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Communication

Le vrai pouvoir du personal branding: vendre un produit – Episode 294

ou écouter sur :

On associe souvent le personal branding aux freelances ou aux créateurs de contenu. Pourtant, lorsqu’il est bien utilisé, il devient un levier extrêmement puissant pour vendre… y compris un produit ou une offre plus « classique ». Dans cet épisode, je vous explique pourquoi dissocier branding personnel et marketing produit est une erreur stratégique.

Nous verrons comment certaines marques capitalisent sur l’incarnation, en quoi le récit personnel peut déclencher une préférence d’achat, et comment vous pouvez utiliser votre propre posture pour renforcer la désirabilité de votre offre — sans tomber dans l’auto-promotion maladroite.

 

🎯 Au programme :

  • Pourquoi séparer branding personnel et produit freine vos ventes

  • Comment le personal branding crée de la confiance et de l’adhésion

  • L’impact du récit personnel dans la décision d’achat

  • Les marques qui maîtrisent l’art de l’incarnation

  • Comment construire un branding personnel au service d’un produit

  • La bonne dose de visibilité pour servir la marque (et pas l’éclipser)

 

📌 Un épisode à écouter si vous :

  • Pensez que vos produits ne se vendent pas aussi bien qu’ils le devraient

  • Hésitez à vous rendre plus visible dans votre communication

  • Voulez comprendre comment créer plus de lien (et de ventes) grâce à votre personnalité

 

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Transcription de l’épisode

Introduction

Pendant longtemps, on a cru qu’il fallait choisir entre faire briller son produit ou se mettre soi-même en avant. Comme si l’un devait effacer l’autre. Dans de nombreuses entreprises, le branding personnel reste perçu comme un exercice d’ego, réservé aux indépendants, aux influenceurs ou aux créateurs de contenu.

Mais aujourd’hui, cette vision est dépassée.

Le marketing évolue, et avec lui, les attentes des clients. Ils ne veulent plus seulement des produits performants. Ils veulent comprendre qui est derrière, pourquoi cette offre existe, à quelles valeurs elle répond. Ils cherchent des connexions humaines, des signes de confiance, des récits auxquels s’identifier.

Et c’est là que le personal branding prend toute sa puissance.

Dans cet épisode, je vais vous montrer pourquoi il ne s’agit pas d’un effet de mode, mais d’un véritable levier stratégique — même (et surtout) quand on vend un produit. Nous allons voir comment certaines marques utilisent l’incarnation pour accélérer leurs ventes, en quoi le récit personnel peut déclencher une préférence d’achat, et comment vous pouvez construire un branding personnel au service de votre offre… sans tomber dans l’auto-promotion mal placée.

Alors, si vous vous demandez comment vendre plus en devenant plus visible — ou plus vrai — cet épisode est pour vous.

 

 

I. Distinguer personal branding et produit : une fausse séparation ?

Pourquoi séparer les deux est une erreur stratégique

On entend souvent cette phrase : “Le produit doit parler de lui-même.”

C’est une belle idée… mais elle ne fonctionne plus dans la réalité actuelle du marché.

Séparer totalement votre produit de votre personne, c’est priver votre marketing d’un levier de confiance fondamental : l’incarnation. Parce que les gens n’achètent pas seulement des fonctionnalités ou des promesses. Ils achètent une intention, une vision, une connexion humaine.

Et c’est encore plus vrai quand il y a de la concurrence.

Votre offre peut être très bien pensée, très utile, très pertinente. Mais si une autre proposition — équivalente — est portée par une personne que l’on connaît, que l’on apprécie, que l’on suit déjà… c’est elle qui gagnera.

On sous-estime à quel point l’acheteur cherche de la clarté émotionnelle :

Est-ce que je comprends ce produit ?

Est-ce que je fais confiance à la personne qui me le recommande ?

Est-ce que je partage ses valeurs ?

Quand vous restez invisible, vous laissez ces questions sans réponse.

Et dans ce cas, l’inconnu n’est pas neutre… il devient suspect.

Alors que si vous êtes là, si vous incarnez votre vision, vous devenez une boussole. Votre simple présence devient un facteur de réassurance.

Séparer les deux — branding personnel et produit — revient à couper la relation en deux. Et dans un marketing relationnel… c’est une erreur stratégique.

 

Les marques qui utilisent la personnalisation avec brio

Certaines marques l’ont parfaitement compris : l’humain vend mieux que le produit.

Certaines marques l’ont compris très tôt : ce n’est pas le produit qui crée l’adhésion, c’est la personne qui le porte.

Prenez Respire, par exemple.

Derrière la marque, il y a Justine Hutteau. Ce n’est pas qu’un déodorant naturel qu’elle vend. C’est une histoire, une prise de conscience, une volonté de faire mieux pour soi et pour la planète. Elle incarne totalement sa mission. Et c’est cette incarnation qui a créé un lien fort, presque affectif, avec sa communauté.

Un autre exemple intéressant, c’est MyBetterSelf, alias Louise Aubery.

Elle a développé sa marque de vêtements éthiques et inclusifs en s’appuyant sur un personal branding très fort, construit autour de ses combats personnels : l’acceptation de soi, le féminisme, le rapport au corps. Chaque collection est un prolongement de sa vision. Et ses produits ne sont jamais “juste des produits”. Ils sont un message.

Ce que ces marques ont en commun, ce n’est pas un budget pub démesuré.

C’est la cohérence entre la personne, son discours, et l’offre.

Cette cohérence-là, elle est précieuse. Elle donne du relief à la marque, elle la rend plus humaine, plus proche, plus crédible. Et c’est précisément ce que cherche une audience aujourd’hui : un produit incarné par une vraie personne — pas une promesse désincarnée.

 

L’illusion de l’objectivité du produit

On a souvent l’impression qu’un bon produit “parlera de lui-même”.

Qu’il suffit qu’il soit bien conçu, utile, efficace… et les ventes suivront.

Mais c’est une illusion.

Les gens n’achètent pas un produit uniquement pour ses caractéristiques. Ils l’achètent pour ce qu’il représente, pour ce qu’il leur promet, et surtout pour la confiance qu’ils placent dans la personne qui le propose.

Même en B2B, on n’achète pas de manière totalement rationnelle.

Un logiciel de gestion, une solution RH ou une formation marketing peut avoir les meilleures fonctionnalités du monde… si la personne qui l’incarne ne semble pas crédible, engagée ou alignée, la conversion sera bien plus difficile.

L’objectivité du produit est un mythe.

Ce qui fait vendre, ce sont des biais humains : la familiarité, la sympathie, la réassurance, la cohérence perçue. Et tout cela passe par le branding personnel.

Quand vous ne montrez pas qui vous êtes, quand vous laissez uniquement votre fiche produit parler pour vous, vous laissez votre audience dans une incertitude.

Et face à l’incertitude… elle passe son chemin.

Ce n’est pas un manque de professionnalisme que d’être visible.

C’est un acte stratégique.

Parce qu’aujourd’hui, l’humain est votre plus grand différenciateur.

 

II. Comment le branding personnel crée de la préférence d’achat

La confiance transmise par une personne

Dans un monde où tout le monde peut vendre n’importe quoi à n’importe qui, la question que se pose chaque acheteur est simple : “Est-ce que je peux faire confiance ?”

Et cette confiance ne se construit pas dans les pages de vente.

Elle naît bien avant, à travers votre présence, votre discours, votre façon d’être visible.

Elle se crée par la personne que vous montrez.

Un branding personnel bien pensé agit comme un raccourci de crédibilité.

Vous devenez un repère. Un point d’ancrage.

Quand on vous voit partager vos idées, parler de vos valeurs, défendre vos choix… on commence à vous connaître. Et ce processus-là, c’est la base de la confiance.

Il ne s’agit pas de se “vendre”. Il s’agit de se montrer constant, cohérent, humain.

Prenons un exemple concret : si vous lancez une formation ou un produit digital et que votre audience vous suit depuis des mois, qu’elle a vu vos contenus, écouté vos podcasts, lu vos prises de position… le jour où vous proposez quelque chose, la question ne sera pas “Est-ce que ce produit est bon ?”, mais plutôt “Quand est-ce que je peux m’inscrire ?”

C’est ça, le pouvoir du personal branding.

Il ne remplace pas la qualité de l’offre. Il la précède. Il prépare le terrain.

 

Le rôle du récit personnel dans l’acte d’achat

Le storytelling, ce n’est pas juste un outil marketing.

C’est une manière de donner du sens à votre offre.

Quand vous partagez pourquoi vous avez créé un produit, ce que vous avez vécu, ce que vous voulez changer ou transmettre, vous ne donnez pas seulement des informations : vous créez une connexion émotionnelle.

Et cette connexion, elle change tout.

L’histoire personnelle, c’est ce qui transforme une offre banale en solution inspirante.

Prenez deux formations identiques. Même contenu, même prix.

L’une est présentée de manière neutre, l’autre est portée par une personne qui explique comment elle a galéré pendant des mois, ce qu’elle a découvert, comment elle a construit pas à pas une méthode qui marche… et pourquoi elle veut la transmettre aujourd’hui.

Laquelle choisissez-vous instinctivement ?

Presque toujours, ce sera la deuxième.

Parce que cette histoire donne du contexte. Elle vous implique. Elle crée une proximité, voire une identification. Vous avez envie de suivre quelqu’un qui est passé par là, qui comprend votre situation, et qui vous tend la main.

Votre récit personnel, c’est ce qui rend votre produit légitime.

Pas au sens technique, mais au sens humain.

Et aujourd’hui, cette légitimité émotionnelle est souvent plus puissante que la preuve sociale.

 

L’effet d’amplification sur le bouche-à-oreille

Quand une offre est portée par une personne claire, visible et cohérente, elle circule mieux.

C’est logique : on parle plus facilement d’une personne que d’un produit.

Un produit, ça s’explique.

Mais une personne, ça se raconte.

Le branding personnel crée un effet d’amplification naturel sur le bouche-à-oreille.

Vous devenez une référence, une personnalité qu’on cite, qu’on partage, qu’on recommande.

On ne dit pas : “J’ai trouvé un bon outil.”

On dit : “Tu devrais écouter ce que propose [prénom], c’est hyper pertinent.”

C’est subtil, mais puissant.

Parce que votre audience ne transmet pas seulement un lien ou une offre : elle transmet un point de vue, une valeur, une connexion émotionnelle. Et c’est exactement ce qui rend une recommandation beaucoup plus efficace et mémorable.

Ce phénomène est d’autant plus fort sur les réseaux sociaux.

Les contenus les plus partagés sont rarement ceux des marques institutionnelles. Ce sont ceux des personnes avec une vraie posture, une vraie voix, une vraie vision.

En cultivant votre branding personnel, vous augmentez votre capacité à créer du bouche-à-oreille organique. Et ça, c’est un levier de visibilité et de conversion qui vaut tous les budgets publicitaires du monde.

 

III. Construire un branding personnel au service d’un produit

Choisir un persona d’incarnation

Lorsqu’on parle de branding personnel, beaucoup pensent : “Je ne veux pas me mettre en avant”, ou “Je ne suis pas à l’aise pour m’exposer.”

Mais incarner une marque ne veut pas forcément dire devenir le visage de celle-ci.

👉 Cela veut dire choisir un persona d’incarnation.

Et ce persona, ce n’est pas toujours vous.

Vous pouvez incarner votre produit vous-même — si vous êtes à l’aise, si vous avez une histoire forte, ou si cela vous paraît naturel. Mais vous pouvez aussi déléguer cette incarnation à quelqu’un d’autre : un membre de l’équipe, un ambassadeur, un client, voire un personnage fictif.

L’important, ce n’est pas qui parle, c’est ce qu’il incarne.

Ce persona doit représenter les valeurs de votre offre, son positionnement, sa mission. Il doit être cohérent avec votre produit.

Si vous vendez un outil ultra-tech, vous ne choisirez pas la même posture qu’une marque axée sur le bien-être holistique.

Mais dans les deux cas, il y a une incarnation possible.

Ce qui compte, c’est de personnaliser la relation. De donner à votre audience un point de contact humain, clair, identifiable.

On n’achète pas une promesse désincarnée.

On achète une voix, une vision, une énergie.

Et tout commence par ce choix stratégique : qui parle pour la marque ?

 

Alignement entre valeurs personnelles et bénéfices produit

Le personal branding fonctionne seulement s’il est aligné avec ce que vous proposez.

Ce que vous dites, ce que vous incarnez, ce que vous vendez… tout doit raconter la même histoire.

Imaginez : vous communiquez sur la liberté, l’indépendance, le fait de casser les codes…

Et vous proposez une offre ultra rigide, ultra normée, avec zéro flexibilité.

Il y a un décalage. Et ce décalage, même subtil, crée un doute.

Les clients le sentent.

Ils ne savent pas toujours l’exprimer, mais ils perçoivent une dissonance.

Et cette dissonance casse la confiance.

À l’inverse, quand vos valeurs personnelles résonnent avec les bénéfices concrets de votre produit, l’effet est immédiat : c’est fluide, crédible, évident.

Si vous parlez d’audace et que votre programme pousse justement à oser davantage, ça fonctionne.

Si vous êtes centré sur l’écoute et que votre service est ultra-personnalisé, ça se renforce mutuellement.

Ce miroir entre vous et votre offre, c’est ce qui donne au branding personnel sa puissance.

Il ne s’agit pas de “mettre en avant sa personnalité” juste pour exister.

Il s’agit d’incarner une promesse cohérente, à travers un discours, une posture, un produit.

Et cette cohérence perçue est un facteur d’adhésion très fort.

Dans un marché encombré, elle fait toute la différence.

 

Créer des ponts éditoriaux entre soi et son offre

L’une des erreurs les plus fréquentes dans le personal branding, c’est de parler de soi d’un côté… et du produit de l’autre.

Deux mondes parallèles qui ne se croisent jamais.

Et pourtant, toute la force du branding personnel vient de ces ponts que vous construisez entre vous et votre offre.

Votre audience n’a pas besoin de savoir toute votre vie.

Mais elle a besoin de comprendre pourquoi ce que vous proposez a du sens pour vous.

Vous avez vécu un déclic qui vous a poussé à créer ce produit ? Parlez-en.

Vous avez observé un besoin récurrent chez vos clients qui a motivé votre offre ? Expliquez-le.

Vous défendez une vision du monde, du travail, de la santé, de la réussite… et votre produit incarne cette vision ? Montrez le lien.

Ces passerelles éditoriales, ce sont des occasions de donner du contexte, de raconter une histoire, de créer du lien.

Elles permettent à votre audience de comprendre que votre offre n’est pas juste un business.

C’est une réponse sincère à un besoin identifié, vécu, parfois personnel.

Et quand vous réussissez à faire ce lien de manière fluide, votre communication devient plus naturelle, plus engageante, plus persuasive.

Vous ne forcez plus la vente.

Vous donnez envie d’acheter.

 

La bonne dose de visibilité personnelle pour ne pas cannibaliser la marque

C’est une inquiétude légitime, surtout chez les profils discrets ou les marques déjà bien établies :

👉 “Si je me rends trop visible, est-ce que je ne vais pas faire de l’ombre à mon produit ?”

Et c’est vrai : trop de personal branding peut devenir contre-productif… si la visibilité devient le but en soi.

Le branding personnel ne doit jamais éclipser l’offre.

Il doit la servir.

C’est une question d’intention.

Si vous communiquez uniquement sur vous, votre parcours, votre quotidien, vos opinions — sans jamais créer de lien clair avec ce que vous proposez — vous perdez votre audience en route.

Elle s’attache à la personne, mais oublie l’offre.

À l’inverse, si votre visibilité est pensée comme un levier de pédagogie, de valeur, de confiance, alors elle devient un amplificateur.

Votre posture attire, vos prises de parole engagent, et tout ramène naturellement à votre produit.

La clé, c’est l’équilibre.

Demandez-vous régulièrement :

→ Est-ce que ce que je partage nourrit la perception de mon expertise ?

→ Est-ce que cela rend mon produit plus désirable, plus crédible ?

→ Est-ce que je reste au service de la mission que porte mon offre ?

La visibilité personnelle est une force… à condition qu’elle reste au service de la marque.

 

Conclusion

Pendant longtemps, on a opposé deux mondes :

D’un côté, le branding personnel — trop subjectif, trop risqué, trop tourné vers soi.

De l’autre, le produit — objectif, concret, professionnel.

Mais cette séparation n’a plus lieu d’être.

Aujourd’hui, dans un monde saturé d’offres, ce qui fait vendre, c’est la relation.

Et cette relation ne se construit pas uniquement avec une page de vente bien rédigée.

Elle se construit avec une voix, une vision, un lien humain.

Le branding personnel n’est pas une mise en scène.

C’est un outil stratégique, qui vous permet de :

✔ créer de la confiance,

✔ transmettre du sens,

✔ donner envie de vous suivre… donc d’acheter ce que vous proposez.

Mais attention, il ne s’agit pas de tout miser sur votre personnalité.

Il s’agit de l’aligner avec votre offre, de créer des ponts éditoriaux, et de trouver la juste dose de visibilité.

Votre présence ne doit pas éclipser votre produit, elle doit le renforcer.

En incarnant votre offre, vous rendez votre marketing plus vivant, plus crédible, plus engageant.

Et si vous doutez encore… posez-vous cette question simple :

Est-ce que ce que je vends pourrait être encore plus fort si je le racontais avec mes mots, mon histoire, mon intention ?

Souvent, la réponse est oui.

 

Merci d’avoir écouté cet épisode.

Si vous pensez qu’il peut aider quelqu’un dans votre entourage — une entrepreneure, un porteur de projet, une marque trop discrète — n’hésitez pas à le partager.

Et si ce sujet vous a parlé, je vous invite à me laisser un commentaire, une note, ou tout simplement un message.

On se retrouve très vite pour un prochain épisode du Podcast du Marketing.

 

Optimiser votre présence là où vos prospects vous cherchent déjà – Episode 278

ou écouter sur :

On pense qu’il faut être partout, produire beaucoup, être visible tout le temps.

Mais ce qu’on oublie, c’est qu’en réalité, vos prospects ne sont pas partout. Ils sont là où ils ont l’habitude de chercher des réponses. Et souvent, ce n’est pas là où vous investissez votre énergie.

Dans cet épisode, je vous parle de:

  • Pourquoi être partout n’est pas la solution

  • Comment identifier les canaux réellement utilisés par vos prospects

  • Et surtout, comment vous concentrer sur ce qui fonctionne déjà, pour attirer plus de prospects, sans en faire plus.

 

Parce que croyez-moi : quand vous êtes au bon endroit, avec le bon message, vous n’avez pas besoin de forcer.

Vos prospects viennent à vous naturellement.

 

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Transcription de l’épisode

Estelle (00:07.774)
Vous écoutez le podcast du marketing épisode 278.


Il a quelques temps, j’ai accompagné une entrepreneur brillante qui travaille dans le domaine du bien-être. Elle faisait tout comme il faut. Elle était sur Instagram, sur Facebook, sur Pinterest. Elle postait tous les jours, elle écrivait des articles de blog, elle avait une newsletter, elle faisait même des vidéos YouTube. Bref, elle était partout. Sauf que le problème, c’est qu’elle avait très peu de prospects qualifiés.

Estelle (01:43.682)
En fait elle avait peu d’inscriptions à sa newsletter, peu de demandes, peu de ventes. Et du coup elle était épuisée et frustrée. Et un jour elle m’a dit, je parle tout le temps mais j’ai l’impression que personne ne m’écoute. Et c’est là qu’on a regardé… Du coup là, on a regardé ensemble une donnée toute simple. D’où viennent ces prospects ? Et le résultat…

c’est que 80 % arrivaient via ces articles de blog et le résultat c’est que 80 % arrivaient via ces articles de blog et presque aucun d’Instagram où elle passait, allez, 80 % de son temps.

Estelle (02:34.816)
Et ça, c’est une histoire que je vois très souvent.

Estelle (02:42.54)
Non parce qu’on pense qu’il faut être partout, qu’il faut produire beaucoup, qu’il faut être visible tout le temps, mais ce qu’on oublie c’est que en réalité nos prospects eux, ils ne pas partout. Ils sont là où ils ont l’habitude de chercher des réponses et souvent ce n’est pas forcément là où on investit notre énergie.

Estelle (03:04.854)
Donc moi je vous propose qu’on remette un petit peu tout ça dans l’ordre et puis qu’on regarde pourquoi esquette partout, c’est pas la bonne solution. Comment est-ce qu’on va faire pour identifier les canaux que nos prospects utilisent vraiment. Et puis surtout on va se concentrer sur ce qui fonctionne déjà, c’est-à-dire attirer plus de prospects sans forcément en faire plus. On va vraiment capitaliser sur ce qu’on fait bien.

Estelle (03:33.442)
Parce que, soyons clairs, si on est au bon endroit avec le bon message, il n’y a pas besoin de forcer, vos prospects viennent à vous naturellement.

Estelle (03:51.842)
Bon, une fois qu’on a dit ça, la réalité, on va pas se mentir, on a tous eu un peu ce réflexe de se dire il faut que je me rende visible et souvent ce réflexe de il faut que je devienne… Et souvent ce réflexe de il faut que je me rende visible ça se transforme à je dois être partout. Alors du coup, on se crée un compte sur chacun des réseaux sociaux, on lance une newsletter, un blog, podcast, une chaîne YouTube, etc. Puis très vite, on se retrouve à faire du contenu en boucle, à courir après les…

Et très vite, on se retrouve à faire du contenu en boucle, à courir après les algorithmes, à planifier, publier, poster, relancer… On s’épuise ! Et tout ça pourquoi ? Pour quelques likes, un peu d’engagement, mais au final pas forcément de prospects. Et c’est normal, parce que le VREP…

Estelle (05:07.66)
Et c’est normal parce que le vrai problème, ce n’est pas le fait d’être constant, ce pas notre implication.

Et c’est normal parce que le vrai problème, c’est pas le fait qu’on soit constant, c’est pas notre implication, c’est le fait qu’on est au mauvais endroit. Si vous êtes présents sur tous les canaux, être présent sur tous les canaux, c’est super tentant, mais c’est une stratégie qui a un coût invisible, votre temps, votre charge mentale et parfois votre motivation. Et surtout, ça vous pousse à faire du contenu par défaut.

Estelle (05:46.7)
Et en plus de ça, ça vous pousse à faire du contenu par défaut, un peu partout, un peu flou, probablement un peu générique et donc pas assez impactant pour attirer les bonnes personnes. Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est que vos prospects ne sont pas partout, ils sont là.

Estelle (06:06.446)
Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est qu’il faut aller chercher les prospects là où ils sont. Si vous ciblez des professionnels, probablement qui passent plus de temps sur LinkedIn que sur Instagram. Si vous parlez à des mamans débordées, elles vont peut-être pas…

Si vous parlez à des mamans débordées, elles ne peut-être pas sur votre blog, mais dans une newsletter du matin. Si vous visez par exemple des créateurs de contenu, peut-être qu’ils préfèrent le format audio pendant leur déplacement. ce qu’il faut voir, c’est… Donc vouloir être partout, c’est juste vous épuiser et c’est travailler pour rien dans le vide, en tout cas ne pas travailler pour les bonnes personnes.

Estelle (06:52.366)
Ce qu’on veut, nous, c’est être visible, mais être visible des pros. Ce qu’on veut, nous, c’est être visible, mais pas être visible de tout le monde, on veut être visible de nos futurs prospects.

Estelle (07:09.518)
Bon, mais une fois qu’on a compris qu’on ne pas être partout, la vraie question c’est, mais où est-ce qu’il faut être ? Oui, évidemment. La réponse, elle est simple, mais elle demande un tout petit effort d’observation. Vous devez être là où vos prospects sont déjà en train de chercher les réponses. Pas là où vous avez envie d’être, pas là où tout le monde poste en ce moment, attention au trend, mais là où votre audience consomme du contenu avec un vrai objectif, se renseigner, apprendre, comparer, choisir. La première étape, c’est d’analyser

pour Prospect Actuel ou alors vos clients, si vous en avez déjà. Vous pouvez vous demander, par exemple, comment est-ce que ces personnes m’ont découvert ? Est-ce qu’elles m’ont trouvé via un post LinkedIn, via un épisode de podcast, via une recherche Google, via, je sais pas, un webinaire ? Toutes ces questions-là, sont super, super importantes. Ça nécessite évidemment de traquer un peu vos data. Une autre question intéressante, c’est quoi le contenu qui a déclenché le premier contact ?

comment est-ce qu’elles sont rentrées dans mon univers ?

Estelle (08:20.952)
Si vous ne le savez pas parce que vous n’avez pas les data, vous pouvez leur demander directement, faites un petit sondage, une question par exemple à la fin.

Estelle (08:31.702)
Faites un petit sondage, ça peut être un sondage sur les réseaux sociaux, ça peut être une question à la fin d’un formulaire ou ça peut être tout simplement par mail, comment est-ce que vous avez entendu parler de moi ou alors quel type de contenu vous êtes le plus à avancer. Ces infos-là, sont super précieuses parce qu’elles vous permettent de miser sur ce qui fonctionne. Déjà, plutôt que vous disperser et réinventer la roue.

Estelle (09:02.272)
La deuxième chose à faire, c’est de regarder ce que consomme votre audience cible. Donc même si vous n’avez pas encore beaucoup de clients ou beaucoup de données, vous pouvez observer ce que fait déjà votre audience idéale. Quels sont les réseaux sociaux qu’elle suit ? Est-ce qu’elle est plutôt à commenter sur Instagram, sur LinkedIn, sur Facebook ? Est-ce qu’elle partage des articles ?

Estelle (09:34.186)
La deuxième chose à faire, c’est de regarder ce que consomme votre audience cible. Même si vous avez… Même si… Putain ! La deuxième chose à faire, c’est de regarder ce que consomme votre audience cible. Même si vous n’avez pas encore beaucoup de clients ou de données, vous pouvez observer ce que fait votre audience…

Estelle (21:27.594)
Deuxième chose, c’est de regarder ce que votre audience cible consomme déjà. Où est-ce qu’elle est, ce qu’elle fait, ce qu’elle aime, quels sont les réseaux sociaux qu’elle suit, est-ce qu’elle partage des articles, des stories, ne pas, des extraits de podcasts. C’est très important de comprendre comment elle fonctionne, ce qu’elle fait déjà, ce qu’elle regarde déjà, ce qu’elle écoute déjà, en qui elle a confiance, parce que c’est ces canaux qu’il faut aller regarder en priorité. Et puis troisième étape, croiser votre intuition avec vos données. On sait…

Estelle (22:06.348)
Et puis troisième étape, croisez vos intuitions avec vos données. restez pas juste sur… Non mais attends, moi je sais que c’est sur Instagram que tout se passe. Allez regarder les data.

même si vous n’en avez pas beaucoup à aller regarder des data, si vous publiez un post sur LinkedIn, publiez-le avec un lien bitly. Ça va vous permettre de voir combien il a de clics vraiment sur votre lien, parce que LinkedIn va vous donner des vues, de nombre de commentaires, mais pas le nombre de clics. Moi, je sais que j’ai certains posts qui ont pas mal de vues, en tout cas je suis contente du nombre de vues, en revanche j’ai très peu de clics. Mais oui, moi ça m’apporte rien les vues, ce qui m’intéresse c’est les clics vers mon épisode de podcast en l’occurrence. Alors que j’en ai d’autres qui ont franchement

pas un gros succès au niveau like, au niveau commentaire, etc. Mais en revanche, ils ont beaucoup plus de clics sur l’épisode. Ce qui est important, c’est de comprendre là où est votre intérêt, là où se trouvent réellement les gens et d’aller chercher la vraie bonne data, d’aller croiser tout ça pour être sûr que vous travaillez non pas pour ce qui fait plaisir aux algorithmes, mais pour ce qui va vous faire plaisir à vous.

Estelle (23:22.53)
Bon, une fois qu’on a une idée claire des canaux où les prospects, en tout cas vos prospects, se trouvent régulièrement, c’est là que la magie opère. Vous n’avez pas besoin d’être partout pour attirer plus de prospects. Ce qu’il faut, c’est être au bon endroit, le bon contenu au bon moment, c’est-à-dire là où se trouve votre prospect. Mais attention, ça ne pas dire qu’il faut…

Estelle (23:54.134)
Mais attention, ça ne pas dire qu’il vaut faire. Mais attention, ça ne veut pas dire qu’il faut faire moins pour le plaisir de faire moins. Ce qu’il faut faire, c’est mieux avec plus de stratégie. C’est ce qu’on appelle la méthode du focus ciblé.

Estelle (24:14.99)
Alors comment ça marche ? Première chose, ne choisissez qu’un seul canal, un canal principal, pas deux, pas trois, un canal prioritaire, celui qui vous rapporte déjà des prospects ou celui que votre persona reçut déjà. Alors ça peut être par exemple un réseau social, vous choisissez LinkedIn, Instagram ou YouTube mais pas tout. Ça peut être un média, un type de média prioritaire, la newsletter, le podcast, le blog, à vous de choisir.

Ça peut être aussi un format de diffusion que vous maîtrisez mieux. Il a des gens qui sont plus à l’aise à l’audio, d’autres plus à l’aise à l’écrit, d’autres plus à l’aise au visuel. L’idée ici, c’est d’investir votre énergie là où le retour est mesurable, là où ça marche vraiment et ça marche parce que vos prospects y sont sensibles.

Deuxième élément, c’est dur, c’est long de créer du contenu, pensez à recycler stratégiquement. Une fois que vous avez votre canal principal, il va falloir l’exploiter en profondeur, à fond, au maximum. Pour ça, faut recycler. Donc un article de blog, ça vous fait trois posts LinkedIn. Un épisode de podcast, ça vous fait une newsletter, ça vous fait un carousel Instagram. Une vidéo, ça va être une vidéo…

Une vidéo longue, vous allez pouvoir la découper en plein de petits shorts que vous allez pouvoir republier à plein d’endroits différents. Maximiser votre impact sans multiplier votre charge de travail, c’est là où la magie opère.

Estelle (25:52.182)
Un truc important à garder en tête, c’est de faire en fonction de vous et pas en fonction des autres. Je disais tout à l’heure, on a tendance à suivre les tendances, on a tendance à regarder ce que font nos concurrents, on a tendance à se dire, tout le monde est sur la vidéo, en ce moment il faut absolument que j’aille sur la vidéo. Oui, la vidéo est peut-être un bon choix, si tout le monde y va, c’est peut-être un bon choix. Alors d’abord, quand tout le monde y va, certes, ça veut dire probablement qu’il a une tendance de fond, quelque chose qui est en train de se passer, ça veut aussi dire qu’il a plus de concurrence, donc c’est pas toujours nécessairement le meilleur choix. Mais surtout, la question qu’il faut se poser, c’est est-ce que moi…

je me sens capable, est-ce que j’ai des compétences pour aller sur ce média-là ? C’est pas parce que la tendance est sur la vidéo, la vidéo là c’est un exemple, mais c’est pas parce qu’il a une tendance qui arrive qu’on doit nécessairement y aller. Si on n’est pas à l’aise avec la vidéo, ça va nous demander beaucoup d’énergie, beaucoup de temps, beaucoup de sueur d’aller faire des vidéos. Peut-être qu’en fait on est beaucoup plus à l’aise à l’écrit et c’est plus intelligent de rester sur une newsletter ou un blog, là où il aura peut-être d’ailleurs moins de monde en ce moment, versus la vidéo, si on est tout simplement…

plus à l’aise, plus efficace sur ce média-là. C’est important de se poser aussi la question de nous, qu’est-ce qu’on a envie de faire, qu’est-ce qui nous plaît, là où on est bon.

Estelle (27:05.058)
Bon et puis après, une fois qu’on a fait tout ça, pensez un petit peu à vous. Vous n’êtes pas une machine automatisée, ce qui peut être automatisé. L’idée là, c’est pas de faire une machine infernale qu’on n’arrive plus à suivre, mais il a quand même plein de astuces, plein de choses qui peuvent nous faire gagner de précieuses minutes et de la bande passante dans notre cerveau qui est déjà bien rempli. Donc par exemple, programmez vos publications à l’avance. Programmez si vous avez un podcast, programmez-les à l’avance aussi. Réutilisez le contenu qui a bien fonctionné.

Republier aussi du contenu qui a déjà fonctionné. Moi, tous les six mois, je vais rechercher des articles, des épisodes, des posts qui ont fonctionné. C’est très intéressant parce que tout monde n’a pas pu les voir. Donc réutiliser les. Planifier tout ce que vous pouvez planifier avec des outils du type Zapier, Make, Notion, etc. Ça va vous aider à gagner du temps et à faire passer rapidement ce qui finalement n’a pas grand intérêt pour vous, mais ça va avoir de l’impact.

Estelle (29:18.366)
Je résume, ce qu’on a compris c’est que être partout c’est bien souvent une fausse bonne idée. On est poussé par les autres, par la concurrence, par ce qu’on voit sur les médias à vouloir être partout mais la réalité c’est que nos prospects à nous, ils ne pas partout. Donc la première chose à faire c’est de comprendre où est-ce qu’ils sont. Identifier les canaux que vos prospects utilisent déjà réellement et partez de là. Ne vous étalez pas sur tous les réseaux sociaux, ça ne sert à rien. Donc analyser

ce que font vos prospects actuels, regarder ce que consomme votre audience cible et puis croiser ce que vous imaginez avec des vrais data. Même si vous n’en avez pas beaucoup, on peut toujours trouver de la data. Après, comment est-ce qu’on fait pour faire plus avec moi ? On utilise la méthode du focus ciblé. On choisit d’abord un canal principal, ensuite on met en place des systèmes de recyclage, on planifie…

tout ce qu’on peut planifier et surtout on automatise toutes les petites tâches. Ça, ça va nous permettre d’aller beaucoup plus fort, beaucoup plus vite et surtout d’être très focus sur les endroits où ça vaut la peine d’être présent. Encore une fois, créer du contenu, c’est long, ça demande de l’énergie, ça demande de l’implication. À moins que vous ayez une équipe de 20 personnes dans votre service marketing, auquel cas on va parler différemment, mais si vous êtes seul ou si vous êtes une petite équipe, il est préférable de commencer par observer, analyser ce que fait votre audience.

où est votre audience, en qui est la confiance et vous positionnez à ces endroits-là, sur ces canaux-là, vous aurez moins à produire mais ce sera beaucoup plus ciblé.

Estelle (30:55.02)
Si vous avez aimé cet épisode et si vous voulez en savoir plus sur le podcast du marketing, je vous invite à rejoindre ma newsletter. On est 10 000 tous les mois à lire cette newsletter ou toutes les semaines en fait d’ailleurs. Je vous envoie en général un email par semaine, je vous parle de l’épisode de podcast, je vous parle de mes bons plans, des actus et je vous parle aussi de mes coulisses de la vie d’entrepreneur. Pour vous y inscrire c’est très simple, le podcast du marketing.com slash newsletter ou le lien qui est dans les notes de cet épisode.

Je vous dis à très vite.

 


 

 

 

Sur le Podcast du Marketing par Estelle Ballot on parle de : base email, branding, business, communication, email marketing, formation, inbound marketing, landing page, le podcast du marketing, lead magnet, marketing, marketing automation, marketing digital, marketing mix, persona, réseaux sociaux, seo, stratégie, webinaire, IA, solopreneur, audience, masterclass, emailing, chatgpt, email marketing, marketing digital

 

Vous aimerez le Podcast du Marketing si vous aimez Marketing Square de Caroline Mignaux, J’peux pas j’ai buisiness d’Aline Bartoli, le Podcast de Pauline Laigneau, Génération Do It Yourself de Matthieu Stefani.

 

 

18 leviers de croissance pour booster votre entreprise avec Matis Cauver – Episode 257

ou écouter sur :

Si on en veut plus c’est qu’on n’arrive PAS à en avoir plus.

Alors pour qu’est-ce qui nous freine? Qu’est-ce qui nous empêche d’aller chercher l’étape d’après? Qu’est-ce qu’il faudrait changer pour avoir de la croissance?

C’est ce que je vous propose de décortiquer dans l’épisode d’aujourd’hui avec mon invité Matis Cauver.

>> 🎁 Cadeau Bonus : la Checklist des 18 leviers de croissance.

 

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Transcription de l’épisode

Notre société est faite ainsi, on en veut toujours plus.

Plus de notoriété, plus de clients, plus de chiffre d’affaire, plus, plus, plus. C’est la fameuse croissance. 

Sauf que par définition, si on en veut plus c’est qu’on n’arrive pas à en avoir plus.

Alors pour qu’est-ce qui nous freine? Qu’est-ce qui nous empêche d’aller chercher l’étape d’après? Qu’est-ce qu’il faudrait changer pour avoir de la croissance?

C’est ce que je vous propose de décortiquer dans l’épisode d’aujourd’hui avec mon invité Matis Cauver. J’ai rencontré Matis il y a quelques mois. J’étais en train de construire ma formation Stratégie Emailing et Matis m’a spontanément proposé de tourner un bonus à offrir aux participants de ma formation. Alors évidemment, il est malin Matis, ça lui donne de la visibilité sur une cible qualifiée, mais ce qui m’a plu chez Matis c’est sa capacité à aller chercher la croissance. Matis il n’est pas du genre à attendre que ça se passe, il agit. Vous allez voir que son histoire n’est pas banale, et surtout qu’il a cette capacité à comprendre les mécanismes de vente et les tourner à son avantage.

Installez-vous confortablement et soyez attentif parce que cet épisode est bourré d’infos. Matis aborde tellement de point à valider, que j’ai décidé d’en faire une checklist, histoire que vous puissiez tranquillement identifier où se trouve votre prochain relais de croissance. Pour télécharger la checklist il vous suffit comme toujours d’aller sur lepodcastdumarketing.com/cadeau257

Allez, je vous propose d’accueillir tout de suite Matis Cauver.

Estelle (00:00.046)
Je vais te souhaiter la bienvenue et puis après on démarre.

Estelle (00:09.774)
Bonjour Matis, bienvenue sur le podcast du marketing. Ouais, super bien. Ecoute, je trop contente. On a un épisode aujourd’hui, on en a pas mal discuté, toi et moi, avant d’appuyer sur le bouton enregistrer. On a un épisode, à mon avis, assez sympa. On prend le truc un petit peu à l’envers aujourd’hui. On discutait et on disait, une des grosses questions qui revient tout le temps pour tous les entrepreneurs, les marketeux, les gens qui ont une boîte tout simplement.

Matis Cauver – SF Agency (00:13.109)
Bonjour, est-ce que tu là ? La forme ?

Estelle (00:38.766)
C’est-à-dire comment je fais pour avoir de la croissance. Et là aujourd’hui, on va parler de qu’est-ce qui fait qu’on n’en a pas, de la croissance, qu’est-ce qui fait qu’il a un truc qui bugue. Mathis, avant qu’on rentre dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais ?

Matis Cauver – SF Agency (00:53.237)
Ouais, avec plaisir. Bon, déjà, merci pour l’invitation. Ce qui est cool aujourd’hui, c’est qu’on va parler de tout ce qui fonctionne pas, en effet. Alors, pourquoi je peux vous en parler? C’est parce que pour introduire un petit peu mon histoire, j’ai commencé comme quelqu’un qui n’y connaissait absolument rien au marketing, absolument rien au commercial pour vous dire un petit peu l’histoire, pour rapidement faire un petit storytelling. J’ai fait un IUT en génie mécanique. Je voulais être pilote de ligne. à voir avec le côté marketing, le côté business.

Et je me suis donc lancé dans un IUT, etc. pendant deux ans que j’ai pas eu et sur lequel en j’ai fait une croix. Si tu veux, je me suis dit bon, moi mon kiff c’est de voyager. C’est parti de ça si tu veux la base. Et quand je me suis posé la question comment je peux voyager, il y avait plusieurs solutions qui se portaient à moi. La première c’était avoir un métier qui me permettait de voyager, en l’occurrence pilote à l’époque. Ou alors, mais ça j’en avais encore aucune idée, c’est de me lancer à l’entrepreneuriat.

Toujours est-il que pour être pilote à l’époque, il fallait que j’aille de l’argent parce que ça coûtait assez cher. Donc j’ai décidé de travailler à l’usine, dans le bâtiment, en masonnerie, etc. en France à ce moment-là. Puis est arrivé la vague du Covid qui a touché beaucoup de monde, mais moi plutôt positivement, vois. Bon, évidemment dans certaines mesures, mais positivement dans le sens où j’ai rénové un van, un vieux combi de 89 pour les connaisseurs. Je suis parti avec, initialement en Italie et puis finalement avec le pote Tom avec qui j’étais parti, on s’est retrouvé à faire 11 heures de roue jusqu’à la Suisse.

et à faire une halte en Suisse. Et une fois qu’on arrivé en Suisse, on s’est dit, bon écoute, on va rester quelques temps ici et puis voir ce qui se passe. Finalement, je suis resté là-bas pendant un an, alors que n’était pas prévu du tout. Et c’est au cours de cette expérience que j’ai été du coup maçon, j’ai été couvert, etc. Et j’ai pu voyager. J’ai eu les premières bribes du côté voyage, mais je n’étais pas encore 100%, comme on l’entend sur le réseau, libre, indépendant, financièrement, géographiquement, etc. Et je me suis dit, bon, comment je peux faire pour continuer de voyager comme je le fais ?

mais potentiellement, déjà pas depuis la Suisse ou la France ou l’Europe de manière générale, mais potentiellement encore plus loin et continuer à faire ça où je veux, quand je veux sans forcément avoir de directive au-dessus de moi. En plus, je faisais un métier qui n’était pas facile, j’étais maçon, je bossais 10 heures par jour et j’avais un petit frère, que j’ai toujours, heureusement, je trouve du bois, qui lui était déjà d’entrepreneuriat et à qui j’ai posé la question suivante, c’était, mec, parce que c’est mon frère, comment je peux faire pour voyager tout en gagnant un minimum d’argent pour…

Matis Cauver – SF Agency (03:15.061)
me permettent de voyager. Donc lui pour l’histoire il avait 18 ans, était à Bali, il gagnait un peu d’argent. lui mais c’est quoi ce bordel ? Moi j’en ai 21, je suis en Suisse, je trimme comme un fou et lui il a 18 ans, il à Bali, fait du business. Je lui écoute, l’ego du grand frère, tu me donnes aucune stratégie, tu me dis rien, je vais me débrouiller tout seul mais donne moi un tips pour que tu puisse me lancer. Et c’est de là que j’ai découvert un des nombreux métiers d’entrepreneuriat qui est le métier de commercial qu’on appelle communément setter, closer etc. qui consiste en fait à appeler des prospects qui ont…

En étant un podcast de marketing, peux utiliser quelques termes techniques qui ont optin sur une page de vente, donc ils sont rentrés dans un tunnel de vente, si tu veux, qui ont montré l’intérêt pour ce que proposait une entreprise. Et mon job à moi, c’était de les contacter, de leur poser la question de savoir pourquoi ils étaient intéressés par rapport à ce qu’on fait et de programmer un rendez-vous avec un commercial. Donc ça, c’était mon premier taf que je faisais en Suisse, dans mon van, deux heures par jour, après dix heures de maçonnerie. donc c’était les premiers, si tu veux, parait dans l’empoutre-tropicnariat.

Estelle (04:08.014)

Matis Cauver – SF Agency (04:14.133)
Et à partir de là, me suis dit, bon, j’ai envie d’évoluer. Donc boule de neige, je me suis beaucoup formé par rapport au mec avec qui je bossais. Je suis passé du coup de prospecteur. Je prenais mes rendez-vous à Closer commercial. Et une fois que ça très bien marché, j’ai fait des gros chiffres d’affaires avec plein d’humilité, mais ça très bien marché, entre guillemets, pour moi et l’entreprise. J’aurais dit, si vous voulez me garder, je passe manager. Donc je passais manager du poil vente. Plein d’audace à l’époque et puis j’avais aucune peur. pire, mon patron m’avait dit que je pouvais revenir à maçon si jamais ça marchait pas. Parce que pour la petite anecdote.

Je lui dit, écoute Anthony, s’appelle Anthony, j’ai trouvé un truc qui va potentiellement me permettre de gagner 10 millions d’euros par mois. Alors, le patron est évidemment très gentil mais qui me prône un peu pour un con. Et il me dit, bah écoute, si ça marche pas, tu reviens, on a toujours besoin de théorat pour bosser. Je dis, bah c’est nickel. Donc j’avais, tu quand je me suis lancé, j’avais aucune peur finalement. Ou pas peur de perdre. qui est le problème de beaucoup de personnes quand ils se passent lancer, pas se montrer, pas vendre, etc. C’est qu’ils ont peur de perdre ou de passer pour un con. Moi à l’époque, j’avais ni peur de passer pour un con, ni peur de perdre.

Estelle (04:49.71)
Oui.

Matis Cauver – SF Agency (05:12.149)
c’est ce qui m’a permis pas mal d’évoluer rapidement. puis après ça a évolué. J’ai été manager d’un pôle vente, d’un pôle commercial et je me suis dit pourquoi pas créer une agence dans laquelle j’ai pas un seul client mais j’ai plusieurs clients à qui on manage leur pôle commercial. Et c’est comme ça que j’ai créé une agence de gestion commerciale où je formais à droite des commerciaux que je mettais à gauche dans une entreprise. Et du coup je prenais des commissions plus des frais sur la formation. Et après j’ai évolué sur…

SF Agency, ma boîte maintenant, qui est plus une boîte de conseils où on fait encore du management pour des anciens clients mais on s’est plus spécialisé dans le développement d’agences physiques ou digitales ou d’entreprises de manière générale qui veulent sortir de l’opérationnel et augmenter leurs chiffres d’affaires. Voilà la story globale en quelques minutes.

Estelle (05:54.449)
L’histoire, la fameuse histoire. J’adore cette histoire parce que c’est ce que je te disais tout à l’heure en off.

Moi je trouve que c’est des belles histoires ça dans le sens où tu t’es fabriqué tout seul. C’est-à-dire que tu n’as pas suivi le chemin classique, le chemin classique business. Je fais une école de commerce et après je me lance, et souvent je commence par être salariée et ensuite je me lance dans l’entrepreneuriat. Et tu es la preuve que si on veut, si on est curieux, si on va chercher, on peut apprendre plein plein de trucs et développer plein plein de choses. Après c’est beaucoup de travail, attention hein. Mais évidemment on peut développer plein de compétences.

à partir du moment où on va aller chercher, où on met les choses en place, tu as testé plein de trucs. Tu parlais de Pears, je ça vachement intéressant, Le fait de rien avoir à perdre, au moins ça te libère de ce truc-là et ça te permet de tester plein plein de choses. Ce qui fait que maintenant, quelques années, assez rapidement, tu te retrouves à la tête de ton agence avec des produits de conseil et tu as vu surtout toutes les différentes étapes qui t’ont permis de monter…

sur de la croissance. Et aujourd’hui, c’est un peu de ça dont on va parler, c’est de se dire, OK, on cherche tous à avoir plus de croissance, c’est quand même peu logique, voir à avoir de la croissance, parce qu’on est quand même nombreux à avoir des chiffres d’affaires flat, surtout les deux dernières années ont été quand même assez, voir les cinq dernières années ont été quand même un peu rudes. Donc on est nombreux à être soit en déclin, soit flat, soit une croissance qui n’est pas suffisante.

La grande question à 10 000 balles, c’est comment je fais, moi, Mathis, pour aller chercher de la croissance ? Et alors quand j’en ai discuté avec toi, j’ai beaucoup aimé parce que tu me dis, en fait, il a six grosses raisons qui font que ta croissance, elle ne marche pas. Et ce que je te propose, c’est qu’on aille un petit peu les regarder pour qu’on puisse aller checker, en fait, et se dire, OK, on va aller regarder dans notre business ce qui se passe. Et est-ce que j’ai mis ce qu’il faut en place pour que je cherche la croissance ? La première…

Estelle (07:45.102)
Raison le premier gros point à regarder, Matisse, c’est quoi ?

Matis Cauver – SF Agency (07:49.173)
C’est une très bonne manière d’introduire la chose, que beaucoup de personnes veulent la stratégie magique et que finalement d’abord il faut s’observer. La première chose pour moi qui est importante, c’est par exemple Coca Cola, n’ont pas vendu de l’eau, si tu veux. Ils ont d’abord travaillé le goût, les bulles, j’imagine, en tout cas le produit pour que plus tard ils puissent travailler le marketing et ensuite engager les équipes commerciales pour se développer. En fait, le premier modèle de croissance, moi j’ai appelé ça comme ça, le premier bullet point, entre guillemets, pain point qu’on pourrait avoir au début, c’est le fait d’avoir…

d’une part une offre qui n’est pas différenciée sur son marché ou par rapport à ses concurrents, que cette offre là ou son service ou cette formation ou son produit en manière générale manque de scalabilité, c’est à dire qu’on peut le vendre une fois, deux fois, trois fois, dix fois mais quand on arrive à plus, on est sous l’eau ou alors le client n’est pas satisfait parce qu’on manque de professionnalisme et de satisfaction au client. Le troisième point là-dedans c’est faible adoption finalement des clients.

Donc là on parle bien des clients, on n’a même pas des prospects parce qu’il aussi une dimension d’attirer des prospects déjà par rapport à ça. Et le fait d’avoir une faible adoption, c’est que de manière régulière, les gens abandonnent ou ne vont pas au bout de l’accompagnement, ou vont pas au bout de la prestation et que même s’ils vont au bout, ils ne nous recommandent pas ou ils ne prennent pas d’autres prestations chez nous. C’est les trois premiers points à checker dans votre boîte si vous voulez développer. Et le quatrième point, c’est le point crucial, c’est le positionnement et la communication. De manière générale.

avant de faire du marketing, avant de faire du commercial, si on ne même pas à nous-mêmes se pitcher notre produit ou se pitcher notre offre, c’est qu’on ne pas bon en marketing, qu’on ne pas bon en vente.

Estelle (09:22.734)
Non, suis complètement d’accord avec toi, c’est-à-dire que cette notion du produit, là tu prends une notion du produit assez large évidemment, mais c’est l’offre finalement, qu’est-ce qu’on a à offrir ? Pourquoi on est là ?

qu’est-ce qu’on propose à nos prospects, à nos clients, à notre audience au sens large ? Et effectivement, s’il produit, l’offre qu’on a à proposer ne rencontre pas son marché, pas bien construite, ne nous permet pas d’aller chercher de la croissance, ça ne pas marcher. Et c’est ce que tu dis, si tu n’es pas différencié, qu’est-ce qui fait qu’on va venir chez toi plutôt que chez quelqu’un d’autre ? Pas grand-chose. Donc travailler sa différenciation, ça va être un élément absolument essentiel. Le point de scalabilité, est-ce que…

je vais pouvoir aller chercher de la croissance avec mon produit. Ça, c’est le gros problème de beaucoup, beaucoup d’entreprises, c’est que… Alors c’est un problème ou en tout cas c’est un modèle. Et ce qui intéressant, c’est dès le départ, allez le réfléchir. C’est qu’il quand même beaucoup de modèles où à un moment donné, on va se retrouver sur une limite. Soit une limite de temps, si vous vendez votre temps, soit une limite de production.

vous proposez un produit, vous avez une limite de production, vous n’allez pas pouvoir produire plus, vous aurez beau avoir plus de clients, ça marchera pas plus. Donc ça, c’est vraiment un point très important à aller regarder pour sa croissance parce que de fait, on va peut-être avoir une croissance bloquée presque by design. Dès le départ, selon le choix de notre modèle, on va peut-être bloquer les choses. Donc ça, c’est des éléments à réfléchir vraiment dès le début, idéalement.

Après peut-être qu’on a déjà lancé sa boîte, on peut aussi aller y réfléchir. Qu’est-ce que t’en penses ?

Matis Cauver – SF Agency (10:55.989)
En fait c’est exactement ce qui m’est arrivé, c’est pour ça que je l’ai mentionné. À l’époque, je vous ai raconté quand je faisais d’une part de la formation de commerciaux et de l’autre part du management de commerciaux, c’est exactement ce que j’ai rencontré comme problème. C’était le manque de scalabilité. Je manquais pas de clients, au contraire j’en avais trop. C’est à dire que j’avais tous les mois une dizaine de personnes en formation pour devenir closer commercial de manière générale. Et de l’autre côté, j’avais une dizaine de clients qui eux me demandaient de manager, c’est à dire d’écouter les appels, de suivre les KPIs, les indicateurs de performance.

de mettre à jour les CRM, de regarder les résultats des publicités, etc. Et en fait, j’étais et à droite et à gauche, j’avais 10 personnes sans compter les personnes de mon équipe. Donc, je me suis retrouvé à un moment avec 30 personnes à manager, moi tout seul, 22 ans, avec un an de business. Et je me suis dit, bon, qu’est-ce que je fais là, tu vois ? Et c’était ça le premier challenge. C’est pour ça que pour moi, c’est la première étape à vérifier parce que quelques mois après, quand je m’en suis rendu compte, j’ai viré la moitié des clients, j’ai viré la moitié des équipes.

Et je me suis rendu compte que j’en ai beaucoup plus parce que j’avais un produit qui d’une part était beaucoup plus autonome à gérer et en plus pour le client à délivrer et que j’avais beaucoup plus de temps à réfléchir sur développer d’autres axes de mon agence. Et ce qui fait que j’ai pu une fois que j’avais systémisé, processé cette offre là, me concentrer sur le marketing, me concentrer sur le sales.

Estelle (12:13.838)
Écoute, super intéressant. Donc bien sûr, ce premier point du produit à ultra travailler, à travailler en amont si on est sur un lancement, parce que c’est ce qui va définir finalement notre capacité à ce qu’elle est, aller chercher… Quand je dis à ce qu’elle est, à aller chercher de la croissance, à se développer, extrêmement important. Et ces éléments-là vont nous permettre après de venir appuyer les autres points. Le prochain point…

Allez, on va l’appeler marketing, même si c’est très très large, la communication, le marketing, l’e-commerce, le digital, je ne pas comment tu veux l’appeler, mais c’est ça grosso modo, non ?

Matis Cauver – SF Agency (12:42.325)
Très large. Ouais, complètement. Moi tu je suis très bête. J’ai appelé le premier levé, c’est product gross architecture. Le deuxième, c’est marketing gross architecture. Le troisième, c’est 16 grosses architectures. C’est mettre des méchants, c’est marketer, mais au moins, tu vois, les gens s’en rappellent un petit peu. Donc, moi ce que j’appelle en effet le marketing gross, ça porte sur différents challenges. Soit, actuellement, toi qui écoute, tu peux avoir un faible trafic qui est qualifié. Donc faible trafic, déjà tout court, parce que des gens n’arrivent pas à capter l’attention.

Estelle (12:53.646)

Matis Cauver – SF Agency (13:11.413)
Et en plus, si tu arrives à capter l’attention, peut être très peu qualifié comme trafic, c’est-à-dire qualifié dans le sens où il n’est pas du tout intéressé par acheter ton produit ou même par toi directement. Donc premier challenge et observer en fait dans votre boîte pourquoi ça ne fonctionne pas, c’est l’incapacité à attirer des visiteurs pertinents et qualifiés sur les différentes plateformes. Typiquement, ça peut être les podcasts, peut être les réseaux sociaux, format long, format court, LinkedIn, Instagram, YouTube, etc. Qu’est-ce qui fait que mes concurrents attirent du trafic et qu’ils arrivent à le convertir ?

Mais on n’est même pas encore à la conversion de clients, c’est vraiment convertir ces visiteurs en prospects. Deuxième point, c’est conversion de ces visiteurs en prospects et de prospects après en clients. Le fait que souvent on n’arrive pas à convertir des visiteurs en prospects, c’est que soit on accepte trop le branding entre guillemets, c’est plus ton domaine que le mien, mais trop le branding sur le persona entre guillemets en négligeant la valeur, soit de vouloir trop donner de valeur.

négliger le persona à qui les gens, les prospects vont s’attacher. Moi c’était mon problème, avant je faisais beaucoup de persona bonding et puis les gens savaient pas ce que je faisais et puis après j’ai fait beaucoup de valeurs et puis en fait les gens savaient pas qui j’étais donc maintenant j’essaie de mixer les deux. Troisième point c’est valeur de clients faibles, difficulté à augmenter la valeur des clients à vie, la LTV en anglais, c’est le fait de pouvoir en fait par son marketing et attirer ses prospects et aussi inspirer ses clients actuels pour que par la suite il reste avec nous.

continu de leur apporter la valeur et qui continuent en l’occurrence à nous acheter. Donc dans ta boîte regarde qu’est qui fait que tes clients t’achètent, qu’est qui fait qu’ils ne te rachètent pas. C’est simple ça passe par le fait de faire des formulières de satisfaction, des questions, des entretiens avec eux.

Estelle (14:50.446)
et combien il dépense, c’est-à-dire c’est tout le cycle de la vie du client, c’est quoi son panier moyen et combien de paniers il va avoir tout au long de sa vie de client chez toi, gros, combien il va dépenser au global chez toi sur tout le temps qu’il va passer chez toi.

Matis Cauver – SF Agency (15:08.181)
C’est ça. Et tu y a récemment un truc que j’ai fait sur un client. Il y avait quelques insatisfactions de clients qui partaient. qu’on a fait, c’est qu’on a pris un entretien avec ces gens-là et on leur a dit qu’est-ce qui fait que tu partes. C’est simple comme question. Mais là, on a mis l’ego de côté. te dis qu’on a mis l’ego de côté. ouais, complètement. Et puis au moins, là, tu ne pas avoir plus pertinent comme valeur que de savoir pourquoi quelqu’un part et pourquoi quelqu’un vient. là, en l’occurrence, certes, être content quand quelqu’un arrive, mais se remettre en question quand quelqu’un part aussi. Et puis dernier point, c’est le…

Estelle (15:22.177)
C’est ultra important, mais c’est dur.

Matis Cauver – SF Agency (15:36.405)
le coût d’acquisition client élevé. Alors sans forcément parler de marketing payant etc. Moi pour te dire, j’en ai jamais fait de marketing sales. J’engage des gens qui le font pour moi si j’en ai besoin pour les clients, mais moi personnellement, j’en ai jamais fait. Mais pour moi, un client coûte cher quand j’ai passé beaucoup de temps en prospection, quand j’ai passé beaucoup temps en création de contenu et que finalement je prends des appels et que ça convertit pas un prospect coûte cher. Donc voilà, ça c’est les quatre points à vérifier sur votre marketing. Donc le faible trafic qualifié. Qu’est qui fait que j’en ai un faible? Pourquoi?

je n’attire pas et qu’est-ce qui pourrait faire que j’attire plus, conversion de visiteurs à prospect inefficace, dans quelle mesure je peux améliorer ça, valeur client durée à vie et le coût d’acquisition élevé. C’est les quatre points principaux.

Estelle (16:16.714)
Ok, 4 points à checker si ça…

S’il a un problème sur un des points, de fait, notre croissance est entamée, soit elle est ralentie, soit elle est complètement cassée. Mais effectivement, si on attire plein de monde, que ce pas les bonnes personnes, qu’on n’a pas de conversion derrière, on aura travaillé pour rien. Si on attire des gens qui convertissent, mais qu’en fait ils achètent un tout petit peu, un tout petit panier, puis ils s’en vont tout de suite après, c’est peut-être bien. Mais alors là, va falloir attirer énormément, énormément de monde avant de pouvoir gagner de l’argent. Donc, c’est effectivement des points ultra cruciaux à aller regarder, à analyser pour savoir

voir si on fait correctement les choses et si on s’est orienté correctement. Donc, OK, on a parlé du produit, on a parlé du marketing, après il a la vente, la fameuse vente. Ouais.

Matis Cauver – SF Agency (16:58.677)
ma partie préférée. Mais que beaucoup détestent, bizarrement. En fait, pense que ce qui pose problème avec la vente, c’est le fait qu’on a l’image du loup de Wall Street qui t’appelle un dimanche en repas de famille et qui te demande de lui acheter ses droits d’action ou je ne sais quoi. Pour moi, sur le côté vente, en plus, c’est vraiment là-dessus que j’ai le plus d’expertise, si tu veux, parce que j’ai été vendeur, après j’étais manager et puis maintenant on fait du consulting là-dessus. C’est sur différents points. Il y en a quatre aussi, vois, genre si t’es quatre.

De manière générale, sans parler des individus, de manière individuelle, il a le process global général. Donc comment en fait on peut, tu te rappelles sur le marketing, attirer des visiteurs et les transformer en prospect. Et maintenant la question c’est ses prospects. Donc prospect c’est quelqu’un qui montre l’intérêt pour ce qu’on fait. Comment on le convertit en client ? Et là c’est la question que beaucoup se posent. Alors est-ce que on fait une séquence email et on le contacte, on lui fait des appels à l’action durant l’email ? Est-ce qu’on prend un commercial que je paye au fixe ou à la commission et qu’il va l’appeler directement par téléphone ?

est-ce que je me déplace en physique chez mon client, est-ce que je fais des événements, est-ce que je fais des webinars. En fait, il y a tellement de stratégies en ligne et de méthodes magiques qui sortent tous les jours, qu’on est un petit peu perdu sur le process de vente. Moi, dis souvent aux gens qui se lancent, il faut que le cycle de vente soit le plus court possible parce que le délai tu l’avances et que ce soient les techniques avec lesquelles tu te sens le plus à l’aise. Il en a qui sont ultra à l’aise comme moi au téléphone parce que moi j’en ai fait plein, je fais centaines d’appels tous les jours pendant un moment.

Donc moi avoir quelqu’un au téléphone je sais que je peux facilement le convertir de prospect à client. Maintenant quelqu’un qui ne l’a jamais fait, alors je recommande quand de le faire parce que c’est le moyen de plus rapide d’avoir un contact avec quelqu’un, d’avoir ses objections, d’avoir ses questions, d’avoir un retour sans forcément tourner ça en appel de vente, mais en tout cas des appels. Ça peut être aussi par e-mail, quelqu’un qui est très bon en copyrighting mais qui a plus l’habitude d’adhérer à son ordinateur, à faire des systèmes, à faire des emails, etc. Moi je connais des gens qui font des milliers et des milliers d’euros que avec les emails.

Estelle (18:53.07)
sur.

Matis Cauver – SF Agency (18:53.141)
et qui base, tout, enfin beaucoup font ça, c’est pas une exception du tout, je pense même que c’est l’inverse, que moins de personnes font des appels que des emails d’ailleurs. Mais voilà, c’est d’abord en fonction des aspirations, mais toujours est-il que les étapes du processus de vente, si elles sont pas optimisées, ça ralentit nécessairement les conversions. Le deuxième point, c’est manque de leads qualifiés. Donc ça rejoint le marketing, on en parlait de CSTL avant le podcast. a séparé, enfin moi j’ai séparé le marketing et la vente, mais c’est sensiblement lié. Le marketing c’est l’entrée du tunnel, l’entrée de l’entonnoir.

Et la vente c’est vraiment la clôture, si on veut, de l’entonnoir. début de l’entonnoir, a 200 prospects qui arrivent, à la fin il en reste 10. C’est notre taux de conversion et ce sont nos clients finalement. Donc la difficulté à générer, c’est lié sensiblement au marketing, mais concernant la partie commerciale, pour y revenir, performance de l’équipe variable, moi j’ai mis ça, que l’équipe de vente, soit vous personnellement si vous vendez, soit votre équipe, manque d’une part de formation, d’autre part de motivation, potentiellement de cohésion, et aussi et surtout…

suivi efficace des ventes. que en général, en termes de statistiques, si tu as un taux de conversion, alors moi je parle vraiment de digital, je bosse aussi avec des franchises et des artisans ça n’a rien à voir, mais pour donner un exemple en digital sur de la vente de prestations, de formation en ligne, tu peux avoir 20, 30, 40, 50 % de conversion. Et en allant faire tes relances correctement, donc pour faire ça il faut vraiment un système qui permette de suivre ça correctement, des CRM etc, des systèmes de suivi quoi, tu peux aller chercher

20 à 30 % de chiffre d’affaires supplémentaires sans pour autant avoir dépensé plus en pub. Et une grosse partie de l’argent qui est perdu par l’entreprise, c’est son marketing qui n’est pas traqué, qui n’est pas suivi. Donc on ne pas où on investit, on ne pas où on gagne de l’argent, donc on tâtonne mais finalement on ne gagne jamais rien ou on ne sait pas ce qu’on gagne. Et forcément, c’est comme ça que j’analyserais sur une entreprise qui fonctionne, ce qui fonctionne moins bien sur la partie sales commerciale.

Estelle (20:26.766)

Estelle (20:47.694)
J’aime beaucoup ton… Alors effectivement, dans l’appareil avant, elle est où la limite entre marketing, sales ? Pour moi, je t’avoue que c’est une espèce de grand tout et il n’y a pas forcément toujours une limite, mais c’est très intéressant effectivement de se rappeler que l’un vient alimenter l’autre et qu’en fait, c’est véritablement important d’aller vraiment chercher la stratégie sur la profondeur. J’aime beaucoup… Je reprends tes points. J’aime beaucoup l’idée de se poser la question du processus de vente.

Même si on se cache, comme moi je fais beaucoup, même si on se cache derrière un écran, ça ne veut pas dire qu’on n’est pas en train de faire de la vente. Quand vous faites un webinaire, quand vous faites de la vente par email, quand si c’est en physique, vous faites un événement, un petit déjeuner, quelque chose pour faire venir vos prospects et leur proposer quelque chose à vendre, c’est de la vente aussi. C’est juste qu’il a plein de façons différentes de vente. Vente, n’est pas nécessairement être un vendeur face à un acheteur et lui dire l’argumentaire, le fameux argumentaire dont on nous parlait en école,

Matis Cauver – SF Agency (21:37.397)

Estelle (21:47.312)
commerce, tu vas avoir un super argumentaire avec tes points, tes boulettes points et tes objections. Ce n’est pas que ça. Bien sûr qu’on part de ça et que c’est une réflexion intéressante, mais ce pas que ça. y avoir plein de modèles différents et c’est important de se poser sur son propre processus de vente. Parce qu’il a plein de gens qui vendent par exemple par email sans même avoir conscientisé qu’ils sont en train de vendre par email. Je trouve que c’est ultra intéressant de se poser sur le processus et de se demander.

est-ce que le processus que j’ai choisi, c’est le processus, comme tu dis, qui me convient ? Est-ce que moi, je vends par email ? Est-ce que le copywriting, c’est une de mes compétences ? Oui, non. Si la réponse est non, peut-être qu’il faut que je me fasse accompagner sur cette compétence copywriting ou peut-être qu’il faut que change les choses. Mais c’est extrêmement important, en tout cas, d’aller verbaliser les choses, de se poser et de regarder quel est le processus de vente que j’ai choisi, est-ce que c’est le bon par rapport à moi ? Oui, non. Comment est-ce que je fais pour aller vers quelque chose qui va me correspondre ou avoir l’équipe qui va m’aider à le faire ?

Ensuite, tu nous as parlé ?

Délits de qualifiés, bah oui, c’est bien joli de vendre des choses à des gens. Faut-il encore que ce soit des gens qui soient prêts à acheter ce qu’on a à vendre ? Parce qu’on va jamais aller forcer, en tout cas ce n’est pas le but, on ne pas aller forcer les gens à acheter, on n’est pas en train d’essayer d’arnaquer les gens. Sortez-vous de la tête parce que je pense que c’est une idée un peu commune de se dire le vendeur c’est un méchant, c’est quelqu’un qui essaie de nous obliger à devendre, le marketeur aussi d’ailleurs, c’est des vils, c’est le diable, c’est le diable incarné, ils veulent nous vendre des trucs. Bah non, en fait,

Matis Cauver – SF Agency (23:09.013)
Bravo.

Estelle (23:16.4)
nous vendre des trucs, non vous voulez acheter. Évidemment qu’un vendeur ne va pas aller forcer qui que ce soit à acheter quoi que ce soit. L’idée en tout cas, moi c’est ma philosophie, c’est de dire qu’on va donner toutes les clés à la personne qui est en face de nous pour qu’elle puisse prendre sa décision d’achat. Et la décision d’achat c’est j’achète ou j’achète pas et on a le droit de pas acheter et la question n’est pas là. Mais en tout cas si on a face à nous des gens qui sont ce qu’on appelle qualifiés, c’est à dire qui ont déjà fait ce chemin dans leur processus d’achat et qui sont prêts à se poser la question est-ce que je

ce produit ou ce que je ne pas ce produit, là on a des lits de qualifié et ça va quand même être beaucoup plus simple.

Ensuite, tu nous dis, il va falloir avoir un certain suivi, d’aller regarder la performance de nos équipes. Oui, puisque c’est bien joli de vendre, etc., d’avoir peut-être une équipe avec soi ou même soi seul. Si on ne regarde pas si on est bon et si on bosse bien, ça va être un petit peu compliqué de s’améliorer. Ça paraît tout simple, mais en fait, c’est quand même assez juste. Et puis le suivi et l’analyse des ventes, ce que tu nous dis, c’est qu’il faut traquer. Si on ne traque pas, on bosse dans le vide, on investit dans le…

Matis Cauver – SF Agency (24:11.977)
Ça va être très compliqué même.

Estelle (24:22.544)
et on investit potentiellement pas au bon endroit. ça, vraiment, effectivement, super important. Donc ce que tu nous dis, j’essaye de récapituler parce qu’on a déjà dit plein de trucs. y a trois gros points. Ce n’est pas les seuls, mais il trois gros points. Premier point, si vous n’avez pas la croissance que vous voulez, c’est d’aller regarder votre produit. Est-ce que votre produit est bien conçu ? Deuxième point, c’est d’aller regarder votre marketing. Est-ce que vous amenez les gens exactement là où vous voulez ? Et troisième point, c’est votre process de vente. Comment est-ce que vous

convertir les gens. as trois autres points Mathis, on va essayer de les passer un peu plus rapidement parce que moi je voulais absolument ces trois points là qui sont fondamentaux pour moi puis le temps passe aussi mais tu as trois autres points. Donc ton quatrième point c’est d’aller regarder ce qui se passe avec nos clients et de faire attention à nos clients c’est ça ?

Matis Cauver – SF Agency (25:12.085)
Tout à fait. On a le produit qui est vendable, le marketing qui attire, le sales qui convertit et maintenant on a des clients, on en a de plus en plus, tout fonctionne bien, c’est magnifique. Mais on ne pas se cramer les ailes, avoir trop de clients et ne pas savoir les délivrer. Donc l’objectif là-dessus, j’ai appelé moi service gross architecture, je suis très américain, que trouve un petit peu la française. En gros, en français, c’est le S.A.V. C’est moins sexy, je trouve, mais bon, le S.A.V.

Estelle (25:36.11)
Ouais, je suis d’accord.

Matis Cauver – SF Agency (25:39.253)
Donc concrètement, sur le SAV, donc le suivi après-vente, mais en tout cas le suivi et la délivrabilité si on veut notre service ou notre produit, les points majeurs à checker de votre côté c’est quoi ? Voir si la qualité de mes services est consistante, à l’inverse si elle n’est pas inconsistante. Dans sens où si la qualité de services varie, des fois des clients vont être contents, des fois ils ne pas être contents, et finalement même nous on saura pas trop quoi penser de notre prestation.

ça peut être dû à plein de choses, ça peut être dû au manque d’automatisation, de processus sans forcément parler d’informatique quand je dis automatisation, c’est simplement quand j’ai un client qu’est-ce qu’il doit faire contre un signé, paiement, onboarding et comment fluidifier si tu veux cet onboarding. Je crois que j’ai vu une stade de je plus qui qui disait que 60 % de l’expérience client résidait dans l’onboarding. Si tu rats ton onboarding, c’est ta première impression, t’es cramé, t’as beau avoir plein de valeurs à y délivrer derrière, ça fonctionnera pas. Donc 60 % c’est vraiment sûr.

Comment je peux fluidifier, accélérer et rassurer mon client quand il vient de passer à l’acte d’achat, qu’il vient de dépenser, même si c’est 50 ou plusieurs dizaines de milliers d’euros. En tout cas, c’est comment je peux rassurer dès le début et faire en sorte qu’il soit bien abordé. Durant la prestation derrière, c’est j’ai les équipes à gérer ou même si moi je suis tout seul ou toute seule. Comment je fais en sorte de suivre mon client, de montrer que je suis proactif sans pour autant moi me cramer mon temps et être salarié de mon client. C’est ça le challenge aussi, c’est à dire salarié dans sens où je vais dépendre de lui.

et je vais être ultra disponible, voire trop disponible pour lui et que finalement au bout de cinq clients je ne plus en prendre parce que je suis trop sous. Proccessus en interne inefficace, c’est clairement lié à ça. Et puis après évidemment, si on veut conserver une bonne communication, une bonne fidélisation avec nos clients, il faut s’assurer derrière qu’on puisse leur donner toutes les clés pour qu’ils soient satisfaits et fidélisés. Et ça, passe en effet par les systèmes de gamification si on fait de la formation, donc fait donner des cadeaux à chaque étape parcourue, le fait de se rencontrer en physique, le fait de…

d’individualiser si tu veux le truc. Mais moi je suis partisan de dire que c’est ma vision et là qu’ils vont dire le contraire et penser le contraire et m’insulter. C’est que moi si je veux qu’on client soit content, pouvez m’insulter je vous vois pas de toute façon. enfin moi ma manière de fonctionner c’est pour que mon client soit content, mon client soit content, je dois avoir processer et automatiser 80 % de ce que je dois faire avec lui. Tout doit être prêt. Et je garde 20 % d’inconnus pour le côté personnalisé, individuel et m’adapter à l’énergie de la personne. Mais 80 %

Matis Cauver – SF Agency (27:58.965)
Moi pour être rassuré et pour que mon client ait des résultats dans mon domaine en tout cas c’est ce que je fais. là le custom service ça porte réellement là dessus sur maintenant que j’ai un produit qui fonctionne, marketing qui attire des clients et une partie sales qui convertit des prospects clients, comment je fais en sorte de pouvoir accueillir plus de tout en gardant la satisfaction client.

Estelle (28:19.022)
J’adore. Moi, j’aime bien ton idée, effectivement, d’être prêt à 80%, d’avoir tout bien préparé. Moi, je suis un petit peu contre le fric comme ça, donc j’aime bien que les choses soient un peu carrées, mais de garder ce 20 % de disponibilité. En fait, ce n’est pas de garder du point d’interrogation, c’est en fait de se dire, il faut que je garde du temps en plus.

Matis Cauver – SF Agency (28:27.477)

Estelle (28:37.294)
parce que je veux pouvoir répondre à la question à laquelle je n’avais pas pensé de mon client, au problème qui tombe de nulle part, au Covid qui arrive, paf, on ne peut pas le prévoir. bien ça, d’avoir de la disponibilité, moi c’est quelque chose que je fais, je vais te dire, même dans mon agenda, je refuse de remplir entièrement mon agenda parce que ce n’est pas vrai, il y a toujours des trucs auxquels tu n’as pas pensé. Donc j’aime bien cette idée de garder les 20 %. Donc OK, ton quatrième point sur la croissance, c’est bien d’aller regarder ce qui se passe avec nos clients et grosso modo de s’assurer que tout ce qu’on fait, on le fait bien correct.

Matis Cauver – SF Agency (28:40.181)
Salut !

Estelle (29:07.948)
bien préparer, bien organiser pour notre client. Une fois que j’ai fait tout ça Mathis, si j’ai tout checké, j’ai un modèle qui fonctionne, je suis dans la croissance, mais si j’ai mis ça en place et que je vais aller chercher encore plus de croissance, est-ce que tu as un truc à me donner ? Est-ce qu’il a autre chose que je peux faire ?

Matis Cauver – SF Agency (29:25.685)
je vais répondre par une question. Posez-la vous. À votre avis, j’ai combien de cerveaux ?

Estelle (29:32.238)
Oula, t’as combien de cerveaux ? J’espère que t’en as un ! C’est déjà pas mal !

Matis Cauver – SF Agency (29:35.605)
J’en ai un et j’en ai un seul. Donc l’idée après quand on a un process qui fonctionne, c’est, a différents modèles d’ascension, j’ai appelé ça, de diversification si on veut. Soit en fait on va aller chercher d’autres cerveaux entre guillemets sur un autre marché géographique, sur un autre marché de langue, on a des clients qui étaient sur le marché français, qui ont voulu partir sur le marché anglophone, etc. Et après d’autres cerveaux, ce qui a inspiré ça, c’est vraiment mon expérience quand je suis rentré en France parce que j’ai habité longtemps à l’étranger et que j’ai travaillé avec des franchises.

Le modèle de franchise c’est quoi ? J’ai un produit, j’ai un marketing, j’ai un sales qui fonctionne, j’ai un custom service qui fonctionne aussi. Sauf que moi dans ma journée j’ai 24 heures et encore j’aimerais bien passer du temps à kiffer ma vie aussi. Sauf qu’il a des gens qui eux aimeraient bien avoir ce produit, ce marketing, ce sales, ce custom service. Et le fait de franchiser si on veut nos process, franchiser peu importe les licences de marque c’est pas la question juridique, c’est de revendre un process qui fonctionne, vous permet vous de gagner de l’argent de cette manière là.

et potentiellement tous les mois d’avoir des rétributions par rapport à ce sur quoi vous avez bossé depuis des mois voire des années. Donc le système de franchise c’est un modèle que j’ai appelé d’ascension donc pour ça il faut vraiment être déjà bien en place sur tout le reste mais il a des modèles de diversification comme celui-ci qui peuvent vous permettre de gagner de l’argent sans pour autant travailler beaucoup plus.

Estelle (30:48.59)
J’aime bien cette idée. fait, l’idée, là, c’est de se dire, on va prendre le modèle qu’on a construit et on va aller le dupliquer. Soit je vais le dupliquer sur une autre zone géographique, par exemple. Je travaille avec la France et je vais aller faire exactement la même chose, mais en Italie, pourquoi pas, en Chine. Après, tu déclines sur tous les pays que tu veux ou les régions que tu veux, peu importe. Soit tu te dis, je vais aller le dupliquer pour donner le bébé à quelqu’un d’autre en disant, moi, j’ai un process qui fonctionne avec un produit, une communication, une vente, etc. qui fonctionne, je te donne le bébé. Pouf, regarde, tu le fais, mais c’est toi qui fais.

et c’est toi qui gère l’opérationnel, en revanche, tu vas me rétribuer financièrement parce que je t’ai donné le process, je t’ai donné tout le système et ça évidemment, c’est la franchise. Donc là, effectivement, c’est un moyen, c’est deux moyens d’aller développer notre entreprise outre mesure pour aller encore chercher de la croissance additionnelle. Le problème que j’ai Mathis, pardon, mais là, tu nous emmènes loin quand on est sur, ok, je développe ma boîte, après, vais aller développer en Chine, en Italie et je ne pas où. Et puis en plus,

faire des franchises et puis les franchises on va les mettre en Italie, en Chine et je pas où. Ça commence à faire du monde tout ça. Je m’en sors tout seul comment je fais dis-moi ?

Matis Cauver – SF Agency (31:57.237)
La question est un peu rhétorique. Moi, personnellement, j’ai essayé, ça marche pas. En tout cas, la Chine. En fait, l’idée du dernier modèle de croissance, c’est justement ça. Le sixième modèle, ça s’appelle stratégique gross architecture. C’est un modèle où on ne va pas forcément créer de nouveaux process, implémenter de nouveaux process encore une fois, mais c’est faire un petit pas, non pas en arrière, mais faire un pas vers derrière, faire une pause, entre guillemets, et regarder tout ce qu’on a. Sur la partie production, qu’est-ce qu’on a mis en place ? Potentiellement, il a un…

système qui permet d’apporter tel résultat à notre client. Je vais me poser la question qui est que je peux recruter pour que je puisse mettre en place des personnes à l’intérieur de ce pôle là et qu’après je mette même en place quelqu’un qui va gérer ce pôle là donc des chefs de pôle entre guillemets et je faire ça pour tous les modèles de croissance. La partie production bon est que j’ai besoin de quelqu’un qui va gérer la relation avec les clients est ce que j’ai besoin de quelqu’un qui fait les sites internet de quelqu’un qui je sais pas en fonction de ce que vous faites dans votre prestation de quelqu’un qui va opérer entre guillemets en tout cas.

Donc je vais cibler vraiment toutes les personnes qui vont opérer soit ma place, soit que je peux optimiser en terme de prestations. Et après je vais recruter un manager de poll, quelqu’un qui va gérer ce poll là. Je vais faire pareil sur la partie marketing, quelqu’un qui est responsable du marketing global de la boîte, qui gère les réseaux sociaux, qui gère les photographes, qui gère les vidéastes, qui gère les prestataires, qui gère l’email, l’email copyrighting, etc. Je vais faire pareil sur la partie commerciale, je vais recruter un directeur commercial, donc un head of sales qui va gérer la partie…

prospecteurs, commerciaux, les différents postes par rapport à ça. Et je vais faire ça pour aussi le service client, avec quelqu’un qui va gérer la relation client, gérer la satisfaction. Et finalement, le dernier modèle de croissance, c’est qu’une fois qu’on a tout fait nous-mêmes et qu’on a évidemment, auparavant, commencé à déléguer, c’est refaire un point, une grosse carte mentale sur il a toutes ces tâches-là qu’on a dans la boîte, comment je peux faire en sorte, moi en tant que dirigeant, en tant que CEO de l’agence, de sortir complètement de l’opérationnel, donc déjà de ne même plus m’adresser au client.

Enfin, voilà, c’est en fonction de la vision, je précise, en fonction de ce que vous voulez faire. De ne plus m’adresser aux clients et à toutes les équipes, mais uniquement de pouvoir, si je le souhaite, m’adresser que aux managers des différents pôles. Ce qui fait que mon temps est mieux investi en tant que dirigeant, entre guillemets, et que ça me permet de dupliquer ça sur d’autres business, d’avoir d’autres business. Moi, à côté, je fais de l’immobilier et je ne pas passer mon temps à tout faire. Même si j’adore parler aux clients, au moins là, j’ai le choix que si j’ai autre chose à faire, je suis pas obligé de m’occuper d’eux. Ils sont très bien lotis avec mon équipe.

Estelle (34:21.934)
C’est vraiment l’idée de passer à l’entreprise structurée, c’est-à-dire la grosse entreprise qu’on connaît avec son organigramme et les différents pôles, et à chaque fois une vision pyramidal dans chacun des pôles pour avoir le moins d’intervenants possibles à qui une seule personne doit avoir à parler, de façon à être le plus efficace possible. Ok, écoute Mathis, là, je vais essayer de résumer. Je ne pas rentrer dans tous les points parce qu’il en a beaucoup, mais je vais essayer de résumer. Moi, j’adore cet épisode parce que

Matis Cauver – SF Agency (34:25.717)
C’est ça.

Estelle (34:52.11)
C’est un épisode qui nous permet de nous poser sur notre boîte, nous dire, attends, j’ai pas la croissance que je veux. pense qu’on est 99 % à pas avoir la croissance qu’on veut. J’ai pas la croissance que je veux, ça veut pas dire qu’elle est mauvaise. J’ai pas la croissance que je veux. Comment est-ce que je fais pour voir ce qui ne fonctionne pas parfaitement ? Peut-être que ça fonctionne, mais pas parfaitement. En tout cas, pas assez bien pour avoir cette fameuse croissance. Donc, j’essaye de reprendre tes différents modèles Matisse en deux minutes. Le premier.

Le premier point à aller regarder, c’est notre produit, c’est d’aller regarder ce qu’on offre, ce qu’on propose à nos clients. Est-ce qu’on est différencié ? Est-ce qu’on a un modèle qui nous permet d’aller chercher de la croissance ? Est-ce qu’on a un modèle qui nous permet de créer de l’adoption client ? Est-ce qu’on est différent ? Est-ce qu’on a un positionnement qui nous est spécifique ? Ensuite, on va aller regarder le marketing, la communication, la conversion. Qu’est-ce qu’on va regarder ? Notre trafic. Est-ce qu’il est faible ? Est-ce qu’il est trop faible ? Comment est-ce qu’on peut l’améliorer

la conversion, comment est-ce que je vais passer de l’audience au prospect, la valeur client, la LTV, combien un client va dépenser chez moi tout au long de sa vie et bien évidemment le coût d’acquisition, le coût d’acquisition n’étant pas que du coup pub mais du temps passé, la ressource en fait que ce client nous a couté.

Quand on a fait ce travail marketing, on va aller regarder les ventes. Et les ventes, va commencer par regarder notre processus de vente et bien être conscient de quel est le processus de vente qu’on a choisi et ce qui nous convient. Ensuite, on va aller regarder si nos leads sont suffisamment qualifiés parce qu’on ne peut pas vendre si les leads ne pas qualifiés. Ensuite, on va aller regarder la performance de nos équipes de vente, ce soit nous-mêmes seuls ou toute une équipe. Et puis, on va aller travailler le suivi, l’analyse des data pour voir où est-ce qu’on investit et si on investit correctement.

troisième pilier, c’est le customer success. Moi, j’aime beaucoup ce pilier là parce que sans client, c’est quand même un petit peu difficile d’aller travailler. C’est quand même mieux de faire en sorte que ça se passe bien avec eux. on va aller regarder la qualité de nos services. On va regarder la communication qu’on a avec nos clients. va aller regarder nos process et on va regarder bien sûr la fameuse satisfaction client. Puisque tu nous dis après, c’est qu’une fois qu’on a mis tout ça en place, normalement, on a déjà une belle croissance. Mais bon, il a un moment donné, peut-être que cette croissance, on arrive à une espèce de plateau.

Estelle (37:06.734)
Qu’est-ce qu’on peut faire à ce moment-là ? On peut aller décliner les choses tout simplement, c’est-à-dire soit décliner d’un point de vue géographique, on prend la même chose, on le refait ailleurs, soit le décliner en disant, eh bien j’ai un modèle et je te propose ce modèle et tu me rémunères en contrepartie de ce modèle, ce modèle, c’est la franchise. Et puis on arrive à ton sixième pilier de la croissance. Là, c’est quand on a déjà vraiment très bien fait les choses et on se retrouve avec trop de boulot finalement, il a vraiment beaucoup, beaucoup de choses à travailler, on veut récupérer un petit peu son temps.

pour aller monter d’autres boîtes, peut-être pour aller faire autre chose. Et là ce que tu nous dis c’est qu’il faut se poser, regarder un tout petit peu, pas en arrière pour aller structurer nos équipes de façon à pouvoir récupérer un petit peu sa vie et pouvoir aller peut-être monter d’autres entreprises sur d’autres secteurs. Est-ce que ça te va Mathis comme résumé ?

Matis Cauver – SF Agency (37:55.381)
C’est pas que ça me va, que si tu cherches du travail, je t’engage comme commercial.

Estelle (37:58.542)
Voilà, tu vois, après le marketing, boum, ça y est, je viens sur le commercial. Merci infiniment, Mathis, d’avoir partagé avec nous tes six piliers de la croissance. J’adore cet épisode. Je trouve que c’est vraiment, il va nous permettre d’aller cocher, de prendre la liste et d’aller cocher les cases. Est-ce que j’ai bien fait mon boulot pour aller chercher de la croissance ? Merci Mathis, tu reviens quand tu vieux sur le podcast du marketing.

Matis Cauver – SF Agency (38:24.757)
Merci, à toi Estelle.

Estelle (38:26.67)
Je vais revenir deux secondes en arrière parce que j’ai oublié de te demander où on est. Merci à toi, Matisse. Où est-ce qu’on peut te retrouver si on veut te des questions, si on veut peut-être travailler avec toi ? Est-ce qu’il a un endroit où on peut te joindre ?

Matis Cauver – SF Agency (38:37.301)
Mais déjà merci pour l’invitation, vous pouvez écouter Estelle avec avec abuse parce que même moi j’écoute ses podcasts et c’est de la grande valeur. Si vous voulez échanger, discuter ou consommer ce qu’on fait, je suis sur LinkedIn, MatisseCover, donc j’imagine qu’on mettra le lien. Je suis assez accessible, j’ai des 7 heures, mais quand c’est quelqu’un qui vient, je regarde moi les messages, je suis très disponible là dessus. Si vous voulez regarder des vidéos plus stratégie process, comment justement mettre en place ce qu’on a vu.

Il a YouTube aussi que je lance. J’aime beaucoup ce format parce que c’est un format long, petit peu comme ce podcast là et ça vous permettra de voir dans le détail. Moi, je suis partisan du Give, Give, Give until they ask. Donc je vous contacterai jamais sur YouTube. verrez que sur YouTube, il y a des vidéos stratégie, une prise de rendez-vous à la fin si vous le souhaitez. En tout cas, tout est gratuit. Donc c’est les deux canaux sur lesquels vous pouvez me joindre et j’ai hâte de vous parler. Merci pour votre écoute et merci encore Estelle pour l’invitation.

Estelle (39:27.054)
Merci à toi Mathis, évidemment je mets tous les liens dans les notes de cet épisode. Mathis t’es le bienvenu quand tu veux sur le podcast du marketing.

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Sur le Podcast du Marketing par Estelle Ballot on parle de : base email, branding, business, communication, email marketing, formation, inbound marketing, landing page, le podcast du marketing, lead magnet, marketing, marketing automation, marketing digital, marketing mix, persona, réseaux sociaux, seo, stratégie, webinaire, IA, solopreneur, audience, masterclass, emailing, chatgpt, email marketing, marketing digital

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