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Entrepreneuriat

Leçons d’un 300ème épisode : comment tenir dans la durée en marketing – Episode 300

ou écouter sur :

Pour fêter le 300ème épisode, téléchargez le Guide Pratique de la Constance Marketing

 

La créativité attire l’attention, mais ce qui fait vraiment la différence dans la durée, c’est la constance. Pour ce 300ème épisode, le Podcast du Marketing explore un levier souvent sous-estimé mais absolument décisif : la discipline et la régularité comme véritables moteurs d’une stratégie marketing durable.

 

Au programme de cet épisode, vous découvrirez :

  • Pourquoi la constance est un pilier plus solide que la motivation pour bâtir la réussite.

  • Comment la cohérence de marque crée un repère fort et crédible pour votre audience.

  • En quoi un rendez-vous régulier avec vos clients ou abonnés devient un rituel essentiel.

  • Le rôle clé d’un style unique et identifiable dans un univers saturé de contenus.

  • Les coulisses d’une production régulière de qualité et pourquoi si peu de marques réussissent à tenir sur la durée.

 

Si vous cherchez à comprendre comment bâtir une stratégie marketing qui dure, qui inspire et qui fidélise, cet épisode est pour vous.

👉 Écoutez l’épisode complet dès maintenant et découvrez pourquoi la constance est votre meilleur allié marketing.

 

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Transcription de l’épisode

 

Aujourd’hui, nous fêtons ensemble un moment très particulier : le 300ème épisode du Podcast du Marketing. Trois cents épisodes, c’est une étape que je n’aurais jamais imaginé franchir au tout début de cette aventure. C’est un chiffre qui peut paraître abstrait, mais qui représente en réalité des centaines d’heures de réflexion, d’interviews, de recherches et de partages. Et surtout, trois cents occasions de vous retrouver pour parler de ce qui nous passionne : le marketing.

Cette longévité est l’occasion parfaite de prendre un peu de recul. Parce qu’au fond, tenir sur la durée n’est pas seulement une histoire de podcast, c’est aussi une des plus grandes leçons de marketing. Dans un monde où tout va très vite, où les tendances se succèdent à un rythme effréné, où l’on cherche souvent le coup d’éclat, il est facile d’oublier que ce qui construit vraiment une marque et ce qui crée de la valeur sur le long terme, c’est la constance.

La constance, c’est ce qui permet d’ancrer un rendez-vous dans l’esprit de son audience. C’est ce qui crée la confiance. C’est ce qui donne de la cohérence à une marque. Et c’est ce qui transforme une voix parmi d’autres en une référence reconnue.

Dans cet épisode spécial, je voudrais partager avec vous ce que ces 300 épisodes m’ont appris sur le lien entre constance et réussite marketing. Nous parlerons de discipline, de cohérence de marque, de rendez-vous à instaurer avec son audience, de style unique à affirmer, mais aussi des difficultés à produire du contenu sur le long terme. Et puis, je vous annoncerai aussi un nouveau cap pour le Podcast du Marketing. Parce que si la constance est indispensable, elle n’exclut pas l’évolution. Bien au contraire : c’est en restant fidèle à ses fondations qu’on peut se permettre d’innover.

Et puis comme c’est le 300ème épisode, je ne pouvais pas en profiter pour vous offrir un petit cadeau, et comme je sais que c’est pas toujours facile de faire ce qu’on a décidé de faire, je vous ai construit le Guide Pratique de la Constance Marketing. L’idée c’est de vous aider à:

  • Tenir vos engagements, même quand l’énergie baisse.
  • Construire une marque cohérente et reconnaissable.
  • Créer un rendez-vous attendu par votre audience.
  • Développer un style unique qui marque les esprits.
  • Transformer la discipline en habitude durable.

Pour le recevoir il vous suffit d’aller comme toujours sur lepodcastdumarketing.com/cadeau300

 

 

 

1. La constance comme pilier de la réussite

Quand on parle de réussite, on a souvent tendance à mettre en avant la créativité, l’innovation ou encore le talent. Bien sûr, ces qualités sont précieuses. Mais dans le temps, elles ne suffisent pas. Ce qui distingue vraiment les projets qui durent de ceux qui s’essoufflent, c’est la constance.

La constance repose sur une différence fondamentale : celle entre la motivation et la discipline. La motivation, c’est l’étincelle de départ. C’est l’envie, le plaisir, l’enthousiasme qui nous poussent à nous lancer dans un projet, qu’il s’agisse d’un podcast, d’une stratégie de contenu ou du lancement d’une marque. Mais la motivation est fragile. Elle fluctue, elle s’épuise, elle disparaît parfois au moment où les résultats se font attendre.

La discipline, en revanche, est plus solide. Elle ne dépend pas de l’humeur du jour ni de l’énergie du moment. Elle s’appuie sur un engagement clair : celui de continuer à avancer, même lorsque c’est difficile, même lorsque l’envie est moins forte. La discipline, c’est ce qui permet de dépasser les hauts et les bas, et d’installer une habitude durable.

Dans le marketing, la constance est essentielle pour bâtir une relation de confiance avec son audience. Prenons un exemple simple : imaginez une marque qui publie des contenus de manière irrégulière, parfois très présente, parfois complètement absente. L’audience finit par décrocher, parce qu’elle ne sait pas à quoi s’attendre. À l’inverse, une marque qui maintient une présence régulière crée un effet d’ancrage. Progressivement, elle devient un repère fiable, et c’est cette régularité qui transforme les interactions ponctuelles en fidélité durable.

La constance joue également un rôle clé dans la perception de l’autorité. Plus une marque est capable de tenir ses engagements dans le temps, plus elle gagne en crédibilité. Ce n’est pas le contenu exceptionnel publié une fois de temps en temps qui crée une réputation, mais la capacité à délivrer de la valeur de manière continue.

C’est exactement ce que j’ai constaté au fil des 300 épisodes du Podcast du Marketing. Au départ, je n’avais aucune certitude sur la durée de ce projet. Mais j’ai pris un engagement : celui de publier régulièrement, semaine après semaine. Et c’est cette régularité qui a permis au podcast de devenir un rendez-vous attendu, reconnu, et qui a construit une relation de confiance avec vous, les auditeurs.

En marketing comme dans le podcast, la constance n’est pas spectaculaire. Elle n’est pas toujours visible immédiatement. Mais elle agit en profondeur, elle tisse un lien solide avec l’audience, et elle finit par devenir l’atout le plus puissant d’une stratégie.

 

 

2. La cohérence de marque comme repère pour l’audience

La constance dans le temps ne suffit pas si elle n’est pas accompagnée de cohérence. En marketing, la cohérence de marque est ce qui permet de donner une direction claire et lisible à votre communication. C’est elle qui transforme une succession d’actions isolées en une véritable stratégie.

La cohérence commence par la clarté de votre positionnement. Une marque qui change de discours en permanence ou qui adopte des codes contradictoires brouille son image et perd son audience. À l’inverse, une marque qui reste fidèle à son identité et à ses valeurs crée un effet de continuité. Elle devient plus facilement reconnaissable, et surtout, plus crédible.

Un bon exemple est celui des grandes marques internationales. Quand vous voyez une publicité d’Apple, vous n’avez aucun doute : même avant que le logo apparaisse, le style, le ton et la mise en scène suffisent à identifier la marque. Cette cohérence n’est pas le fruit du hasard. Elle est le résultat d’une stratégie pensée pour offrir une expérience homogène, quel que soit le canal utilisé.

Mais la cohérence ne concerne pas seulement l’image ou le design. Elle se joue aussi dans la promesse faite au client et dans la manière dont cette promesse est tenue. Une marque qui affirme être proche de ses consommateurs mais qui ne répond pas à leurs messages perd instantanément sa crédibilité. À l’inverse, une marque qui maintient une ligne claire dans son discours et dans ses actions inspire confiance.

Dans le cas du Podcast du Marketing, cette cohérence s’exprime par un ton, une pédagogie et une exigence qui sont restés stables au fil des épisodes. Le format a parfois évolué, les invités se sont diversifiés, mais la ligne directrice est toujours restée la même : proposer un contenu marketing concret, utile, transposable à différents contextes, sans tomber dans la théorie purement académique. C’est cette cohérence qui permet à l’audience de savoir exactement ce qu’elle va trouver en écoutant chaque nouvel épisode.

Pour une entreprise, instaurer cette cohérence demande un effort constant. Cela implique de définir des piliers de marque solides, de former ses équipes à les incarner et de résister à la tentation de changer de cap au gré des tendances. Bien sûr, cela ne veut pas dire rester figé. Une marque peut et doit évoluer. Mais elle doit évoluer en cohérence avec ce qu’elle est déjà, et non en rupture avec son identité.

La cohérence de marque agit comme un repère pour l’audience. Elle rassure, elle simplifie la perception, et elle renforce la fidélité. Une marque incohérente peut attirer l’attention un instant, mais une marque cohérente reste dans l’esprit durablement.

 

 

3. Créer un rendez-vous avec son audience

Une marque qui réussit ne se contente pas de communiquer : elle instaure un rituel. C’est exactement ce qu’implique l’idée de créer un rendez-vous avec son audience. Un rendez-vous, c’est plus qu’une simple publication régulière. C’est un moment attendu, inscrit dans le quotidien ou dans la semaine de vos clients, qui devient peu à peu une habitude.

Pourquoi est-ce si puissant ? Parce que les habitudes structurent nos vies. Lorsque votre audience associe un moment précis à votre contenu ou à votre marque, vous devenez partie intégrante de sa routine. Cela réduit la barrière d’accès et renforce considérablement la fidélité.

Prenons l’exemple de la presse. Les grands journaux ont longtemps été lus à des moments fixes de la journée : le matin avec le café, le soir en rentrant du travail. Ce rituel faisait partie de la vie des lecteurs. Aujourd’hui, ce même principe s’applique aux newsletters, aux podcasts, ou même aux vidéos YouTube. La régularité dans le rendez-vous est ce qui permet de créer une attente et donc un engagement durable.

Dans le cas du Podcast du Marketing, l’objectif a toujours été de créer ce rendez-vous. Chaque semaine, un nouvel épisode est publié. Cette régularité a permis d’ancrer une habitude chez de nombreux auditeurs, certains me disant même que le podcast faisait désormais partie de leur routine de trajet ou de sport. C’est précisément ce type de rituel qui transforme une écoute occasionnelle en fidélité longue durée.

Mais instaurer un rendez-vous va au-delà du calendrier. Il s’agit aussi de créer une promesse claire. Votre audience doit savoir ce qu’elle va retirer de ce rendez-vous : un moment d’inspiration, une information utile, une idée à appliquer. C’est cette valeur perçue qui donne envie de revenir à chaque fois.

La difficulté, c’est que ce rendez-vous doit être respecté. Un rendez-vous manqué peut sembler anodin, mais il envoie un signal négatif : celui d’un manque de fiabilité. Et la confiance se construit lentement, mais elle peut se perdre très vite. C’est pourquoi créer un rendez-vous demande autant de discipline que de constance.

Pour une entreprise, cela signifie qu’il est essentiel de définir un rythme de communication réaliste et tenable sur la durée. Mieux vaut publier un contenu de qualité toutes les deux semaines, mais tenir cet engagement, plutôt que de viser une fréquence trop ambitieuse et finir par décevoir son audience en l’abandonnant.

Créer un rendez-vous, c’est donc offrir à son audience un repère fiable, une promesse tenue, et un moment qui devient attendu. C’est ainsi que se construit une véritable relation, non plus ponctuelle, mais durable.

 

 

4. Développer un style unique et identifiable

Dans un environnement saturé de contenus et de messages marketing, il ne suffit pas d’être présent. Pour exister durablement dans l’esprit de son audience, une marque doit développer un style unique et identifiable. C’est ce style qui permet de se distinguer, d’être reconnu instantanément, et surtout, de créer un lien émotionnel fort.

Un style unique, ce n’est pas seulement un logo ou une charte graphique. C’est une combinaison de plusieurs éléments : le ton utilisé, la voix de la marque, la pédagogie déployée, la manière de raconter les histoires, ou encore la posture adoptée vis-à-vis de l’audience. Ces éléments, mis bout à bout, construisent une signature qui devient une marque de fabrique.

Regardons un exemple concret. Sur LinkedIn, certains créateurs ne se distinguent pas forcément par la quantité de leurs publications, mais par leur style immédiatement reconnaissable : un ton direct, une façon particulière d’articuler leurs idées, ou même une tournure de phrase qui devient une sorte de « signature ». Cette singularité est ce qui les rend mémorables et attire une communauté fidèle.

Dans le cas du Podcast du Marketing, j’ai cherché à développer un ton clair, pédagogique et accessible. L’idée a toujours été d’éviter le jargon inutile, de donner des exemples concrets et de rester orienté business. Ce style n’a pas été défini du jour au lendemain, il s’est construit épisode après épisode, grâce aux retours des auditeurs et à l’expérience accumulée. Mais il est devenu un élément essentiel de l’identité du podcast. Vous savez à quoi vous attendre : un contenu sérieux, mais jamais froid, exigeant mais toujours tourné vers l’action.

Pour une entreprise, trouver son style unique demande du courage. Parce que cela implique de faire des choix, et donc d’accepter de ne pas plaire à tout le monde. Une marque qui veut plaire à tout le monde finit par ne marquer personne. En revanche, une marque qui assume un ton affirmé, qui ose se différencier et qui reste fidèle à ce style sur la durée, finit par se tailler une place unique dans l’esprit de son audience.

Ce style devient alors une véritable force marketing. Il crée un effet de reconnaissance immédiate : en quelques mots ou en quelques images, votre audience sait qu’il s’agit de vous. Et dans un monde où l’attention est limitée, cette capacité à être identifié instantanément est un atout inestimable.

Développer un style unique et identifiable, c’est donc accepter d’être soi, d’affirmer une voix distincte, et de la cultiver dans la durée. C’est cette singularité qui attire, qui fidélise et qui permet à une marque de ne pas se perdre dans la masse.

 

 

5. Produire du contenu sur la durée : un défi sous-estimé

On sous-estime souvent la difficulté de produire du contenu sur le long terme. Au départ, l’enthousiasme est au rendez-vous. Les idées fusent, l’énergie est forte et l’envie d’innover porte le projet. Mais une fois la phase initiale passée, la réalité s’impose : tenir la cadence est un défi, parfois bien plus grand que prévu.

Produire régulièrement du contenu de qualité exige des ressources considérables. Il faut du temps, de l’organisation, de la recherche, de la créativité, et une capacité à renouveler son approche pour ne pas lasser son audience. La répétition peut rapidement devenir un piège : faire toujours la même chose risque de fatiguer l’auditeur ou le client, tandis que chercher à se réinventer en permanence peut mener à l’épuisement. Trouver l’équilibre entre continuité et nouveauté est un exercice exigeant.

Au-delà des aspects créatifs, il y a aussi les contraintes personnelles et professionnelles. Personne n’est toujours au sommet de sa motivation. Il y a des moments de doute, des périodes de fatigue, des imprévus qui rendent la régularité difficile. C’est dans ces moments que l’importance de la discipline se révèle. Parce que la motivation seule ne suffit pas pour produire 300 épisodes, ni pour tenir une stratégie de contenu sur plusieurs années.

La discipline permet de transformer la production de contenu en un processus. Elle réduit la part de décision quotidienne, elle installe des habitudes, et elle aide à avancer même quand l’envie n’est pas au rendez-vous. C’est un peu comme l’entraînement sportif : ce ne sont pas les séances faites dans l’enthousiasme qui font la différence, mais la régularité maintenue, même lors des jours plus difficiles.

Produire sur la durée implique aussi d’accepter les phases de creux. Il y a des périodes où l’on a l’impression de stagner, où l’on doute de l’impact réel de ce que l’on fait. Ces moments sont normaux et inévitables. La clé, c’est de les traverser sans abandonner. Avec le recul, ce sont souvent ces phases de moindre énergie qui précèdent des sauts de progression.

Dans mon expérience avec le Podcast du Marketing, il y a eu des épisodes plus difficiles à enregistrer, des moments où le temps manquait, ou encore des périodes où l’inspiration semblait moins fluide. Pourtant, l’engagement de continuer a toujours été plus fort. C’est cette discipline qui a permis de franchir le cap des 300 épisodes. Et c’est aussi ce qui fait la différence entre une stratégie de contenu éphémère et une stratégie qui construit une véritable autorité dans le temps.

Produire du contenu sur la durée est donc un défi sous-estimé, mais c’est aussi une opportunité rare. Parce que peu d’acteurs tiennent vraiment dans le temps, ceux qui parviennent à le faire se démarquent naturellement. La discipline devient alors une arme concurrentielle : elle permet de construire une présence durable, une relation solide avec l’audience, et une crédibilité que personne ne peut remettre en question.

 

 

Conclusion : un tournant pour le Podcast du Marketing

Atteindre 300 épisodes est bien plus qu’un chiffre symbolique. C’est la preuve concrète que la constance, la cohérence et la discipline sont les véritables moteurs d’un projet durable. Ce chemin a montré que la régularité crée la confiance, que la cohérence de marque agit comme un repère pour l’audience, que les rendez-vous instaurés renforcent la fidélité, que le style unique forge l’identité, et que la discipline dépasse la motivation pour rendre possible la production sur le long terme.

Mais si la constance est la clé de la durée, elle ne doit pas être synonyme d’immobilisme. Au contraire, elle crée les bases solides qui permettent d’évoluer. C’est pourquoi ce 300ème épisode marque un tournant pour le Podcast du Marketing. Jusqu’ici, nous avons exploré ensemble de nombreux sujets stratégiques et opérationnels. Nous avons parlé de tendances, d’outils, de stratégies et de visions. Désormais, je souhaite aller encore plus loin, en donnant une place grandissante à celles et ceux qui sont en première ligne du marketing dans les entreprises.

Vous avez déjà pu entendre des épisodes passionnants avec des leaders comme Antoine Susini, CMO d’Heineken, Nathalie Dunos, CMO de Volvo, ou encore Franck Denglos, CEO d’Adidas Italie. Ces échanges ont montré à quel point il est enrichissant d’apprendre directement des meilleurs, de comprendre leurs stratégies, leurs défis, et de voir comment leurs expériences peuvent être transposées dans des contextes très différents.

C’est exactement la direction que je veux prendre désormais : recevoir encore plus de CMO et de dirigeants d’entreprises de premier plan, pour partager avec vous leurs visions et leurs pratiques. Le but est double. D’abord, vous inspirer grâce à des exemples concrets venus des plus grandes marques. Ensuite, vous donner des clés applicables à votre propre business, qu’il s’agisse d’une startup, d’une PME ou d’une grande structure.

Le Podcast du Marketing entre donc dans une nouvelle phase, mais il reste fidèle à sa mission : vous apporter chaque semaine des enseignements clairs, utiles et actionnables pour faire grandir votre marketing.

Alors je vous invite à continuer cette aventure avec moi, à rester fidèles à ce rendez-vous hebdomadaire, et à découvrir ensemble comment les plus grands marketeurs du monde construisent leurs succès… pour que vous puissiez à votre tour bâtir le vôtre.

 

Votre stratégie d’employee advocacy en 5 étapes avec Emilie Houdou – Episode 255

ou écouter sur :

Comment une entreprise peut-elle profiter de LinkedIn ?

La stratégie à adopter tient en deux mots : employee advocacy. Donnez la parole à vos employés, c’est eux qui ont les clés de LinkedIn.

 

Aujourd’hui je vous propose qu’on parle de cette stratégie encore sous-exploitée et qui pourtant vous allez le voir a beaucoup de vertues en internet et en externe. Pour en parler j’ai invité une spécialiste de la prise de parole BtoB : Emilie Houdou. 

 

Vous pouvez en savoir plus sur Emilie en la suivant sur LinkedIn.

 

 

 

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Transcription de l’épisode

Je passe pas mal de temps sur LinkedIn, c’est mon réseau social de prédilection. Ce qui est fort avec ce réseau, c’est la capacité qu’il a à faire émerger des profils. On peut vraiment se faire un nom sur LinkedIn, ou en tous cas se faire un nom pour les personnes qui comptent : les personnes qui gravitent dans notre univers professionnel.

Mais voilà, les entreprises ne savent pas trop par quel bout prendre le bébé. Ce réseau n’est pas fait pour les marques, il est fait pour les personnes. Alors comment on fait pour y exister en tant que marque. C’est la quadrature du cercle.

La stratégie à adopter tient en deux mots : employee advocacy. Donnez la parole à vos employés, c’est eux qui ont les clés de LinkedIn.

Aujourd’hui je vous propose qu’on parle de cette stratégie encore sous-exploitée et qui pourtant vous allez le voir a beaucoup de vertus en internet et en externe. Pour en parler j’ai invité une spécialiste de la prise de parole BtoB, je vous propose d’accueillir tout de suite Emilie Houdou. 

 

Estelle (00:36.439)
Bonjour Emily, bienvenue sur le podcast du marketing.

Emilie (00:41.774)
Et le Estelle, merci à toi !

Estelle (00:43.768)
Eh ben écoute, ravie de te recevoir aujourd’hui sur le podcast du marketing. On va parler d’un sujet dont je crois je n’ai jamais parlé. C’est marrant, c’est souvent que je commence mes épisodes comme ça, comme quoi il a encore plein plein plein de sujets à aborder en marketing. C’est une histoire sans fin. On va parler aujourd’hui d’employee advocacy. Alors c’est un terme anglais, mais en fait c’est le bon terme. Il n’y a pas vraiment de termes. En tout cas, moi je ne le connais pas. Tu vas me dire si toi tu en connais un en français, mais tu vas nous dire…

Ce que c’est, en deux mots, c’est le fait que les employés prennent la parole pour au nom de l’entreprise et en leur nom en même temps et on va voir comment est-ce que on met en place des stratégies de communication, comment est-ce qu’on gère tout ça avant qu’on rentre, Émilie, dans le vif du sujet, est-ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais ?

Emilie (01:34.926)
Oui, avec plaisir Estelle. Alors donc je m’appelle Emilie Houdou et donc j’ai 40 ans cette année. Donc ça fait plus de 10 ans maintenant que je travaille en marketing, plus spécifiquement en marketing digital. Et depuis trois ans, je suis à mon compte et j’accompagne les entreprises dans leur prise de parole sur Internet. Et ça passe par la stratégie de contenu dans le B2B. C’est vrai qu’on est sur un terrain de jeu, notamment LinkedIn, mais pas que. Et l’idée, en fait, c’est que ces entreprises là puissent…

la parole de la meilleure façon qu’il soit, autant au travers de leur page entreprise LinkedIn qu’autant du côté de leurs salariés et leurs dirigeants. c’est pour ça que l’emploiad vocatis aujourd’hui c’est une extension en effet de la stratégie éditoriale qu’on va développer sur LinkedIn.

Estelle (02:20.087)
Super. Est-ce que tu peux nous dire, effectivement, peut-être un peu plus rentrer dans le détail ? Parce que je pense qu’il a plein de gens qui entendent ce terme, ça fait partie de ces termes un peu marquetteux, employee and vocatie, on l’entend mais on comprend pas forcément très bien ce que c’est. Si tu devais m’expliquer ce que c’est, qu’est-ce que tu me dirais ?

Emilie (02:34.606)
Mm-mm.

Emilie (02:38.67)
Et bien, te dirais que, alors, en français, on pourrait dire un programme ambassadeur. Donc déjà, quand on parle, tu vois, d’ambassadeur, ça semble un petit peu plus accessible pour nous en tant que français, en tant que tel. Et du coup, l’idée de ce programme ambassadeur, c’est de faire en sorte que les collaborateurs vont prendre la parole sur les réseaux sociaux, sur des conférences.

pas sur des podcasts et donc au travers de cela vont pouvoir se valoriser eux-mêmes mais vont également valoriser l’entreprise qui les emploie. Du coup l’idée c’est on capitalise sur les forces vives de manière à faire une stratégie pourquoi pas de ruissellement appelons appelons le comme tel qui va permettre de faire une extension en fait de la prise de parole de l’entreprise en tant que telle.

Estelle (03:26.135)
Ok, super. Du coup, moi quand tu me dis prise de parole, entreprise, j’ai peu tendance à penser à LinkedIn. Est-ce qu’on peut se dire que l’employé advocacy, c’est d’abord sur LinkedIn ?

Emilie (03:37.71)
Alors, c’est vrai que dans l’univers, alors, je te dirais déjà, ça dépend en effet de tes cibles et du comportement des cibles. Mais c’est vrai qu’en B2B, LinkedIn, c’est la plateforme aujourd’hui de référence avec plus de 30 millions de membres en France et un taux de pénétration sur l’ensemble des secteurs d’activité. oui. Cependant, je te dirais que tout l’univers des conférences, des podcasts, là aussi, ça, voilà, on est dans cet univers B2B, mais on a aussi des exemples en B2C.

avec notamment Instagram. Et on a le cas de Starbucks qui a créé un compte Insta qui s’appelle Starbucks Partner et qui est alimenté par les collaborateurs de la chaîne de Starbucks. Donc, on a été formé par Starbucks avec des guidelines, des guides de bonnes pratiques spécifiques.

Estelle (04:22.359)
ont été formés par Starbucks avec des guidelines, des guides de bonnes pratiques spécifiques pour nourrir la chaîne avec des contenus. tu vois, fait, vraiment, c’est variable, mais c’est vrai qu’on dit « be avec LinkedIn, c’est le terrain de jeu. Ouais, bon. Et puis l’avantage, c’est que LinkedIn, effectivement, c’est un bon endroit pour parler de l’entreprise, peut-être au sens un peu plus corporate, ou en tout cas d’avoir des prises de parole.

Emilie (04:30.19)
pour nourrir la chaîne avec des contenus. tu vois, vraiment c’est variable mais c’est vrai qu’en B2B, oui, lindine c’est le thérange de l’employé advoqués.

Estelle (04:50.519)
à la place peut-être ou dans la voix ? Je ne pas comment on peut dire d’ailleurs. Est-ce que la personne qui dans cette stratégie d’employee advocacy, est-ce qu’elle parle en son nom ? Est-ce qu’elle parle au nom de l’entreprise ? C’est quoi ? Où est-ce qu’on se positionne justement ?

Emilie (05:07.438)
Là c’est vrai qu’on va vraiment rentrer dans la méthodologie de l’employé advocacy mais ce que j’ai tendance en fait à dire c’est que bah en effet il faut fournir un cadre aux collaborateurs qui a envie puisque bien évidemment un programme d’employé advocacy on va pas le faire par la force hein donc base du volontariat mais sachant qu’en effet ce qu’on appelle le tone of voice que tu maîtrises très bien et stèle, on sait que le tone of voice il doit être propre en fait en effet

à l’individu en tant que tel. Mais par contre, il faut lui fournir les éléments de cadrage de prise de parole pour s’assurer que l’entreprise, si tu veux, les raccord et qu’il va pouvoir parler des choses qui sont notamment autorisées de faire.

Estelle (05:58.039)
Oui, parce qu’effectivement, c’est un peu tout le sujet. Quand on est une entreprise, on se dit, moi, si j’ai des employés qui commencent à parler, est-ce qu’ils vont pas raconter n’importe quoi ? Est-ce qu’ils vont le dire sur le bon ton ? Est-ce qu’ils vont pas aller divulguer des choses que je veux peut-être pas divulguer ou au contraire ne pas parler de ce que je souhaiterais mettre en avant ? Comment on fait quand on est une entreprise et qu’on a envie de mettre en place ?

Emilie (06:12.494)

Estelle (06:21.687)
un programme d’employé advocacy quand on veut donner la parole, laisser la parole à ses employés, ce qui est plutôt une bonne chose, moi je trouve d’ailleurs, soit dit en passant, trouve que effectivement, et notamment sur LinkedIn, on l’a pas dit, mais sur LinkedIn, c’est intéressant de laisser ses employés parler parce que c’est quand même un réseau des personnes et pas des entreprises. Même si c’est un réseau B2B, c’est les pages des personnes qui fonctionnent pas, les pages d’entreprises.

Emilie (06:31.246)
Oui.

Emilie (06:43.854)
Oui.

Estelle (06:48.663)
ça fait sens de laisser ses employés parler. Sauf que comment on fait ? Parce qu’on ne pas juste faire un email à toute la boîte en disant, bon les amis, ça y est, allez donc sur LinkedIn, Instagram, où vous voulez, et puis parlez de la boîte. Évidemment, j’imagine que ce pas comme ça que tu recommanderais qu’on fasse. Voilà, si je te dis, moi j’ai une entreprise, j’ai des employés, je veux leur donner la parole, comment je fais ?

Emilie (07:00.256)

Emilie (07:07.342)
Bonne

Emilie (07:15.23)
Comment on y va ? Du coup, je vais te donner une méthode en cinq étapes. qu’en effet, comme tu le disais, aujourd’hui, sur un fil d’actualité LinkedIn, préciser, grosso modo, a entre 3 et 5 % des posts qui sont représentés par des pages entreprises. Et tout le reste, en fait, ça va être des posts sponsorisés ou des posts issus de profil personnel. Donc en effet, y a vraiment tout à gagner à former les collaborateurs.

Alors comment on va faire ? Là, l’idée, la première étape, va être déjà de faire une formation de base à l’outil LinkedIn. C’est une formation, je dirais, d’acculturation et puis aussi l’idée, c’est qu’on donne envie. Moi, en fait, je commence par une formation de deux heures. Ça peut être sur un format webinar et on se dit, aujourd’hui, les chiffres de LinkedIn, c’est quoi ? Parce que, par exemple, il y a aujourd’hui des commerciaux qui ne voient toujours pas l’intérêt de LinkedIn.

Estelle (08:12.631)
Mmh.

Emilie (08:13.397)
Donc l’idée aussi c’est de les sensibiliser à la puissance de l’outil, leur parler du principe de l’algorithme et de ses étapes, leur montrer comment est structuré un fil d’actualité, leur parler des formats, de l’importance du profil, leur parler aussi de la note SSI, le social selling index, la note que va attribuer LinkedIn à notre présence sur la plateforme. Donc déjà en fait, cette formation de base est importante parce qu’elle va permettre à la fois d’acculturer, de donner envie.

Estelle (08:27.991)
Oui, bien sûr.

Emilie (08:41.294)
Ça, je dirais que c’est un socle. Sachant qu’il y a des entreprises, comme l’entreprise Dell, alors c’est des entreprises à l’échelle mondiale, mais elles vont beaucoup plus loin. Dell, par exemple, a un programme de formation pour la prise en main des outils digitaux. Et l’entreprise va même délivrer des diplômes là-dessus. On parlera des statistiques de performance après. Ouais. Ouais.

Estelle (08:55.047)
!

Estelle (09:05.463)
Ouais, les grosses entreprises américaines, moi je bossais chez Microsoft, ils fonctionnent pas mal comme ça. T’as plein de formations disponibles avec des diplômes, et effectivement, il faut aller choper des crédits pour pouvoir avancer dans ta carrière.

Emilie (09:13.774)
Oui.

Emilie (09:19.982)
Oui et ça c’est des éléments hyper importants. Aujourd’hui finalement les collaborateurs de Dell grâce à ce programme ont six fois plus en fait ça a généré six fois plus de contenu que les contenus corporate pilotés par la marque en tant que telle. tu vois ces formations elles sont quand même essentielles ça marche ça marche. Donc ça formation de base tu as culture tu donnes envie. Et puis dans un temps de c’est là où tu vas commencer à proposer donc volontariat évidemment c’est ce qu’on disait tout à l’heure c’est là que tu vas commencer à proposer

Estelle (09:35.383)
Ça marche.

Emilie (09:51.029)
aux collaborateurs un programme ambassadeur et sachant que dans le programme ambassadeur, attention, l’idée n’étant pas de brûler les étapes et du coup de faire peur à tout le monde, un ambassadeur c’est pas forcément quelqu’un qui va créer des posts LinkedIn deux à trois fois par semaine. Un ambassadeur de marque ça peut être aussi la personne, si tu veux, qui va récolter des infos sur le terrain. Un ambassadeur de marque ça peut être aussi quelqu’un qui va…

commenter en fait les postes de l’entreprise. vois, il a différentes échelles d’interventions et du coup d’investissement en fait et ça c’est vraiment important de le spécifier. Et à partir de là, si tu veux, on va définir des rôles et puis on va envisager une formation qui pour ces volontaires va être plus poussée, tu vois. Et dans cette formation plus poussée, c’est là où ce que tu disais en disant attention, ce qu’on peut dire, ce qu’on peut pas dire, c’est à ce moment là qu’on va commencer à parler de cela. C’est-à-dire que là l’idée

Estelle (10:27.415)
et à partir de là, si tu…

Estelle (10:45.43)
C’est à dire que la idée c’est de se dire, on se met tous ensemble et puis on finalement co-construire si tu veux des sujets, c’est le premier niveau, mais si on a déjà une stratégie éditoriale en règle générale, c’est le cadre des…

Emilie (10:46.638)
c’est de se dire, on se met tous ensemble et puis on finalement co-construire si tu veux des sujets, c’est le premier niveau. Mais si on a déjà une stratégie éditoriale et en règle générale, c’est le cas dans des grosses entreprises, mais dans les PME ça peut ne pas être le cas. Mais en attendant, l’idée c’est de se dire quelle est la stratégie éditoriale de l’entreprise et si elle n’est pas construite, on peut profiter de ses ambassadeurs pour la co-construire avec eux, comme ça ils sont partie prenante.

Estelle (11:13.435)

Emilie (11:15.438)
Et si ce pas cas, l’idée c’est de leur partager cette stratégie éditoriale. C’est quoi les piliers de contenu, c’est quoi la tonalité, les valeurs qu’on défend. Théoriquement, évidemment, ils sont dans l’entreprise, donc on suppose qu’ils les connaissent, mais c’est quand même important de le spécifier.

Estelle (11:30.167)
Ouais, j’aime beaucoup, on suppose qu’ils les connaissent, c’est comme la stratégie, on suppose toujours que les gens connaissent la stratégie d’une boîte, si tu regardes, je crois que c’est 90 % des salariés d’une entreprise en général ne connaissent pas la stratégie de la boîte, c’est d’ailleurs l’une des premières raisons des motivations des salariés. Donc je pense que c’est aussi finalement, moi je trouve que c’est un bon moment.

Emilie (11:43.182)
Oui.

Emilie (11:47.374)

Estelle (11:50.327)
pour se reposer sur sa stratégie de contenu et s’assurer que tout le monde est au courant des grands piliers de communication de ce qu’on veut dire. On croit souvent, quand on est dans le service communication, notamment ou à la direction, on croit souvent un peu naïvement.

mais on croit souvent que tout le monde est au courant et tout le monde l’a en tête parce que nous on l’a en tête et c’est normal, c’est les choses qu’on fait toute la journée, on est tous pareils, on croit que ce qu’on sait tout le monde le sait mais c’est rarement le cas donc je trouve que c’est un très bon moment pour reposer les choses et s’assurer que tout le monde est vraiment au même niveau.

Emilie (12:18.318)
Mais ce n’est pas le cas.

Emilie (12:24.718)
Oui, complètement, complètement. Ça évite des impaires. Et puis, peut penser qu’un cadre, ça fait peur où ça restreint la liberté d’expression. Mais in fine, pour beaucoup d’entreprises et de collaborateurs, le cadre éditorial les rassure en se disant « ok, je peux parler de cela, de ce sujet-là, etc. » Donc finalement, vois, a… Je t’en prie.

Estelle (12:41.399)
bien sûr.

Estelle (12:45.815)
Et puis le cadre, pardon je te coupe mais je rebondis dessus, le cadre ça évite le syndrome de la page blanche. Il n’y a rien de pire que dire à des gens, allez-y, communiquez, parlez. Vous dites ce que vous voulez, vous avez carte blanche. C’est horrible, c’est ultra angoissant. dis mais mon Dieu, mais de quoi je vais pouvoir parler ? Alors que si on me dit il a un cadre, les quatre piliers de la communication de notre entreprise, c’est ça, ça, ça, boum !

Emilie (12:58.138)
Oui.

Estelle (13:08.279)
tu as déjà quatre grands thèmes que tu vas pouvoir décliner de plein de façons différentes, tu as déjà des choses sur lesquelles tu vas pouvoir communiquer. Laisser trop de place finalement, c’est comme les enfants, tu sais, si tu donnes trop de choix, tu ne plus quoi choisir. C’est un peu la même chose en communication, vaut mieux avoir trois, quatre grands éléments sur lesquels travailler que de laisser open bar, open bar c’est angoissant en général et du coup on fait rien.

Emilie (13:22.286)

Emilie (13:32.85)
Et du coup, les piliers de contenu que tu évoques Estelle, donc on peut dire que c’est des piliers de contenu, c’est des grosses thématiques de contenu, et tu parlais par exemple de l’innovation, ce genre de choses, on peut avoir des thématiques comme telles. bien là, fait, ce qui est intéressant, c’est se dire, et c’est là où en fait le programme d’employé advocatie va rejoindre une stratégie Avengers, tu vois, où finalement chaque collaborateur a son super pouvoir, le pouvoir…

RSE, pouvoir marketing, pouvoir market produit, etc. Dans la stratégie Avengers, chacun va prendre la parole sur un même sujet mais avec son prisme, son expertise. Là où c’est intéressant, c’est qu’en dans la stratégie éditoriale, exemple, si on veut défendre une thématique autour de l’innovation, c’est se dire comment les collaborateurs qui sont embarqués dans le programme vont s’emparer de cette thématique innovation.

Estelle (14:06.135)
c’est que chacun va prendre la parole sur un même sujet mais avec son prisme, son expertise. Et là où c’est intéressant, c’est qu’en effet, dans la stratégie éditoriale par exemple, si on veut défendre une thématique autour de l’innovation, bien c’est se dire comment les collaborateurs qui sont embarqués dans le programme vont s’emparer de cette thématique innovation. Tu vois, par exemple, d’un lancement de produit, comment le responsable RSE va parler de ce lancement de produit, va valoriser toute cette thématique.

Emilie (14:24.878)
Tu vois, au travers par exemple d’un lancement de produit, bien comment le responsable RSE va parler de ce lancement de produit, va valoriser cette innovation, mais avec son prisme à lui. Par exemple, je ne pas, des certifications ou l’empreinte carbone. Comment la directrice marketing va, elle, vois, prendre le sujet en main et va traiter en fait du sujet de l’innovation dans l’entreprise. Et après, tu vois, le DRH, etc. Et tout ça, en fait, cette force de frappe, effet, on peut la construire.

Estelle (14:33.911)
mais avec son prismaliste. Par exemple, ne pas, des certifications, l’emprunt de carbone, comment la directrice marketing va, tu vois, prendre le sujet en main et va traiter en fait du sujet d’innovation en entreprise. Et après, tu vois, le DRH, etc. Et tout ça, en fait, cette force de frappe, effet, on peut la construire avec en fait ces collaborateurs qui sont hyper motivés. Ouais, moi, j’aime beaucoup ta stratégie Avenger parce que…

Emilie (14:53.742)
avec en fait ces collaborateurs qui sont hyper motivés.

Estelle (15:01.207)
En fait, c’est ce que je dis souvent dans mes formations, et ça vaut pour toute création de contenu d’ailleurs, c’est que l’idée, c’est d’avoir des grands piliers pour éviter cette fameuse page blanche. Et après, un grand pilier, c’est-à-dire un grand thème de communication, on va pouvoir le prendre sous différents angles, différents prismes. C’est ça le fait d’être finalement expert d’un sujet, c’est être capable d’en parler de plein plein de façons différentes, sous des angles différents, sous des médias différents, sous des formats différents. Et le fait d’avoir cette stratégie Avenger, j’aime beaucoup parce que je les imagine avec leur

leurs boucliers, machins et leurs super pouvoirs. évidemment que la DRH, la responsable RSE, le responsable marketing, le sales, etc. Ils ont tous quelque chose à dire sur ces grands sujets-là, les grands thèmes de l’entreprise. Mais bien sûr qu’ils vont les dire différemment, avec des mots différents, avec des problématiques différentes, peut-être des formats différents. Et ils vont parler à des personnes différentes aussi. Et du coup, quand tu toutes ces personnes qui, sur une même période donnée peut-être, après tu vas me…

Emilie (15:32.589)

Emilie (15:44.174)
Et on

Emilie (15:57.23)

Estelle (16:00.969)
tu vas m’en parler, mais peut-être qu’on peut organiser les choses avec un momentum. Vienne parler différentes personnes de différentes façons, sur différents formats. C’est ça qui fait porter un message finalement. C’est la pluralité des messages qui fait que ton message est fort.

Emilie (16:14.638)
C’est qui est fort.

Emilie (16:20.233)
Et c’est là où c’est passionnant parce qu’en effet tu as différents angles, tu capitalises sur le réseau de chacun et puis il a une forme d’appropriation. Et ça c’est quelque chose d’important. Tu vois par exemple ce que j’aime bien faire c’est quand je suis en formation pour des programmes d’employé-advocatie, on va dire ok, il a quoi comme prochain lancement ? puis alors du coup sur ce prochain lancement, toi alors tu aurais quoi à dire ? Ok. Donc tu vois tu te dis

tu as le thème du lancement et puis tout autour tu crées tout un écosystème de personnes avec chacun son prisme. l’idée en effet c’est quelque part, tu vois par exemple quand tu es dans un moment fort, événementiel comme un lancement, l’idée c’est ce temps fort en fait et comment tu vas occuper l’espace. Du coup là les ambassadeurs en effet vont se rassembler sur une période d’une semaine, deux semaines pour poster de manière intensive, ça me paraît un peu fort comme terme.

Estelle (17:11.767)

Emilie (17:17.934)
intensif pour eux parce que s’ils publient déjà deux à trois fois, tu vois, sur deux à trois semaines, deux à trois fois par semaine, j’entends, ça peut être ça peut être costaud en fait pour quelqu’un qui tu vois, qui n’est pas vraiment habitué à la création de contenu, voilà, comme nous, par exemple, ça peut être le cas. donc, et là, en fait, tu crées en fait vraiment cette force de frappe et on se retrouve entre guillemets tous en tant qu’aventure face à Thanos.

Estelle (17:25.079)
ça peut être costaud pour quelqu’un qui n’est pas vraiment habitué à la création de contenu comme nous par exemple, peut être le cas. Et là en fait, tu crées vraiment cette force de frappe et on se retrouve entre guillemets tous en tant qu’avangers face à Thanos sur la scène finale.

Emilie (17:42.026)
sur la scène finale à se battre contre le super héros. Donc oui, c’est puissant. Et tu vois, il y a ce cadre, cette stratégie éditoriale. Évidemment, il faut leur montrer comment tu publies. Est-ce que c’est intéressant de proposer des templates de poste ? Oui, ça peut t’aider à démarrer, mais il ne pas non plus qu’on tombe dans cette forme d’homogénéité d’un fil d’actualité. c’est toute la limite des templates.

Estelle (18:01.407)

Emilie (18:09.262)
Et puis ensuite, comme tu disais, il a ces guidelines, donc c’est vraiment des guides de ce que tu peux faire et ce que tu ne pas faire. Là, tu vois, on tombe vraiment sur la charte éditoriale en tant que telle où tu vas dire, voilà des exemples de publication, d’employé à advocatie, les informations confidentielles à ne pas relayer. Tu vois, c’est dans ce document-là en tant que telle qu’il va falloir que tu mettes en gros les limites, sachant que dans des grosses entreprises, on se rend compte qu’ils ont des réseaux sociaux internes.

tu vois comme Workplace, de Facebook, mais ce n’est pas forcément le cas dans les entreprises plus petites et c’est bien normal. Donc l’idée, tu vois, quand on a des réseaux sociaux en interne, se dire, ok, ça, c’est ce que tu peux dire entre guillemets en famille en interne et le reste que tu peux communiquer vis-à-vis de l’extérieur. Donc bien bordé entre guillemets de telle sorte à ce que toi aussi, là encore, tu dans le cas, tu sais ce que tu peux dire et ce que tu ne peux pas dire. Ça, c’est important.

Estelle (18:58.263)
C’est extrêmement important de dire ce qu’on peut dire et ce qu’on ne pas dire et vraiment de spécifier ce qu’on ne pas dire parce que l’une des raisons principales pour lesquelles les gens…

au sens global, ne publie pas sur LinkedIn, c’est parce qu’elles ont peur de dire un truc qui va leur être reproché plus tard. Parce qu’on est dans le cadre professionnel et donc il ne pas se louper. Dans le cadre personnel, si tu racontes des bêtises un jour, peut-être qu’on ne t’en voudra pas trop longtemps. Dans le professionnel, on a toujours l’impression que ça risque de nous suivre toute notre carrière. Donc, tu as énormément de gens qui ne publient pas sur LinkedIn parce qu’ils ont cette peur. Mais alors quand tu publies…

Emilie (19:22.99)
Oui.

Estelle (19:40.535)
Pour le compte de ton entreprise, tu as encore plus potentiellement cette peur parce que tu te dis, d’abord mon boss va regarder, parce qu’il est au courant que je vais publier, donc à un moment donné, il va regarder. Et puis je parle au nom de l’entreprise, donc il faut pas je raconte n’importe quoi parce que je m’engage moi, mais j’engage aussi finalement quelque part l’entreprise et donc le travail de mes collègues. Donc il y a quand même une certaine pression, je pense qu’il faut en avoir conscience, qui peut être présente pour en tout cas certains employés. Et le fait de dire, voilà où est la limite.

Emilie (19:47.118)

Estelle (20:10.441)
de l’écrire finalement, de donner des guidelines assez précises sur ça. peut en parler. revanche, là, ce point là, ça c’est no go. On en parle en interne, mais surtout pas en externe. Finalement, ça rassure. Souvent on a tendance à croire, mais non, je suis en train de les brider, je ne leur laisse pas de liberté. De toute façon, ils le savent et puis bon, ils sont responsables. Bien évidemment, ils le savent, ils sont responsables. N’empêche que ça va enlever une pression, une charge mentale qui peut être extrêmement forte et empêcher beaucoup, beaucoup de gens de publier.

Donc moi je trouve que c’est une très bonne chose de poser les choses très clairement.

Emilie (20:45.294)
Oui, complètement. Et je vois deux sujets importants. Il y a d’abord le sujet des lancements de projets, exemple. On se rend compte que les commerciaux dans une entreprise sont en contact avec les clients. donc parfois ils ont accès à des informations de lancements de projets, etc. que le marketing au-dessus n’a pas eu. C’est pas encore remonté jusqu’au marketing. Et du coup, parfois, en effet…

ils communiquent des choses comme ça sans que ce soit en fait validé. ça tu vois, warning, on met un point de vigilance là-dessus. Et puis un deuxième élément plutôt autour d’une thématique de contenu qui est hyper forte aujourd’hui, c’est toute la transition écologique si tu veux. Aujourd’hui, a énormément d’entreprises qui ne pas, dont les process ne sont pas encore complètement décarbonés. Tu vois, il y a encore de la pollution qui est générée par les activités.

Estelle (21:36.983)
les process ne sont pas encore complètement décarbonés, vois, il a encore de la position qui est générée par les activités et du coup en fait on sent que les collaborateurs ont envie de prendre la parole. Par contre en fait tu vois, quelle est la frontière ? Qu’est-ce que je peux dire ?

Emilie (21:43.566)
et du coup, en fait, on sent que les collaborateurs ont envie de prendre la parole. Et par contre, fait, vois, c’est quelle est la frontière ? Qu’est-ce que je peux dire quand je suis dans une phase, par exemple, de processus, tu vois, de transition ? Et là, en fait, faut aussi être en capacité de les rassurer pour dire, tu peux dire des choses, tu peux dire qu’on est en train de passer une certification, etc. Mais en aucun cas, on va s’engager, tu vois, sur une validation. Par exemple, j’ai un processus qui est 100 % vert ou ce genre de choses, parce qu’en fait,

Estelle (21:53.911)
Et oui.

Emilie (22:13.422)
Même sans s’en rendre compte, le collaborateur peut tomber dans une forme de communication de greenwashing qu’il n’a pas forcément voulu mais dans laquelle il est tombé sans s’en rendre compte.

Estelle (22:19.658)
qu’il n’a pas forcément voulu, mais dans lequel il est tombé sans se rompre. Il faut vraiment être très vigilant effectivement sur les informations, parce qu’il a aussi des informations qu’on croit être justes et qui ne le sont pas, parce qu’on n’est pas forcément spécialiste de tout dans l’entreprise. Donc on peut imaginer, je reprends ton exemple, qu’on est 100 % vert alors que non, effectivement on a mis en place, on est en train de en place plein plein de choses, mais on n’a pas atteint encore le 100%. Donc attention parce que là tu peux être sûr que quand tu mets ce genre d’informations, il a quelqu’un qui va aller vérifier et boum,

Emilie (22:40.206)
Mmh.

Estelle (22:48.905)
tu te retrouves dans la communication inverse. Ça, c’est vraiment ultra important. Tu mentionnais un truc tout à l’heure, et je pense que c’est une vraie question que se posent plein gens. Tu disais, poster sur LinkedIn, en l’occurrence, si on parle de LinkedIn, mais c’est le cas partout. C’est chronoprage, ça prend du temps, surtout en plus quand on n’a pas l’habitude nécessairement de poster. D’écrire un poste, un bon poste, ça prend un certain temps. Comment est-ce que l’entreprise doit se positionner vis-à-vis de ça ? Est-ce qu’il faut en parler ? Est-ce qu’il faut dire

Emilie (22:52.142)

Emilie (23:05.902)

Estelle (23:18.809)
Vous avez tant de temps pour travailler là-dessus. Qu’est-ce que tu conseillerais ?

Emilie (23:26.254)
Alors, y a deux… Moi, je conseille deux options. La première, si on aime bien travailler dans son coin tout seul, ce qui peut s’entendre, parce que finalement, on est dans un processus créatif, tu vois. Du coup, l’idée, c’est vraiment de bloquer dans son agenda des créneaux. Ça, c’est vraiment la base. Donc, tu te bloques un créneau sur lequel tu as ton énergie. Moi, je sais que je suis en énergie du matin. Du coup, voilà.

Donc je cale en fait la production de mes postes LinkedIn, tu vois, le matin quand je sais que je vais pas être embêtée. Et en effet, quand t’es salarié, il faut bloquer un créneau. Et ça veut aussi dire qu’en effet, pour qu’un programme ambassadeur fonctionne, il faut laisser en fait de la bande passante à tes collaborateurs. Donc ça veut aussi dire qu’on accepte de décharger quelque part sur certaines tâches le collaborateur. Et ça, c’est vraiment un facteur clé de succès. C’est à dire que si on veut qu’une personne soit en capacité de publier une fois par semaine,

Estelle (24:12.087)

Emilie (24:21.677)
globalement il faut lui laisser une heure par semaine pour qu’elle puisse produire, publier, retourner en fait, tu vois, dans la journée pour aller voir son poste, commenter, etc. Ça c’est essentiel. Et je dirais qu’évidemment pour des profils commerciaux, tu imagines bien Estelle que là pour le coup, Lindy notamment devient…

Estelle (24:24.343)
pour qu’elle puisse produire, publier, retourner en fait…

Emilie (24:41.742)
un outil de social, c’est ligne pour mieux vendre. Donc finalement, au-delà de la création de postes, il faut être capable d’aller commenter chez ses prospects, chez ses partenaires. Voilà. Donc ça premier niveau. Et il a un deuxième niveau qui fonctionne aussi très bien. C’est finalement mettre les ambassadeurs ensemble, tu vois, et caler des temps, tu vois. Exactement. Et du coup, en fait, les gens vont se dire, OK, aujourd’hui, tu vois, tu fixes le cap ou le marketing fixe le cap en disant, aujourd’hui, on a envie d’accès, je sais pas,

Estelle (24:42.935)
Merci.

Estelle (24:59.035)
brainstorming

Emilie (25:11.502)
On a une campagne de recrutement en cours, on a envie de valoriser le bien-vivre en entreprise, l’égalité homme-femme, parce qu’honnêtement on est bons là-dessus, tu vois, c’est pas du greenwashing. Du coup, mettons-nous sur la table ensemble, donc tu cales un temps convivial. Et puis l’idée, c’est de voir avec les ambassadeurs comment ils sont en capacité de prendre cette thématique et sous quel prisme. Voilà.

Estelle (25:36.266)
et sous quatre cuisses. Voilà. Donc ça c’est des choses intéressantes. Et là en fait tu brines ça et puis les gens vont créer ensemble. cales 15 minutes en fait et puis ensuite tu débriefes, on partage les postes, j’aurais peut-être fait ça comme ça. Et puis toi qu’est-ce que tu penses de mon accroche ? ok et puis quelle banque de visuels on a à disco pour ça. Voilà.

Emilie (25:37.966)
Donc ça, c’est des choses intéressantes. Et là, fait, tu brainstormes et puis les gens vont créer ensemble. Tu cales 15 minutes, en fait, et puis ensuite tu débriefes. On partage des posts. J’aurais peut-être fait ça comme ça. Et puis toi, qu’est-ce que tu penses de mon accroche ? OK. Et puis, quelle banque de visuels on a à dispo pour ça ? Voilà. C’est deux options qui fonctionnent bien, mais voilà.

Estelle (25:53.431)
J’aime beaucoup cette idée parce qu’on le sait, le fait. Et pourtant, moi, j’aime travailler seul, mais il n’empêche que c’est vrai. Le fait de travailler à plusieurs, on va beaucoup plus vite. Toi et moi, on est passé par l’agence, on voit bien comment ça fonctionne dans les équipes de créas. Si tu mets une personne toute seule, elle va créer, il a pas de problème. Tu en mets deux, trois, quatre, cinq ensemble, les idées fusent, ça rebondit et en fait, ça se multiplie. Donc c’est vraiment super intéressant d’aller travailler comme ça, quitte…

Emilie (26:02.126)
OUI

Emilie (26:08.91)
Oui.

Estelle (26:20.407)
à se reséparer derrière si c’est la méthodologie de travail des personnes. ont besoin peut-être de se retrouver après seules dans leur cocon pour vraiment écrire. Mais en tout cas d’avoir des sessions de brainstorming où on va échanger comme ça sur les points de vue, la façon de faire, les idées, les idées rebondissent sur les idées. C’est une super bonne façon de générer du contenu finalement assez rapidement. En plus, c’est plutôt assez sympa. Ça soude les équipes aussi, il faut le dire. Ça peut être un très bon facteur pour souder les équipes et puis ça permet de faire rayonner le message.

Emilie (26:44.974)
Oui.

Estelle (26:50.361)
Émilie merci beaucoup je vais essayer de résumer.

Ça va être pas facile, mais de résumer en quelques phrases tout ce que tu nous as proposé. Donc ce que tu nous dis, c’est que d’abord le principe d’employé et d’advocat, si qu’est-ce que c’est, c’est faire en sorte que certains de nos salariés, pas nécessairement tout le monde, mais certains de nos salariés deviennent de véritables ambassadeurs de l’entreprise sur les réseaux. Alors c’est souvent LinkedIn, mais tu disais ça peut être pourquoi pas d’autres réseaux comme Instagram, tout dépend après ce que vous faites, est votre média de choix.

Ce que tu dis, c’est qu’il va falloir commencer, évidemment, d’abord prérequis, c’est sur la base du volontariat. va forcer personne à aller publier parce que d’abord, leur réseau, je le rappelle, leur appartiennent. n’est pas la propriété de l’entreprise. Votre profil LinkedIn est à vous. Je le dis parce qu’on me l’a souvent demandé. Non, on ne pas vous forcer à publier sur LinkedIn sous votre nom. C’est votre profil à vous. Donc, c’est évidemment sur la base du volontariat.

Emilie (27:36.046)
C’est perso !

Estelle (27:53.465)
c’est qu’il faut commencer par faire une formation LinkedIn, peut-être une heure, deux heures, trois heures, tout cas quelque chose qui va permettre à tout le monde de comprendre comment fonctionne le réseau, parce que non, tout le monde ne publie pas sur le réseau LinkedIn et donc tout le monde n’a pas tous les codes, donc c’est intéressant de faire ça, puis ça va motiver évidemment les personnes qui vont comprendre pourquoi ça peut être intéressant, donc ça c’est la base pour tout le monde.

Et puis ensuite, on va définir des personnes qui vont pouvoir proposer du contenu. C’est pas forcément que du contenu, je trouvais ça intéressant. Tu dis, c’est pas forcément que publier, ça peut être remonter du contenu de la clientèle, des témoignages clients par exemple, ou des data, des informations qui peuvent être intéressantes à publier. ça, toute l’équipe va pouvoir partager. Et puis après, on va trouver des profils, des personnes qui sont plus à même de publier, qui vont devenir

ces fameuses ambassadeurs et tu nous parles de cette stratégie Avenger. J’aime beaucoup moi ce terme d’Avenger parce que ça parle à tout le monde, c’est immédiat où on va se dire bon les gars, on a un cadre, on sait que quand on communique pour l’entreprise, on a quatre piliers, trois, quatre, ça dépend des entreprises bien sûr, mais un certain nombre de piliers de communication qui sont les gros thèmes qu’on va aborder, mais évidemment chaque personne va les aborder différemment selon et bien d’où elle

Emilie (28:53.774)

Emilie (29:06.222)
Oui.

Estelle (29:18.041)
Une personne qui vient d’ERH ne parlera pas d’un même sujet que le service marketing ou qu’un sales. Donc c’est très intéressant d’avoir ces différents prismes parce que c’est ça qui va donner finalement de la richesse à votre propos. Et si vous travaillez en plus en équipe, en faisant, on le disait, des brainstorming, en travaillant sur des momentum, sur des événements spécifiques, et bien là vous avez une communication qui peut être ultra puissante pour votre entreprise. Est-ce que ça te convient, Emilie

Emilie (29:48.197)
Ouais, non mais c’est super Estelle. J’ajouterai juste le fait qu’il faut aussi que ce programme soit en capacité de durer le plus longtemps possible. Et là du coup, il faut toujours réfléchir aux incentives, aux manières de motiver nos ambassadeurs. Ça peut être des challenges, peut être de l’animation de ce réseau d’ambassadeurs avec des événements, Ça peut être des dipes

l’idée en fait c’est de réfléchir à comment en fait on maintient toujours tu vois cette forme de motivation à être ambassadeurs. Donc il y a plein d’angles là-dessus mais vraiment je crois que c’est peut-être le plus gros des challenges une fois qu’on a déployé en fait le programme.

Estelle (30:35.767)
Il faut réussir à durer. Super, merci infiniment, Émilie. Émilie, si on veut te retrouver, si on veut peut-être te poser des questions, travailler avec toi, où est-ce qu’on peut te retrouver, dis-moi.

Emilie (30:45.294)
Et bien essentiellement sur LinkedIn et sinon sur Instagram mais sur LinkedIn je serais plus réactive.

Estelle (30:51.959)
Ok, très bien. Écoutez, bien sûr, je mets les liens dans les notes de l’épisode. Émilie, merci beaucoup. T’es là, bienvenue quand tu veux sur le podcast du marketing.

Emilie (31:01.55)
Merci Estelle, à bientôt !

 

 

 

 

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