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L’intelligence artificielle, nouvel argument trompeur du marketing ? – Episode 301

ou écouter sur :

Cadeau Bonus : téléchargez les check-list anti IA-washing : 15 questions pour tester la crédibilité d’une promesse IA

L’intelligence artificielle est devenue le nouvel argument phare des campagnes marketing. Des start-ups aux grandes entreprises, tout le monde veut afficher un produit ou un service « boosté par l’IA ». Mais derrière cette promesse, la réalité est parfois bien différente : peu d’innovation, beaucoup de communication. C’est ce que l’on appelle l’IA-washing.

Dans cet épisode, nous décryptons ensemble ce phénomène. Vous découvrirez pourquoi les marques surfent sur la vague de l’IA, quels mécanismes marketing alimentent cette tendance et quels dangers se cachent derrière cette pratique. Nous verrons également comment différencier un usage réel d’un simple effet d’annonce et quelles sont les bonnes pratiques pour communiquer de manière transparente et crédible autour de l’IA.

Au programme :

  • Comprendre l’IA-washing et son parallèle avec le greenwashing

  • Pourquoi les entreprises s’empressent d’utiliser le mot « IA »

  • L’effet de halo technologique et la pression médiatique

  • Les risques : perte de confiance et brouillage de l’écosystème

  • Comment reconnaître une vraie innovation IA

  • Les bonnes pratiques pour une communication honnête et efficace

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Transcription de l’épisode

L’intelligence artificielle est devenue le nouveau mot magique du marketing. Chaque semaine, une marque annonce un produit, un service ou une application « boosté par l’IA ». Le terme fascine, attire les investisseurs, rassure les clients et ouvre les portes des médias. Mais derrière ce battage, l’IA est parfois absente, réduite à un slogan accrocheur. C’est ce qu’on appelle l’IA-washing, un phénomène qui rappelle le greenwashing. L’intelligence artificielle y sert davantage d’argument de communication que de moteur de transformation réelle. Pourquoi les marques cèdent-elles à cette tentation ? Quels sont les ressorts psychologiques et marketing derrière cette stratégie ? Quelles conséquences pour la confiance des consommateurs et pour l’écosystème technologique dans son ensemble ? Et surtout, comment communiquer sur l’IA de manière transparente et crédible ? Dans cet épisode, nous allons analyser en profondeur ces questions. Nous verrons comment reconnaître les signaux d’un IA-washing, quels sont les risques à long terme et quelles bonnes pratiques permettent de bâtir une relation de confiance durable.

Et puis cette année je reprends une habitude que j’avais peu à peu délaissée, ou en tout cas que je vous proposais moins souvent: les cadeaux bonus. Alors soyons clairs, je ne vous promets pas un cadeau bonus à chaque épisode mais dès que je pense qu’un outil peut vous aider à aller un cran plus loin, je vous le proposerai. Et donc aujourd’hui en plus de cet épisode je vous propose une checklist pour vous aider à différencier les vraies ia de l’iawashing. Cette checklist c’est 15 question à vous poser, à

À chaque question correspondent :

  • La preuve attendue si l’usage est crédible.
  • Le signal d’alerte si l’on est face à du probable IA-washing.

Ultra simple et efficace. Pour la télécharger, comme d’habitude vous allez sur le podcastdumarketing.com/cadeau301 ou vous cliquez dans les notes de cet épisode. Une autre façon, la plus simple d’ailleurs c’est d’être abonné à ma newsletter, et dans ce cas je vous envoie chacun des cadeaux directement dans la newsletter, rien de plus simple.

I. Comprendre l’IA-washing

1) Définition du concept et comparaison avec le greenwashing

L’IA-washing désigne une stratégie de communication qui exagère, enjolive ou invente l’usage de l’intelligence artificielle par une entreprise. Le mot « IA » devient un vernis d’innovation. Le parallèle avec le greenwashing saute aux yeux. Une marque peut se déclarer « écoresponsable » en se contentant d’un geste symbolique; une autre peut s’afficher « IA-driven » tout en utilisant des règles déterministes basiques. La mécanique repose sur une asymétrie d’information. Le public associe l’IA à des prouesses spectaculaires, alors qu’une large part des outils en entreprise restent des systèmes statistiques éprouvés. L’argument « powered by AI » vient alors crédibiliser un produit même si la valeur réelle provient surtout d’un design efficace, d’une base de données propre ou d’un processus bien rodé. Un exemple typique concerne des applications B2C qui promettent une « reconnaissance intelligente » et livrent en réalité une simple correspondance de mots-clé. D’autres habillent de « copilote IA » une fonction d’autocomplétion déjà présente. La comparaison avec le greenwashing aide à poser un cadre d’évaluation. Le test consiste à demander des preuves concrètes: quelles données, quel modèle, quelles métriques d’impact, quels garde-fous éthiques. Une narration honnête décrit aussi les limites et les cas d’échec. Une promesse floue, au contraire, empile les superlatifs et évite les détails techniques. La distinction n’est pas que sémantique. Une marque qui pratique l’IA-washing prend le risque d’un décalage durable entre promesse et expérience utilisateur, ce qui se traduit tôt ou tard par une perte de confiance et des coûts réputationnels significatifs.

2) Pourquoi les marques surfent sur la vague de l’IA

L’IA incarne la modernité et stimule l’imaginaire collectif. Les équipes marketing y voient un levier d’attention immédiat. Une start-up qui ajoute « IA » à sa proposition gagne souvent en crédibilité auprès d’interlocuteurs non spécialistes. Des investisseurs y lisent un signal d’ambition technologique; des journalistes y voient un angle éditorial porteur; des prospects anticipent des gains de productivité. La dynamique crée une incitation puissante à sur-communiquer. L’argument pèse aussi en interne. Des comités de direction souhaitent des preuves visibles d’un virage « data/IA ». Des équipes, pressées de montrer des résultats, rebaptisent des projets analytiques en projets IA et transforment un POC en succès annoncé. Une partie des effets provient du calendrier médiatique. Les conférences, salons et communiqués privilégient les annonces. L’IA s’y prête parce que le vocabulaire reste technique et impressionnant. La tentation consiste à raconter l’intention plutôt que la réalité opérationnelle. Le phénomène dépasse les jeunes pousses. Des entreprises établies recherchent un « multiple d’innovation » auprès des marchés financiers et utilisent le mot IA comme marqueur stratégique. L’écart se creuse ensuite entre le discours et l’adoption réelle, freinée par la qualité des données, le manque de gouvernance, les contraintes réglementaires ou l’intégration SI. La vague attire, l’écueil réside dans l’industrialisation. Une communication équilibrée reconnaît ces obstacles et avance des jalons concrets plutôt qu’une promesse vague d’automatisation généralisée.

II. Les ressorts marketing derrière l’IA-washing

3) L’effet de halo technologique: l’IA comme gage de modernité et d’innovation

Le halo technologique agit comme un raccourci mental. Une marque qui prononce « IA » bénéficie d’emblée d’une perception d’avant-gardisme. Les consommateurs attribuent plus d’intelligence au produit; les décideurs B2B perçoivent plus de performance; les médias anticipent une histoire intéressante. Les équipes marketing cultivent ce halo par le naming, l’iconographie et le storytelling. Un assistant devient « copilote IA », une recherche devient « recherche générative », un scoring devient « modèle prédictif d’apprentissage profond ». L’ambiguïté fonctionne parce que la frontière entre algorithme classique et IA avancée reste floue pour la majorité des audiences. Des secteurs entiers en jouent. Des banques promettent des parcours « personnalisés par IA » alors qu’un moteur de règles pilote la logique d’éligibilité. Des assureurs évoquent une « détection instantanée de fraude par IA » quand l’essentiel provient d’heuristiques maintenues par des analystes. Le retail affiche « recommandations boostées par IA » sur des moteurs collaboratifs déployés depuis des années. L’effet de halo se renforce encore lorsqu’une marque crée des démonstrations très visuelles: un chatbot, des images générées, une vidéo de synthèse. L’illusion de profondeur technologique s’installe, même si l’usage réel reste périphérique. La discipline consiste à démonter le halo par des éléments tangibles: précision mesurée, couverture fonctionnelle, niveau d’autonomie, place de l’humain dans la boucle, coûts d’inférence, performances en production. Une narration qui fournit ces balises conserve le bénéfice d’image tout en évitant l’IA-washing.

4) Influence médiatique et pression des investisseurs

Le cycle médiatique privilégie l’annonce et la nouveauté. Des rédactions sursollicitées cherchent des sujets clairs et spectaculaires. Une promesse d’IA remplit ces critères et ouvre des portes en conférence, en tribune, en plateau. Des directions communication adaptent leur calendrier produit au calendrier presse. Le risque surgit lorsque l’histoire racontée précède l’état réel de la technologie. Des promesses deviennent des titres; des titres deviennent des attentes clients; des attentes se transforment en contraintes pour les équipes produit. Le financement ajoute une pression symétrique. Des fonds interrogent systématiquement la stratégie IA. Des dirigeants répondent par des slides ambitieuses et annoncent des « plateformes » avant l’heure. Des équipes expérimentent alors des POC à visée démonstrative, rarement industrialisés. Certains parlent d’« innovation theater ». Le phénomène touche aussi les entreprises cotées. Des dirigeants mettent en avant l’IA dans les appels investisseurs pour signaler un alignement stratégique. La bourse réagit, l’interne accélère, la communication continue. La boucle se ferme et entretient la sur-promesse. L’issue vertueuse existe pourtant. Des marques choisissent des annonces progressives, adossées à des preuves: pilotes encadrés, références clients publiques, métriques d’impact, gouvernance de la donnée, conformité réglementaire. Une relation plus saine avec les médias s’installe lorsqu’un discours assume la complexité et explique l’itération plutôt que l’instantanéité. Les investisseurs valorisent également la rigueur quand les jalons techniques et business restent clairs, mesurables et atteignables.

III. Les limites et dangers de l’IA-washing

5) Perte de confiance des consommateurs et risque réputationnel

La confiance représente l’actif le plus difficile à reconstruire. Un écart répété entre promesse et expérience génère d’abord de la déception, puis de la défiance. Des utilisateurs s’habituent à ignorer les mentions « IA » parce qu’elles ne changent rien à la valeur ressentie. Le taux de conversion s’érode, le bouche-à-oreille devient tiède, les avis publics se durcissent. L’IA-washing amplifie aussi les risques juridiques. Une promesse trop précise sur la performance d’un modèle peut exposer à des réclamations lorsque des erreurs surviennent. Des sujets sensibles comme le crédit, l’assurance, la santé ou le recrutement exigent une prudence accrue. Une marque surexpose son système et sous-documente ses limites, puis se retrouve en difficulté devant des régulateurs ou des associations. La dimension éthique pèse tout autant. Des clients tolèrent mal les discours de toute-puissance alors qu’ils constatent des biais, des hallucinations, des réponses incohérentes ou un service après-vente dépassé. Les réseaux sociaux escaladent vite ces signaux faibles en crises visibles. Un exemple fréquent concerne des applications vantées « IA-driven » qui renvoient des résultats génériques; une enquête d’utilisateurs révèle l’absence d’apprentissage réel; la note moyenne chute et les désinstallations s’enchaînent. Une communication honnête aurait cadré l’usage: assistance, suggestions, contrôle humain systématique. Le coût réputationnel dépasse souvent le bénéfice initial d’attention. Une marque paie deux fois: perte de crédibilité à court terme et réticence des clients lors des vrais lancements IA ultérieurs. Une stratégie durable privilégie l’alignement fin entre promesse, performance et support.

6) Impact sur l’écosystème tech: brouillage de la valeur réelle de l’IA

L’IA-washing ne pénalise pas seulement les marques qui l’utilisent. L’écosystème dans son ensemble subit un bruit qui complique l’allocation du capital, la circulation des talents et la compréhension publique des enjeux. Des investisseurs passent plus de temps à trier des dossiers au vocabulaire ambitieux qu’à analyser la qualité des données, la robustesse des pipelines ou la gouvernance. Des budgets se dispersent sur des initiatives vitrines qui n’atteignent jamais la production. Des équipes techniques se démotivent parce que l’effort d’industrialisation, moins glamour, reçoit peu de reconnaissance. La pédagogie collective recule. Des décideurs non techniques finissent par considérer l’IA comme un buzzword interchangeable, au même titre que « big data » hier ou « blockchain » avant-hier. La conséquence devient paradoxale: les projets sérieux, plus nuancés, peinent à obtenir l’attention qu’ils méritent. Le brouillage ralentit aussi les standards. Des métiers réclament des référentiels d’évaluation, des méthodologies d’audit, des seuils d’explicabilité. Le discours marketing surdimensionné retarde cette maturité en entretenant l’idée d’une magie inaccessible. La suite logique voit apparaître des exigences réglementaires et déontologiques plus strictes, parfois en réaction à des promesses déçues. Les acteurs qui auront privilégié la transparence tireront profit de ce mouvement. Les autres réviseront leurs supports en urgence et perdront du temps précieux. Une technologie gagne toujours à être jugée sur ses effets réels. L’écosystème IA progresse lorsque les preuves d’impact priment sur les slogans.

IV. Vers une communication plus authentique autour de l’IA

7) Différencier un usage réel d’un usage marketing

Un diagnostic rapide s’appuie sur cinq questions. Quelle donnée alimente le système et qui en assure la qualité. Quel type de modèle est utilisé et pourquoi ce choix plutôt qu’un autre. Quel périmètre fonctionnel le système couvre exactement, avec quels seuils de confiance. Quel dispositif de supervision humaine intervient et comment il corrige les erreurs. Quelles métriques d’impact sont suivies et publiées. Une entreprise crédible fournit des éléments de réponse clairs. Des cas d’usage détaillent un avant/après chiffré: temps de traitement divisé, taux d’erreur réduit, chiffre d’affaires additionnel mesuré. Des preuves externes existent: audits, labels, publications techniques, retours d’expérience clients nominatifs. Des interfaces montrent où l’IA agit et où l’utilisateur garde la main. Un exemple parlant se trouve en santé. Des acteurs expliquent la sensibilité et la spécificité de leur outil d’analyse d’images, la procédure d’homologation et le rôle du radiologue. L’industrie fournit d’autres indices: journalisation des décisions, traçabilité des versions de modèles, procédures de rollback. Les signaux d’alerte sont symétriques: promesse globale, absence de métriques, confusion volontaire entre règle métier et apprentissage, démonstrations hors production, vocabulaire hyperbolique. Une méthode simple consiste à demander la feuille de route d’industrialisation: priorités, risques, dépendances SI, budget d’inférence, plan de montée en charge. Un discours solide assume les limites et expose des jalons atteignables. La différence se ressent vite lors d’un échange: transparence, précision et cohérence trahissent un usage réel.

8) Bonnes pratiques pour communiquer de façon transparente et crédible

Une communication responsable sur l’IA suit trois principes: clarté, preuves, humilité. La clarté commence par la formulation du problème. Une marque explicite l’enjeu métier, la place de l’IA dans la solution et le rôle de l’humain. Un langage simple remplace les superlatifs. Les preuves apportent la substance. Des métriques avant/après, des cohortes de test, des taux d’erreur par cas, des exemples d’échec documentés, des références clients publiables renforcent la crédibilité. L’humilité ferme la boucle. Un message reconnaît les limites, les risques, les biais possibles et les mécanismes de recours. Des formats concrets aident les équipes. Une « fiche vérité IA » accompagne chaque lancement avec sources de données, type de modèle, niveau d’autonomie, supervision, coûts d’usage, performances attendues, process de mise à jour. Une politique d’IA responsable devient publique et vivante. Des FAQ expliquent la confidentialité, la propriété intellectuelle, l’empreinte environnementale et la conformité. Des démonstrations privilégient des scénarios réalistes en production plutôt que des vidéos scénarisées. Des dispositifs d’écoute collectent les retours: bouton de signalement, canaux support, comité d’éthique. Des collaborations avec des tiers indépendants donnent du poids: laboratoires, cabinets d’audit, associations sectorielles. La stratégie éditoriale gagne à raconter le chemin plutôt que l’instantané. Des jalons trimestriels, des leçons apprises, des chiffres sourcés installent une trajectoire crédible. Cette approche transforme l’IA en avantage concurrentiel durable et réduit structurellement le risque d’IA-washing.

Conclusion

L’IA-washing illustre une vérité ancienne : le marketing aime les mots à la mode. Mais il rappelle aussi une leçon essentielle : les slogans séduisent à court terme, la confiance se construit sur la durée. Promettre une intelligence artificielle là où il n’y en a pas, c’est risquer la déception, la perte de crédibilité et, à terme, le rejet d’une technologie pourtant porteuse d’opportunités majeures. À l’inverse, une communication transparente, précise et humble valorise l’IA pour ce qu’elle apporte réellement. Les marques qui adoptent cette approche se différencient durablement, parce qu’elles créent de la confiance. La prochaine fois que vous entendrez « powered by AI », posez-vous la question : s’agit-il d’une innovation réelle ou d’un simple vernis marketing ? C’est cette vigilance collective qui permettra à l’IA de tenir ses promesses.

 

Comment l’IA anticipe vos clients mieux que vous – Episode 299

ou écouter sur :

L’intelligence artificielle prédictive bouleverse les pratiques marketing. Elle ne se limite plus à expliquer ce qui s’est passé, elle permet d’anticiper ce qui va arriver. Les directions marketing disposent désormais d’outils capables de prévoir les comportements des consommateurs, d’optimiser l’allocation budgétaire et d’améliorer la relation client. Mais cette technologie soulève aussi des limites éthiques et stratégiques qu’il est essentiel de comprendre.

Dans cet épisode, nous explorons :

  • Ce qu’est l’IA prédictive appliquée au marketing et comment elle fonctionne.

  • Les bénéfices concrets pour les directions marketing, de la planification stratégique à l’alignement des équipes.

  • Les applications pratiques dans la relation client : personnalisation, rétention et recommandations.

  • Les défis et limites liés à la qualité des données, aux biais algorithmiques et à la sur-automatisation.

  • L’importance de trouver un équilibre entre l’intelligence de la machine et l’intuition humaine.

Vous découvrirez comment utiliser ces technologies non pas comme une solution miracle, mais comme un levier stratégique puissant pour enrichir vos décisions et renforcer votre avantage concurrentiel.

 

À la fin de l’épisode, vous saurez :

  • Comment l’IA prédictive peut transformer votre approche marketing.

  • Quels sont les pièges à éviter dans son déploiement.

  • Pourquoi les marketeurs doivent rester au cœur de la décision stratégique.

Un épisode indispensable si vous souhaitez comprendre comment le marketing de demain s’écrit aujourd’hui, entre algorithmes et créativité.

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Transcription de l’épisode

 

L’intelligence artificielle n’est plus une simple promesse technologique, elle est devenue une réalité quotidienne pour les directions marketing. Là où les décisions stratégiques reposaient autrefois sur l’expérience, l’intuition et quelques données historiques, elles s’appuient désormais sur la puissance des algorithmes prédictifs. Ces modèles, capables d’analyser des millions de points de données en un instant, ouvrent la voie à une nouvelle manière de comprendre et d’anticiper les comportements des consommateurs.

Le marketing entre ainsi dans une ère où la question n’est plus seulement de savoir ce que les clients ont fait, mais ce qu’ils vont probablement faire. Acheteront-ils de nouveau le mois prochain ? Risquent-ils de se détourner de la marque ? Quel est le bon moment pour leur adresser un message personnalisé ? Autant d’interrogations auxquelles l’IA prédictive apporte des réponses concrètes.

Cette évolution change profondément le rôle des marketeurs. L’intuition conserve sa place, mais elle est désormais enrichie, challengée et parfois bousculée par la précision des modèles statistiques. Les budgets se répartissent différemment, les campagnes se construisent autrement et la relation client se redessine.

Dans cet épisode, nous allons explorer comment l’IA devient un outil stratégique de prédiction au service du marketing. Nous verrons ses bénéfices, ses applications concrètes, mais aussi ses limites et les précautions à prendre pour l’utiliser de façon responsable et efficace.

 

 

1. Comprendre l’IA prédictive appliquée au marketing

L’intelligence artificielle prédictive est une branche de l’IA qui vise à anticiper des comportements futurs à partir de données passées et présentes. Contrairement aux simples analyses descriptives, qui expliquent ce qui s’est produit, ou aux modèles prescriptifs, qui recommandent une action, l’IA prédictive se concentre sur la probabilité qu’un événement se produise. Dans un contexte marketing, cela signifie par exemple estimer si un client va racheter, s’il risque de se désabonner ou encore quel produit pourrait l’intéresser dans les semaines à venir.

Le principe est assez simple en apparence : collecter des données historiques (transactions, navigation sur un site, interactions avec le service client, engagement sur les réseaux sociaux), puis utiliser des algorithmes statistiques et d’apprentissage automatique pour identifier des patterns invisibles à l’œil humain. Ces modèles calculent ensuite des scores ou des prévisions, que les marketeurs peuvent utiliser pour ajuster leurs actions.

Un exemple concret : un e-commerçant peut s’appuyer sur l’IA prédictive pour savoir quels clients sont les plus susceptibles de quitter son programme de fidélité. Plutôt que d’envoyer une campagne générique à l’ensemble de sa base, il peut cibler en priorité les profils identifiés comme « à risque » et leur proposer une offre spécifique. Cette précision permet non seulement d’économiser du budget, mais aussi d’augmenter l’efficacité des campagnes.

Un autre cas d’usage fréquent est le scoring clients. Dans ce scénario, chaque contact est évalué selon sa probabilité de conversion. Cela aide les équipes marketing et commerciales à concentrer leurs efforts sur les prospects à plus fort potentiel, au lieu de disperser leurs ressources. L’impact est immédiat : les taux de transformation progressent et le retour sur investissement des actions s’améliore.

L’IA prédictive ne se limite pas à la relation client. Elle est également utilisée pour prévoir la demande et ajuster les stocks, optimiser la planification des campagnes médias ou encore estimer l’impact d’une hausse de prix sur les ventes. Ces prévisions ne remplacent pas la stratégie, mais elles offrent aux décideurs une vision plus éclairée, fondée sur des données tangibles plutôt que sur de simples hypothèses.

En somme, l’IA prédictive est un outil qui transforme le marketing d’une discipline parfois perçue comme créative et intuitive, en un terrain où la donnée et la probabilité deviennent des leviers clés. Elle n’annule pas le rôle de l’humain, mais elle lui fournit une boussole précieuse pour naviguer dans un environnement de plus en plus complexe.

 

 

2. Les bénéfices pour les directions marketing

Si l’IA prédictive suscite autant d’intérêt dans les directions marketing, c’est parce qu’elle répond à une préoccupation majeure : prendre de meilleures décisions dans un contexte où les données sont abondantes mais difficiles à exploiter. Les bénéfices sont multiples, et ils se traduisent autant en gains financiers qu’en amélioration de la relation client.

Le premier avantage est l’optimisation de l’allocation budgétaire. Traditionnellement, les budgets marketing étaient répartis sur la base d’hypothèses ou de benchmarks sectoriels. L’IA change cette logique. En identifiant précisément les segments de clientèle les plus réactifs à certaines campagnes, ou en prévoyant les canaux les plus performants à un moment donné, elle permet de réallouer les ressources de manière plus fine. Le résultat : moins de dépenses inutiles et un meilleur retour sur investissement.

Deuxième bénéfice majeur : l’anticipation des comportements consommateurs. Les directions marketing ont toujours cherché à comprendre leurs clients, mais les méthodes traditionnelles, comme les enquêtes ou les panels, offraient une vision partielle et souvent décalée dans le temps. Grâce à l’IA, il est possible de détecter en temps réel les signaux faibles qui annoncent un changement de comportement. Un client qui cesse d’ouvrir les emails, qui réduit la fréquence de ses visites ou qui modifie son panier moyen peut être identifié comme à risque de churn bien avant qu’il ne passe à l’acte. Les équipes peuvent alors agir en amont avec des offres ciblées ou un accompagnement personnalisé.

L’IA prédictive contribue également à une meilleure planification stratégique. En simulant différents scénarios – par exemple, l’impact d’un lancement produit ou l’évolution d’une tendance de consommation – les décideurs disposent d’éléments factuels pour orienter leurs choix. Cela réduit l’incertitude et donne aux directions marketing une longueur d’avance sur la concurrence.

Enfin, l’IA permet de rapprocher les équipes marketing et commerciales. En mettant à disposition des données fiables et des prévisions sur la probabilité de conversion des prospects, elle fluidifie la collaboration entre les deux fonctions. Les marketeurs concentrent leurs efforts sur la génération de leads qualifiés, tandis que les commerciaux gagnent en efficacité dans le closing.

En résumé, les bénéfices de l’IA prédictive pour les directions marketing ne se limitent pas à une amélioration technique. Ils touchent directement à la performance globale de l’entreprise, en rendant les décisions plus rapides, plus justifiées et plus efficaces.

 

 

3. Les applications concrètes dans la relation client

L’IA prédictive trouve l’un de ses terrains les plus puissants dans la gestion de la relation client. Là où le marketing relationnel reposait autrefois sur des segmentations larges et des campagnes de masse, il est désormais possible d’anticiper les besoins de chaque client et d’adapter la communication en conséquence.

La première application, et probablement la plus répandue, concerne la personnalisation des campagnes. Grâce à l’analyse prédictive, une marque peut déterminer non seulement quel message envoyer, mais aussi à quel moment et par quel canal il sera le plus efficace. Un client qui consulte régulièrement un site e-commerce en soirée ne recevra pas la même communication qu’un autre qui interagit surtout le matin via mobile. Résultat : un parcours qui paraît plus fluide et une relation qui gagne en pertinence.

L’IA prédictive joue également un rôle clé dans la détection des signaux faibles. Par exemple, une légère baisse de fréquence d’achat, un changement dans le type de produits consommés ou une diminution de l’engagement sur les réseaux sociaux peuvent indiquer qu’un client s’éloigne progressivement de la marque. Plutôt que de réagir une fois la rupture consommée, les entreprises peuvent intervenir préventivement, en proposant une offre de fidélisation ou une communication adaptée. C’est une logique de rétention proactive, bien plus efficace que les campagnes de reconquête classiques.

Un autre usage prometteur est la recommandation de produits ou de services. Les plateformes de streaming ou les acteurs du e-commerce l’utilisent déjà largement, mais cette logique peut s’étendre à de nombreux secteurs. Dans la banque, par exemple, l’IA peut suggérer un produit d’épargne adapté à la situation financière du client. Dans le tourisme, elle peut anticiper le prochain voyage probable et proposer une offre ciblée avant même que le client ne commence ses recherches.

Enfin, l’IA prédictive contribue à améliorer l’expérience client dans son ensemble. En anticipant les demandes ou les problèmes, les marques peuvent proposer un service plus réactif et personnalisé. Imaginez un service client qui contacte un utilisateur juste avant qu’il ne rencontre une difficulté récurrente, parce que l’algorithme a détecté que ce profil est statistiquement exposé à ce problème. L’expérience n’est plus seulement réactive, elle devient proactive, presque intuitive.

Ces applications montrent que l’IA prédictive ne se limite pas à une optimisation interne des performances marketing. Elle transforme directement la relation avec les clients en la rendant plus pertinente, plus personnalisée et finalement plus humaine, malgré l’usage intensif de la technologie.

 

 

4. Les limites et défis de l’IA prédictive

Si l’IA prédictive ouvre de nouvelles perspectives enthousiasmantes, son utilisation soulève également plusieurs limites et défis que les directions marketing ne peuvent pas ignorer. Croire que ces technologies apportent des réponses parfaites serait une erreur stratégique.

Le premier défi concerne la qualité des données. Un algorithme ne peut produire des prévisions fiables que si les données sur lesquelles il s’appuie sont complètes, cohérentes et pertinentes. Or, dans de nombreuses entreprises, les informations clients sont dispersées entre différents systèmes, parfois obsolètes ou incomplètes. Des données erronées ou mal intégrées risquent de fausser les prédictions, entraînant des décisions marketing contre-productives.

Un deuxième enjeu réside dans les biais algorithmiques. Les modèles d’IA apprennent à partir des données existantes, qui reflètent souvent les pratiques passées de l’entreprise ou les comportements d’un marché donné. Si ces données contiennent des biais – par exemple, une surreprésentation d’un type de clientèle – les prédictions risquent de reproduire et d’amplifier ces distorsions. Cela peut aboutir à des campagnes discriminantes ou à des décisions qui renforcent des inégalités, mettant en péril la réputation de la marque.

La tentation de la sur-automatisation est un autre risque majeur. Attirées par la promesse d’efficacité, certaines entreprises délèguent de plus en plus de décisions à l’IA, au point d’oublier la dimension humaine. Pourtant, un excès d’automatisation peut déshumaniser la relation client et réduire la créativité des équipes marketing. Les algorithmes excellent dans l’optimisation, mais ils ne remplacent pas l’intuition, l’émotion ou l’audace qui font la force d’une stratégie de marque.

La question de la transparence pose également problème. Les modèles prédictifs, notamment lorsqu’ils reposent sur des réseaux de neurones complexes, peuvent devenir de véritables « boîtes noires » dont les décisions sont difficiles à expliquer. Pour un directeur marketing, il peut être délicat de justifier une action stratégique fondée sur un score de probabilité sans pouvoir en détailler les mécanismes. Cette opacité peut limiter la confiance dans les outils et compliquer leur adoption en interne.

Enfin, les enjeux réglementaires viennent ajouter une couche de complexité. Avec le renforcement des normes sur la protection des données personnelles, comme le RGPD en Europe, les marketeurs doivent s’assurer que leurs modèles prédictifs respectent la législation et les attentes croissantes des consommateurs en matière de respect de leur vie privée.

Ces limites ne remettent pas en cause l’intérêt de l’IA prédictive, mais elles rappellent qu’elle doit être utilisée avec discernement. La puissance des algorithmes ne dispense pas d’une vigilance humaine et d’un cadre éthique solide.

 

 

5. L’équilibre entre intuition et machine

L’essor de l’IA prédictive pourrait donner l’illusion que les marketeurs n’ont plus besoin de leur instinct ou de leur créativité. Pourtant, c’est précisément dans la complémentarité entre la machine et l’humain que réside la véritable valeur.

L’IA excelle dans l’analyse de grands volumes de données et dans l’identification de patterns que l’œil humain ne saurait percevoir. Elle peut dire qu’un client a 78 % de chances de se désabonner dans les trois prochains mois, ou que telle campagne a deux fois plus de probabilité de réussir sur un canal donné. Ces informations sont précieuses, mais elles ne constituent pas en elles-mêmes une stratégie. Elles sont des outils d’aide à la décision, pas des décisions en tant que telles.

L’intuition humaine, elle, se nourrit d’éléments que les algorithmes ne peuvent pas encore capturer : les signaux culturels, les tendances émergentes, les émotions collectives ou les ruptures créatives. Ce sont ces dimensions qui permettent à une marque de surprendre, d’émouvoir ou de créer un imaginaire puissant autour de ses produits. Une campagne iconique naît rarement d’un calcul statistique, mais plutôt d’une idée audacieuse validée par des données.

L’équilibre consiste donc à utiliser l’IA comme un levier de validation et d’optimisation, tout en laissant à l’humain le rôle d’inspiration et d’orchestration. Un directeur marketing peut, par exemple, s’appuyer sur les prévisions d’un modèle pour choisir les bons canaux, mais c’est son intuition et sa connaissance du marché qui orienteront le message ou le ton de la campagne.

Cet équilibre est aussi essentiel pour maintenir une relation de confiance avec les consommateurs. Trop d’automatisation peut donner le sentiment d’une relation froide, mécanique, voire intrusive. À l’inverse, un excès d’intuition non validée par des données peut conduire à des erreurs coûteuses. Les entreprises les plus performantes sont celles qui parviennent à articuler ces deux dimensions de manière fluide.

En définitive, l’IA prédictive ne doit pas être perçue comme une menace pour le rôle des marketeurs, mais comme une extension de leurs capacités. Elle libère du temps en automatisant l’analyse et en réduisant l’incertitude, permettant ainsi aux équipes de se concentrer sur ce qui fait leur valeur unique : la créativité, l’innovation et la vision stratégique.

 

 

Conclusion

L’intelligence artificielle prédictive marque une étape décisive dans l’évolution du marketing. Elle ne se contente pas d’analyser le passé, elle offre une capacité nouvelle : anticiper l’avenir avec une précision inédite. Nous avons vu qu’elle permet de mieux comprendre les comportements des consommateurs, d’optimiser l’allocation budgétaire, de personnaliser la relation client et de rendre les campagnes plus efficaces.

Nous avons également mis en évidence ses limites. La qualité des données, les biais algorithmiques, les enjeux de transparence et la tentation de la sur-automatisation rappellent que l’IA n’est pas une baguette magique. Elle doit être utilisée avec discernement, dans un cadre éthique et en respectant la réglementation.

Le point central reste l’équilibre entre l’humain et la machine. L’IA prédictive est un formidable outil d’aide à la décision, mais elle ne remplace pas l’intuition, la créativité ni la vision stratégique des marketeurs. C’est en combinant la puissance des algorithmes avec la sensibilité humaine que les marques construiront des expériences pertinentes, différenciantes et durables.

Pour les directions marketing, le véritable enjeu est donc de s’approprier ces outils, non pas comme une fin en soi, mais comme un accélérateur de performance et d’innovation. L’avenir ne sera pas dicté par les machines, il sera écrit par celles et ceux qui sauront les utiliser avec intelligence et équilibre.

Si cet épisode vous a inspiré, je vous invite à réfléchir à la place que l’IA pourrait prendre dans vos propres pratiques marketing. Quelles décisions pourriez-vous enrichir grâce à la prédiction ? Quels signaux pourriez-vous détecter avant vos concurrents ? Et surtout, comment garder le contrôle tout en tirant parti de la puissance de ces technologies ?

C’est une réflexion que je vous encourage à poursuivre dès aujourd’hui, parce que le marketing de demain se joue dès maintenant.

Pourquoi il faut arrêter d’utiliser ChatGPT pour créer du contenu avec Jeanviet – Episode 288

ou écouter sur :

J’ai demandé à Jeanviet son avis sur l’IA et la création de contenu. Il sait de quoi il parle, sa chaîne Youtube dédiée à l’IA est suivie par plus de 100.000 personnes!! Et bien son avis m’a surprise: il faut arrêter d’utiliser ChatGPT pour la création de contenu.

Dans cet épisode, Jeanviet nous explique pourquoi ChatGPT n’est pas la bonne IA pour la création de contenu, et surtout quelles IA utiliser pour quels objectifs marketing.

Vous allez découvrir les outils, les usages concrets, et surtout les bonnes pratiques pour éviter l’uniformisation ET protéger vos données.

Si vous utilisez ChatGPT au quotidien, cet épisode va clairement vous ouvrir de nouvelles perspectives. Et si vous ne l’utilisez pas encore, il va vous donner envie de vous y mettre intelligemment.

Pour en savoir plus sur Jeanviet, vous pouvez suivre sa chaîne Youtube, sur Linkedin, ou sur X. Je vous invite aussi à lire son livre: Cocréateur.

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Transcription de l’épisode

L’intelligence artificielle a changé nos façons de travailler. On en parle tous les jours, on l’utilise presque sans y penser, souvent via ChatGPT. Mais est-ce qu’on ne ferait pas totalement fausse route?

Il y a deux semaines, j’ai publié un épisode intitulé « l’IA va-t-elle tuer le contenu de marque? ». Derrière le mot IA, je pensais ChatGPT. C’est là que Jean-Baptiste m’envoie un email et me dit: Estelle, j’ai écouté ton épisode, je suis ok avec ce que tu dis, sauf que moi je pense qu’il faut absolument arrêter d’utiliser ChatGPT pour sa création de contenu. Pour vous donner un peu de contexte, Jean-Baptiste alias Janviet a l’une des plus grosses chaînes Youtube dédiée à l’IA (100 000 personnes le suivent religieusement), donc quand il me dit de ne pas utiliser ChatGPT ça m’intrigue…

Alors je lui ai proposé de venir tout nous expliquer sur le Podcast du Marketing. Et il ne s’est pas fait prier, il a tout balancer: pourquoi ChatGPT n’est pas la bonne IA pour la création de contenu, et surtout quelles IA utiliser pour quel objectif marketing.

Vous allez découvrir les outils, les usages concrets, et surtout les bonnes pratiques pour éviter l’uniformisation ET protéger vos données.

Si vous utilisez ChatGPT au quotidien, cet épisode va clairement vous ouvrir de nouvelles perspectives. Et si vous ne l’utilisez pas encore, il va vous donner envie de vous y mettre intelligemment.

Ha et comme Jean-Baptiste balance plein d’infos, je vous ai tout compilé dans un document synthétique que j’ai sobrement intitulé : Les IA à connaître absolument pour booster votre marketing. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur le lien qui est dans les notes de cet épisode ou en allant directement sur lepodcastdumarketing.com/cadeau288

Je vous propose d’accueillir tout de suite Jean-Baptiste Viet.

Estelle (00:00.186)
qui a décidé… Attends, je sais pas pourquoi il met l’i-stream. J’ai mon jardinier qui a décidé de tondre là tout de suite maintenant. Donc je vais me marrer pour faire le montage. Je laisse 5 secondes pour prendre le bruit, évidemment. Il ne tombe pas pile au moment où je laisse mes 5 secondes de plan. C’est pas grave.

Estelle (00:20.362)
Bonjour Jean-Baptiste, bienvenue sur le podcast du marketing.

Jeanviet (00:24.098)
Bonjour STL, merci de me recevoir !

Estelle (00:26.202)
Écoute, trop trop contente de t’avoir aujourd’hui sur le podcast du marketing. On va parler du sujet brûlant du moment. Enfin, je dis du moment, ça fait deux ans que c’est le sujet brûlant du moment. On va parler d’IA aujourd’hui. J’en ai parlé récemment dans un épisode il a deux semaines et on discutait déjà toi et moi et tu m’as dit Estelle, il faut qu’on fasse un épisode réponse à ton épisode. Mon épisode, c’était l’épisode 286 où je disais, mais est-ce que l’IA va tuer

le contenu de marque et je parlais notamment de chat GPT et toi tu m’as dit Estelle il faut qu’on fasse un épisode pour expliquer pourquoi il faut arrêter d’utiliser chat GPT pour créer du contenu. me suis dit, là attends qu’est qu’il me raconte Jean-Baptiste il faut qu’on en parle avant que tu m’expliques tout ça qu’on rentre dans le détail. Jean-Baptiste est ce que tu peux me dire qui tu es et ce que tu fais

Jeanviet (01:15.318)
Bien sûr, alors Jean-Baptiste Viet, Jean Viet sur Internet. Donc j’ai une chaîne YouTube avec plus de 100 000 abonnés qui existe depuis 9 ans dédiée à la tech. Mais depuis deux ans et demi, comme tu l’as dit, c’est la folie de GPT et IA générative. Alors je parle de chat GPT, j’adore chat GPT, mais il a plein d’outils d’IA qui permettent de faire des choses mieux, différentes, d’avoir un petit peu son ton, sa personnalité, comme tu disais dans ton dernier épisode de podcast. Donc je partage d’autres IA comme Mistral, comme Claude, comme Notebook LM, etc. Des trucs vraiment géniales en fonction de tes

et j’en parle d’ailleurs dans un livre qui est sorti il a 2-3 mois qui s’appelle Co-créateur qui aide donc publier chez Aerole les créateurs de contenu à utiliser l’IA pour gagner en efficacité, en productivité mais toujours dans l’esprit de garder leur voix qui est unique parce que comme tu disais dans ton épisode il faut pas confier complètement votre communication elle va vous aider l’IA mais elle va pas vous remplacer

Estelle (02:11.63)
C’est plutôt assez rassurant, t’avoue, quand on dit, moi, Lya va m’aider, mais elle ne pas me remplacer, parce qu’on a tous un peu cette peur-là, tu sais, de l’espèce d’inorme robot qui va venir et qui va prendre les humains et les envoyer je ne pas où. Donc effectivement, c’est un côté rassurant. Moi, la question que je me pose, c’est qu’effectivement, depuis deux ans, je m’y suis mise comme plein plein de gens. Je l’utilise au quotidien. Depuis, je pense, deux, trois mois, il y a eu une espèce d’accélération, moi, dans mon quotidien.

ou j’utilise pour des trucs persos, pour des trucs pros partout tout le temps, devient vraiment, je trouve de plus en plus facile. Sauf que quand je te dis IA, moi je pense Tchad GPT. Mais oui !

Jeanviet (02:49.26)
Et ouais, j’ai vu dans l’épisode. Alors tu disais quand même qu’il y avait d’autres dias, mais c’est vrai que tu parlais sans arrêt de chat GPT. C’est un peu là où, entre guillemets, j’ai tiqué parce que il y a des choses qui sont pas bien sur chat GPT, notamment tu parlais d’un épisode dédié à l’uniformisation. Et c’est un petit peu la tendance où tu as dû voir sur LinkedIn tous les posts à chaque fois, les gens qui savent pas bien l’utiliser, vont pas bien le prompter et donc vont avoir tendance à avoir des posts avec des emojis, avec un ton un petit peu copywriter américain.

Et si on prend juste cet exemple là, si tu veux écrire rédactionnel, il a une IA qui est beaucoup mieux que ça qui est Claude. moi, je conseille plutôt aux gens qui sont dans une démarche d’écrire, de faire du storytelling, de partager leur propre piste de parole, quitte à s’enregistrer après de transcrire et demander à Claude, non pas à Tchaatjpt, d’améliorer ça, d’essayer d’avoir une structure en storytelling un peu sur LinkedIn, tu sais où il faut faire une accroche percutante.

Et là, tu n’auras pas tous les émojis et là, n’auras pas tout le discours commercial où il va t’inventer une vie que tu es super successful et donc tu auras quelque part un peu plus ton identité qui est transpareée dans tes publications.

Estelle (03:57.082)
Alors dis-moi un truc parce qu’en fait, et je pense que c’est une peur ultra classique, moi je me suis mise à Tchat GPT. Il y déjà eu, tu sais, ce moment où tu passes le pas, où tu dis « je m’y mets, je teste », bon, il y a quand même une espèce de, tu vois, de petite crainte de « Dieu, est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que je vais comprendre comment ça marche ? » Du coup, je te cache pas, moi je n’ai jamais mis les pieds sur Claude. Je ne sais pas à quoi ça ressemble, je ne sais pas s’il faut que je télécharge un truc super compliqué, que…

Comment ça marche ? Est-ce que c’est facile ? Est-ce que connaissant TchaatGPT je vais y arriver ?

Jeanviet (04:24.014)
C’est ultra simple oui. Bien sûr c’est encore plus simple, c’est très épuré comme interface. Donc il faut aller sur Claude comme le prénom, d’ailleurs c’est le prénom de mon père, c’était la fête des Pères hier quand on enregistre cet épisode. Donc j’ai toujours une petite pensée affectueuse moi quand je l’utilise.

en pensant à mon père qui m’a tout appris, Claude comme le prénom, point AI, AI parce que c’est artificial intelligence facile à retenir. Tu vas y aller et en fait c’est très épuré. as juste à rentrer du texte et à lui demander finalement de t’aider à écrire ton poste. Tu peux uploader des documents, tu peux même copier-coller. Il fait ça très bien. Si tu as un gros pavé de texte, il va même pas te le montrer et de façon assez naturelle, il va te répondre. Il va même avoir une petite interface qu’ils appellent Artifact. C’est un peu l’équivalent de KAMVAS sur Ratchat GPT. Il faut savoir que KAMVAS

c’est une idée qu’ils ont volé, qu’ils ont piqué, tout ce qui marche bien en général on pique l’idée du concurrent à Claude qui a été le premier à proposer cette interface où tu as un truc un petit peu agréable à lire sur le côté qui se déplace sur la droite donc je crois que je vais sur TjPT sur la gauche là c’est sur la droite et donc tu peux comme ça

interagir et si le texte ne pas, tu lui dis bah non là ça fait un peu trop ça se survend, c’est pas ma vraie histoire et donc tu es vraiment comme sur Tchège Pétain en mode conversationnel, vois c’est simple. Je t’invite à le tester, tu fais exactement ce que j’ai dit et à ton audience de tester tu verras c’est ultra simple.

Estelle (05:45.754)
Donc en fait je fais un peu comme je fais avec ChatGPT, je me pose pas la question, j’ai pas besoin… Parce que tu vois, l’idée que j’avais derrière, me dis attend, déjà j’ai mis du temps à m’y faire à ChatGPT, etc. Moi j’ai acheté des formations d’ailleurs aussi pour aller essayer de comprendre un petit peu comment ça a marché. Est-ce qu’il faut que j’aille acheter des formations spéciales pour chacune des IA ou est-ce qu’en fait c’est le même principe

Jeanviet (05:58.241)
Ok ? Très bien.

Non, c’est pareil, y a une façon de prompter, de parler aux IA qui est exactement la même. Simplement avec Claude, le résultat ne pas le même parce qu’il a été entraîné différemment et donc il y a deux tâches précises où Claude est bon. Après on verra éventuellement d’autres IA. C’est le rédactionnel, donc tes post-linkings, tes articles de blog. À la limite aussi tes résumés d’épisodes de podcast pour avoir un style un petit peu agréable à lire. Je ne pas si les gens…

sur ce format là, on fait l’effort d’aller regarder. ta newsletter, évidemment, faut utiliser Claude parce que ça, la lit la newsletter. Il est aussi très bon, mais là, ça ne pas parler trop à ton public, à moins qu’il y ait un petit peu des codeurs pour la partie développement web, codage informatique. Donc, cet IA, c’est vraiment pour ces deux usages. GPT, bien sûr, continuez à l’utiliser pour des choses un peu plus… Je ne pas, tu parlais des démarches un peu perso, toi tu utilises, j’en sais rien, peut être pour organiser ta journée, les vacances, voilà.

Estelle (06:58.776)
Mes vacances.

Jeanviet (07:00.82)
et bah va pas demander ça à Claude, il sera pas bon voilà donc il y a un peu une logique tu gardes les habitudes que tu as pris pour compter ces IA alors je sais pas si tu veux qu’on rappelle les basiques mais on rappelle les basiques donc les IA sont entraînés à une date arrêtée donc va pas leur demander une réponse tout de suite dans l’actualité alors si tu le fais faut leur demander maintenant ils le font un peu tout seul sur Tjpt de rechercher sur le web les IA ils donnent des réponses en général

Estelle (07:12.57)
Vas-y, vas-y. Ouais ?

Jeanviet (07:30.322)
assez moyenne. Donc il faut apporter du contexte. Les IA en fait, les LLM, les Large Angase Models, il faut aussi un petit peu les disorienter sur la façon, le format dont tu veux avoir ta réponse. Il faut pas imaginer que l’IA va lire dans ta tête. Va imaginer que toi tu voulais un post pour LinkedIn. Donc il faut lui dire très clairement. Il faut lui dire, on parlait juste avant le démarrage du podcast que tu avais 60%, je crois, d’indépendants qui te suivent. Et bien, il faut le dire ça aussi, quoi, tu vois. Donc c’est bonne pratique. pense que tu

Estelle (07:56.196)
Ouais.

Jeanviet (08:00.176)
tu as fait les formations, continue à les avoir également quand tu vas utiliser Claude, quand tu vas utiliser Mistral, j’en dis un autre, Notebook LM, et je vous ai embrouillé, c’est perdu tout monde là, c’est ça ?

Estelle (08:09.842)
Allez ! Non, non, non ! Mais justement, c’est un peu l’idée, c’est un peu d’ouvrir ses chakras et de dire « attends, on a utilisé Tchatché Pété, on s’est fait la main, machin, c’est cool, c’est drôle ».

Mais comment est-ce qu’on fait après pour aller chercher les spécialistes ? C’est ça que tu es en train de m’expliquer, c’est que finalement les IA, elles nous ouvrent plein de trucs. comme dans tout, comme dans la vie, il a des spécialistes. Et on va avoir Chad GPT. Ce que j’entends dans ce que me dis, tu vas me dire si j’ai compris. C’est que Chad GPT, c’est un peu un généraliste. Il fait plein de trucs à peu près bien. Mais si on veut aller faire, par exemple, du rédactionnel, donc très spécifique sur le rédactionnel, on va aller chez Claude et chacun a sa petite spécialité, c’est ça ?

Jeanviet (08:35.63)
Stay tuned !

Jeanviet (08:43.874)
C’est exactement ça. Et pour reprendre un autre Made in France Mistral, là où il est assez bon et encore plus vrai depuis la semaine dernière, c’est tout ce qui est raisonnement, mathématiques, data analyse. Alors ça peut concerner des gens. Personne n’y pense à ça, mais les LLM sont très bons pour ça. parlais de code informatique, mais ils sont très bons aussi pour analyser tes données. Tu prends tes données de podcast, tes streams, tu veux savoir quels sont les meilleurs épisodes. Tu vas pouvoir envoyer dans le chat Mistral

fichier excel csv et tu vas pouvoir lui poser des questions et avec son nouveau modèle de raisonnement là il ya une petite case à cocher donc l’adresse c’est lechat.mistral.ai voilà et toujours pareil c’est l’interface également très épurée ils essayent de faire en sorte qu’il ait pas trop de boutons dans tous les sens chose qui a tendance à faire 4gpt quand à la version payante maintenant tu as toutes sortes de modèles tu sais plus quel modèle choisir voilà

Estelle (09:37.979)
plus. Oui oui c’est ça, tu sais plus où elle est tellement il en a moi je laisse celle qui est mise automatiquement parce que de toute façon je sais pas à quoi ça correspond donc bon.

Jeanviet (09:43.828)
Exactement. Donc ils ont fait en sorte Mistral de simplifier la chose. L’avantage de Mistral aussi c’est que…

C’était entraîné sur des corpus français, européens, donc il va avoir une sensibilité plus proche de nous quand il apporte les réponses. Mais pour reprendre ce cas, donc Mistral Pensée, Data Analyse, vous envoyez vos fichiers CSV, vous activez le mode réflexion. Et moi, j’ai fait un truc très simple. Comme je suis sur YouTube, je lui ai demandé par rapport à mes dernières vidéos YouTube de me sortir les vidéos pour 1000 vues, qui avaient fait le plus d’abonnés par vue.

parce que c’est un indicateur tu sais que si les gens s’abonnent après avoir vu ton programme c’est que la vidéo a plu parce que quelque part ils ont été sur un engagement qui est le plus fort sur youtube que plus fort que le commentaire plus fort que le like de s’abonner et donc moi ça me donne tu vois facilement des pistes ils me font un petit graphique et tout pour me dire bah alors c’est ce type de vidéo qui plaît et bah la prochaine fois je ferai ça et tu vois on a tendance à pas utiliser ces larges langages modèles pour des fonctions aussi avancées alors qu’elles savent parfaitement le faire elles ont été entraînées pour ça

Mais l’important, tu vois, c’est de donner ta prise de voix, tes données. donc encore une raison de plus d’utiliser Mistral, c’est quelque chose européen hébergé en Europe. vois, donc sur la protection des données, c’est aussi un argument, je pense, fort important pour les responsables de marketing qui te suivent.

Estelle (11:06.378)
Alors attends, y a deux choses là qui m’intéressent vraiment beaucoup dans ce que tu viens de dire. Première chose, ce que tu me dis, c’est que le chat, donc Mistral, je peux lui donner mes data pour me faire toutes mes analyses, mes dashboards marketing, etc. Moi, suis, tu sais, dans le marketing, il y a souvent deux équipes.

Il a les matheux, y a les scientifiques qui aiment bien les chiffres, qui aiment bien analyser, aiment bien un peu triturer tout ça. Et puis il a les créatifs qui aiment bien faire des pubs, des créats, des designs, etc. Moi je suis côté créatif. Clairement, les data, on en a besoin. C’est nécessaire en marketing, tu ne pas faire autrement. Mais enfin, y a des appétances. Moi, ce n’est pas mon kiff. Le chiffre, ce n’est pas un truc qui s’inscrit dans mon esprit. Je le comprends, mais ça ne s’inscrit pas. Là, ce que tu en train de me dire, c’est que je peux balancer mes data à Mistral.

Jeanviet (11:41.848)
Ouais… oui.

Estelle (11:52.792)
et c’est lui qui va me sortir mes dashboards, va me faire les analyses, il va me faire des beaux graphiques qui vont bien pour que j’aille chercher les bonnes infos.

Jeanviet (11:56.95)
Oui.

Oui tout à fait, alors des beaux graphiques, on va quand même comment dire, soupeuser ça, c’est à qu’il va te faire des graphiques dans une interface de chat en utilisant alors, excusez le jargon technique, des librairies Python donc qui permettent de faire un peu de data vise assez simpliste mais ça fait quand même des graphiques en barre, peut faire des nuages de points, tous ces trucs là, un peu qu’utilisent les data analystes. Après tu peux les télécharger, ça va être généré en format image donc on peut imaginer facilement que tu rajoutes ça bien sûr dans

slide powerpoint existants après si tu veux avoir un truc vraiment où il travaille plus à ta place mais il voir les données que tu partages tu vois il ya ce qu’on appelle maintenant les agents IA qui utilisent ces LLM spécialisés pour aller faire apporter une surcouche en plus alors moi il en a un que j’ai testé rapidement je ne suis pas un expert mais Ludo Salen qu’on connaît bien on a parlé longuement sur sa chaîne c’est GenSpark celui là aussi on en parle pas mal

Estelle (12:51.546)
Mmh

Jeanviet (12:56.302)
lui il va te faire carrément, donc là je vais te faire rêver, tes slides powerpoint avec les graphiques qui vont bien et en plus ça va être joli ça va être agréable je parle de slides powerpoint mais on peut faire aussi des slides, des carousels pour linkin tu vois et franchement je l’ai fait en apportant du contexte peu donné et donc il va utiliser ses LLM spécialisés Claude aussi est bon en maths il peut utiliser Mistral je crois pas que Jens Park utilise Mistral mais admettons qu’il utilise Claude parce qu’il est bon en code et

il va t’enlever la couche de complexité donc il faudrait plutôt toi dans ton cas utiliser ces solutions à gens IA qui reviennent en fait à payer un peu l’équivalent de cash gpt plus je crois que c’est 25 euros par mois ne prends pas l’abonnement sur un an, t’essayes un mois tu peux même essayer en gratuit essaye en gratuit d’abord et si tu es convaincu bah pourquoi pas voilà

Estelle (13:49.946)
Mais alors attends que je comprenne. fait, GenSpark, pour prendre cet exemple-là, c’est une solution, c’est un site sur lequel je vais aller, qui lui-même va aller utiliser Claude ou Mistral ou je ne pas lequel, mais il va me sortir des choses déjà clés en main, bien fichues pour que ça fonctionne.

Jeanviet (13:53.198)
Oui.

Jeanviet (14:03.999)
C’est ça.

Ouais, c’est ça. Et ça, c’est plus ce genre d’outils qu’il faudrait recommander à des marketeurs qui ont besoin. Alors faites attention quand même à ce que vous partagez. Là, on est dans un environnement moins protégé européen que Mistral. Donc si c’est des données qu’on vocation à être public, à être partagé, faites-le, tu vois, mais n’allez pas confier. Je donne la même reco pour le TchadGPT. N’allez pas confier toutes vos données à ces IA parce que derrière, c’est dans le contrat en fait qu’on passe avec eux. Ça sert à l’entraînement. Ça, c’est aussi une petite précaution à rappeler.

à pas l’oublier, enfin à l’oublier d’en parler, donnez pas, donnez perso parce que d’ailleurs vous donnez pro de votre activité parce que ça peut resserver après sur une personne qui reposera une question comme ça à l’entraîner on peut se retrouver avec une donnée qu’on a partagé qui se retrouve dans le chat d’un autre et c’est dans les conditions on accepte d’entraîner les modèles. Ouais ?

Estelle (14:55.162)
Alors tu vois c’était ma deuxième question parce que moi c’est quand même un truc qui me surprend depuis deux ans et demi que voilà qu’on est IA, qu’on parle d’IA, parle de chat GPT et d’autres. Depuis je sais pas les…

17 dernières années, on est à fond à dire attention les réseaux sociaux, ne partagez pas trop d’informations avec les réseaux sociaux. On a créé RGPD aussi pour ça. Attention de ne pas donner trop de données parce que bien sûr, les réseaux, leur business, ils prennent la data pour l’utiliser pour après, notamment de la pub, etc. Donc on a tous fait, enfin beaucoup, tout cas moi, je fais très attention à ne pas donner mon avocat’s email à n’importe qui, ne pas raconter toute ma vie sur les réseaux, etc.

Sauf que depuis qu’il a les IA, on est là allègrement à leur dire, moi alors attends je pars en vacances à tel endroit, fais moi le plan machin, mes gamins ils mangent ça, ça, fais moi les menus de la semaine et mon entreprise, voilà ma stratégie, est-ce que c’est une bonne idée ? En fait on leur donne mille fois plus de trucs beaucoup plus sensibles.

Jeanviet (15:43.779)
oui, c’est clair.

Jeanviet (15:58.079)
C’est clair.

Estelle (15:59.204)
Qu’est-ce qu’ils peuvent en faire ? Est-ce que c’est réutilisé pour éduquer l’IA, enfin la faire avancer ? Mais est-ce qu’ils peuvent la revendre ? Est-ce que tu sais ? Je ne pas si tu le sais. Ils la revendent pas ?

Jeanviet (16:06.734)
ouais c’est ça l’entraîner l’améliorer ouais non non non non non ça sert à l’entraînement après on n’est pas à l’abri qu’une donnée soit exploité soit retourné dans un chat donc c’est pour ça qu’il faut faire gaffe donc tu peux donner un petit peu aide moi etc mais ne va pas jusqu’à donner des données très personnelles comme ta carte d’identité etc

Alors rassure toi, ça ne pas publié, partagé, ils feront jamais ça, ils s’en servent pour entraîner. Donc il n’y a aucun risque, tout ce que tu racontes sur tes enfants, ta famille, etc. ça se retrouve sur internet. Par contre, il faut pas aller trop loin dans le niveau de détail et notamment pour les données sensibles liées à ton entreprise parce que ça peut faire comme un espionnage industriel quelque part.

Estelle (16:47.578)
Ben oui, mais oui oui c’est ça. Et c’est ce que tu disais, c’est que Mistral c’est français, c’est européen et du coup on est plus protégé en termes de…

Jeanviet (16:54.606)
J’aurais tendance à le penser mais il faut prendre l’offre pro et il y a un petit casque à cocher, clairement dire qu’on ne pas que nos données servent à entraîner leur modèle. Et alors après pour les entreprises de plus grande taille, là on parle de petits solopreneurs.

Estelle (17:03.277)
Hmm.

Jeanviet (17:07.498)
Il y a aussi possibilité d’utiliser dans l’entreprise, alors nous, moi je travaille à côté chez Orange, on le fait, on a des cloud sécurisés hébergés en Europe, on a développé un outil interne, on parlait de Genspark, un peu l’équivalent qui va interroger tout ces LLM. L’outil s’appelle Live Intelligence, on propose également…

professionnels et là on est sûr que dans le contrat qu’on a passé, qu’Orange a passé avec CLLM, ça va être dans des cloud, ça va pas servir à l’entraînement des cloud européens et donc les salariés, nos salariés peuvent l’utiliser donc voilà ça dépend le curseur jusqu’où tu vas et c’est bien je pense pour une entreprise de grande taille qu’elle s’assure d’avoir un petit peu cette logique là pour que leurs salariés continuent à utiliser comme ils utilisent à la maison les outils d’IA mais dans un environnement protégé et qu’ils ne fassent pas ce qu’on appelle du

c’est à dire aller révéler toutes les données de la boîte à Tchaatjpt et ça fait de comment dire l’espionnage industriel gratos quoi

Estelle (17:59.644)
oui !

Estelle (18:04.756)
Oui, qu’il y a quand même derrière toutes ces entreprises, derrière toutes ces IA, il y a des entreprises, il a des gens. me dis, ils peuvent récupérer les informations et comme tu dis, faire de l’exploitation industrielle, avoir toutes les infos. Parce que c’est un peu facile de dire, voici ma strat, voici mes contraintes, voici mes problématiques du moment, dis-moi ce que je dois faire pour aller mieux. on a toutes les données. Quand tu disais, on peut donner les infos pour faire nos dashboards marketing, de fait, il aussi peut-être faire attention à ce qu’on va partager ou pas.

Jeanviet (18:25.724)
oui !

Jeanviet (18:30.254)
Exactement, il être très prudent et surtout si l’entreprise le fait dans un contexte, est sûr que ça entraînerait pas les IAX, ça bien protégé donc ça se voit au niveau contractuel avec ton fournisseur de Claudia mais là on arrive vraiment dans des spécifiques cités un peu plus complexes qui vont… on va s’éloigner des solopreneurs.

Estelle (18:51.29)
Non mais c’est intéressant parce que si tu veux qu’ils m’écoutent, il a pas que des solopreneurs et du coup je suis d’accord avec toi. Moi c’est un peu ce que je me dis. Depuis le début je me dis bon, moi je travaille seul, moi je suis solopreneur, je fais tout mon montage, mais machin tout seul. Donc je me dis bon effectivement moi à Tchad j’ai pété, je lui pose des questions, je lui dis écoute voilà le marché du podcast ça se passe comme ça, moi je le vois comme ça, est-ce que j’ai raison, est-ce que toi tu vois la même chose quand tu fais tes recherches etc. On discute pas mal là-dessus.

Jeanviet (19:14.734)
C’est bien ça, le brainstorming, l’idéation, c’est génial.

Estelle (19:18.522)
Exactement et moi je trouve qu’il me sort des trucs qui m’ouvrent un peu des perspectives donc super intéressant. Et finalement ce que je me dis, me dis effectivement je lui donne un peu ma strat, je lui donne mon point de vue, ma façon de voir les choses mais en vrai je me dis que c’est pas très très grave, c’est pas Estelle Ballot qui va changer la face du monde. Si on veut faire de l’espionnage industriel c’est pas moi qu’on va venir voir. On va aller espionner Orange, pas Estelle Ballot a priori.

Jeanviet (19:32.718)
Oui, bien sûr. Exactement. Quand on est sauvopreneur, on peut y aller parce qu’il a pas vraiment de danger à partager nos données utiles d’affaires, même quand on est créateur de contenu. Les données YouTube les a de toute façon. Open AI Anthropik qui est derrière Claude ou Mistral les est, c’est pareil. Ça ne rien.

Estelle (19:56.058)
ça ne changera rien. En revanche, on a une entreprise plus structurée, plus grosse avec d’autres enjeux, là, c’est effectivement intéressant de peut-être de bosser avec son service juridique d’ailleurs pour aller vraiment vérifier les contrats et aller ticker les bonnes pour que ce soit bien sécurisé, quitte ce que tu disais quand c’est vraiment plus gros comme Orange à construire un modèle spécifique en interne pour être sûr que ça n’y ait pas de fuite et que ça ne pas n’importe où. C’est quand même, trouve, super important parce que moi, je suis extrêmement surprise du fait qu’avant…

Jeanviet (20:06.016)
Exactement.

Jeanviet (20:14.497)
Oui.

Jeanviet (20:18.591)
Tout à fait.

Estelle (20:25.306)
Je te dis, il a encore deux ans, on ne parlait que de ça, l’importance de ne pas partager toutes ces données avec les réseaux, etc. Les grands méchants GAFA accompagnent. Et puis maintenant, on n’en parle plus du tout. Je trouve ça quand même assez surprenant.

Jeanviet (20:30.19)
Hmm

Jeanviet (20:35.054)
c’est vrai c’est devenu une commodité et c’est c’est pour ça que nous en tout cas chez nous chez Orange on le rappelle sans arrêt et que moi aussi au niveau de ma chaîne youtube j’essaie assez souvent de le sensibiliser et alors il y a quand même pour ceux qui pas les moyens d’avoir un stack d’outils très compliqué comme ça on peut si on a un pc avec une petite carte graphique télécharger des modèles local je parle encore d’un outil s’appelle LM studio donc c’est un logiciel installé sur sa machine et on va pouvoir aller télécharger par

exemple le chat qui est un petit modèle alors je crois qu’il s’appelle Mistral magistral le modèle de raisonnement où on peut aller charger un petit modèle chinois qui va rester sur sa machine quen qui est très bien aussi et tu vas pouvoir partager dedans des documents donc tu es sûr que ça reste sur ta machine ça part pas sur internet exactement ou exactement

Estelle (21:23.498)
ça reste en interne en fait, c’est que tu viens télécharger ton IA à toi personnel qui reste sur ton ordinateur et tu peux lui raconter tout ce que tu veux, du coup il s’entraîne, il est déjà entraîné…

Jeanviet (21:32.482)
Exactement. Il est déjà entraîné. Tu télécharges toute la base d’entraînement. En général, ça fait 4 gigas pour un tout petit modèle de 8 milliards de paramètres. Et celui magistral avec le raisonnement qui est un petit modèle aussi, 24 milliards de paramètres. Il fait 14 gigas. Et donc plus c’est grand en gigas, plus tu dois avoir une grosse carte graphique. Ceux qui des petites machines, je recommande plutôt de prendre des petits modèles à 4 gigas.

Parce que si c’est trop gros, ça va mettre un temps fou et là tu vas plus rien comprendre parce que tu as été habitué à l’expérience de chat GPT où ça va très très vite. Donc, prends un petit modèle et effectivement là, comme tu sais que ça ne sort pas d’internet, tu mets ton document et tu peux lui poser une question. des documents d’autres personnes que tu ne pas forcément, vois dans ce document, quand est-ce qu’il parle de ça et ça et donc ça donne l’avantage en fait d’enrichir le corpus des réponses du modèle et en fait, il va restructurer un petit peu, aller chercher à ta

Estelle (22:02.126)
Ouais, ça va Rami.

Jeanviet (22:29.264)
le point saillant du gros document de 100 pages qu’on n’a pas envie de s’en filer. Pour les contrats c’est génial ça. Les contrats tu ne vas pas partager un LLM publiquement en ligne. Donc tu peux refaire lire une petite clause de contrat que tu as avec un partenaire et voir que tu lui poses la question ouverte. Est-ce que tu peux revoir… Moi je fais souvent les contrats qu’on fait de créateurs de contenu quand tu fais du sponsoring.

Estelle (22:33.658)
Jeanviet (22:56.258)
est-ce que le contrat est équilibré, est-ce qu’il a pas une clause qui plus en faveur de la marque ? Et est-ce que j’ai bien la maîtrise de mon image ? Et donc au lieu d’aller voir les 12 pages, et en plus c’est écrit en anglais, donc ils sont très bons en langue aussi, il va le lire à ma place, va le traduire à ma place et va savoir attention à point là, et je rebondis au mêle de la marque en lui disant non, ça il qu’on revoit.

Estelle (22:59.802)
De l’un ou de l’autre. ouais.

Estelle (23:19.642)
Non mais ça c’est super intéressant de voir que tu peux avoir une sorte de mini IA si je résume qui vient sur ton ordi qui bouge pas où tu sais que là des données sensibles tu peux les partager parce que de toute façon ça reste chez toi ça ne sort pas on n’est plus connecté.

Jeanviet (23:25.965)
Oui.

Jeanviet (23:31.114)
Oui, ça sort pas, ça arrêchait toi. À moins de se faire hacker son ordinateur, mais… t’es un antivirus, faut rééduquer tout le monde. Oui. Voilà, faut cripter le PC, Exactement. On revient aux basiques de la sécurité, voilà.

Estelle (23:36.396)
Oui alors là c’est encore autre chose. Ben voilà, c’est ça. Ou alors te faire piquer l’ordinateur et là t’es censé avoir un bon mot de passe et pas le mot de passe de la date de naissance de ton deuxième enfant. C’est ça. Ok super. Bon donc j’ai compris comment on fait quand on veut faire de la rédaction, quand on veut faire du dev, quand on veut faire des maths, des analyses. Est-ce qu’il y a d’autres IA qu’il faut que je connaisse pour des spécificités particulières

Jeanviet (24:03.884)
Oui, il y en a une super de Google dont tout le monde parle, c’est Notebook LM pour faire de la recherche documentaire. donc là, ultra puissante parce qu’elle repose sur le Geminid 2.5 Pro. Alors encore un truc technique, mais c’est un modèle qui peut ingurgiter un million de tokens. Alors tokens, ça va encore effrayer les gens. faut imaginer 10 livres de 300 pages. C’est juste en termes de limites. Il n’y a aucun modèle qui sait faire ça. donc, truc un peu pratique.

Estelle (24:15.578)
Mmmh

Estelle (24:22.586)
Haha

Jeanviet (24:30.542)
Moi je le fais pour mes vidéos YouTube. elle est tellement intelligente qu’elle va récupérer la voix, va transformer en texte. Également les images, ce qui se passe quand tu fais des plans d’illustration etc. que je monte des choses à l’écran, ce qu’on appelle un screencast capture d’écran où je fais des manipulations. donc l’IA via Notebook LM ou via, alors je vais encore donner un outil, iStudio de Google parce que c’est gratuit. N’allez pas encore une bonne recours. Alors je vais me faire engueuler par Google mais c’est pas grave.

n’allez pas sur gmini.google.com c’est l’interface qui pousse à coup de gros budget de communication mais allez sur l’interface alors elle fait un peu peur aistudio.google.com qui est réservé aux développeurs mais on peut l’utiliser très facilement comme Claude comme le chat on met sa vidéo youtube on pose des questions dessus et on peut même carrément moi je le fais c’est pour mes articles de blog

Estelle (25:04.953)
Ouais.

Jeanviet (25:23.262)
en donnant un exemple, un template. Moi, j’utilise WordPress d’un article que j’ai déjà écrit. On peut utiliser avec Substack aussi ceux qui ont l’habitude d’utiliser Substack pour leurs newsletters. va me faire exactement, je dis fais dans le ton, moi je tutoie mes lecteurs, donc continue à tutoyer. comme il va prendre la vidéo que j’ai créée, c’est un conseil que je donne. Prise de voix, c’est toujours plus fort que demander d’écrire à ma place sans contexte. Et donc tu as tout ça dans la vidéo YouTube. On pourrait imaginer aussi envoyer un audio et il me faire un texte, vraiment très agréable à lire.

Estelle (25:28.634)
Mmh.

Jeanviet (25:53.088)
que j’aurais pu écrire moi-même mais il a écrit à ma place ça a pris même pas une minute et je pourrais presque publier comme ça mais peut-être encore une recos que je donne que tu as déjà partagé les IA elles rêvent le terme consacré c’est elles hallucinent et donc faut toujours revenir parce que comme elles veulent, elles ont un esprit créatif, elles veulent au rang la vérité plus belle qu’elle n’allait faut toujours un petit peu enlever le curseur où il a une petite exagération un petit peu modifiée et même aussi

souvent elles ont l’intendance, elles peuvent pas s’arrêter, elles veulent toujours conclure les conclusions, les textes un peu pompeux, il a des répétitions, faut un petit peu les gommer. Donc il a encore ça à gommer mais Gemini 2.5 Pro sur Notebook LM ou A.I Studio c’est génial.

Estelle (26:37.72)
Et donc quand tu dis on peut leur donner de l’audio, pardon je pense à ma pomme, je peux leur donner mon épisode de podcast, mon enregistrement et lui dire rédige moi un article de blog bien fichu pour le SEO. Ça laissez faire.

Jeanviet (26:43.725)
Oui.

Jeanviet (26:48.182)
Tout à fait. ouais, c’est parfaitement adapté. Alors tu donneras un peu plus de contexte. Alors on pourrait penser que même si c’est Google derrière qui l’ont traîné, qui sait comment ça marche les SEO, mais tu peux lui donner une petite guideline de Google en plus. sert à ça vu que tu peux mettre 10 livres dans la recherche. Et effectivement, il va le faire. Un truc un peu pratique que j’utilise et qui va te parler aussi toi Estelle pour ton podcast, c’est les time codes pour naviguer directement dans le passage intéressant.

Donc tu donnes l’audio et tu lui dis alors on peut pas encore faire le transcript mais il a bien conscience des temps où telle phrase a été dit. Tu peux lui dire carrément moi je fais ça pour mes vidéos YouTube. Fais moi le sommaire des timecode YouTube et donc il va mettre à 30 secondes. a ça à 2 minutes 30 il parle de tel outil de Mistral. Là si on prend ton podcast on est à 27. Ça sera monté mais il va parler de notebook et LM et toi tu n’as même pas te prendre la tête à faire ça. Le truc te le fait à ta place.

Estelle (27:45.274)
Top top top. Ouais donc vraiment vraiment super intéressant sur tout ce qui va être audio vidéo etc. et d’aller prendre les informations directement dedans. Est-ce qu’il a, on parle de vidéo, moi je te disais en off juste avant qu’on enregistre moi la vidéo, bon j’y pense, le podcast, est-ce que je le passe en vidéo, c’est beaucoup de travail etc etc. Est-ce qu’il a des IA qui peuvent m’aider sur la vidéo ? La création visuelle tu vois ?

Jeanviet (28:07.854)
ouais, une simple qu’on utilise en ce moment, Riverside FM, elle fait ça plutôt pas mal.

Qu’est qu’elle fait de bien moi je trouve, c’est qu’elle sait quel est l’interlocuteur qui parle. Et un truc vraiment basique, moi je le fais pour mes montages de podcasts quand j’ai un invité. D’ailleurs Estelle, je te lance l’invitation. C’est quand tu veux sur la chaîne YouTube qu’on parle marketing et IA, ça me ferait vraiment plaisir de te recevoir. Donc imagine on fait cet épisode et je vais le publier. Je vais pas publier si notre conversation dure 40 minutes, on va essayer de réduire à 20 minutes. Et ce qui intéressant, c’est qu’on te voit quand tu parles et qu’on me voit quand je parle et que parfois on fait ce qu’on appelle des splits.

Estelle (28:24.046)
Ouais. bah avec plaisir. bah je viens.

Jeanviet (28:44.368)
les deux personnes parlent côte à côte donc Riverside FM fait ça bien et c’est super agréable c’est beaucoup moins chiant que les webinars zoom où tu le split screen permanent et ça tu publies ça sur youtube mais c’est un enfer ça marche pas du tout donc doit déjà rien que ça pour tes invités tu pourrais faire ça utiliser basiquement Riverside FM

Estelle (28:44.922)
Mmh.

Jeanviet (29:06.57)
Si tu veux monter un cran un peu plus, imagine que tu t’enregistres dans un studio de podcast. Je l’ai fait avec Sandy, Jacobi, c’est grâce à notamment qu’on a fait la connexion.

Estelle (29:15.61)
C’est ma copine.

Jeanviet (29:18.846)
J’avais des rushs tournés dans un studio podcast. Ils te donnent des des fichiers très gros de très bonne qualité. J’ai utilisé un outil de montage et dans l’outil de montage, ça s’appelle Premier sur PC. toi tu as un PC, je sais que ça va te parler. Il y a un petit plugin qui s’appelle Autopod et qui fait en local exactement ce que fait Riverside FM. De façon intelligente, automatique, il va te faire toutes les découpes de l’interlocuteur. Alors il faut préparer un peu les fichiers, faut avoir la piste sonore.

parce que tu as ça nativement dans Riverside de Estelle, la piste sonore de janvier, les trois pistes vidéo, celle où on est ensemble, celle où je suis tout seul et celle où tu es tout seul. Tu prépares juste ça et après tu appuies sur le bouton et tac tac tac tac tac il fait toutes les petites coupes qui vont bien. Allez en deux minutes si toi tu avais dû faire ça manuellement sur un épisode qui dure 40 minutes mais laisse tomber, tu aurais passé deux heures, trois heures. Donc là, là, vois vraiment un truc très cool pour toi.

Estelle (30:15.052)
Ok super facile à faire, Riverside en plus, moi c’est le logiciel que j’utilise pour enregistrer les épisodes de podcast, donc j’ai déjà tout, ultra simple et si je veux aller sur première on peut faire directement sur première. Trop bien, trop bien. Est-ce qu’il y a d’autres choses ? Est-ce tu…

Tient, on n’en a pas parlé en off, donc je ne sais pas si tu vas être capable de me dire, mais je l’ai vu et je n’en entends plus parler. J’ai vu des… Alors c’est plus peut-être pour les créateurs de contenu ou sur les réseaux sociaux, des vidéos où t’es une personne qui parle, qui parle d’un sujet lambda. Et puis d’un coup, t’as des incrustations d’autres vidéos qui viennent illustrer. Par exemple, je suis en train de dire, oui, c’est vraiment super bien de partir en vacances et de courir sur la plage. Et là, pouf

Dans la vidéo, tu as l’image de quelqu’un qui court sur la plage. Est-ce que ça, j’ai inventé, ça n’existe pas, c’est des gens qui s’embêtent à trouver ou il a des IA qui font ça ?

Jeanviet (30:57.526)
Oui.

Jeanviet (31:03.65)
Cici, oui.

Il a des IA qui font ça, c’est ce qu’on appelle en anglais le terme des B-Rolls, des plans d’illustration pour reprendre les termes du monteur. Et effectivement sur un interview ou même un discours face caméra, si on te voit tout le temps en parler, c’est un peu chiant pour le viewer. donc c’est la bonne recours, c’est toutes les dix secondes essayer de varier les plans. Alors si tu fais pas de zoom des zooms, au moins apporter des petites images d’illustration et là ça s’y ferait bien. Oui alors comment il y a des outils Opus Clip qui fait ça si tu lui files une vidéo YouTube.

va te faire les petits shorts avec les petits beryls qui vont bien c’est une fonctionnalité un peu expérimentale je l’ai testé alors à chaque fois ça marche pas super bien parce qu’il choisit pas le bon plan dans l’esprit ça devrait marcher mais malheureusement l’IA je vais prendre un exemple sur la génération d’image

Pour arriver à un bon résultat, souvent il faire 4-5 itérations pour choisir la bonne image. Tout ce qui génération d’image, c’est pire que génération de texte en termes de retouche. que là, en fait, les défauts, les hallucinations, tu les vois tout de suite. Si c’est pas net, si tu as un doigt en plus que l’autre, c’est assez frappant. le tout automatisé, on n’y est pas encore. Mais dans l’esprit, oui, puisque c’est très facile de transformer du texte en image. Et puis au-delà,

Estelle (32:11.065)
Oui !

Jeanviet (32:22.632)
de ça, tu peux également animer, il y a plein d’IA maintenant vidéo donc…

les chinois sont assez bons, il Klinge AI qui est très bon pour ça, Google aussi commence à bien s’y mettre et devient un petit peu fait le buzz avec une AI qui s’appelle VO3, la troisième version qu’ils ont vraiment réussi maintenant à mettre le son donc on pourrait avoir la personne qui parle sauf que tu n’as pas vraiment la maîtrise donc les plans sont très bien on pourrait utiliser VO3 le seul problème c’est que pour l’instant c’est pas dispo en France il faut utiliser des outils tiers des API et ça coûte une blinde je vais te donner les tarifs pour te faire peur si tu veux une

vidéo de 8 secondes faut payer 6 dollars

Estelle (33:01.202)
oui. Bon, qu’elle soit très bonne, ma vidéo.

Jeanviet (33:04.47)
les autres videos chinoises qui sont très bien, ça va être plutôt 50 centimes donc c’est quand même un coup si tu veux mais quand tu sais combien ça coûte à faire une vidéo même acheter des vidéos stock c’est beaucoup moins cher que d’acheter des vidéos stock

Estelle (33:18.488)
C’est ça, c’est ce que j’allais dire. Le coût des IA à chaque fois, on me dit oui mais attends, il faut payer, machin, etc. Je dis mais d’accord, fine, très bien. Si tu devais payer un prestataire pour le faire de la même… Alors le prestataire le ferait peut-être encore mieux, bien sûr, mais il n’empêche que tu serais obligé de payer quelqu’un qui va te coûter beaucoup beaucoup plus cher. c’est toujours intéressant d’aller regarder que le tout gratuit à un moment donné, on sait bien que tout ne sera pas gratuit et que si on veut de la qualité nécessairement, va falloir payer.

Jeanviet (33:37.294)
Oui.

Jeanviet (33:44.662)
En tout cas je vois que tu es en passe de passer à la vidéo là Estelle parce que tu prends tous les bons réflexes tu poses toutes les bonnes on voit que tu t’y prépares

Estelle (33:51.51)
J’espère. Écoute, je m’y prépare, j’y réfléchis, je suis pas sûre encore, je doucement mais ça viendra, ça viendra, ça viendra peut-être sur le podcast par petits bouts. Moi tu sais, je pense que ce qui va se passer, c’est que je vais pas passer le podcast en vidéo, je vais donner quelques vidéos ou quelques épisodes choisis qui me semblent être une bonne idée et puis on verra, on verra ce que l’audience veut faire.

Jeanviet (34:13.32)
C’est une bonne démarche, Data Analyse, tu regardes dans Mistral tes podcasts qu’on les plus fonctionnés. peux même extraire, je sais pas si tu vois ça dans les analytics, quoi ? sur Spotify, Ocha. Est-ce qu’il te donne les passages les plus écoutés ou pas ?

Estelle (34:24.952)
Moi, j’ai Eau Chale actuellement.

Estelle (34:29.996)
Non, ils te donnent les endroits où les personnes sortent.

Jeanviet (34:33.358)
ok donc ça c’est le truc à pas mettre

Youtube on a ça en fait, sait quels sont les passages les plus écoutés, les plus visionnés et c’est des infos qu’on peut les y avoir si vous voulez. donc on peut les partager pour notamment dire, ça j’ai intérêt à en faire, je sais pas si j’ai un potigrasse de 30 minutes, cette séquence de 5 minutes qui a particulièrement plu aux gens, je la racontextualise, je fais un nouveau titre et on sait que ça pourrait marcher sur Youtube et si c’est encore plus court sur TikTok ou sur Reel, sur Instagram.

Estelle (34:43.93)
Hmm.

Estelle (35:02.106)
Et ouais, tu fais des shorts. Ok, écoute, super intéressant. Écoute, merci beaucoup Jean-Baptiste de nous avoir expliqué tout ça. Je vais essayer, ça va être compliqué, mais je vais essayer de faire un résumé en une minute de tout ce que tu nous as dit, ce que tu nous dis déjà. Et moi, c’est la vraie info que je garde de tout ça, c’est attention.

les IA, c’est pas que ChatGPT et oui bien sûr ChatGPT a fait une super opération de com et une super opération de prise en main finalement. On a découvert tous et tous l’IA avec ChatGPT mais d’abord l’IA existe depuis déjà bien longtemps et puis surtout il y en a plein d’autres des IA. Et ChatGPT c’est un peu généraliste qui nous permet de faire plein de choses super facilement mais si on veut rentrer dans le détail pour des points bien précis

on peut faire beaucoup mieux avec d’autres IA. Alors ce que tu nous dis, tu nous dis Claude, génial pour l’écriture, la rédaction, les résumés et même si on veut faire du dev, du développement du code, on peut aller avec Claude. Tu nous dis Mistral.

Avec le chat, moi j’adore ce nom, le chat, je trouve ça génial. Donc Mistrali sont français, donc évidemment européens. On est probablement plus sécurisés. Puis c’est une boîte française. Moi, j’aime bien l’idée aussi qu’on aille soutenir les boîtes françaises. Donc là, on peut aller travailler avec eux sur du raisonnement, notamment tout ce qui raisonnement mathématique, data, analyse des data, ultra, ultra intéressant. Tu nous précisais d’ailleurs que si on veut aller plus loin, parce que je te disais, moi, j’aime pas faire les charts,

les graphiques, etc. Tu nous dis qu’on peut utiliser des agents IA qui vont aller eux se plugger sur d’autres IA comme Jen Spark, tu nous disais. Ça peut être super intéressant, ils font le boulot pour nous. Tu nous as parlé aussi de… Alors ça, j’ai beaucoup aimé. Le côté sécurité. Là, ce qu’on se dit, c’est que Mistral, Européens, peut imaginer qu’on est plus en sécurité. Mais si on veut vraiment être sûr d’avoir quelque chose, des infos qui ne vont pas sortir. Tu nous disais d’abord, on peut demander à nos services juridicaux

Estelle (36:58.94)
si a un service juridique, d’aller regarder dans les contrats, de ticker les bonnes cases pour qu’on n’entraîne pas l’IA. Si on veut aller un cran plus loin, on peut faire quelque chose en interne. Tu disais chez Orange, vous, avez votre IA interne. Mais je te dis, mais attends, mais moi, je ne pas orange, je n’ai pas les moyens de construire une IA. Mais là, tu me dis LM Studio, ça va me permettre d’avoir une petite IA, une micro IA, je sais pas comment on peut appeler ça, qui est sur mon ordi.

Jeanviet (37:11.18)
Bien sûr.

Jeanviet (37:18.454)
Exactement, petit modèle ouais.

Estelle (37:21.516)
et qui du coup ne pas sortir, je ne pas avoir de risque. ça, je trouve ça vraiment très très chouette. Tu disais notamment pour analyser les documents juridiques, les contrats, vachement bien. Effectivement, tu n’as pas envie que ça sorte et que tout monde sache ce que tu fais. Et d’ailleurs, tu n’aurais probablement même pas le droit. Voilà, exactement. Ça, ça reste en interne. Ok, donc ça, c’est vraiment très très cool. Et puis tu nous disais pour tout ce qui est vidéo.

Jeanviet (37:27.926)
Les contrats ? Ouais.

Jeanviet (37:35.33)
Combien Estelle est payée pour ces sponsorings ?

Estelle (37:45.016)
Parce qu’on le sait bien sûr la vidéo va aller de plus en plus vite. On peut aller chercher des IA plus ou moins complexes qui vont pouvoir nous aider. On va avoir Riverside FM, c’est le logiciel que j’utilise pour enregistrer les podcasts. est top. Tu vas avoir Opus Clip qui va pouvoir nous aider ou Kling AI ou VO3 qui vont pouvoir nous aider pour aller intégrer des éléments vidéo dans une vidéo. Et puis pour ce qui est de la recherche documentaire, pardon je suis passé trop vite, il a Notebook LM qui nous dit ça c’est génial.

Jeanviet (37:55.648)
Oui, plus simple.

Jeanviet (38:14.125)
Oui.

Estelle (38:14.94)
génial, ça vient aller chercher toutes les infos, peut lui donner des données à ne plus savoir qu’en faire et il vient pouvoir trouver les éléments qui vont nous intéresser. Donc tout ça, on peut y aller. Ça fait beaucoup d’infos. crois que je vais faire, si tu en es d’accord Jean-Baptiste, je crois que je faire une espèce de documents résumés où je vais mettre toutes ces différentes IA et voir comment est-ce qu’on peut les utiliser. Ça nous fait un petit pansbête à se coller sur le coin de…

Jeanviet (38:28.332)
ouais !

Jeanviet (38:43.534)
Ouais c’est bien, bonne idée !

Estelle (38:44.98)
Parce que tu vois moi je me dis que j’ai pris des réflexes avec avec chat GPT là je me dis tout de suite mais attends telle chose je vais le faire avec le chat ou avec Claude etc

Jeanviet (38:53.822)
Premier petit pas pour tes auditeurs, essayez Claude et pour vos posts linkin et vous regardez et après vous serez convaincus d’aller essayer les autres qui a spécialisé mais je pense à leur parler parce que vous êtes dans les rédactionnels sur le marketing c’est important à notre prise de parole donc essayez déjà celui là

Estelle (38:56.835)
Ouais.

Estelle (39:02.178)
bien génial

Estelle (39:09.246)
ben écoute, génial, on va faire ça. J’ai pas testé Claude, j’ai testé le chat, mais je vais aller tester Claude juste après notre enregistrement. Merci infiniment Jean-Baptiste. Où est-ce qu’on peut te retrouver si on veut aller plus loin, en savoir plus ? J’en sais rien, te poser des questions. Où est-ce qu’on te retrouve ? Dis-moi.

Jeanviet (39:24.878)
Le plus simple c’est ma chaîne youtube janvier, j’utilise janvier alors je vais le dire à l’oral puisque on est sur un podcast c’est mon premier prénom jean et mon nom viet c’est un moyen mémo technique de se souvenir qu’il faut pas dire viet mais vie mais ça s’écrit pas comme le moi voilà donc vous allez commenter sur youtube mais vous ne dites pas salut février salut mars

Estelle (39:50.138)
On en a marre. Vous n’êtes pas le premier.

Jeanviet (39:52.088)
C’est la petite blague qu’on me fait et c’est très bien sinon on peut me retrouver sur X-Twitter ou sur LinkedIn avec exactement le même pseudo et je serais ravi d’interagir avec vous.

Estelle (40:02.488)
ben génial, je mets évidemment tous les liens dans les notes de l’épisode et puis si vous faites de la création de contenu, allez lire le bouquin de Jean-Baptiste parce que vous allez avoir toutes les infos et comprendre comment vraiment bien utiliser les IA. Merci infiniment Jean-Baptiste de nous avoir éclairé ou ouvert nos chakras sur l’IA. Tu reviens quand tu veux sur le podcast du marketing. Avec plaisir, carrément. Rendez-vous pris.

Jeanviet (40:26.722)
Et bien c’est toi qui vient la prochaine fois alors, merci Estelle. Tu viens chez moi.


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