospection, quand j’ai passé beaucoup temps en création de contenu et que finalement je prends des appels et que ça convertit pas un prospect coûte cher. Donc voilà, ça c’est les quatre points à vérifier sur votre marketing. Donc le faible trafic qualifié. Qu’est qui fait que j’en ai un faible? Pourquoi?
je n’attire pas et qu’est-ce qui pourrait faire que j’attire plus, conversion de visiteurs à prospect inefficace, dans quelle mesure je peux améliorer ça, valeur client durée à vie et le coût d’acquisition élevé. C’est les quatre points principaux.
Estelle (16:16.714)
Ok, 4 points à checker si ça…
S’il a un problème sur un des points, de fait, notre croissance est entamée, soit elle est ralentie, soit elle est complètement cassée. Mais effectivement, si on attire plein de monde, que ce pas les bonnes personnes, qu’on n’a pas de conversion derrière, on aura travaillé pour rien. Si on attire des gens qui convertissent, mais qu’en fait ils achètent un tout petit peu, un tout petit panier, puis ils s’en vont tout de suite après, c’est peut-être bien. Mais alors là, va falloir attirer énormément, énormément de monde avant de pouvoir gagner de l’argent. Donc, c’est effectivement des points ultra cruciaux à aller regarder, à analyser pour savoir
voir si on fait correctement les choses et si on s’est orienté correctement. Donc, OK, on a parlé du produit, on a parlé du marketing, après il a la vente, la fameuse vente. Ouais.
Matis Cauver – SF Agency (16:58.677)
ma partie préférée. Mais que beaucoup détestent, bizarrement. En fait, pense que ce qui pose problème avec la vente, c’est le fait qu’on a l’image du loup de Wall Street qui t’appelle un dimanche en repas de famille et qui te demande de lui acheter ses droits d’action ou je ne sais quoi. Pour moi, sur le côté vente, en plus, c’est vraiment là-dessus que j’ai le plus d’expertise, si tu veux, parce que j’ai été vendeur, après j’étais manager et puis maintenant on fait du consulting là-dessus. C’est sur différents points. Il y en a quatre aussi, vois, genre si t’es quatre.
De manière générale, sans parler des individus, de manière individuelle, il a le process global général. Donc comment en fait on peut, tu te rappelles sur le marketing, attirer des visiteurs et les transformer en prospect. Et maintenant la question c’est ses prospects. Donc prospect c’est quelqu’un qui montre l’intérêt pour ce qu’on fait. Comment on le convertit en client ? Et là c’est la question que beaucoup se posent. Alors est-ce que on fait une séquence email et on le contacte, on lui fait des appels à l’action durant l’email ? Est-ce qu’on prend un commercial que je paye au fixe ou à la commission et qu’il va l’appeler directement par téléphone ?
est-ce que je me déplace en physique chez mon client, est-ce que je fais des événements, est-ce que je fais des webinars. En fait, il y a tellement de stratégies en ligne et de méthodes magiques qui sortent tous les jours, qu’on est un petit peu perdu sur le process de vente. Moi, dis souvent aux gens qui se lancent, il faut que le cycle de vente soit le plus court possible parce que le délai tu l’avances et que ce soient les techniques avec lesquelles tu te sens le plus à l’aise. Il en a qui sont ultra à l’aise comme moi au téléphone parce que moi j’en ai fait plein, je fais centaines d’appels tous les jours pendant un moment.
Donc moi avoir quelqu’un au téléphone je sais que je peux facilement le convertir de prospect à client. Maintenant quelqu’un qui ne l’a jamais fait, alors je recommande quand de le faire parce que c’est le moyen de plus rapide d’avoir un contact avec quelqu’un, d’avoir ses objections, d’avoir ses questions, d’avoir un retour sans forcément tourner ça en appel de vente, mais en tout cas des appels. Ça peut être aussi par e-mail, quelqu’un qui est très bon en copyrighting mais qui a plus l’habitude d’adhérer à son ordinateur, à faire des systèmes, à faire des emails, etc. Moi je connais des gens qui font des milliers et des milliers d’euros que avec les emails.
Estelle (18:53.07)
sur.
Matis Cauver – SF Agency (18:53.141)
et qui base, tout, enfin beaucoup font ça, c’est pas une exception du tout, je pense même que c’est l’inverse, que moins de personnes font des appels que des emails d’ailleurs. Mais voilà, c’est d’abord en fonction des aspirations, mais toujours est-il que les étapes du processus de vente, si elles sont pas optimisées, ça ralentit nécessairement les conversions. Le deuxième point, c’est manque de leads qualifiés. Donc ça rejoint le marketing, on en parlait de CSTL avant le podcast. a séparé, enfin moi j’ai séparé le marketing et la vente, mais c’est sensiblement lié. Le marketing c’est l’entrée du tunnel, l’entrée de l’entonnoir.
Et la vente c’est vraiment la clôture, si on veut, de l’entonnoir. début de l’entonnoir, a 200 prospects qui arrivent, à la fin il en reste 10. C’est notre taux de conversion et ce sont nos clients finalement. Donc la difficulté à générer, c’est lié sensiblement au marketing, mais concernant la partie commerciale, pour y revenir, performance de l’équipe variable, moi j’ai mis ça, que l’équipe de vente, soit vous personnellement si vous vendez, soit votre équipe, manque d’une part de formation, d’autre part de motivation, potentiellement de cohésion, et aussi et surtout…
suivi efficace des ventes. que en général, en termes de statistiques, si tu as un taux de conversion, alors moi je parle vraiment de digital, je bosse aussi avec des franchises et des artisans ça n’a rien à voir, mais pour donner un exemple en digital sur de la vente de prestations, de formation en ligne, tu peux avoir 20, 30, 40, 50 % de conversion. Et en allant faire tes relances correctement, donc pour faire ça il faut vraiment un système qui permette de suivre ça correctement, des CRM etc, des systèmes de suivi quoi, tu peux aller chercher
20 à 30 % de chiffre d’affaires supplémentaires sans pour autant avoir dépensé plus en pub. Et une grosse partie de l’argent qui est perdu par l’entreprise, c’est son marketing qui n’est pas traqué, qui n’est pas suivi. Donc on ne pas où on investit, on ne pas où on gagne de l’argent, donc on tâtonne mais finalement on ne gagne jamais rien ou on ne sait pas ce qu’on gagne. Et forcément, c’est comme ça que j’analyserais sur une entreprise qui fonctionne, ce qui fonctionne moins bien sur la partie sales commerciale.
Estelle (20:26.766)
…
Estelle (20:47.694)
J’aime beaucoup ton… Alors effectivement, dans l’appareil avant, elle est où la limite entre marketing, sales ? Pour moi, je t’avoue que c’est une espèce de grand tout et il n’y a pas forcément toujours une limite, mais c’est très intéressant effectivement de se rappeler que l’un vient alimenter l’autre et qu’en fait, c’est véritablement important d’aller vraiment chercher la stratégie sur la profondeur. J’aime beaucoup… Je reprends tes points. J’aime beaucoup l’idée de se poser la question du processus de vente.
Même si on se cache, comme moi je fais beaucoup, même si on se cache derrière un écran, ça ne veut pas dire qu’on n’est pas en train de faire de la vente. Quand vous faites un webinaire, quand vous faites de la vente par email, quand si c’est en physique, vous faites un événement, un petit déjeuner, quelque chose pour faire venir vos prospects et leur proposer quelque chose à vendre, c’est de la vente aussi. C’est juste qu’il a plein de façons différentes de vente. Vente, n’est pas nécessairement être un vendeur face à un acheteur et lui dire l’argumentaire, le fameux argumentaire dont on nous parlait en école,
Matis Cauver – SF Agency (21:37.397)
…
Estelle (21:47.312)
commerce, tu vas avoir un super argumentaire avec tes points, tes boulettes points et tes objections. Ce n’est pas que ça. Bien sûr qu’on part de ça et que c’est une réflexion intéressante, mais ce pas que ça. y avoir plein de modèles différents et c’est important de se poser sur son propre processus de vente. Parce qu’il a plein de gens qui vendent par exemple par email sans même avoir conscientisé qu’ils sont en train de vendre par email. Je trouve que c’est ultra intéressant de se poser sur le processus et de se demander.
est-ce que le processus que j’ai choisi, c’est le processus, comme tu dis, qui me convient ? Est-ce que moi, je vends par email ? Est-ce que le copywriting, c’est une de mes compétences ? Oui, non. Si la réponse est non, peut-être qu’il faut que je me fasse accompagner sur cette compétence copywriting ou peut-être qu’il faut que change les choses. Mais c’est extrêmement important, en tout cas, d’aller verbaliser les choses, de se poser et de regarder quel est le processus de vente que j’ai choisi, est-ce que c’est le bon par rapport à moi ? Oui, non. Comment est-ce que je fais pour aller vers quelque chose qui va me correspondre ou avoir l’équipe qui va m’aider à le faire ?
Ensuite, tu nous as parlé ?
Délits de qualifiés, bah oui, c’est bien joli de vendre des choses à des gens. Faut-il encore que ce soit des gens qui soient prêts à acheter ce qu’on a à vendre ? Parce qu’on va jamais aller forcer, en tout cas ce n’est pas le but, on ne pas aller forcer les gens à acheter, on n’est pas en train d’essayer d’arnaquer les gens. Sortez-vous de la tête parce que je pense que c’est une idée un peu commune de se dire le vendeur c’est un méchant, c’est quelqu’un qui essaie de nous obliger à devendre, le marketeur aussi d’ailleurs, c’est des vils, c’est le diable, c’est le diable incarné, ils veulent nous vendre des trucs. Bah non, en fait,
Matis Cauver – SF Agency (23:09.013)
Bravo.
Estelle (23:16.4)
nous vendre des trucs, non vous voulez acheter. Évidemment qu’un vendeur ne va pas aller forcer qui que ce soit à acheter quoi que ce soit. L’idée en tout cas, moi c’est ma philosophie, c’est de dire qu’on va donner toutes les clés à la personne qui est en face de nous pour qu’elle puisse prendre sa décision d’achat. Et la décision d’achat c’est j’achète ou j’achète pas et on a le droit de pas acheter et la question n’est pas là. Mais en tout cas si on a face à nous des gens qui sont ce qu’on appelle qualifiés, c’est à dire qui ont déjà fait ce chemin dans leur processus d’achat et qui sont prêts à se poser la question est-ce que je
ce produit ou ce que je ne pas ce produit, là on a des lits de qualifié et ça va quand même être beaucoup plus simple.
Ensuite, tu nous dis, il va falloir avoir un certain suivi, d’aller regarder la performance de nos équipes. Oui, puisque c’est bien joli de vendre, etc., d’avoir peut-être une équipe avec soi ou même soi seul. Si on ne regarde pas si on est bon et si on bosse bien, ça va être un petit peu compliqué de s’améliorer. Ça paraît tout simple, mais en fait, c’est quand même assez juste. Et puis le suivi et l’analyse des ventes, ce que tu nous dis, c’est qu’il faut traquer. Si on ne traque pas, on bosse dans le vide, on investit dans le…
Matis Cauver – SF Agency (24:11.977)
Ça va être très compliqué même.
Estelle (24:22.544)
et on investit potentiellement pas au bon endroit. ça, vraiment, effectivement, super important. Donc ce que tu nous dis, j’essaye de récapituler parce qu’on a déjà dit plein de trucs. y a trois gros points. Ce n’est pas les seuls, mais il trois gros points. Premier point, si vous n’avez pas la croissance que vous voulez, c’est d’aller regarder votre produit. Est-ce que votre produit est bien conçu ? Deuxième point, c’est d’aller regarder votre marketing. Est-ce que vous amenez les gens exactement là où vous voulez ? Et troisième point, c’est votre process de vente. Comment est-ce que vous
convertir les gens. as trois autres points Mathis, on va essayer de les passer un peu plus rapidement parce que moi je voulais absolument ces trois points là qui sont fondamentaux pour moi puis le temps passe aussi mais tu as trois autres points. Donc ton quatrième point c’est d’aller regarder ce qui se passe avec nos clients et de faire attention à nos clients c’est ça ?
Matis Cauver – SF Agency (25:12.085)
Tout à fait. On a le produit qui est vendable, le marketing qui attire, le sales qui convertit et maintenant on a des clients, on en a de plus en plus, tout fonctionne bien, c’est magnifique. Mais on ne pas se cramer les ailes, avoir trop de clients et ne pas savoir les délivrer. Donc l’objectif là-dessus, j’ai appelé moi service gross architecture, je suis très américain, que trouve un petit peu la française. En gros, en français, c’est le S.A.V. C’est moins sexy, je trouve, mais bon, le S.A.V.
Estelle (25:36.11)
Ouais, je suis d’accord.
Matis Cauver – SF Agency (25:39.253)
Donc concrètement, sur le SAV, donc le suivi après-vente, mais en tout cas le suivi et la délivrabilité si on veut notre service ou notre produit, les points majeurs à checker de votre côté c’est quoi ? Voir si la qualité de mes services est consistante, à l’inverse si elle n’est pas inconsistante. Dans sens où si la qualité de services varie, des fois des clients vont être contents, des fois ils ne pas être contents, et finalement même nous on saura pas trop quoi penser de notre prestation.
ça peut être dû à plein de choses, ça peut être dû au manque d’automatisation, de processus sans forcément parler d’informatique quand je dis automatisation, c’est simplement quand j’ai un client qu’est-ce qu’il doit faire contre un signé, paiement, onboarding et comment fluidifier si tu veux cet onboarding. Je crois que j’ai vu une stade de je plus qui qui disait que 60 % de l’expérience client résidait dans l’onboarding. Si tu rats ton onboarding, c’est ta première impression, t’es cramé, t’as beau avoir plein de valeurs à y délivrer derrière, ça fonctionnera pas. Donc 60 % c’est vraiment sûr.
Comment je peux fluidifier, accélérer et rassurer mon client quand il vient de passer à l’acte d’achat, qu’il vient de dépenser, même si c’est 50 ou plusieurs dizaines de milliers d’euros. En tout cas, c’est comment je peux rassurer dès le début et faire en sorte qu’il soit bien abordé. Durant la prestation derrière, c’est j’ai les équipes à gérer ou même si moi je suis tout seul ou toute seule. Comment je fais en sorte de suivre mon client, de montrer que je suis proactif sans pour autant moi me cramer mon temps et être salarié de mon client. C’est ça le challenge aussi, c’est à dire salarié dans sens où je vais dépendre de lui.
et je vais être ultra disponible, voire trop disponible pour lui et que finalement au bout de cinq clients je ne plus en prendre parce que je suis trop sous. Proccessus en interne inefficace, c’est clairement lié à ça. Et puis après évidemment, si on veut conserver une bonne communication, une bonne fidélisation avec nos clients, il faut s’assurer derrière qu’on puisse leur donner toutes les clés pour qu’ils soient satisfaits et fidélisés. Et ça, passe en effet par les systèmes de gamification si on fait de la formation, donc fait donner des cadeaux à chaque étape parcourue, le fait de se rencontrer en physique, le fait de…
d’individualiser si tu veux le truc. Mais moi je suis partisan de dire que c’est ma vision et là qu’ils vont dire le contraire et penser le contraire et m’insulter. C’est que moi si je veux qu’on client soit content, pouvez m’insulter je vous vois pas de toute façon. enfin moi ma manière de fonctionner c’est pour que mon client soit content, mon client soit content, je dois avoir processer et automatiser 80 % de ce que je dois faire avec lui. Tout doit être prêt. Et je garde 20 % d’inconnus pour le côté personnalisé, individuel et m’adapter à l’énergie de la personne. Mais 80 %
Matis Cauver – SF Agency (27:58.965)
Moi pour être rassuré et pour que mon client ait des résultats dans mon domaine en tout cas c’est ce que je fais. là le custom service ça porte réellement là dessus sur maintenant que j’ai un produit qui fonctionne, marketing qui attire des clients et une partie sales qui convertit des prospects clients, comment je fais en sorte de pouvoir accueillir plus de tout en gardant la satisfaction client.
Estelle (28:19.022)
J’adore. Moi, j’aime bien ton idée, effectivement, d’être prêt à 80%, d’avoir tout bien préparé. Moi, je suis un petit peu contre le fric comme ça, donc j’aime bien que les choses soient un peu carrées, mais de garder ce 20 % de disponibilité. En fait, ce n’est pas de garder du point d’interrogation, c’est en fait de se dire, il faut que je garde du temps en plus.
Matis Cauver – SF Agency (28:27.477)
…
Estelle (28:37.294)
parce que je veux pouvoir répondre à la question à laquelle je n’avais pas pensé de mon client, au problème qui tombe de nulle part, au Covid qui arrive, paf, on ne peut pas le prévoir. bien ça, d’avoir de la disponibilité, moi c’est quelque chose que je fais, je vais te dire, même dans mon agenda, je refuse de remplir entièrement mon agenda parce que ce n’est pas vrai, il y a toujours des trucs auxquels tu n’as pas pensé. Donc j’aime bien cette idée de garder les 20 %. Donc OK, ton quatrième point sur la croissance, c’est bien d’aller regarder ce qui se passe avec nos clients et grosso modo de s’assurer que tout ce qu’on fait, on le fait bien correct.
Matis Cauver – SF Agency (28:40.181)
Salut !
Estelle (29:07.948)
bien préparer, bien organiser pour notre client. Une fois que j’ai fait tout ça Mathis, si j’ai tout checké, j’ai un modèle qui fonctionne, je suis dans la croissance, mais si j’ai mis ça en place et que je vais aller chercher encore plus de croissance, est-ce que tu as un truc à me donner ? Est-ce qu’il a autre chose que je peux faire ?
Matis Cauver – SF Agency (29:25.685)
je vais répondre par une question. Posez-la vous. À votre avis, j’ai combien de cerveaux ?
Estelle (29:32.238)
Oula, t’as combien de cerveaux ? J’espère que t’en as un ! C’est déjà pas mal !
Matis Cauver – SF Agency (29:35.605)
J’en ai un et j’en ai un seul. Donc l’idée après quand on a un process qui fonctionne, c’est, a différents modèles d’ascension, j’ai appelé ça, de diversification si on veut. Soit en fait on va aller chercher d’autres cerveaux entre guillemets sur un autre marché géographique, sur un autre marché de langue, on a des clients qui étaient sur le marché français, qui ont voulu partir sur le marché anglophone, etc. Et après d’autres cerveaux, ce qui a inspiré ça, c’est vraiment mon expérience quand je suis rentré en France parce que j’ai habité longtemps à l’étranger et que j’ai travaillé avec des franchises.
Le modèle de franchise c’est quoi ? J’ai un produit, j’ai un marketing, j’ai un sales qui fonctionne, j’ai un custom service qui fonctionne aussi. Sauf que moi dans ma journée j’ai 24 heures et encore j’aimerais bien passer du temps à kiffer ma vie aussi. Sauf qu’il a des gens qui eux aimeraient bien avoir ce produit, ce marketing, ce sales, ce custom service. Et le fait de franchiser si on veut nos process, franchiser peu importe les licences de marque c’est pas la question juridique, c’est de revendre un process qui fonctionne, vous permet vous de gagner de l’argent de cette manière là.
et potentiellement tous les mois d’avoir des rétributions par rapport à ce sur quoi vous avez bossé depuis des mois voire des années. Donc le système de franchise c’est un modèle que j’ai appelé d’ascension donc pour ça il faut vraiment être déjà bien en place sur tout le reste mais il a des modèles de diversification comme celui-ci qui peuvent vous permettre de gagner de l’argent sans pour autant travailler beaucoup plus.
Estelle (30:48.59)
J’aime bien cette idée. fait, l’idée, là, c’est de se dire, on va prendre le modèle qu’on a construit et on va aller le dupliquer. Soit je vais le dupliquer sur une autre zone géographique, par exemple. Je travaille avec la France et je vais aller faire exactement la même chose, mais en Italie, pourquoi pas, en Chine. Après, tu déclines sur tous les pays que tu veux ou les régions que tu veux, peu importe. Soit tu te dis, je vais aller le dupliquer pour donner le bébé à quelqu’un d’autre en disant, moi, j’ai un process qui fonctionne avec un produit, une communication, une vente, etc. qui fonctionne, je te donne le bébé. Pouf, regarde, tu le fais, mais c’est toi qui fais.
et c’est toi qui gère l’opérationnel, en revanche, tu vas me rétribuer financièrement parce que je t’ai donné le process, je t’ai donné tout le système et ça évidemment, c’est la franchise. Donc là, effectivement, c’est un moyen, c’est deux moyens d’aller développer notre entreprise outre mesure pour aller encore chercher de la croissance additionnelle. Le problème que j’ai Mathis, pardon, mais là, tu nous emmènes loin quand on est sur, ok, je développe ma boîte, après, vais aller développer en Chine, en Italie et je ne pas où. Et puis en plus,
faire des franchises et puis les franchises on va les mettre en Italie, en Chine et je pas où. Ça commence à faire du monde tout ça. Je m’en sors tout seul comment je fais dis-moi ?
Matis Cauver – SF Agency (31:57.237)
La question est un peu rhétorique. Moi, personnellement, j’ai essayé, ça marche pas. En tout cas, la Chine. En fait, l’idée du dernier modèle de croissance, c’est justement ça. Le sixième modèle, ça s’appelle stratégique gross architecture. C’est un modèle où on ne va pas forcément créer de nouveaux process, implémenter de nouveaux process encore une fois, mais c’est faire un petit pas, non pas en arrière, mais faire un pas vers derrière, faire une pause, entre guillemets, et regarder tout ce qu’on a. Sur la partie production, qu’est-ce qu’on a mis en place ? Potentiellement, il a un…
système qui permet d’apporter tel résultat à notre client. Je vais me poser la question qui est que je peux recruter pour que je puisse mettre en place des personnes à l’intérieur de ce pôle là et qu’après je mette même en place quelqu’un qui va gérer ce pôle là donc des chefs de pôle entre guillemets et je faire ça pour tous les modèles de croissance. La partie production bon est que j’ai besoin de quelqu’un qui va gérer la relation avec les clients est ce que j’ai besoin de quelqu’un qui fait les sites internet de quelqu’un qui je sais pas en fonction de ce que vous faites dans votre prestation de quelqu’un qui va opérer entre guillemets en tout cas.
Donc je vais cibler vraiment toutes les personnes qui vont opérer soit ma place, soit que je peux optimiser en terme de prestations. Et après je vais recruter un manager de poll, quelqu’un qui va gérer ce poll là. Je vais faire pareil sur la partie marketing, quelqu’un qui est responsable du marketing global de la boîte, qui gère les réseaux sociaux, qui gère les photographes, qui gère les vidéastes, qui gère les prestataires, qui gère l’email, l’email copyrighting, etc. Je vais faire pareil sur la partie commerciale, je vais recruter un directeur commercial, donc un head of sales qui va gérer la partie…
prospecteurs, commerciaux, les différents postes par rapport à ça. Et je vais faire ça pour aussi le service client, avec quelqu’un qui va gérer la relation client, gérer la satisfaction. Et finalement, le dernier modèle de croissance, c’est qu’une fois qu’on a tout fait nous-mêmes et qu’on a évidemment, auparavant, commencé à déléguer, c’est refaire un point, une grosse carte mentale sur il a toutes ces tâches-là qu’on a dans la boîte, comment je peux faire en sorte, moi en tant que dirigeant, en tant que CEO de l’agence, de sortir complètement de l’opérationnel, donc déjà de ne même plus m’adresser au client.
Enfin, voilà, c’est en fonction de la vision, je précise, en fonction de ce que vous voulez faire. De ne plus m’adresser aux clients et à toutes les équipes, mais uniquement de pouvoir, si je le souhaite, m’adresser que aux managers des différents pôles. Ce qui fait que mon temps est mieux investi en tant que dirigeant, entre guillemets, et que ça me permet de dupliquer ça sur d’autres business, d’avoir d’autres business. Moi, à côté, je fais de l’immobilier et je ne pas passer mon temps à tout faire. Même si j’adore parler aux clients, au moins là, j’ai le choix que si j’ai autre chose à faire, je suis pas obligé de m’occuper d’eux. Ils sont très bien lotis avec mon équipe.
Estelle (34:21.934)
C’est vraiment l’idée de passer à l’entreprise structurée, c’est-à-dire la grosse entreprise qu’on connaît avec son organigramme et les différents pôles, et à chaque fois une vision pyramidal dans chacun des pôles pour avoir le moins d’intervenants possibles à qui une seule personne doit avoir à parler, de façon à être le plus efficace possible. Ok, écoute Mathis, là, je vais essayer de résumer. Je ne pas rentrer dans tous les points parce qu’il en a beaucoup, mais je vais essayer de résumer. Moi, j’adore cet épisode parce que
Matis Cauver – SF Agency (34:25.717)
C’est ça.
Estelle (34:52.11)
C’est un épisode qui nous permet de nous poser sur notre boîte, nous dire, attends, j’ai pas la croissance que je veux. pense qu’on est 99 % à pas avoir la croissance qu’on veut. J’ai pas la croissance que je veux, ça veut pas dire qu’elle est mauvaise. J’ai pas la croissance que je veux. Comment est-ce que je fais pour voir ce qui ne fonctionne pas parfaitement ? Peut-être que ça fonctionne, mais pas parfaitement. En tout cas, pas assez bien pour avoir cette fameuse croissance. Donc, j’essaye de reprendre tes différents modèles Matisse en deux minutes. Le premier.
Le premier point à aller regarder, c’est notre produit, c’est d’aller regarder ce qu’on offre, ce qu’on propose à nos clients. Est-ce qu’on est différencié ? Est-ce qu’on a un modèle qui nous permet d’aller chercher de la croissance ? Est-ce qu’on a un modèle qui nous permet de créer de l’adoption client ? Est-ce qu’on est différent ? Est-ce qu’on a un positionnement qui nous est spécifique ? Ensuite, on va aller regarder le marketing, la communication, la conversion. Qu’est-ce qu’on va regarder ? Notre trafic. Est-ce qu’il est faible ? Est-ce qu’il est trop faible ? Comment est-ce qu’on peut l’améliorer
la conversion, comment est-ce que je vais passer de l’audience au prospect, la valeur client, la LTV, combien un client va dépenser chez moi tout au long de sa vie et bien évidemment le coût d’acquisition, le coût d’acquisition n’étant pas que du coup pub mais du temps passé, la ressource en fait que ce client nous a couté.
Quand on a fait ce travail marketing, on va aller regarder les ventes. Et les ventes, va commencer par regarder notre processus de vente et bien être conscient de quel est le processus de vente qu’on a choisi et ce qui nous convient. Ensuite, on va aller regarder si nos leads sont suffisamment qualifiés parce qu’on ne peut pas vendre si les leads ne pas qualifiés. Ensuite, on va aller regarder la performance de nos équipes de vente, ce soit nous-mêmes seuls ou toute une équipe. Et puis, on va aller travailler le suivi, l’analyse des data pour voir où est-ce qu’on investit et si on investit correctement.
troisième pilier, c’est le customer success. Moi, j’aime beaucoup ce pilier là parce que sans client, c’est quand même un petit peu difficile d’aller travailler. C’est quand même mieux de faire en sorte que ça se passe bien avec eux. on va aller regarder la qualité de nos services. On va regarder la communication qu’on a avec nos clients. va aller regarder nos process et on va regarder bien sûr la fameuse satisfaction client. Puisque tu nous dis après, c’est qu’une fois qu’on a mis tout ça en place, normalement, on a déjà une belle croissance. Mais bon, il a un moment donné, peut-être que cette croissance, on arrive à une espèce de plateau.
Estelle (37:06.734)
Qu’est-ce qu’on peut faire à ce moment-là ? On peut aller décliner les choses tout simplement, c’est-à-dire soit décliner d’un point de vue géographique, on prend la même chose, on le refait ailleurs, soit le décliner en disant, eh bien j’ai un modèle et je te propose ce modèle et tu me rémunères en contrepartie de ce modèle, ce modèle, c’est la franchise. Et puis on arrive à ton sixième pilier de la croissance. Là, c’est quand on a déjà vraiment très bien fait les choses et on se retrouve avec trop de boulot finalement, il a vraiment beaucoup, beaucoup de choses à travailler, on veut récupérer un petit peu son temps.
pour aller monter d’autres boîtes, peut-être pour aller faire autre chose. Et là ce que tu nous dis c’est qu’il faut se poser, regarder un tout petit peu, pas en arrière pour aller structurer nos équipes de façon à pouvoir récupérer un petit peu sa vie et pouvoir aller peut-être monter d’autres entreprises sur d’autres secteurs. Est-ce que ça te va Mathis comme résumé ?
Matis Cauver – SF Agency (37:55.381)
C’est pas que ça me va, que si tu cherches du travail, je t’engage comme commercial.
Estelle (37:58.542)
Voilà, tu vois, après le marketing, boum, ça y est, je viens sur le commercial. Merci infiniment, Mathis, d’avoir partagé avec nous tes six piliers de la croissance. J’adore cet épisode. Je trouve que c’est vraiment, il va nous permettre d’aller cocher, de prendre la liste et d’aller cocher les cases. Est-ce que j’ai bien fait mon boulot pour aller chercher de la croissance ? Merci Mathis, tu reviens quand tu vieux sur le podcast du marketing.
Matis Cauver – SF Agency (38:24.757)
Merci, à toi Estelle.
Estelle (38:26.67)
Je vais revenir deux secondes en arrière parce que j’ai oublié de te demander où on est. Merci à toi, Matisse. Où est-ce qu’on peut te retrouver si on veut te des questions, si on veut peut-être travailler avec toi ? Est-ce qu’il a un endroit où on peut te joindre ?
Matis Cauver – SF Agency (38:37.301)
Mais déjà merci pour l’invitation, vous pouvez écouter Estelle avec avec abuse parce que même moi j’écoute ses podcasts et c’est de la grande valeur. Si vous voulez échanger, discuter ou consommer ce qu’on fait, je suis sur LinkedIn, MatisseCover, donc j’imagine qu’on mettra le lien. Je suis assez accessible, j’ai des 7 heures, mais quand c’est quelqu’un qui vient, je regarde moi les messages, je suis très disponible là dessus. Si vous voulez regarder des vidéos plus stratégie process, comment justement mettre en place ce qu’on a vu.
Il a YouTube aussi que je lance. J’aime beaucoup ce format parce que c’est un format long, petit peu comme ce podcast là et ça vous permettra de voir dans le détail. Moi, je suis partisan du Give, Give, Give until they ask. Donc je vous contacterai jamais sur YouTube. verrez que sur YouTube, il y a des vidéos stratégie, une prise de rendez-vous à la fin si vous le souhaitez. En tout cas, tout est gratuit. Donc c’est les deux canaux sur lesquels vous pouvez me joindre et j’ai hâte de vous parler. Merci pour votre écoute et merci encore Estelle pour l’invitation.
Estelle (39:27.054)
Merci à toi Mathis, évidemment je mets tous les liens dans les notes de cet épisode. Mathis t’es le bienvenu quand tu veux sur le podcast du marketing.
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et comment l’utiliser au quotidien
Comment une entreprise peut-elle profiter de LinkedIn ?
La stratégie à adopter tient en deux mots : employee advocacy. Donnez la parole à vos employés, c’est eux qui ont les clés de LinkedIn.
Aujourd’hui je vous propose qu’on parle de cette stratégie encore sous-exploitée et qui pourtant vous allez le voir a beaucoup de vertues en internet et en externe. Pour en parler j’ai invité une spécialiste de la prise de parole BtoB : Emilie Houdou.
Vous pouvez en savoir plus sur Emilie en la suivant sur LinkedIn.
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Transcription de l’épisode
Je passe pas mal de temps sur LinkedIn, c’est mon réseau social de prédilection. Ce qui est fort avec ce réseau, c’est la capacité qu’il a à faire émerger des profils. On peut vraiment se faire un nom sur LinkedIn, ou en tous cas se faire un nom pour les personnes qui comptent : les personnes qui gravitent dans notre univers professionnel.
Mais voilà, les entreprises ne savent pas trop par quel bout prendre le bébé. Ce réseau n’est pas fait pour les marques, il est fait pour les personnes. Alors comment on fait pour y exister en tant que marque. C’est la quadrature du cercle.
La stratégie à adopter tient en deux mots : employee advocacy. Donnez la parole à vos employés, c’est eux qui ont les clés de LinkedIn.
Aujourd’hui je vous propose qu’on parle de cette stratégie encore sous-exploitée et qui pourtant vous allez le voir a beaucoup de vertus en internet et en externe. Pour en parler j’ai invité une spécialiste de la prise de parole BtoB, je vous propose d’accueillir tout de suite Emilie Houdou.
Estelle (00:36.439)
Bonjour Emily, bienvenue sur le podcast du marketing.
Emilie (00:41.774)
Et le Estelle, merci à toi !
Estelle (00:43.768)
Eh ben écoute, ravie de te recevoir aujourd’hui sur le podcast du marketing. On va parler d’un sujet dont je crois je n’ai jamais parlé. C’est marrant, c’est souvent que je commence mes épisodes comme ça, comme quoi il a encore plein plein plein de sujets à aborder en marketing. C’est une histoire sans fin. On va parler aujourd’hui d’employee advocacy. Alors c’est un terme anglais, mais en fait c’est le bon terme. Il n’y a pas vraiment de termes. En tout cas, moi je ne le connais pas. Tu vas me dire si toi tu en connais un en français, mais tu vas nous dire…
Ce que c’est, en deux mots, c’est le fait que les employés prennent la parole pour au nom de l’entreprise et en leur nom en même temps et on va voir comment est-ce que on met en place des stratégies de communication, comment est-ce qu’on gère tout ça avant qu’on rentre, Émilie, dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais ?
Emilie (01:34.926)
Oui, avec plaisir Estelle. Alors donc je m’appelle Emilie Houdou et donc j’ai 40 ans cette année. Donc ça fait plus de 10 ans maintenant que je travaille en marketing, plus spécifiquement en marketing digital. Et depuis trois ans, je suis à mon compte et j’accompagne les entreprises dans leur prise de parole sur Internet. Et ça passe par la stratégie de contenu dans le B2B. C’est vrai qu’on est sur un terrain de jeu, notamment LinkedIn, mais pas que. Et l’idée, en fait, c’est que ces entreprises là puissent…
la parole de la meilleure façon qu’il soit, autant au travers de leur page entreprise LinkedIn qu’autant du côté de leurs salariés et leurs dirigeants. c’est pour ça que l’emploiad vocatis aujourd’hui c’est une extension en effet de la stratégie éditoriale qu’on va développer sur LinkedIn.
Estelle (02:20.087)
Super. Est-ce que tu peux nous dire, effectivement, peut-être un peu plus rentrer dans le détail ? Parce que je pense qu’il a plein de gens qui entendent ce terme, ça fait partie de ces termes un peu marquetteux, employee and vocatie, on l’entend mais on comprend pas forcément très bien ce que c’est. Si tu devais m’expliquer ce que c’est, qu’est-ce que tu me dirais ?
Emilie (02:34.606)
Mm-mm.
Emilie (02:38.67)
Et bien, te dirais que, alors, en français, on pourrait dire un programme ambassadeur. Donc déjà, quand on parle, tu vois, d’ambassadeur, ça semble un petit peu plus accessible pour nous en tant que français, en tant que tel. Et du coup, l’idée de ce programme ambassadeur, c’est de faire en sorte que les collaborateurs vont prendre la parole sur les réseaux sociaux, sur des conférences.
pas sur des podcasts et donc au travers de cela vont pouvoir se valoriser eux-mêmes mais vont également valoriser l’entreprise qui les emploie. Du coup l’idée c’est on capitalise sur les forces vives de manière à faire une stratégie pourquoi pas de ruissellement appelons appelons le comme tel qui va permettre de faire une extension en fait de la prise de parole de l’entreprise en tant que telle.
Estelle (03:26.135)
Ok, super. Du coup, moi quand tu me dis prise de parole, entreprise, j’ai peu tendance à penser à LinkedIn. Est-ce qu’on peut se dire que l’employé advocacy, c’est d’abord sur LinkedIn ?
Emilie (03:37.71)
Alors, c’est vrai que dans l’univers, alors, je te dirais déjà, ça dépend en effet de tes cibles et du comportement des cibles. Mais c’est vrai qu’en B2B, LinkedIn, c’est la plateforme aujourd’hui de référence avec plus de 30 millions de membres en France et un taux de pénétration sur l’ensemble des secteurs d’activité. oui. Cependant, je te dirais que tout l’univers des conférences, des podcasts, là aussi, ça, voilà, on est dans cet univers B2B, mais on a aussi des exemples en B2C.
avec notamment Instagram. Et on a le cas de Starbucks qui a créé un compte Insta qui s’appelle Starbucks Partner et qui est alimenté par les collaborateurs de la chaîne de Starbucks. Donc, on a été formé par Starbucks avec des guidelines, des guides de bonnes pratiques spécifiques.
Estelle (04:22.359)
ont été formés par Starbucks avec des guidelines, des guides de bonnes pratiques spécifiques pour nourrir la chaîne avec des contenus. tu vois, fait, vraiment, c’est variable, mais c’est vrai qu’on dit « be avec LinkedIn, c’est le terrain de jeu. Ouais, bon. Et puis l’avantage, c’est que LinkedIn, effectivement, c’est un bon endroit pour parler de l’entreprise, peut-être au sens un peu plus corporate, ou en tout cas d’avoir des prises de parole.
Emilie (04:30.19)
pour nourrir la chaîne avec des contenus. tu vois, vraiment c’est variable mais c’est vrai qu’en B2B, oui, lindine c’est le thérange de l’employé advoqués.
Estelle (04:50.519)
à la place peut-être ou dans la voix ? Je ne pas comment on peut dire d’ailleurs. Est-ce que la personne qui dans cette stratégie d’employee advocacy, est-ce qu’elle parle en son nom ? Est-ce qu’elle parle au nom de l’entreprise ? C’est quoi ? Où est-ce qu’on se positionne justement ?
Emilie (05:07.438)
Là c’est vrai qu’on va vraiment rentrer dans la méthodologie de l’employé advocacy mais ce que j’ai tendance en fait à dire c’est que bah en effet il faut fournir un cadre aux collaborateurs qui a envie puisque bien évidemment un programme d’employé advocacy on va pas le faire par la force hein donc base du volontariat mais sachant qu’en effet ce qu’on appelle le tone of voice que tu maîtrises très bien et stèle, on sait que le tone of voice il doit être propre en fait en effet
à l’individu en tant que tel. Mais par contre, il faut lui fournir les éléments de cadrage de prise de parole pour s’assurer que l’entreprise, si tu veux, les raccord et qu’il va pouvoir parler des choses qui sont notamment autorisées de faire.
Estelle (05:58.039)
Oui, parce qu’effectivement, c’est un peu tout le sujet. Quand on est une entreprise, on se dit, moi, si j’ai des employés qui commencent à parler, est-ce qu’ils vont pas raconter n’importe quoi ? Est-ce qu’ils vont le dire sur le bon ton ? Est-ce qu’ils vont pas aller divulguer des choses que je veux peut-être pas divulguer ou au contraire ne pas parler de ce que je souhaiterais mettre en avant ? Comment on fait quand on est une entreprise et qu’on a envie de mettre en place ?
Emilie (06:12.494)
…
Estelle (06:21.687)
un programme d’employé advocacy quand on veut donner la parole, laisser la parole à ses employés, ce qui est plutôt une bonne chose, moi je trouve d’ailleurs, soit dit en passant, trouve que effectivement, et notamment sur LinkedIn, on l’a pas dit, mais sur LinkedIn, c’est intéressant de laisser ses employés parler parce que c’est quand même un réseau des personnes et pas des entreprises. Même si c’est un réseau B2B, c’est les pages des personnes qui fonctionnent pas, les pages d’entreprises.
Emilie (06:31.246)
Oui.
Emilie (06:43.854)
Oui.
Estelle (06:48.663)
ça fait sens de laisser ses employés parler. Sauf que comment on fait ? Parce qu’on ne pas juste faire un email à toute la boîte en disant, bon les amis, ça y est, allez donc sur LinkedIn, Instagram, où vous voulez, et puis parlez de la boîte. Évidemment, j’imagine que ce pas comme ça que tu recommanderais qu’on fasse. Voilà, si je te dis, moi j’ai une entreprise, j’ai des employés, je veux leur donner la parole, comment je fais ?
Emilie (07:00.256)
…
Emilie (07:07.342)
Bonne
Emilie (07:15.23)
Comment on y va ? Du coup, je vais te donner une méthode en cinq étapes. qu’en effet, comme tu le disais, aujourd’hui, sur un fil d’actualité LinkedIn, préciser, grosso modo, a entre 3 et 5 % des posts qui sont représentés par des pages entreprises. Et tout le reste, en fait, ça va être des posts sponsorisés ou des posts issus de profil personnel. Donc en effet, y a vraiment tout à gagner à former les collaborateurs.
Alors comment on va faire ? Là, l’idée, la première étape, va être déjà de faire une formation de base à l’outil LinkedIn. C’est une formation, je dirais, d’acculturation et puis aussi l’idée, c’est qu’on donne envie. Moi, en fait, je commence par une formation de deux heures. Ça peut être sur un format webinar et on se dit, aujourd’hui, les chiffres de LinkedIn, c’est quoi ? Parce que, par exemple, il y a aujourd’hui des commerciaux qui ne voient toujours pas l’intérêt de LinkedIn.
Estelle (08:12.631)
Mmh.
Emilie (08:13.397)
Donc l’idée aussi c’est de les sensibiliser à la puissance de l’outil, leur parler du principe de l’algorithme et de ses étapes, leur montrer comment est structuré un fil d’actualité, leur parler des formats, de l’importance du profil, leur parler aussi de la note SSI, le social selling index, la note que va attribuer LinkedIn à notre présence sur la plateforme. Donc déjà en fait, cette formation de base est importante parce qu’elle va permettre à la fois d’acculturer, de donner envie.
Estelle (08:27.991)
Oui, bien sûr.
Emilie (08:41.294)
Ça, je dirais que c’est un socle. Sachant qu’il y a des entreprises, comme l’entreprise Dell, alors c’est des entreprises à l’échelle mondiale, mais elles vont beaucoup plus loin. Dell, par exemple, a un programme de formation pour la prise en main des outils digitaux. Et l’entreprise va même délivrer des diplômes là-dessus. On parlera des statistiques de performance après. Ouais. Ouais.
Estelle (08:55.047)
!
Estelle (09:05.463)
Ouais, les grosses entreprises américaines, moi je bossais chez Microsoft, ils fonctionnent pas mal comme ça. T’as plein de formations disponibles avec des diplômes, et effectivement, il faut aller choper des crédits pour pouvoir avancer dans ta carrière.
Emilie (09:13.774)
Oui.
Emilie (09:19.982)
Oui et ça c’est des éléments hyper importants. Aujourd’hui finalement les collaborateurs de Dell grâce à ce programme ont six fois plus en fait ça a généré six fois plus de contenu que les contenus corporate pilotés par la marque en tant que telle. tu vois ces formations elles sont quand même essentielles ça marche ça marche. Donc ça formation de base tu as culture tu donnes envie. Et puis dans un temps de c’est là où tu vas commencer à proposer donc volontariat évidemment c’est ce qu’on disait tout à l’heure c’est là que tu vas commencer à proposer
Estelle (09:35.383)
Ça marche.
Emilie (09:51.029)
aux collaborateurs un programme ambassadeur et sachant que dans le programme ambassadeur, attention, l’idée n’étant pas de brûler les étapes et du coup de faire peur à tout le monde, un ambassadeur c’est pas forcément quelqu’un qui va créer des posts LinkedIn deux à trois fois par semaine. Un ambassadeur de marque ça peut être aussi la personne, si tu veux, qui va récolter des infos sur le terrain. Un ambassadeur de marque ça peut être aussi quelqu’un qui va…
commenter en fait les postes de l’entreprise. vois, il a différentes échelles d’interventions et du coup d’investissement en fait et ça c’est vraiment important de le spécifier. Et à partir de là, si tu veux, on va définir des rôles et puis on va envisager une formation qui pour ces volontaires va être plus poussée, tu vois. Et dans cette formation plus poussée, c’est là où ce que tu disais en disant attention, ce qu’on peut dire, ce qu’on peut pas dire, c’est à ce moment là qu’on va commencer à parler de cela. C’est-à-dire que là l’idée
Estelle (10:27.415)
et à partir de là, si tu…
Estelle (10:45.43)
C’est à dire que la idée c’est de se dire, on se met tous ensemble et puis on finalement co-construire si tu veux des sujets, c’est le premier niveau, mais si on a déjà une stratégie éditoriale en règle générale, c’est le cadre des…
Emilie (10:46.638)
c’est de se dire, on se met tous ensemble et puis on finalement co-construire si tu veux des sujets, c’est le premier niveau. Mais si on a déjà une stratégie éditoriale et en règle générale, c’est le cas dans des grosses entreprises, mais dans les PME ça peut ne pas être le cas. Mais en attendant, l’idée c’est de se dire quelle est la stratégie éditoriale de l’entreprise et si elle n’est pas construite, on peut profiter de ses ambassadeurs pour la co-construire avec eux, comme ça ils sont partie prenante.
Estelle (11:13.435)
…
Emilie (11:15.438)
Et si ce pas cas, l’idée c’est de leur partager cette stratégie éditoriale. C’est quoi les piliers de contenu, c’est quoi la tonalité, les valeurs qu’on défend. Théoriquement, évidemment, ils sont dans l’entreprise, donc on suppose qu’ils les connaissent, mais c’est quand même important de le spécifier.
Estelle (11:30.167)
Ouais, j’aime beaucoup, on suppose qu’ils les connaissent, c’est comme la stratégie, on suppose toujours que les gens connaissent la stratégie d’une boîte, si tu regardes, je crois que c’est 90 % des salariés d’une entreprise en général ne connaissent pas la stratégie de la boîte, c’est d’ailleurs l’une des premières raisons des motivations des salariés. Donc je pense que c’est aussi finalement, moi je trouve que c’est un bon moment.
Emilie (11:43.182)
Oui.
Emilie (11:47.374)
…
Estelle (11:50.327)
pour se reposer sur sa stratégie de contenu et s’assurer que tout le monde est au courant des grands piliers de communication de ce qu’on veut dire. On croit souvent, quand on est dans le service communication, notamment ou à la direction, on croit souvent un peu naïvement.
mais on croit souvent que tout le monde est au courant et tout le monde l’a en tête parce que nous on l’a en tête et c’est normal, c’est les choses qu’on fait toute la journée, on est tous pareils, on croit que ce qu’on sait tout le monde le sait mais c’est rarement le cas donc je trouve que c’est un très bon moment pour reposer les choses et s’assurer que tout le monde est vraiment au même niveau.
Emilie (12:18.318)
Mais ce n’est pas le cas.
Emilie (12:24.718)
Oui, complètement, complètement. Ça évite des impaires. Et puis, peut penser qu’un cadre, ça fait peur où ça restreint la liberté d’expression. Mais in fine, pour beaucoup d’entreprises et de collaborateurs, le cadre éditorial les rassure en se disant « ok, je peux parler de cela, de ce sujet-là, etc. » Donc finalement, vois, a… Je t’en prie.
Estelle (12:41.399)
bien sûr.
Estelle (12:45.815)
Et puis le cadre, pardon je te coupe mais je rebondis dessus, le cadre ça évite le syndrome de la page blanche. Il n’y a rien de pire que dire à des gens, allez-y, communiquez, parlez. Vous dites ce que vous voulez, vous avez carte blanche. C’est horrible, c’est ultra angoissant. dis mais mon Dieu, mais de quoi je vais pouvoir parler ? Alors que si on me dit il a un cadre, les quatre piliers de la communication de notre entreprise, c’est ça, ça, ça, boum !
Emilie (12:58.138)
Oui.
Estelle (13:08.279)
tu as déjà quatre grands thèmes que tu vas pouvoir décliner de plein de façons différentes, tu as déjà des choses sur lesquelles tu vas pouvoir communiquer. Laisser trop de place finalement, c’est comme les enfants, tu sais, si tu donnes trop de choix, tu ne plus quoi choisir. C’est un peu la même chose en communication, vaut mieux avoir trois, quatre grands éléments sur lesquels travailler que de laisser open bar, open bar c’est angoissant en général et du coup on fait rien.
Emilie (13:22.286)
…
Emilie (13:32.85)
Et du coup, les piliers de contenu que tu évoques Estelle, donc on peut dire que c’est des piliers de contenu, c’est des grosses thématiques de contenu, et tu parlais par exemple de l’innovation, ce genre de choses, on peut avoir des thématiques comme telles. bien là, fait, ce qui est intéressant, c’est se dire, et c’est là où en fait le programme d’employé advocatie va rejoindre une stratégie Avengers, tu vois, où finalement chaque collaborateur a son super pouvoir, le pouvoir…
RSE, pouvoir marketing, pouvoir market produit, etc. Dans la stratégie Avengers, chacun va prendre la parole sur un même sujet mais avec son prisme, son expertise. Là où c’est intéressant, c’est qu’en dans la stratégie éditoriale, exemple, si on veut défendre une thématique autour de l’innovation, c’est se dire comment les collaborateurs qui sont embarqués dans le programme vont s’emparer de cette thématique innovation.
Estelle (14:06.135)
c’est que chacun va prendre la parole sur un même sujet mais avec son prisme, son expertise. Et là où c’est intéressant, c’est qu’en effet, dans la stratégie éditoriale par exemple, si on veut défendre une thématique autour de l’innovation, bien c’est se dire comment les collaborateurs qui sont embarqués dans le programme vont s’emparer de cette thématique innovation. Tu vois, par exemple, d’un lancement de produit, comment le responsable RSE va parler de ce lancement de produit, va valoriser toute cette thématique.
Emilie (14:24.878)
Tu vois, au travers par exemple d’un lancement de produit, bien comment le responsable RSE va parler de ce lancement de produit, va valoriser cette innovation, mais avec son prisme à lui. Par exemple, je ne pas, des certifications ou l’empreinte carbone. Comment la directrice marketing va, elle, vois, prendre le sujet en main et va traiter en fait du sujet de l’innovation dans l’entreprise. Et après, tu vois, le DRH, etc. Et tout ça, en fait, cette force de frappe, effet, on peut la construire.
Estelle (14:33.911)
mais avec son prismaliste. Par exemple, ne pas, des certifications, l’emprunt de carbone, comment la directrice marketing va, tu vois, prendre le sujet en main et va traiter en fait du sujet d’innovation en entreprise. Et après, tu vois, le DRH, etc. Et tout ça, en fait, cette force de frappe, effet, on peut la construire avec en fait ces collaborateurs qui sont hyper motivés. Ouais, moi, j’aime beaucoup ta stratégie Avenger parce que…
Emilie (14:53.742)
avec en fait ces collaborateurs qui sont hyper motivés.
Estelle (15:01.207)
En fait, c’est ce que je dis souvent dans mes formations, et ça vaut pour toute création de contenu d’ailleurs, c’est que l’idée, c’est d’avoir des grands piliers pour éviter cette fameuse page blanche. Et après, un grand pilier, c’est-à-dire un grand thème de communication, on va pouvoir le prendre sous différents angles, différents prismes. C’est ça le fait d’être finalement expert d’un sujet, c’est être capable d’en parler de plein plein de façons différentes, sous des angles différents, sous des médias différents, sous des formats différents. Et le fait d’avoir cette stratégie Avenger, j’aime beaucoup parce que je les imagine avec leur
leurs boucliers, machins et leurs super pouvoirs. évidemment que la DRH, la responsable RSE, le responsable marketing, le sales, etc. Ils ont tous quelque chose à dire sur ces grands sujets-là, les grands thèmes de l’entreprise. Mais bien sûr qu’ils vont les dire différemment, avec des mots différents, avec des problématiques différentes, peut-être des formats différents. Et ils vont parler à des personnes différentes aussi. Et du coup, quand tu toutes ces personnes qui, sur une même période donnée peut-être, après tu vas me…
Emilie (15:32.589)
…
Emilie (15:44.174)
Et on
Emilie (15:57.23)
…
Estelle (16:00.969)
tu vas m’en parler, mais peut-être qu’on peut organiser les choses avec un momentum. Vienne parler différentes personnes de différentes façons, sur différents formats. C’est ça qui fait porter un message finalement. C’est la pluralité des messages qui fait que ton message est fort.
Emilie (16:14.638)
C’est qui est fort.
Emilie (16:20.233)
Et c’est là où c’est passionnant parce qu’en effet tu as différents angles, tu capitalises sur le réseau de chacun et puis il a une forme d’appropriation. Et ça c’est quelque chose d’important. Tu vois par exemple ce que j’aime bien faire c’est quand je suis en formation pour des programmes d’employé-advocatie, on va dire ok, il a quoi comme prochain lancement ? puis alors du coup sur ce prochain lancement, toi alors tu aurais quoi à dire ? Ok. Donc tu vois tu te dis
tu as le thème du lancement et puis tout autour tu crées tout un écosystème de personnes avec chacun son prisme. l’idée en effet c’est quelque part, tu vois par exemple quand tu es dans un moment fort, événementiel comme un lancement, l’idée c’est ce temps fort en fait et comment tu vas occuper l’espace. Du coup là les ambassadeurs en effet vont se rassembler sur une période d’une semaine, deux semaines pour poster de manière intensive, ça me paraît un peu fort comme terme.
Estelle (17:11.767)
…
Emilie (17:17.934)
intensif pour eux parce que s’ils publient déjà deux à trois fois, tu vois, sur deux à trois semaines, deux à trois fois par semaine, j’entends, ça peut être ça peut être costaud en fait pour quelqu’un qui tu vois, qui n’est pas vraiment habitué à la création de contenu, voilà, comme nous, par exemple, ça peut être le cas. donc, et là, en fait, tu crées en fait vraiment cette force de frappe et on se retrouve entre guillemets tous en tant qu’aventure face à Thanos.
Estelle (17:25.079)
ça peut être costaud pour quelqu’un qui n’est pas vraiment habitué à la création de contenu comme nous par exemple, peut être le cas. Et là en fait, tu crées vraiment cette force de frappe et on se retrouve entre guillemets tous en tant qu’avangers face à Thanos sur la scène finale.
Emilie (17:42.026)
sur la scène finale à se battre contre le super héros. Donc oui, c’est puissant. Et tu vois, il y a ce cadre, cette stratégie éditoriale. Évidemment, il faut leur montrer comment tu publies. Est-ce que c’est intéressant de proposer des templates de poste ? Oui, ça peut t’aider à démarrer, mais il ne pas non plus qu’on tombe dans cette forme d’homogénéité d’un fil d’actualité. c’est toute la limite des templates.
Estelle (18:01.407)
…
Emilie (18:09.262)
Et puis ensuite, comme tu disais, il a ces guidelines, donc c’est vraiment des guides de ce que tu peux faire et ce que tu ne pas faire. Là, tu vois, on tombe vraiment sur la charte éditoriale en tant que telle où tu vas dire, voilà des exemples de publication, d’employé à advocatie, les informations confidentielles à ne pas relayer. Tu vois, c’est dans ce document-là en tant que telle qu’il va falloir que tu mettes en gros les limites, sachant que dans des grosses entreprises, on se rend compte qu’ils ont des réseaux sociaux internes.
tu vois comme Workplace, de Facebook, mais ce n’est pas forcément le cas dans les entreprises plus petites et c’est bien normal. Donc l’idée, tu vois, quand on a des réseaux sociaux en interne, se dire, ok, ça, c’est ce que tu peux dire entre guillemets en famille en interne et le reste que tu peux communiquer vis-à-vis de l’extérieur. Donc bien bordé entre guillemets de telle sorte à ce que toi aussi, là encore, tu dans le cas, tu sais ce que tu peux dire et ce que tu ne peux pas dire. Ça, c’est important.
Estelle (18:58.263)
C’est extrêmement important de dire ce qu’on peut dire et ce qu’on ne pas dire et vraiment de spécifier ce qu’on ne pas dire parce que l’une des raisons principales pour lesquelles les gens…
au sens global, ne publie pas sur LinkedIn, c’est parce qu’elles ont peur de dire un truc qui va leur être reproché plus tard. Parce qu’on est dans le cadre professionnel et donc il ne pas se louper. Dans le cadre personnel, si tu racontes des bêtises un jour, peut-être qu’on ne t’en voudra pas trop longtemps. Dans le professionnel, on a toujours l’impression que ça risque de nous suivre toute notre carrière. Donc, tu as énormément de gens qui ne publient pas sur LinkedIn parce qu’ils ont cette peur. Mais alors quand tu publies…
Emilie (19:22.99)
Oui.
Estelle (19:40.535)
Pour le compte de ton entreprise, tu as encore plus potentiellement cette peur parce que tu te dis, d’abord mon boss va regarder, parce qu’il est au courant que je vais publier, donc à un moment donné, il va regarder. Et puis je parle au nom de l’entreprise, donc il faut pas je raconte n’importe quoi parce que je m’engage moi, mais j’engage aussi finalement quelque part l’entreprise et donc le travail de mes collègues. Donc il y a quand même une certaine pression, je pense qu’il faut en avoir conscience, qui peut être présente pour en tout cas certains employés. Et le fait de dire, voilà où est la limite.
Emilie (19:47.118)
…
Estelle (20:10.441)
de l’écrire finalement, de donner des guidelines assez précises sur ça. peut en parler. revanche, là, ce point là, ça c’est no go. On en parle en interne, mais surtout pas en externe. Finalement, ça rassure. Souvent on a tendance à croire, mais non, je suis en train de les brider, je ne leur laisse pas de liberté. De toute façon, ils le savent et puis bon, ils sont responsables. Bien évidemment, ils le savent, ils sont responsables. N’empêche que ça va enlever une pression, une charge mentale qui peut être extrêmement forte et empêcher beaucoup, beaucoup de gens de publier.
Donc moi je trouve que c’est une très bonne chose de poser les choses très clairement.
Emilie (20:45.294)
Oui, complètement. Et je vois deux sujets importants. Il y a d’abord le sujet des lancements de projets, exemple. On se rend compte que les commerciaux dans une entreprise sont en contact avec les clients. donc parfois ils ont accès à des informations de lancements de projets, etc. que le marketing au-dessus n’a pas eu. C’est pas encore remonté jusqu’au marketing. Et du coup, parfois, en effet…
ils communiquent des choses comme ça sans que ce soit en fait validé. ça tu vois, warning, on met un point de vigilance là-dessus. Et puis un deuxième élément plutôt autour d’une thématique de contenu qui est hyper forte aujourd’hui, c’est toute la transition écologique si tu veux. Aujourd’hui, a énormément d’entreprises qui ne pas, dont les process ne sont pas encore complètement décarbonés. Tu vois, il y a encore de la pollution qui est générée par les activités.
Estelle (21:36.983)
les process ne sont pas encore complètement décarbonés, vois, il a encore de la position qui est générée par les activités et du coup en fait on sent que les collaborateurs ont envie de prendre la parole. Par contre en fait tu vois, quelle est la frontière ? Qu’est-ce que je peux dire ?
Emilie (21:43.566)
et du coup, en fait, on sent que les collaborateurs ont envie de prendre la parole. Et par contre, fait, vois, c’est quelle est la frontière ? Qu’est-ce que je peux dire quand je suis dans une phase, par exemple, de processus, tu vois, de transition ? Et là, en fait, faut aussi être en capacité de les rassurer pour dire, tu peux dire des choses, tu peux dire qu’on est en train de passer une certification, etc. Mais en aucun cas, on va s’engager, tu vois, sur une validation. Par exemple, j’ai un processus qui est 100 % vert ou ce genre de choses, parce qu’en fait,
Estelle (21:53.911)
Et oui.
Emilie (22:13.422)
Même sans s’en rendre compte, le collaborateur peut tomber dans une forme de communication de greenwashing qu’il n’a pas forcément voulu mais dans laquelle il est tombé sans s’en rendre compte.
Estelle (22:19.658)
qu’il n’a pas forcément voulu, mais dans lequel il est tombé sans se rompre. Il faut vraiment être très vigilant effectivement sur les informations, parce qu’il a aussi des informations qu’on croit être justes et qui ne le sont pas, parce qu’on n’est pas forcément spécialiste de tout dans l’entreprise. Donc on peut imaginer, je reprends ton exemple, qu’on est 100 % vert alors que non, effectivement on a mis en place, on est en train de en place plein plein de choses, mais on n’a pas atteint encore le 100%. Donc attention parce que là tu peux être sûr que quand tu mets ce genre d’informations, il a quelqu’un qui va aller vérifier et boum,
Emilie (22:40.206)
Mmh.
Estelle (22:48.905)
tu te retrouves dans la communication inverse. Ça, c’est vraiment ultra important. Tu mentionnais un truc tout à l’heure, et je pense que c’est une vraie question que se posent plein gens. Tu disais, poster sur LinkedIn, en l’occurrence, si on parle de LinkedIn, mais c’est le cas partout. C’est chronoprage, ça prend du temps, surtout en plus quand on n’a pas l’habitude nécessairement de poster. D’écrire un poste, un bon poste, ça prend un certain temps. Comment est-ce que l’entreprise doit se positionner vis-à-vis de ça ? Est-ce qu’il faut en parler ? Est-ce qu’il faut dire
Emilie (22:52.142)
…
Emilie (23:05.902)
…
Estelle (23:18.809)
Vous avez tant de temps pour travailler là-dessus. Qu’est-ce que tu conseillerais ?
Emilie (23:26.254)
Alors, y a deux… Moi, je conseille deux options. La première, si on aime bien travailler dans son coin tout seul, ce qui peut s’entendre, parce que finalement, on est dans un processus créatif, tu vois. Du coup, l’idée, c’est vraiment de bloquer dans son agenda des créneaux. Ça, c’est vraiment la base. Donc, tu te bloques un créneau sur lequel tu as ton énergie. Moi, je sais que je suis en énergie du matin. Du coup, voilà.
Donc je cale en fait la production de mes postes LinkedIn, tu vois, le matin quand je sais que je vais pas être embêtée. Et en effet, quand t’es salarié, il faut bloquer un créneau. Et ça veut aussi dire qu’en effet, pour qu’un programme ambassadeur fonctionne, il faut laisser en fait de la bande passante à tes collaborateurs. Donc ça veut aussi dire qu’on accepte de décharger quelque part sur certaines tâches le collaborateur. Et ça, c’est vraiment un facteur clé de succès. C’est à dire que si on veut qu’une personne soit en capacité de publier une fois par semaine,
Estelle (24:12.087)
…
Emilie (24:21.677)
globalement il faut lui laisser une heure par semaine pour qu’elle puisse produire, publier, retourner en fait, tu vois, dans la journée pour aller voir son poste, commenter, etc. Ça c’est essentiel. Et je dirais qu’évidemment pour des profils commerciaux, tu imagines bien Estelle que là pour le coup, Lindy notamment devient…
Estelle (24:24.343)
pour qu’elle puisse produire, publier, retourner en fait…
Emilie (24:41.742)
un outil de social, c’est ligne pour mieux vendre. Donc finalement, au-delà de la création de postes, il faut être capable d’aller commenter chez ses prospects, chez ses partenaires. Voilà. Donc ça premier niveau. Et il a un deuxième niveau qui fonctionne aussi très bien. C’est finalement mettre les ambassadeurs ensemble, tu vois, et caler des temps, tu vois. Exactement. Et du coup, en fait, les gens vont se dire, OK, aujourd’hui, tu vois, tu fixes le cap ou le marketing fixe le cap en disant, aujourd’hui, on a envie d’accès, je sais pas,
Estelle (24:42.935)
Merci.
Estelle (24:59.035)
brainstorming
Emilie (25:11.502)
On a une campagne de recrutement en cours, on a envie de valoriser le bien-vivre en entreprise, l’égalité homme-femme, parce qu’honnêtement on est bons là-dessus, tu vois, c’est pas du greenwashing. Du coup, mettons-nous sur la table ensemble, donc tu cales un temps convivial. Et puis l’idée, c’est de voir avec les ambassadeurs comment ils sont en capacité de prendre cette thématique et sous quel prisme. Voilà.
Estelle (25:36.266)
et sous quatre cuisses. Voilà. Donc ça c’est des choses intéressantes. Et là en fait tu brines ça et puis les gens vont créer ensemble. cales 15 minutes en fait et puis ensuite tu débriefes, on partage les postes, j’aurais peut-être fait ça comme ça. Et puis toi qu’est-ce que tu penses de mon accroche ? ok et puis quelle banque de visuels on a à disco pour ça. Voilà.
Emilie (25:37.966)
Donc ça, c’est des choses intéressantes. Et là, fait, tu brainstormes et puis les gens vont créer ensemble. Tu cales 15 minutes, en fait, et puis ensuite tu débriefes. On partage des posts. J’aurais peut-être fait ça comme ça. Et puis toi, qu’est-ce que tu penses de mon accroche ? OK. Et puis, quelle banque de visuels on a à dispo pour ça ? Voilà. C’est deux options qui fonctionnent bien, mais voilà.
Estelle (25:53.431)
J’aime beaucoup cette idée parce qu’on le sait, le fait. Et pourtant, moi, j’aime travailler seul, mais il n’empêche que c’est vrai. Le fait de travailler à plusieurs, on va beaucoup plus vite. Toi et moi, on est passé par l’agence, on voit bien comment ça fonctionne dans les équipes de créas. Si tu mets une personne toute seule, elle va créer, il a pas de problème. Tu en mets deux, trois, quatre, cinq ensemble, les idées fusent, ça rebondit et en fait, ça se multiplie. Donc c’est vraiment super intéressant d’aller travailler comme ça, quitte…
Emilie (26:02.126)
OUI
…
Emilie (26:08.91)
Oui.
Estelle (26:20.407)
à se reséparer derrière si c’est la méthodologie de travail des personnes. ont besoin peut-être de se retrouver après seules dans leur cocon pour vraiment écrire. Mais en tout cas d’avoir des sessions de brainstorming où on va échanger comme ça sur les points de vue, la façon de faire, les idées, les idées rebondissent sur les idées. C’est une super bonne façon de générer du contenu finalement assez rapidement. En plus, c’est plutôt assez sympa. Ça soude les équipes aussi, il faut le dire. Ça peut être un très bon facteur pour souder les équipes et puis ça permet de faire rayonner le message.
Emilie (26:44.974)
Oui.
Estelle (26:50.361)
Émilie merci beaucoup je vais essayer de résumer.
Ça va être pas facile, mais de résumer en quelques phrases tout ce que tu nous as proposé. Donc ce que tu nous dis, c’est que d’abord le principe d’employé et d’advocat, si qu’est-ce que c’est, c’est faire en sorte que certains de nos salariés, pas nécessairement tout le monde, mais certains de nos salariés deviennent de véritables ambassadeurs de l’entreprise sur les réseaux. Alors c’est souvent LinkedIn, mais tu disais ça peut être pourquoi pas d’autres réseaux comme Instagram, tout dépend après ce que vous faites, est votre média de choix.
Ce que tu dis, c’est qu’il va falloir commencer, évidemment, d’abord prérequis, c’est sur la base du volontariat. va forcer personne à aller publier parce que d’abord, leur réseau, je le rappelle, leur appartiennent. n’est pas la propriété de l’entreprise. Votre profil LinkedIn est à vous. Je le dis parce qu’on me l’a souvent demandé. Non, on ne pas vous forcer à publier sur LinkedIn sous votre nom. C’est votre profil à vous. Donc, c’est évidemment sur la base du volontariat.
Emilie (27:36.046)
C’est perso !
Estelle (27:53.465)
c’est qu’il faut commencer par faire une formation LinkedIn, peut-être une heure, deux heures, trois heures, tout cas quelque chose qui va permettre à tout le monde de comprendre comment fonctionne le réseau, parce que non, tout le monde ne publie pas sur le réseau LinkedIn et donc tout le monde n’a pas tous les codes, donc c’est intéressant de faire ça, puis ça va motiver évidemment les personnes qui vont comprendre pourquoi ça peut être intéressant, donc ça c’est la base pour tout le monde.
Et puis ensuite, on va définir des personnes qui vont pouvoir proposer du contenu. C’est pas forcément que du contenu, je trouvais ça intéressant. Tu dis, c’est pas forcément que publier, ça peut être remonter du contenu de la clientèle, des témoignages clients par exemple, ou des data, des informations qui peuvent être intéressantes à publier. ça, toute l’équipe va pouvoir partager. Et puis après, on va trouver des profils, des personnes qui sont plus à même de publier, qui vont devenir
ces fameuses ambassadeurs et tu nous parles de cette stratégie Avenger. J’aime beaucoup moi ce terme d’Avenger parce que ça parle à tout le monde, c’est immédiat où on va se dire bon les gars, on a un cadre, on sait que quand on communique pour l’entreprise, on a quatre piliers, trois, quatre, ça dépend des entreprises bien sûr, mais un certain nombre de piliers de communication qui sont les gros thèmes qu’on va aborder, mais évidemment chaque personne va les aborder différemment selon et bien d’où elle
Emilie (28:53.774)
…
Emilie (29:06.222)
Oui.
Estelle (29:18.041)
Une personne qui vient d’ERH ne parlera pas d’un même sujet que le service marketing ou qu’un sales. Donc c’est très intéressant d’avoir ces différents prismes parce que c’est ça qui va donner finalement de la richesse à votre propos. Et si vous travaillez en plus en équipe, en faisant, on le disait, des brainstorming, en travaillant sur des momentum, sur des événements spécifiques, et bien là vous avez une communication qui peut être ultra puissante pour votre entreprise. Est-ce que ça te convient, Emilie
Emilie (29:48.197)
Ouais, non mais c’est super Estelle. J’ajouterai juste le fait qu’il faut aussi que ce programme soit en capacité de durer le plus longtemps possible. Et là du coup, il faut toujours réfléchir aux incentives, aux manières de motiver nos ambassadeurs. Ça peut être des challenges, peut être de l’animation de ce réseau d’ambassadeurs avec des événements, Ça peut être des dipes
l’idée en fait c’est de réfléchir à comment en fait on maintient toujours tu vois cette forme de motivation à être ambassadeurs. Donc il y a plein d’angles là-dessus mais vraiment je crois que c’est peut-être le plus gros des challenges une fois qu’on a déployé en fait le programme.
Estelle (30:35.767)
Il faut réussir à durer. Super, merci infiniment, Émilie. Émilie, si on veut te retrouver, si on veut peut-être te poser des questions, travailler avec toi, où est-ce qu’on peut te retrouver, dis-moi.
Emilie (30:45.294)
Et bien essentiellement sur LinkedIn et sinon sur Instagram mais sur LinkedIn je serais plus réactive.
Estelle (30:51.959)
Ok, très bien. Écoutez, bien sûr, je mets les liens dans les notes de l’épisode. Émilie, merci beaucoup. T’es là, bienvenue quand tu veux sur le podcast du marketing.
Emilie (31:01.55)
Merci Estelle, à bientôt !
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Sur le Podcast du Marketing par Estelle Ballot on parle de : base email, branding, business, communication, email marketing, formation, inbound marketing, landing page, le podcast du marketing, lead magnet, marketing, marketing automation, marketing digital, marketing mix, persona, réseaux sociaux, seo, stratégie, webinaire, IA, solopreneur, audience, masterclass, emailing, chatgpt, email marketing, marketing digital
Vous aimerez le Podcast du Marketing si vous aimez Marketing Square de Caroline Mignaux, J’peux pas j’ai buisiness d’Aline Bartoli, le Podcast de Pauline Laigneau, Génération Do It Yourself de Matthieu Stefani.
Tous les mots ne se valent pas. Certains mots vous permettent de vendre. Ce sont les mots magiques.
Dans cet épisode mon invité Selim Niederhoffer nous en révèle trois et nous explique comment les utiliser pour maximiser nos résultats.
Vous pouvez retrouver Sélim sur LinkedIn et acheter son livre Les Mots Magiques, c’est une pépite pour tous les créateurs de contenu.
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Transcription de l’épisode
Vous pourrez dire ce que vous voulez, si vous travaillez sur le digital, vous travaillez d’abord avec les mots. Le marketing en ligne, c’est le marketing de l’écriture. C’est un marketing posé, qui choisi le mot juste pour transmettre un message. Mais qu’est-ce que c’est le mot juste? Comment fait-on pour savoir quel mot employer? Et est-ce qu’il y a des mots particuliers à employer d’ailleurs.
Et bien figurez-vous que oui. Tous les mots ne se valent pas. Et pour ce qui est du marketing, certain mots ont des super-pouvoirs. Certains mots vous permettent de vendre.
Ahh je sens que j’ai votre intérêt, dès qu’il est question de vendre, tout le monde écoute. Et bien vous avez bien raison parce que changer un mot, un seul mot, peut avoir un impact radical sur vos résultats.
Pour nous en parler, j’ai appelé le spécialiste des mots qui vendent, il les appelle les mots magiques, j’ai nommé Selim Niederhoffer.
Estelle (00:10.03)
Bonjour Sélim, bienvenue sur le podcast du marketing.
Sélim Niederhoffer (00:13.603)
Bonjour Estelle, merci pour l’invitation.
Estelle (00:16.206)
Écoute, je suis très contente de te recevoir à nouveau parce que tu étais venue… J’ai même pas regardé quel épisode, ça fait un petit moment déjà, que tu étais venue sur le podcast du marketing. Mais là aujourd’hui, tu viens pour nous parler de ton tout dernier bébé, pour nous parler évidemment de copywriting, de comment est-ce qu’on va pouvoir écrire et bien écrire. On va rentrer dans le détail dans une seconde. Mais d’habitude, je demande à mes invités de se présenter, sauf que toi, tu n’aimes pas qu’on fasse ça.
On a une grande discussion là-dessus. Donc je vais te présenter, on va voir ce que ça va donner. Céline, leader offer, tu es… On va voir ce que ça donne. Céline, tu es un des grands copyrighteurs qui tournent sur la scène de la création de contenu. Moi, dis ça comme ça. Je t’ai rencontré moi sur LinkedIn parce que t’es très très actif sur LinkedIn. Et puis quand j’ai creusé, quand on a…
Sélim Niederhoffer (00:51.171)
Vas-y, je mets les oreilles grandes ou vertes. C’est parti.
Estelle (01:09.71)
Je me suis dit qu’est-ce qu’il a fait ce gars-là avant pour devenir copywriter ? Je me demande toujours d’où ça vient, histoire de savoir-agréer. Tu as fait deux, trois petits trucs quand même. Tu as été responsable de la stratégie de contenu d’un site, je trouve ça très drôle, d’un site qui s’appelle artdecédure.com, j’imagine, qui était le leader des conseils en séduction. Je ne savais même pas que ça existait, truc comme ça, trouve ça formidable. Donc tu as fait ça pendant un moment. Après, as parlé…
Sélim Niederhoffer (01:27.843)
bien
Estelle (01:36.494)
à moi adolescente tu m’as dit, tu sais j’étais community manager de Patrick Bruel. Alors là évidemment je ne pouvais que m’arrêter, je trouve ça assez cool en fait. Je me suis dit merde, j’aurais bien aimé être community manager de Patrick Bruel, ça devait être funky. Et puis, concepteur, rédacteur, t’as bossé pour plein de marques, grandes marques on connaît, Wilkinson, La Fnac, Vove Clico, plein plein de beaux mondes. Et puis surtout, tu as écrit…
Sélim Niederhoffer (01:47.171)
C’était très cool.
Estelle (02:05.774)
un bouquin que j’adore, que je recommande très très souvent. Je le lisais en off tout à l’heure, la dernière fois que je l’ai recommandé, c’est pas plus tard que la semaine dernière, aux gens qui sont dans ma formation. C’est le guide du copywriting que tu as sorti chez Eerole en quoi ? 2021, si je pas de bêtises. tu vois, super. Je le recommande encore et toujours à tout le monde parce que c’est vraiment le bouquin. Si on se pose des questions sur comment est que je peux écrire pour vendre, et bien il y a plein d’astuces. C’est vraiment une petite mine d’or. On peut le prendre, moi je le prends au hasard.
Sélim Niederhoffer (02:18.755)
2021 ? Ouais bien sûr.
Estelle (02:35.662)
page 153, voilà, au pif. Et à chaque fois, trouve un truc où je me dis, tiens, la prochaine fois que j’écris un truc, je vais essayer de rajouter ça. Donc je le recommande. Et il se trouve que tu as eu l’idée de te dire, suffit pas, j’ai envie d’en écrire un autre. Je crois que c’est le quatrième bouquin que t’écris.
Sélim Niederhoffer (02:51.491)
Ouais, on va dire la quatrième qui est publiée chez un éditeur. J’en ai tenté un en auto édition, mais oui, partons sur le quatrième.
Estelle (02:58.674)
Allez, quatrième et demi que tu publies avec, eh ben il s’appelle Les mots magiques, toujours chez Héroles. Moi je vérifie, c’est bien ça. Toujours chez Héroles. Et j’aime beaucoup ce bouquin, tu m’as fait le plaisir de me l’envoyer parce que il n’est pas vraiment comme les autres, il est un peu dans le même sens que le guide du copyrighting, au sens où on peut l’ouvrir un peu n’importe où et choper à la page 253. C’est la page où j’interviens parce que tu m’as fait le plaisir de…
de m’inviter pour un petit passage. fais mon note au pub, je suis très, fière d’être dans un bouquin. Et en fait, peut prendre… Tu nous as pris 50 mots qui sont ultra importants, ultra intéressants, qui transforment les choses. 50 mots et puis tu nous expliques comment on va les utiliser, pourquoi est-ce qu’ils transforment les choses, qu’est-ce qu’ils vont faire. Est-ce que ça te semble correct comme présentation, Monsieur Selim Niederhofer ?
Sélim Niederhoffer (03:30.435)
sûr.
Sélim Niederhoffer (03:53.027)
Madame Estelle Ballot, merci beaucoup pour cette présentation. Tu sais, mais c’est dur parce que au fil du temps, avec les années qui passent…
On fait de plus en plus de choses. Donc quelles sont les choses qu’on doit mettre en avant essentiellement ? T’as tout dit. Moi quand je dois me présenter, c’est une galère. J’ai du mal à me présenter parce que j’ai envie de tout dire. C’est toujours ce souci d’être exhaustif. Non mais en fait les gens s’en fichent. Pour être lisible quand t’as 12 000 casquettes, viens n’en mets qu’une seule. Et c’est pour ça qu’en 2018, j’ai réfléchi un peu. me suis dit ok vas-y arrête. T’es trop éparpillé entre bruelles.
Hard de séduire, le copyrighting, ton blog lifestyle masculin.
enlève toutes les casquettes, garde-en une seule. Copywriting. Expert en copywriting. vois ? Donc, je continue d’écrire pour les gros clients et même des petits parfois pas forcément connus, mais surtout formateurs en copywriting. Et c’est ça qui m’éclate aujourd’hui et vraiment je communique là-dessus pour que ce soit clair et lisible. Tu vois ? Donc, c’est le fameux problème de tous les slashers à un moment. Je me présentais, salut, je m’appelle Selim, je suis slasher. Vas-y, arrête. Non, arrête. Ça m’intéresse.
donne ta compétence et explique comment tu peux aider les gens à résoudre leurs problèmes. là, merci beaucoup Estelle !
Estelle (05:13.326)
Eh bien, écoute ce que je peux dire, maintenant avec grand plaisir, et ce que je peux dire, c’est que si vous voulez apprendre le copywriting, en fait, je le dis comme je te le dis, et tu ne pas payé pour, je le dis dans mes formations très, très souvent, allez voir Céline, allez voir ce qu’il fait, écoutez-le parce qu’énormément de conseils et des trucs super activables, super actionnables, moi c’est ce que j’adore, c’est ce que je fais sur ce podcast, c’est des choses qu’on va pouvoir mettre en place demain dans notre business.
Sélim Niederhoffer (05:34.531)
Bien sûr.
Estelle (05:40.27)
J’ai envie aujourd’hui, Céline, de prendre ton bouquin, les mots magiques, et de choper trois mots, et puis qu’on en parle, et qu’on voit ce que ça donne, et que pourquoi ces trois mots. Le premier mot avec lequel j’ai envie de commencer, évidemment, que c’est le mot pour lequel tu m’as interrogé. Je vais dire un petit peu aux gens qui nous écoutent ce qui s’est passé. Tu m’as contacté il a… C’était quand ? Bon, il quelques mois, je sais plus. Tu m’as contacté, tu m’as dit… Ouais, j’allais dire, c’est il a un an. On est tous pareils. Écrire un livre, c’est long.
Sélim Niederhoffer (05:47.811)
Allons-y !
Sélim Niederhoffer (06:02.467)
Ouais, c’était peut-être même il a un an, tu vois. C’était peut-être même il a un an, parce que j’ai pris du retard, tu vois. C’est vraiment… J’ai pris du retard. Oui.
Estelle (06:09.422)
C’est long, c’est compliqué, c’est dur. Ça s’accouche un livre. Donc c’était il a un an à peu près. Tu m’envoies un petit message et tu me dis, Estelle, j’ai créé un bouquin. Je crois que tu m’avais dit, ça va s’appeler les mots magiques, je suis pas sûre. Enfin, tu m’as fait le brief très succinct. Tu dis voilà, je vais parler de certains mots. Je voudrais te donner un mot et tu me dis ce que tu veux. Et alors moi, j’ai bien aimé. me suis dit, merde, il est con, lui. Il me dit, tu dis ce que tu veux. Qu’est-ce que je vais raconter ? Je sais pas. Bon, et tu m’as donné un mot. C’est marrant parce que j’aurais…
Sélim Niederhoffer (06:28.995)
Exactement.
Estelle (06:38.222)
à ce mot-là, mais j’étais très très fière que tu me donnes ce mot. Tu m’as donné le mot « bienvenue ». Et ce mot bienvenue », ouais ?
Sélim Niederhoffer (06:43.203)
Mais pour moi c’était logique de te l’attribuer à toi parce que en fait… Tu vas l’expliquer mieux que moi mais sur l’importance de l’accueil, l’importance de se sentir accueilli. pour moi, bien accueilli. Estelle, go !
Estelle (07:00.91)
ça me fait tellement plaisir. Mais tu sais que c’est vraiment un truc, non pas que je travaille consciemment, mais j’ai conscience maintenant que c’est vraiment un truc absolument essentiel et que le rapport que tu as sur le podcast et dans la vente et partout, dans mes formations, sur LinkedIn et n’importe où, fait, ça a un poids absolument primordial. Le fait de se sentir bien accueilli par quelqu’un, ça change tout.
Tu donnes un exemple dans le livre que j’ai adoré, je suis parisienne. Tu donnes un exemple dans le livre où tu parles de ton expérience avec des gens qui sont bien connus à Paris et surtout bien connus des touristes ou des provinciaux qui viennent se promener à Paris, qui sont fatigués, qui à un moment donné veulent s’asseoir tranquillement, boire un bon petit café et qui sont accueillis avec la gueule de déterrés, je ne sais pas comment l’expliquer, le regard froid.
Sélim Niederhoffer (07:41.859)
Bien sûr !
Estelle (07:57.262)
du serveur de café parisien.
Sélim Niederhoffer (07:59.555)
Mais bien sûr, la figure du serveur de café, tu vois. J’ai fait beaucoup de services pour financer mes études quand j’étais étudiant. moi, j’ai eu un patron, c’est un vieux loup de mer. Il m’a dit déjà, vas-y, dégage cette vieille barbe, tu te rases, il faut que tu sois présentable. Et un mot pour chacun. Chaque personne qui est là, tu dois l’accueillir. Il faut qu’ici, ce soit comme chez lui, comme s’il faisait un café chez lui. Ça allait encore plus loin. j’ai appris ce sens du contact et du service. Bienvenue, mesdames, messieurs.
installez-vous, ok super, mais ça va jusqu’aux enfants évidemment. Tu as des enfants aussi, donc nous on le sait, parents, quand dans un resto on nous apporte feuilles et crayons de couleur pour les enfants, mais évidemment c’est assurance d’un pourboire. moi là, merci les gars, j’avais oublié le petit cahier de dessin. Vous nous sauvez la vie, vous sauvez la vie de tous les autres guests qui sont en train de manger. Et pareil, bon les compagnies aériennes bien sûr, elles ont plus de budget, mais et ça va jusqu’aux chiens, ok ? Moi on m’a appris, on me dit non mais tu vois…
Estelle (08:40.942)
Bonne heure !
Sélim Niederhoffer (08:59.365)
qui arrive avec un chien, la petite gamelle, moi j’ai un chien donc c’est assez naturel pour moi mais tout le monde ne le fait pas en fait. Bienvenue, on est là pour devancer…
Le client, il arrive, il faut pas qu’il soit perdu parce que s’il rentre et qu’il a personne pour lui, il sait pas. L’expérience client, elle n’est pas géniale. Je te donne un exemple, un exemple concret. On vend des formations, toi et moi. J’en vends une pour former des copywriters. Elle coûte assez cher. Évidemment, il y a la séquence mail de bienvenue automatique, mais à chaque fois que j’ai un client à ce tarif-là, je me mets devant ma vidéo.
Je tourne une vidéo pour lui. Salut machin et ça me prend 5 minutes. Salut machin, bienvenue. Merci beaucoup d’avoir investi là-dedans. Je sais que c’est un effort financier. Je fais cette vidéo parce qu’en fait, c’est pas tu ne pas passer un an avec des PDF. Tu passes un an avec moi. Moi, je passe un an avec toi, avec tes soucis, avec tes interrogations, avec tes ambitions. Tu me connais, t’as lu mon contenu en ligne. Maintenant, moi, j’ai envie de te connaître. On va jusqu’où ? Tu commences d’où ? Tu démarres où ?
Pourquoi t’es arrivé ici ? Et surtout je t’aide à atteindre quel sommet ? Je vais pas faire une longue vidéo, voilà ce que j’attends de toi… Merci beaucoup, merci encore et let’s go au boulot !
Tu vois ? Et ça pour moi, c’est hyper important. D’habitude, je la fais tout le temps, cette vidéo de personnalisation. Il a un moment où j’ai eu 10 ventes d’un coup en une journée où j’étais malade. Je leur ai fait un mail. leur dit, les gars, je suis désolé, c’est honteux. D’habitude, je fais toujours une vidéo personnalisée. Mais là, je suis au fond de mon lit en train de mourir. Je vous promets qu’on va se parler, on va se voir. Là, j’ai un peu honte. Je ne pas la faire cette fois-ci. J’espère que vous comprendrez. Mais on y va, on va dérouler. Tu vois ? Et ça change un peu. Ça change un peu parce que tout de suite,
Estelle (10:33.966)
Mh
Sélim Niederhoffer (10:50.533)
tu viens d’entrer dans grand restaurant et c’est pas le petit panneau attendez-nous ici pour qu’on vous place. Non, tu as quelqu’un qui t’accueille vraiment. Ce poste, est essentiel. Tu vas à Venu Montaigne, allez, tu vas à l’avenue. À l’avenue, tu as forcément une dame, c’est souvent une dame qui t’attend avec son cahier, qui dit qu’il a pas de place même si on a, mais elle est là. Et c’est le jeu. L’accueil, c’est hyper, hyper important. Pour se sentir bienvenu, il n’y a rien de pire.
tu sais que quand tu rentres dans un magasin ou tu le fais chier, je rentre dans des restos parfois, j’avais écrit un truc, je crois que c’était en 2014, j’étais pas bien ce soir là, je sortais d’une rupture tu vois, et je rentre dans un magasin de restauration rapide, je ne donnerai pas le nom, personne.
Estelle (11:25.294)
Oui, c’est
Sélim Niederhoffer (11:39.555)
Personne qui me regarde rien du tout. Les gars, s’en foutaient. Je dis, ils ne pas bosser. Ils ne veulent pas quoi ? C’est hyper important. Les ricains, disent quoi ? Acknowledge. Je reconnais ta présence. Tu es là. Tu es un être humain. Je reconnais, je valide ta présence. Elle est essentielle pour moi. Tu comptes. es un être humain. Viens, je vais m’occuper de toi.
Estelle (12:01.166)
C’est super important ce que tu dis là, le côté comprendre que c’est un être humain. Et dans le digital, moi j’ai le sentiment, alors moi je travaille beaucoup beaucoup sur le digital, toi aussi pas que, mais dans le digital on a un peu tendance, on a cette distance en fait, ce qui fait que, on a tendance parfois à oublier que la personne à qui on envoie un email, la personne à qui on écrit quand on écrit un post sur LinkedIn, sur Instagram ou je ne sais où, ce reste des humains. Et si on oublie ça, on s’éloigne complètement. Ce qu’il faut comprendre c’est que l’être humain…
Sélim Niederhoffer (12:09.923)
Merci.
Sélim Niederhoffer (12:25.123)
Bien sûr.
Estelle (12:29.614)
C’est un animal grégaire. Il aime la relation avec d’autres êtres humains. Donc si on n’acknowledge pas, comme tu dis en anglais, le fait que je suis là pour toi et toi tu es une autre personne avec qui je vais pouvoir travailler, et on casse un truc. Et à un moment donné, il a un choix à faire. Soit on décide de créer des relations, des vraies relations. Soit on décide de faire des ventes et points bas. On peut, tout est faisable, mais ce n’est pas la même chose quoi. Et quand tu décides de créer des relations,
Sélim Niederhoffer (12:54.019)
Mais bien sûr.
Estelle (12:58.158)
Le bienvenue, ça ne coûte rien ce que tu disais. Le coût de ta vidéo, je vais le faire, je trouve ça super bien. Je ne fais pas. C’est une super idée. Ça te prend 2 minutes 30. En plus en vrai, tu racontes toujours plus ou moins la même chose j’imagine. Tu as des petites variantes et des machins, mais tu réfléchis pas mille ans à ce que tu vas raconter. Mais la personne qui le reçoit, elle est trop heureuse. Mais oui.
Sélim Niederhoffer (13:06.467)
Oui.
Bien sûr, bah oui !
Non, tu sais, ça compte, ouais.
ça compte pour elle. Et puis après tu as des petits éléments de personnalisation. Moi je suis un stalker professionnel. Donc quand la personne me contacte directement, je vais voir LinkedIn, Facebook, machin. Ok, qu’est qu’on en avant ? Il a un enfant, y a une ville où ils habitent, il y a un job, il une école qu’on a en commun, il y a une personne qu’on a en commun. On peut toujours créer ce petit plus. Tu vois là ce matin, je suis un peu tendu parce que hier soir j’ai posté un truc sur LinkedIn. Parce que j’en ai marre de recevoir. Là c’est le lancement du livre L’Hémo Magique et moi je reçois beaucoup d’invitations.
sur LinkedIn, c’est tout le temps des hommes qui m’invitent à des live conférences webinaires, pour t’aider à faire ceci, cela, où je leur dis, Hey, trop cool ! Tu m’invites pour que je puisse parler du livre Les mots magiques. » Je joue aux cons, clairement, je aux cons, je sais très bien. Ils veulent juste que je participe à leurs trucs pour que j’achète derrière une formation. Je le sais. Mais moi, en ce moment, je me dis, attends, mais pourquoi est-ce qu’ils m’envoient ce message comme à 10 000 personnes alors qu’on est en contact
Sélim Niederhoffer (14:16.869)
que potentiellement on a déjà parlé avant, pourquoi il m’envoie ce truc pourri au risque de casser notre relation ? Pourquoi ? Parce qu’il s’en fout. Concrètement, il s’en fout de moi, Céline. Il ne pas une relation, il veut juste un client. Il veut juste un client. Donc, j’ai fait un post pour dire, j’en ai assez de ces mails, je ne balance pas les noms, je les ai traités de guignols. Il en a un qui l’a très mal pris. Là, il en a trois messages successifs en inbox pour me dire, c’est typique du mec frustré, qui a une douleur profonde.
machin… non j’ai pas une douleur profonde. Je lui dit tu veux envoyer des messages automatisés, bah vas-y je réponds jamais d’habitude. Là je réponds juste pour que tu m’invites, on va voir si on peut faire un truc ensemble et même pas il me dirait ouais ce serait peut-être une bonne idée tu vois. Non non lui il veut vendre sa camelote. Donc derrière il dit non pas du tout juste en tant que participant. Je lui bah vas-y dans ce cas-là ne me dit pas que c’est personnalisé. vois il n’y a rien de personnalisé là dedans.
Estelle (15:10.574)
C’est ça. Mais c’est ça, c’est super important. Ce truc de personnalisation, on en entend tout le temps parler, faut personnaliser, faut personnaliser. Très bien, fine. C’est soit tu personnalises, soit tu personnalises pas. Tu peux envoyer des trucs à 10 000 personnes, il a pas de problème. Tout le monde envoie tout le temps des trucs à plein plein de gens. C’est l’e-mailing. Pas de problème. Mais à ce moment-là, si c’est pas personnalisé, le personnalise pas. Si c’est personnalisé, tu vois, parlez à Selim.
Sélim Niederhoffer (15:22.243)
On est d’accord.
Sélim Niederhoffer (15:30.211)
Bien sûr.
Estelle (15:38.958)
va parler à Estelle, etc. Et ça, c’est vachement important, je pense, parce qu’il ne pas prendre les gens pour des imbéciles. Et ils savent très bien ce que c’est que le digital maintenant, les e-mails, etc. Il faut arrêter. Donc soit c’est personnalisé, soit ça n’est pas, mais à un moment donné, il faut choisir son camp.
Sélim Niederhoffer (15:45.155)
Mais bien sûr.
Sélim Niederhoffer (15:54.115)
Mais surtout que le gars me dit, non, non, on les a envoyés à la main. Si tu les envoies à la main, en fait, j’ai envie de dire en termes de business, fais pas des copiers collés à la main en changeant prénom. Il y a des logiciels pour faire ça. soit tu me prends pour un con, c’est bien, mais je suis un peu plus vieux que toi et je suis probablement encore plus con que toi s’il le faut. Bon, voilà, ils ne l’ont pas très, très bien pris, tu vois, ni l’un ni l’autre. ne le prennent pas très bien.
Estelle (16:05.07)
Oui.
Estelle (16:17.006)
bon
Sélim Niederhoffer (16:20.035)
j’évite, je donne jamais de nom, tu vois, en ligne. Le name and shame, ce n’est pas un truc que je fais parce que je ne pas là pour me faire des ennemis, vois. C’est la pratique en soi qui fait que bon, tu m’envoies des trucs, tu me dis que c’est personnalisé, alors que non, juste dis-moi mec, j’ai envie de faire du cash et je le comprends, promis, je comprends complètement. On n’est pas tous pareil, on ne pense pas tous de la même manière. as des esprits plus ingénieurs, cartésiens qui vont être là. Bon, en fait, le business, c’est la loi des…
Estelle (16:22.862)
raison.
Estelle (16:28.302)
C’est pas joli, on s’en fiche.
Sélim Niederhoffer (16:49.989)
nombre font envoyer 10 000 mails pour faire 7 ventes ok fine tu si tu penses comme ça c’est bien moi je pense beaucoup plus que je dois envoyer 20 mails personnalisés pour faire ces mêmes 7 ventes tu vois mais ça me prend peut-être plus de temps c’est un choix
Estelle (17:02.99)
C’est un choix, exactement. En tout cas, ce mot de bienvenue, moi, il me parle vraiment personnellement. tu vois dans l’exemple, je laisserai les gens lire l’exemple, mais j’ai mis un exemple très très personnel que je vis et que je vis tout le temps. Et je pense vraiment à cette personne-là à chaque fois. Mais ça change vraiment quelque chose quand on travaille le fait d’accueillir les gens et on crée de la relation. Et créer de la relation, si on veut vendre, parce que quand même, minfiné, c’est ça qu’on veut, créer de la relation.
Sélim Niederhoffer (17:14.467)
Oui.
Sélim Niederhoffer (17:30.915)
Bien sûr, évidemment.
Estelle (17:32.782)
Ça, c’est quelque chose qui fonctionne extrêmement, extrêmement bien. Si la relation est vraie, le bienvenu, faut qu’il soit évidemment authentique. J’ai envie qu’on passe à un deuxième mot, Céline. J’ai envie qu’on aille… J’ai pris au hasard ce que je disais, j’ai pris ton livre et j’ai pris au hasard des mots, parce qu’il en a cinq ans. Je me suis dit, écoute, on va prendre un pif. Je suis tombée sur… Le premier, c’était pas au hasard puisque c’était le mot que tu m’avais à titrer, mais les deux autres sont au hasard et je trouve qu’ils sont très, très bien tombés. Ce deuxième mot, c’est…
Sélim Niederhoffer (17:43.491)
bien
Estelle (18:01.966)
Bientôt, en quoi tu vois un mot magique avec ce mot bientôt.
Sélim Niederhoffer (18:10.403)
Le mot bientôt. J’ai envie de forcément, je suis un garçon, donc les studios Marvel, les super héros, j’adore voir comment ils travaillent. Là, ces dernières années, c’est un peu plus compliqué, mais il faut voir toute la remontée depuis 2010, 2012, les Avengers, tout ce qu’ils ont fait. Les gars, ils sont capables de te présenter les studios. Ce n’est pas comme toi et moi où on peut se dire, OK, dans trois mois, je sors une formation emailing, un PDF. OK, bien évidemment, tu peux faire la fin du mois même.
Eux, ils ont besoin d’écrire, ils ont besoin de penser à tout un univers, ils ont besoin d’avoir une cohérence entre tous les films, la prod dans le cinéma. On te dit généralement un film c’est 50 travail entre le moment où tu commences et le moment où il arrive dans les salles et ils sont capables de te dire ok bientôt ils te présentent au Comic Con le grand salon des films de super héros, des mangas, des comics tout ça.
et ils te disent qu’ils ont un plan parfois à 7 ans, à 8 ans, je trouve ça dingue. L’anticipation, voilà tout ce qu’on va construire pour vous, voilà toutes les sorties qui vont arriver pour vous, pour vous divertir. Mais waouh ! C’est très très fort parce que ça crée… c’est du teasing, tu vois ? C’est du teasing et moi j’ai beaucoup étudié le monde du cinéma, principalement avant d’étudier le monde de la musique, avec Patrick Bruel notamment, mais le cinéma ça a toujours été le truc.
qui me faisait marrer pour m’évader. Quand tu vois comment c’est fait, on annonce le début d’un tournage, on annonce le casting, on annonce que le tournage a commencé, puis on commence à lâcher quelques photos. Le meilleur teasing, ça a été celui de Barbie au cours des dernières années. C’était l’été 2023. Et tu dis le teasing, il était fou furieux. Les premières photos, les premiers machins. on te dit quel est
Estelle (19:51.438)
Mmmh !
Sélim Niederhoffer (20:04.885)
la musique du film et progressivement tu y arrives et au moment où ça y est, arrive dans les cinémas, d’abord les avant-premières, puis le film est partout, mais tu es bombardé massivement partout. Cet exemple-là, malheureusement, on ne pas tous s’en servir parce qu’on n’a pas le budget. Il y a une vraie notion de prendre les gros exemples à chaque fois de « Apple, la stratégie, ouais mais frère, tu n’as pas l’argent d’Apple, donc à ton niveau, comment tu peux y réfléchir ? » Dans le bientôt, moi, il a…
Estelle (20:21.774)
Merci
Sélim Niederhoffer (20:34.741)
Il y a des gens que je suis, tu vois. Je suis fasciné par le fait qu’ils appliquent cette technique du build in public. En ce moment, je suis quelqu’un qui s’appelle Hugo Bens. Je regarde sa newsletter et il nous écrit, en ce moment, j’écris la Bible de la productivité. Je me dis, wow, je suis incapable de faire ça. Moi, dans ma tête, ce qu’on m’a appris, je vais dire, je suis un peu vieux, mais c’est cette stratégie du secret. Moi, je suis au Google. Google, ils font un…
Ils vont pas demander. Ils débarquent. Steve Jobs, il dit pas aux gens. C’est comme Ford. Ford disait quoi ? Si j’avais demandé à mes clients ce dont ils avaient besoin, j’aurais mis des chevaux qui vont plus vite. Je paraphrase, ce n’est pas ça exactement. Mais à un moment, le créateur, a ce truc où je ne vais pas demander à mon public ce que je dois faire pour eux et je vais pas leur raconter tout mon process de création.
Ça c’est mon côté un peu old school. Ok T’as plein de groupes qui vont te dire non non, secrecy, on n’y va pas là dessus. Mais quand on arrive, on va mettre des dépenses marketing où on sera inratable. Là où le bientôt il est utile, c’est que quand tu mets un peu de budget sur du bientôt, quand je dis du budget, c’est du temps, tu racontes ce que tu fais. Aujourd’hui tu as, tu prends une photo de toi. les gars, trop content de partager avec vous. Aujourd’hui j’ai commencé l’écriture de mon nouveau livre. Affaire à suivre, tu vois.
To be continued. C’est cool !
Mais en fait, moi j’ai ce réflexe de me dire, attends, si j’en parle avant que ce soit là, en fait, je rate une opportunité de vente. Si je fais un poste sur le sujet où il a pas le lien de précommande en dessous, en fait, je rate une opportunité de vente. Donc, ça me saoule. C’est pour ça que j’ai fait un lancement beaucoup plus ramassé. À partir du moment où le lien était dispo, là, je peux en parler. Ça y est, j’ai signé. Voilà la couverture. Voilà ceci, voilà cela. vois, beaucoup plus ramassé dans le temps, mais avec à chaque
Estelle (22:17.358)
Hmm.
T’as l’impression d’écrire pour rien.
Sélim Niederhoffer (22:35.237)
fois un call to action.
Estelle (22:37.87)
Alors en fait, vois, c’est intéressant que tu le présentes comme ça parce que ce bientôt, il a quand même une vraie vocation, c’est-à-dire qu’il te permet de diluer tes ressources, c’est-à-dire tu as deux options. Soit tu fais comme toi, si, crée, si, je ne pas en parler parce que je ne veux pas qu’on sache, je veux pas qu’on me l’idée, je veux pas que ceci, je veux pas que cela, tu as comme plein de grosses boîtes. Je dis pas pour toi on voulait voler l’idée, mais tu vois, Apple, ils ne vont pas parler de leur truc parce que c’est…
Sélim Niederhoffer (22:47.715)
bien
Sélim Niederhoffer (22:56.323)
Moi.
Estelle (23:00.846)
tout cet effet autour de cet effet d’annonce. Mais qu’est-ce qui se passe derrière ? Ça veut dire qu’il faut avoir un budget au sens ressources, ressources marketing, pour d’un coup, au moment où tu lances le produit, tu balances les chevaux et tu as toute ta campagne qui vient appuyer le lancement. Si tu veux utiliser le bientôt, l’avantage, c’est que tu vas commencer beaucoup plus tôt.
Sélim Niederhoffer (23:09.762)
Bien sûr !
Sélim Niederhoffer (23:25.923)
bien sûr.
Estelle (23:26.478)
Ça va pas te coûter grand-chose parce que effectivement ça peut être du building public, ça peut être de la communication, tu vois, globale, mais tu vas venir habituer les gens à l’idée qu’il va se passer un truc et tu vas venir les amener doucement sur ce que j’appelle le chemin, le parcours d’achat, de les faire avancer sur leur parcours d’achat pour qu’ils puissent commencer à être prêts à acheter au moment où toi tu vas lancer. Donc ça te permet en fait d’avoir moins besoin.
Sélim Niederhoffer (23:36.291)
Exactement !
Sélim Niederhoffer (23:50.371)
Bien sûr.
Estelle (23:54.382)
de ressources marketing en utilisant ce bientôt. C’est un choix après en stratégie marketing.
Sélim Niederhoffer (24:00.195)
Bien sûr, c’est ce que tu disais, c’est vraiment lisser le budget, lisser les ressources, l’effort marketing. Il a un bouquin que j’adore et que je recommande tout le temps qui s’appelle Launch de Jeff Walker. Jeff Walker, c’est le tueur du lancement, pré-pré-lancement.
Estelle (24:09.774)
Mm-hmm.
Sélim Niederhoffer (24:15.774)
Pré-lancement, lancement et post lancement. Il divisé en quatre phases et forcément la phase de pré-pré-lancement elle est géniale parce qu’il donne des tips comme ça. On est vraiment… Tu vois le film Inception, c’est comment tu vas planter la graine mais trois niveaux en arrière. Trois niveaux en arrière et progressivement l’idée elle va germer second niveau, premier niveau. Hop ça y est, t’arrives avec ton lien d’achat. C’est très très cool et puis dernier point effectivement,
Estelle (24:31.022)
C’est ça.
Sélim Niederhoffer (24:44.869)
dépendra aussi de ton niveau de ressources tout simplement. Quand t’es Apple, quand t’es Beyoncé, tu l’exemple que je donne dans le bouquin c’est pardon mais Beyoncé elle va pas te dire dans trois mois je lâche un nouveau. Non non non même parfois elle arrive, boom, pub pendant le Super Bowl, au fait il a mon nouvel album qui est dispo.
elle retourne le cerveau, mais c’est Beyoncé. Elle est établie, elle a une marque, elle a une force de frappe, tu son branding n’est plus à faire. Si toi, tu as un débutant, oui, le positionnement sur LinkedIn de building public, tu vois, pareil, je vois tous les ghost writers ou copywriters, il y en a plein qui sont là à faire du building public. Je bâtis mon offre. Moi, il rien qui me saoule plus que j’amène mon produit à un million de revenus par mois. Je m’en fous, franchement, tu vois, en quoi ça m’aide ? En fait, c’est une position où
Je m’en fous. Moi, veux comment tu aides tes clients. Quand ta story, c’est uniquement me raconter, toi, je vais arriver à un million par mois. Mais en fait, je m’en fous. Positionne-toi. Je trouve que c’est un positionnement très… Ouais, voilà. C’est très, très auto-centré de moi, je, moi, je, regarde mes gros muscles. Tu vois ?
Estelle (25:47.022)
auto-centré.
Estelle (25:51.726)
Mais je crois qu’il a une vraie grosse différence. Pour moi, le building public, il se trompe. Ça peut être utile pour un truc sacré du personnel branding, pourquoi pas. Mais pour moi, le building public, ne fonctionne pas sur cette histoire de bientôt et de préparation parce que le job de ce pré-lancement, voire du pré-pré-lancement, comme tu disais, c’est de préparer, consciemment ou inconsciemment d’ailleurs, préparer l’audience, l’éduquer pour qu’elle soit prête à prendre sa décision.
Sélim Niederhoffer (25:58.307)
Bien sûr !
Estelle (26:18.926)
Tu ne pas la forcer à acheter. Prendre sa décision, c’est est-ce que j’ai envie de travailler avec toi ? Pas travailler avec toi, point barre. Mais au moins la personne a les informations nécessaires, les éléments. Il y en a plein de types d’éléments possibles, mais les éléments sont dans sa tête pour pouvoir prendre cette décision. Et c’est là où ça sert. Le building public, là-dessus, à part créer des comparaisons et se faire un peu mousser, très sincèrement, je ne pas sûre qu’il serve vraiment à grand-chose. En revanche, tu vois, le pré-lancement, moi j’aime beaucoup cette idée du pré-lancement parce que tu viens…
Sélim Niederhoffer (26:20.387)
Bien sûr.
Sélim Niederhoffer (26:46.019)
Bien sûr.
Estelle (26:48.782)
Semer la graine, tu disais, semer la graine dans l’esprit de la personne. Il travaille pour toi tranquille tout seul, t’as même pas besoin de payer. Il se fait sa campagne marketing tout seul finalement.
Sélim Niederhoffer (26:57.699)
Ouais, c’est ça. tu vois, sur cette notion de teasing, je reboucle avec Marvel. Ils sont connus pour quoi ? Pour la scène post-générique. Après le générique, tu as toujours… Tu vois, tu as ma tête en Spider-Man et tu vois les six ennemis qui vont arriver. Fou ! Tu as hâte, tu attends et tu l’as vu et bon, ok, tu vas attendre deux ans, trois ans pour le film suivant, mais t’inquiètes, la graine, elle était plantée.
Estelle (27:05.422)
Mmmh
Il se passe un truc.
Estelle (27:24.334)
super intéressant de planter la graine. On arrive à mon troisième mot qui en fait est deux mots. C’est parce que j’adore, j’adore moi ce mot parce que je lisais dans le livre le témoignage, pardon j’ai oublié la personne qui l’émettait mais qui a un témoignage très drôle qui dit j’aime beaucoup ce mot parce qu’il est rigolo, il s’écrit en deux mots et tout, il est sympa.
Sélim Niederhoffer (27:41.027)
C’est Guillaume.
Exactement.
Estelle (27:45.614)
Il a un truc avec ce parce que, c’est le mot quand j’étais petite que je savais pas écrire dans la dictée où je me disais je sais jamais comment il s’écrit ce parce que, où est-ce que ça se sépare. Bon, j’adore ce mot parce que mais surtout il a une vraie valeur parce qu’il a la valeur de la rationalité là où on dit, et moi la première, on dit très souvent ce qui vend c’est l’émotion, ce qui je pense est vrai, ce qui vend c’est l’émotion mais ça veut pas dire qu’il faut pas utiliser le rationnel, est-ce que tu peux nous…
Sélim Niederhoffer (27:50.179)
Baby !
Sélim Niederhoffer (27:54.787)
Bien sûr.
Sélim Niederhoffer (28:08.163)
Oui.
Sélim Niederhoffer (28:13.155)
Bien sûr ! Tu vois le truc par rapport à ce que tu dis, c’est les études montrent que 90 % de notre achat est fait de émotionnelle.
Estelle (28:13.838)
ou dire comment tu l’utiliserais-tu à cette rationnelle.
Sélim Niederhoffer (28:23.171)
Mais derrière, je ne pas me dire, moi en tant qu’être humain doté de lunettes rationnelles avec un cerveau et des diplômes, tu vois, c’est important pour mon estime de moi-même de me dire, non, non, non, j’ai pas acheté sur un coup de tête, j’ai pas acheté parce que c’était Orange Fluo et qu’il y avait un gros euro sur la couverture à la place du E. Non, non, je l’ai acheté parce que c’est 50 mots précis pour définir votre stratégie de contenu, devenir plus visible en ligne, et j’en ai besoin, faire plus de ventes, et j’en ai besoin.
Tu vois ? Tu peux pas te dire j’ai acheté une maison sur un coup de tête parce que elle m’a plu, elle était belle. Wow ! Juste la verrière, la luminosité. Non, non, derrière tu vas venir rationaliser. Parce qu’il y avait un terrain, parce qu’elle est à 15 minutes de la ville et 15 minutes de la gare. Tu vois, tu vas rajouter tous ces éléments après. L’être humain, a besoin toujours de savoir que c’est lui qui prend la décision. Il a besoin…
de rationaliser ça, c’est-à-dire de mettre quelque chose de logique derrière. Quand il se rend compte qu’il a pris une décision émotionnelle, il déteste. Ça veut dire, merde, j’ai été débile. Mais non, ne peut pas.
se dire ça à lui-même parce que ça nous met un coût à notre estime de nous-mêmes. Et on n’aime pas se faire du mal. On n’aime pas s’auto-dévaluer, donc dévaloriser. Donc, on a besoin d’un parce que. Et là où, là où il y eu des chercheurs qui ont bossé sur ce mot magique, moi, c’est probablement mon préféré de tout le livre, avec merci.
parce que et merci. Mais là où j’adore le parce que, c’est qu’ils ont vraiment bossé. Comment est-ce que tu sais que ce parce que, il va être utile dans ton business ? Là, ils ont eu une idée qui est quand même géniale. Imaginez une machine, une photocopieuse, un photocopieur. On est à Harvard, là où ils font toutes les études. Harvard, Stanford, toujours les grandes universités américaines. On est dans les années 80 pour cette étude. Donc, on a encore des gens, des étudiants qui font beaucoup de photocopie.
Sélim Niederhoffer (30:28.181)
5 mètres plus loin, vous avez un observateur qui est là avec sa petite feuille et qui compte, il va compter combien de gens vont dire oui. Oui à quoi ? Oui à… il y a un étudiant qui arrive avec un stock de feuilles et qui va demander aux 3-4 personnes qui font la queue bonjour est-ce que je peux passer devant vous pour faire des photocopies ? Là il va obtenir un certain nombre de réponses positives.
ils vont refaire le test, ils vont contrôler. Il n’a pas donné de réponse. C’est logique. Bonjour, est-ce que je peux passer devant vous pour faire des photocopies ?
Oui, ok, bien sûr. justement, pardon. On va la refaire sur le côté. passent devant. Bonjour, est-ce que je peux faire des photocopies ? Tu as des gens qui vont dire oui. Ils vont se laisser doubler gentiment parce que c’est des gentils. Derrière, ils vont passer avec une justification pourrie. La justification c’est bonjour. Est-ce que je peux vous passer devant ? Parce que je dois faire des photocopies. Mais eux aussi, eux aussi, ils ont besoin de faire des photocopies. Le fait de justifier.
avec le parce que j’ai des photocopies à faire, ça fait monter le taux d’acceptation, je crois que c’était 93%. C’est énorme ! Et derrière, il a encore mieux, ils ont retesté avec un faux parce que, genre parce que j’ai un train à prendre ou parce que je ne plus quoi, parce que je suis pressé. Mais regarde, on est tous là, on est tous pressés ou quoi ?
Estelle (31:35.886)
Ouais, c’est ça, j’ai les chiffres sous les yeux.
Estelle (31:44.75)
parce je suis pressée, parce que ouais.
Sélim Niederhoffer (31:50.563)
à peu près le même niveau, le simple fait d’utiliser un parce que rationnel ou un parce que complètement farfelu, donne à peu près le même résultat.
Ce qu’on en a déduit et ce qu’on utilise, c’est que vous devez aider vos clients à rationaliser leur achat, leur décision, leur inscription en newsletter. Parce que, dites-leur parce que. En fait, tant qu’on n’a pas le pourquoi dans nos têtes, on ne pas. Et c’est là que vous arrivez avec un parce que. Si vous arrivez avec le parce que, parce que ça va vous aider à faire ceci, cela. Parce que c’est fait en matière biodégradable. Parce qu’on n’utilise pas des enfants pour travailler ou quoi.
ça va marcher, ça va améliorer vos chances de vente, mais juste avec un petit mot. Et c’est ça moi que je trouve fou. Au moment où j’ai découvert le Copyrighting, tu vois, en 2010, quand le gars m’a dit en fait, c’est ça, le Copyrighting, c’est utiliser certains mots pour mieux réussir. Wouah ! Fou ! Complètement fou !
Estelle (32:50.926)
C’est ça que je trouve vraiment super intéressant, Céline, avec ton bouquin, avec ces 50 mots, c’est qu’en fait, on comprend ça. On comprend que… Moi, tu je me disais bêtement, j’ai toujours bien aimé écrire à l’école. Je disais que je voulais être, quand j’étais en primaire, disais que je voulais être écrivain célèbre. Je voulais pas être écrivain, moi, voulais être écrivain célèbre tant qu’à faire… C’est quand même plus sympa, on va pas se raconter de bêtises. Donc moi, je voulais être écrivain célèbre, j’écrivais, et je trouvais que j’étais formidable quand j’écrivais, je faisais des métaphores, des comparaisons, c’était vraiment…
Sélim Niederhoffer (33:05.987)
Bien sûr, écrivain célèbre, c’est beaucoup mieux. Bien sûr.
Estelle (33:19.406)
Très très jolie, mes profs de français me disaient, Estelle, c’est très très beau comment t’écris, on aime beaucoup. Mais ce qu’on apprend avec le copyrighting, c’est que ce soit joli, c’est bien peut-être, mais c’est pas ça qui change le truc. Ce qui change le truc, c’est quelques petits mots. C’est vraiment, tu changes sur un même texte, un mot, deux mots, une tournure de phrase et tu vas changer ton taux de conversion. C’est ça que je trouve assez surprenant, si tu veux, quand on commence à vraiment…
se poser la question du copywriting, des stratégies de copywriting et de comment est-ce qu’on va pouvoir faire pour aller vendre grâce à des mots. Là tu nous en donnes 50 dans ce livre. Donc prenez ce livre, ouvrez-le au pif. Moi vraiment je le conseille de le lire comme ça. Ouvrez-le au pif et puis prenez un mot et essayez la prochaine fois que vous avez un truc à vendre d’utiliser ce mot, d’utiliser le parce que, d’utiliser le bientôt, d’utiliser le bienvenu pour pouvoir vendre.
Est-ce que ça te va Céline comme description de ton bouquin ?
Sélim Niederhoffer (34:21.187)
écoute j’adore mais c’est vraiment ça de se dire il n’est pas fait pour être lu d’une traite mais c’est vraiment ok je prends ce mot comment je l’utilise dans mon business à quel moment dans mon entonnoir de vente tu vois est que c’est tout au début quand on ne connaît pas est que c’est quand on est déjà dans ma newsletter qu’on connaît mieux est que c’est pour pousser à l’achat sur une page de vente une fiche produit est ce que c’est une fois que ça a été acheté est ce que c’est pour la fidélisation tu vois on peut les utiliser un peu j’ai pas dire n’importe quand parce que chacun
quand même son utilité. Mais oui, il faut y réfléchir en terme stratégique. Ok, celui-là, à quel moment je l’utilise ?
Estelle (34:57.87)
Parfait. Écoute, Céline, si on veut te retrouver, si on veut en savoir plus sur toi, je vais mettre bien sûr le lien du livre dans les notes de l’épisode. Mais si on veut te parler, te poser une question, peut-être, où est-ce qu’on peut te retrouver, dis-moi ?
Sélim Niederhoffer (35:12.106)
Généralement, LinkedIn à Selim Niederhofer, c’est là que je suis le plus joignable et je réponds à tous les DM pour le moment parce que ça va encore, je ne pas débordé de demandes.
Estelle (35:24.353)
Ok, super. Donc si vous voulez embêter Célim, allez lui envoyer un DM sur LinkedIn, je mets les liens dans les notes de l’épisode et puis surtout allez vous procurer les mots magiques, 50 mots qui vont vous aider à vendre, à faire plus de ventes parce que c’est bien aussi de vendre, j’ai placé un parce que. Merci beaucoup Célim, t’es le bienvenu quand tu veux sur le podcast du marketing.
Sélim Niederhoffer (35:41.251)
C’est bien de vendre, bah oui.
Sélim Niederhoffer (35:47.875)
Merci beaucoup Estelle, merci, merci, merci.
l’un des outils les plus puissants du marketing
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