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Email Marketing : le cas Avène avec Céline Bokobza – Episode 225

ou écouter sur :

Céline Bokobza, la responsable CRM & Engagement chez Avent Media décode pour nous le cas Avène dont la base email manquait d‘engagement. Dans cet épisode nous abordons :

  • La création de proximité avec le consommateur

  • Générer de la préférence de marque

  • Tester et segmenter, les do’s and don’ts

  • La stratégie de réactivation des inactifs

 

Pour en savoir plus sur Céline, vous pouvez la suivre sur LinkedIn, et découvrir Avent Media – Groupe Olyn sur leur site ou leur page LinkedIn.

 

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Transcription de l’épisode

Introduction

Si vous suivez régulièrement ce podcast, vous le savez, je suis une afficionados des emails. Pour moi l’emailing c’est l’une des stratégies marketing les moins utilisées et pourtant c’est l’une des plus efficaces. Nous devrions toutes et tous avoir une base emails forte, engagée et en croissance.

Facile à dire, moins facile à faire.

L’une des grosses difficultés, c’est de toujours intéresser les lecteurs, pour qu’ils ouvrent nos emails, qu’ils les lisent, et qu’ils cliquent sur nos liens. Ben oui, c’est bien pour tout ça qu’on envoie des emails.

Alors comment on fait quand nos abonnés ne sont pas actifs, quand ils n’en ont pas grand-chose à faire de nos emails, quand franchement on a un peu l’impression de travailler pour rien. Et bien commencez par écouter cet épisode, j’ai trouvé la personne qui va vous redonner le sourire, il s’agit de Céline Bokobza la boss du CRM de l’agence Avent Media. Céline maîtrise tous les codes de l’emailing et c’est une pro pour transformer une base emails inactive en une base qui dépote.

Je vous propose d’accueillir tout de suite Céline Bokobza.

 

 

ESTELLE (01:07.504)
Bonjour Céline, bienvenue sur le podcast du marketing.

Céline Bokobza (01:10.498)
Bonjour Estelle, merci de m ‘accueillir aujourd ‘hui.

ESTELLE (01:14.)
de t ‘accueillir aujourd ‘hui, on va parler d ‘un sujet qui est un de mes sujets favoris. On va partir, on va parler d ’emailing parce que l ’emailing c ‘est l ‘un des médias à mon sens les plus importants, les plus intéressants qui convertissent le mieux et bizarrement bien souvent qui est le moins travaillé ou peut -être le moins bien travaillé, je ne pas comment on doit dire. Et toi tu as plein de choses à nous raconter sur l ’emailing, tu vas nous dire ça dans deux minutes avant de rentrer.

Dans le vif du sujet Céline, est -ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais ?

Céline Bokobza (01:48.044)
Je suis Céline Bocobza, je suis en charge du CRM et de l ‘expérience client au sein de l ‘agence Avent Media Group qui appartient au Groupe Olin. J ‘y suis depuis trois ans et demi maintenant et par le passé j ‘ai fait toute ma carrière, j ‘ai plus de 20 ans maintenant d ‘expérience qui ne me rajeunit pas, dans tout ce qui est expérience client, e -commerce, CRM, connaissance client également. J ‘ai démarré chez Procter & Gamble en sortant de l ‘école complètement par hasard dans la data.

J ‘ai basculé dans le monde obscur de la data à un moment où ce n ‘était pas vraiment connu. C ‘est un peu l ‘équivalent de l ‘ITA aujourd ‘hui. Je suis arrivée dans la data, on m ‘a dit, ben voilà, toi, tu sors d ‘école, tu vas t ‘occuper de base de données et de bébés pour Pampers. Je ne connaissais rien aux bébés et encore moins à la data. Je n ‘avais pas du tout fait mes stages dans ce secteur -là et j ‘ai adoré. J ‘ai appris à aimer… J ‘aimais déjà beaucoup de chiffres, mais j ‘ai appris à aimer…

ESTELLE (02:32.044)
Ah!

Céline Bokobza (02:45.698)
les grands nombres, les insights, faire parler des chiffres. Et donc, je suis restée chez Procter pendant sept ans et demi à m ‘occuper de programmes de fidélité variés, divers, à lancer des programmes digitaux, des programmes multicano, de calculer les ROI de différents programmes de fidélité. Et puis ensuite, je suis partie chez LVMH pour faire plus ou moins la même chose, mais dans l ‘ultralux. Donc, j ‘avais géré des grandes quantités de données pour des très larges populations et je me suis agi…

retrouver à gérer des plus petites populations, mais de manière très granulaire pour de l ‘expérience client, pour une très jolie marque du groupe LVMH qui s ‘appelle Garelin, et donc mettre en place toute la politique d ‘omnicanalité, de mise en place d ‘un programme cross canal, de collecte de données, de déduplication de contacts, de création de programmes omnichannel, etc. Donc j ‘avais une vision à la fois de la big data, une vision…

ESTELLE (03:22.192)
Ah !

Céline Bokobza (03:43.298)
de l ‘expérience client et tout ça s ‘est mis un peu en synthèse aujourd ‘hui au sein de l ‘agence pour mes clients chez Avent Media. Exactement, enfin en tout cas j ‘espère.

ESTELLE (03:46.332)
ou en fait tu fais parler les chiffres pour pouvoir améliorer l ‘expérience client et que concrètement c ‘est un …

ESTELLE (04:00.816)
C ‘est le but. Écoute, j ‘adore cette idée. Alors moi, je ne suis pas une grande aficionados des chiffres, mais j ‘aime beaucoup cette idée de savoir justement utiliser les chiffres à bon escient dans le concret et de vraiment revenir sur du concret, sur des choses qui touchent directement nos clients et qui touchent directement nos marques. Et quand on a discuté ensemble pour préparer cet épisode, tu m ‘as parlé d ‘un travail que vous avez fait pour Raven et qui, moi, quand tu m ‘as sorti les chiffres…

quand bien même les chiffres c ‘est pas mon truc là pour le coup j ‘ai dit ouais ouais attends il faut que tu m ‘expliques exactement ce qui s ‘est passé c ‘est le cas à veine enfin le cas à veine en tout cas c ‘est le travail que vous avez fait pour à veine vous avez retravaillé finalement toutes leurs stratégies notamment emailing est ce que tu peux nous en dire nous en dire un peu plus nous dire déjà de quoi vous êtes partis c ‘était quoi le constat de départ

Céline Bokobza (04:37.634)

Céline Bokobza (04:48.738)
Alors, on a été briefé dans le cadre d ‘un appel d ‘offre par Pierre Fabre, donc le groupe Pierre Fabre, AVEN fait partie du groupe Pierre Fabre. C ‘est l ‘une de ces marques phare qui nous a briefé et qui sont partis, ils partaient du constat que leur base de données manquait d ‘engagement. Ils avaient près de 80 % de leur base de données qui étaient inactives, donc ils n ‘ouvraient plus, ils ne cliquaient plus sur leur message.

et parmi les actifs, il y avait très peu d ‘ouvreurs et de cliqueurs. Donc ils se sont dit qu ‘ils avaient un problème inhérent à leur base, ils nous ont briefé en « Qu ‘est -ce que vous feriez ? » Ils nous ont briefé comme d ‘autres agences. Nous, ce qu ‘on a fait, on a commencé, ce que j ‘ai l ‘habitude de faire, par ouvrir le capot et de manière un peu pragmatique, comme tu le disais, de commencer à regarder les chiffres, à m ‘abonner et à recevoir des news -hater, parce qu ‘on parle beaucoup d ‘e -mailing, et à regarder ce que je recevais, regarder le tone of voice, comment le message était con.

quels étaient les objets. On était au sortir du Covid, c ‘était un contexte assez anxiogène, les gens avaient besoin de s ‘évader, de renouveau et on était sur des messages assez anxiogènes où on voyait, pour montrer l ‘expertise de la marque, une marque extrêmement experte, on voyait des plaies en gros plan, on voyait des choses un peu angoissantes et donc notre recours, notre parti pris, ça a été de complètement retravailler cette façon de prendre la parole.

et d ‘être beaucoup plus léger dans l ‘air du temps. Donc on est parti d ‘insight mais plutôt marché, de se dire, on sort du Covid, on a besoin d ‘un peu plus de légèreté. Donc il y a des choses un peu sociaux, sociales, un peu macros, un peu sociologiques qu ‘on a prises en compte. Et puis on a aussi regardé de manière très terre à terre les taux d ‘ouverture, les taux de cas.

Céline Bokobza (06:37.8)
ce qui était juste et noble, mais qu ‘on pouvait parler aussi de manière un peu plus proche, plus proche du consommateur. Et ça, c ‘est quelque chose qui me tient à cœur depuis des années. De par ma formation, de par ce que j ‘ai pu faire, je viens d ‘un grand groupe où le motto, c ‘était « consumer is boss ». Donc l ‘idée, c ‘était vraiment de partir du consommateur et de se dire, mais qu ‘est -ce que le consommateur souhaiterait recevoir ? Pour moi, c ‘est très important de me dire que les marques ont un message à passer.

Mais au -delà de ce message, on peut le faire passer de manière très variée. Et ça, c ‘est souvent très difficile d ‘expliquer ça à nos clients et à nos marques, de dire, oui, on sait que vous voulez expliquer quelle est la technologie, quels sont les actifs, quels sont les pourcentages d ‘efficacité. Maintenant, le consommateur, lui, il a besoin d ‘être séduit, de comprendre, mais en partant de son besoin. Et donc, on a travaillé leur stratégie en reprenant complètement la main, en passant d ‘un mode très expert à un mode beaucoup plus complice et orienté solution.

vous n ‘en venez plus avec un problème, vous n ‘avez pas de l ‘exéma mais vous avez des produits qui permettent de réduire l ‘exéma. Vous n ‘avez plus une peau extrêmement sèche et atopique, vous aviez au contraire des solutions pour avoir la peau moins atopique tout en étant belle, lumineuse, etc.

ESTELLE (07:48.784)
Je te coupe une seconde Céline, parce que tu dis des choses, pour moi là, tu dis deux choses qui sont absolument fondamentales. Et alors, je suis 100 % d ‘accord avec toi. Je n ‘arrête pas de le répéter dans mes formations. Là, tu vois, j ‘ai bientôt une formation sur le persona qui va sortir. Le persona, c ‘est ma marotte. J ‘en parle tout le temps. Le persona, qu ‘est ce que c ‘est ? C ‘est de repartir du consommateur. Quand tu me dis c ‘est consumer first, on est complètement dedans et je suis 100 % d ‘accord avec toi. Il y a un élément que tu as précisé, qui est complètement dans ce…

Dans cette histoire avec AVEN, c ‘est de dire, toi en tant que marque, en tant que fournisseur de services, peu importe, tu sais quels sont les mots justes. Et AVEN, qui est une marque qui est vraiment presque scientifique, qui vient regarder des problématiques sous l ‘angle scientifique parce que c ‘est les mots justes. Quand on fait de l ‘eczéma, qu ‘on a une peau atopique, voilà, il y a certains éléments qui… Mais en fait, finalement, presque on s ‘en fiche. Ce qui est important, ce n ‘est pas les mots justes.

techniques qui sont utilisées quand on connaît le marché, ce qui est important, c ‘est les mots qu ‘utilise le consommateur. Est -ce que le consommateur, par exemple, le mot pot atopique, ce n pas du tout ce qu ‘il raconte, mais il dit non, mais j ‘ai la peau sèche. Il faut utiliser j ‘ai la peau sèche, pas j ‘ai une peau atopique. Et se mettre comme ça à la place du consommateur, pour moi, c ‘est vraiment l ‘un des éléments clés qui fait qu ‘on va pouvoir avoir le bon discours, le bon élément à mettre en avant. Et un deuxième élément,

Céline Bokobza (09:09.314)

ESTELLE (09:14.384)
dont tu parles dans cette histoire de tone of voice que vous avez vraiment totalement retravaillé et je trouve ça extrêmement intéressant, c ‘est de dire il va falloir rajouter de l ‘émotion. D ‘être scientifique et technique ça peut être intéressant et pourquoi pas, d ‘ailleurs ça peut être un positionnement. Mais là si on parle à des consommateurs, mettons -nous à leur place et qu ‘est -ce qu ‘ils veulent et peut -être qu ‘il faut leur rajouter un peu d ‘expérience, d ‘émotion, de vécu, de sentiment. C ‘est ça finalement qui fait réagir ?

Céline Bokobza (09:40.032)
Exactement, et de proximité. Dans le cas d ‘Aven, qui était une marque très scientifique, l ‘idée c ‘est de rajouter un peu de proximité et on leur a créé un rendez -vous qui est en début de mois, je vous invite à vous inscrire, ça vous intéresse, qui s ‘appelle En coulisses. Et ce rendez -vous est extrêmement suivi. On l ‘a installé en janvier l ‘année dernière, donc ça fait un peu plus d ‘un an et demi maintenant qu ‘il existe, et en début de mois, on va présenter des personnes qui travaillent au sein de la marque. Donc on va présenter des chefs de produits, on va présenter…

des experts scientifiques, on va présenter le directeur de la marque, qui vont expliquer quels sont les produits qu ‘ils aiment, comment ils s ‘y prennent pour lancer un nouveau produit, quels sont leurs challenges, quelles sont leurs difficultés. Et ça, ça plaît beaucoup. C ‘est -à qu ‘on présente la marque de manière différente. Ça n ‘enlève rien à sa crédibilité, ça n ‘enlève rien à l ‘expertise des produits, mais ça permet de rajouter un peu de proximité et du coup de se mettre à la place du consommateur qui, lui, a envie de savoir en fait qu ‘est -ce qu y a derrière son produit vendu en pharmacie ou en parapharmacie. Il y a des vrais gens.

ESTELLE (10:34.94)
Mais j ‘adore cette histoire en fait, vous avez repris le système du réseau social mais appliqué directement à une marque. Le réseau social qu ‘est -ce que c ‘est ? C ‘est juste, on est un peu tous, il faut se le dire, on est un petit peu tous voyeurs gentiment mais quand même un petit peu tous voyeurs. Si on regarde Instagram ce qui se passe chez des gens qu ‘on ne connaît absolument pas, c ‘est parce que quelque part on aime bien savoir ce qui se passe. Et là en fait ce que vous faites c ‘est vous appliquez ce système là mais à la marque alors qu ‘on a souvent tendance à se dire non mais…

Céline Bokobza (10:55.354)

ESTELLE (11:03.184)
Tout le monde s ‘en fiche de savoir quel est produit préféré du chef de produit et pourquoi est -ce que c ‘est difficile de lancer une nouvelle crème de jour. Et en fait ce que tu dis c ‘est que non finalement les consommateurs de la marque, eux ils aiment bien savoir ce qui se passe dans les coulisses professionnelles finalement.

Céline Bokobza (11:18.696)
Exactement, voir si elle est passionnée parce qu ‘ils se disent, si la chef de produit adore ce produit là, c ‘est qu ‘il doit avoir quelque chose en plus parce qu ‘elle le connaît de l ‘intérieur et ça ramène toute une crédibilité additionnelle. Ce n pas juste un produit qui est efficace et qui lutte contre tel ou tel besoin, tel ou tel problème, c ‘est également un produit qui est aimé de l ‘intérieur, soit une crème de jour, soit une crème solaire, soit un stick, peu importe, chacun son petit chouchou, mais ça marche très bien. De la même manière, on a mis en place un autre rendez -vous.

qui s ‘appelle en troisième newsletter du mois, le produit Chouchou.

Céline Bokobza (11:56.706)
et aimé par d ‘autres gens que les dermatologues par exemple ou que des experts. On a eu le cas de Vogue.

Céline Bokobza (12:08.962)
dans les défilés de mode en disant que fixe le maquillage. Ou on va voir à Elie Biber qui a son petit crush quand elle a des boutons. Donc on sort la marque de son secteur, on l ‘imagine vraiment expert, et on l ‘amène sur d ‘autres sentiers. Ce qui ne pas dire qu ‘on la galvaude, la marque à Veynres est une marque dermatologique, mais on lui amène un petit twist, un petit truc en plus, ce qui fait qu ‘elle est suivie parce que rendez -vous…

Céline Bokobza (12:38.274)
à cliquer. Ça recréait de l ‘engagement et aujourd ‘hui la newsletter à Vennes est extrêmement lu, extrêmement suivi et le taux d ‘ouverture est très bon.

ESTELLE (12:48.528)
Je ne sais plus si on a le droit de dire les chiffres ou pas, mais de mémoire, c ‘était un taux qui m ‘avait fait complètement, enfin qui m ‘avait véritablement surprise.

Céline Bokobza (12:53.794)
Alors, je ne suis pas sûre qu ‘on puisse donner tous les chiffres, mais on peut dire qu ‘on est à plus d ‘un consommateur sur deux qui ouvre la newsletter à chaque coup et c ‘est des taux d ‘ouverture uniques.

ESTELLE (13:08.878)
sachant qu ‘il y a beaucoup beaucoup de lecteurs. Plus on a de personnes inscrites à une newsletter, évidemment plus les taux vont être amenés à baisser parce que quand on a trois personnes qu ‘on a à sa voisine, son petit ami ou sa petite amie et le copain, évidemment on a des bons taux d ‘ouverture. Dès lors qu ‘on a beaucoup beaucoup de gens, plusieurs centaines, plusieurs milliers, plusieurs dizaines de milliers, etc. de personnes inscrites, les taux sont amenés à baisser. Plus de 50%, c ‘est un excellent…

Surtout pour une marque, parce que évidemment une marque, on a tendance à croire, et c ça je trouve qui est intéressant dans ce que tu proposes Céline. Une marque, on a tendance à se dire, bon bah, va m ‘envoyer des messages pour me vendre des trucs. Et finalement, là ce que vous avez proposé, c ‘est une nouvelle façon de parler et de ne pas faire que finalement parler de vente de produits, mais de montrer un petit peu ce qui se passe, et tu disais de faire sortir la marque de la seule marque, ou alors montrer les coulisses de la marque, et tout ça, ça participe effectivement.

à ce meilleur taux d ‘ouverture.

Céline Bokobza (14:09.034)
Exactement. Alors évidemment qu ‘on met en avant les produits. On ne peut pas accompagner une marque sans mettre en avant ses produits, mais on a décidé de les mettre en avant un peu différemment. Et donc ça, c ‘est le cas d ‘Aven, on accompagne de nombreuses autres marques où on a les mêmes partis pris de présenter la marque, la faire aimer. Et ça, c ‘est vraiment très important et ça nous tient à coeur de faire aimer, de marque de cré, de la préférence de marque et de se dire que le jour où on arrive avec un nouveau produit, un nouvel actif, un nouveau bénéfice, et bien il sera mieux écouté et mieux perçu parce qu ‘on aura…

créé cette préférence et cette proximité avec la marque. Et on a d ‘ailleurs, ouais, on a…

ESTELLE (14:39.812)
C ‘est ce côté, finalement, confiance qu ‘on crée aussi quand on parle souvent. On parle beaucoup de personnel branding, mais c ‘est exactement la même chose. Avant de vendre quoi que ce soit, il faut que les gens nous aiment bien et confiance en nous. C ‘est exactement la même chose avec une marque. Finalement, il n ‘y a pas de différence. La marque, c ‘est une personification, finalement. Certes, c ‘est une marque en soi, différents produits, etc. Mais on la voit.

une personne dès lors qu ‘on l ‘apprécie, qu ‘on lui fait confiance et que du coup on est prêt à l ‘écouter finalement c ‘est ça.

Céline Bokobza (15:13.93)
Exactement. C ‘est des choses qu ‘on a faites dans d ‘autres secteurs d ‘activité. Donc là évidemment, c ‘est sur une marque forte. On l ‘a fait également avec des distributeurs. On accompagne les comptoirs de la bio, qui est une enseigne française de bio. Et de la même manière, on a réussi à créer des rendez -vous plusieurs fois par mois avec un ton of voice un peu décalé, avec des jeux de mots autour, des produits de saison pour créer de la préférence de marque en disant « manger bio est bon ».

manger deux saisons c ‘est possible mais sans culpabiliser les gens. Ça c ‘est toujours aussi quelque chose d ‘important pour moi c ‘est que le consommateur on n ‘arrive pas de manière anxiogène.

ESTELLE (15:46.264)
Oui.

Céline Bokobza (15:53.122)
lui dire ce que tu fais c ‘est mal. Non, ce qu fait c ‘est déjà très bien et on va l ‘aider.

des solutions pour manger bio de saison en leur disant en début de mois quels sont les produits du mois, comment les cuisiner rapidement bien et toujours en faisant des jeux de mots, des choses un peu sympathiques pour pour filer des métaphores quand c ‘est le début de l ‘année on va leur souhaiter que tout leur vœu s ‘y réalise etc etc on va faire des jeux assez sympa

Céline Bokobza (16:24.288)
différents items, ils se sont rendu compte que la newsletter avait permis de créer de la proximité et de la préférence de marquer et qu ‘ils sont bien au -delà de leurs concurrents sur la préférence de marque, la proximité de l ‘enseigne parce qu ‘on avait notamment créé…

Céline Bokobza (16:42.466)
des recettes faciles à faire rapidement en famille. Et donc tout ça, on l ‘a mis en place sur trois années et ça a bien fonctionné. Donc on voit que c ‘est aussi des choses qui se mettent en place dans le temps. Il ne pas espérer qu ‘en une newsletter on change tout.

ESTELLE (16:49.07)
Ouais. Merci de le dire parce que je pense que c ‘est vraiment important de dire ça, surtout qu ‘on est dans une société où on aime bien toutes et tous que les choses aillent vite, sauf qu ‘en marketing tout ne va pas vite. Il y a des stratégies qui peuvent aller vite, être rapide, être immédiate, mais l ’emailing c ‘est du travail de fond. De toute façon dès lors qu ‘on est en train de…

à mon sens, de l ‘image de marque, de la préférence de marque, de la confiance, de la crédibilité, c ‘est un travail de long terme parce que la confiance ça se crée pas en deux jours, que ce soit pour une marque ou une personne, peu importe, c ‘est un petit peu la même chose. Quand je t ‘entends parler de tone of voice, de tiens on va parler différemment, on va parler plus finalement comme une personne parlerait et pas se mettre à la place d ‘une marque seulement, tu vois la question que je me pose et qui se pose effectivement souvent en marketing c ‘est mais d ‘accord mais…

Céline Bokobza (17:20.546)

ESTELLE (17:45.392)
En fait, là tu me dis qu ‘on fait un baromètre deux fois par an. Comment je fais pour être sûre de ne pas me louper ? Sûre, je ne sais pas si on n ‘est jamais sûr en marketing, mais comment je fais pour me dire que je vais dans le bon sens et que je ne suis pas en train de partir du mauvais côté ? Si je travaille pendant six mois et que pendant six mois après je me rends compte que vraiment je suis allée dans le mauvais sens, ça va être un problème. Comment est -ce que vous travaillez vous pour vous assurer de partir du bon côté ?

Céline Bokobza (18:11.266)
pas avoir la garantie qu ‘on part du bon côté, évidemment, mais on teste beaucoup. On fait beaucoup d ‘AB tests. Alors comment est -ce qu ‘on s ‘y prend ? On va découper notre cible en plusieurs groupes. On va tester des jours d ‘envoi, des dates d ‘envoi, des messages, des boutons d ‘action au sein des newsletters, des objets, et on va comparer. Et on va se dire, OK, est -ce que ça marche mieux avec, par exemple, si je prends un objet avec une question ou avec un mode affirmatif ? Si je mets la personnalisation du prénom dans l ‘objet par rapport à ne pas la mettre avec

qu ‘est -ce qui fonctionne le mieux. L ‘idée, c de tester de manière itérative et de relever les compteurs après chaque envoi. Ne pas attendre six mois pour regarder les chiffres. Il faut les regarder comme le lait sur le feu, il faut être très vigilant, les suivre au quotidien pour éviter ce grand écart, de dire que je me retourne dans six mois et que ma stratégie n ‘a pas du tout été gagnante. En fait, c des progrès au quotidien, c exactement comme un enfant. Je ne sais pas toi, Estelle, mais moi, j ‘ai un fils.

Je l ‘abandonne pas jusqu ‘à son prochain bulletin. Je regarde au quotidien les notes et s ‘il y a un problème, il faut intervenir régulièrement, il ne pas attendre qu ‘il ait un drame. C ‘est exactement la même chose.

ESTELLE (19:18.566)
Mais oui, bien sûr, c ‘est logique ce que tu dis. C ‘est plus facile de changer les choses quand on est au début du chemin que quand vraiment on a avancé. Et aussi, tu vois, en creux, ce que j ‘entends, c ‘est les… et surtout en digital, les petites améliorations font les grosses améliorations. C ‘est à dire qu ‘on le sait en digital, la moindre excuse est bonne pour partir. On perd des…

Céline Bokobza (19:43.348)

ESTELLE (19:45.328)
des utilisateurs en deux secondes parce qu ‘il y a un clic de trop parce que c ‘est pas le bon mot, on n ‘a pas bien compris et on perd des personnes. Donc le moindre petit changement et des fois on se dit non mais attends de mettre le bouton en rose ou en violet finalement qu ‘est ce que ça va changer ? Peut -être que si ça change un tout petit peu mais ce tout petit peu plus ce tout petit peu plus ce tout petit peu font des boules de neige. Donc je trouve ça super intéressant ce que tu dis de dire on fait des AB test, on en fait très régulièrement et on les regarde on regarde les chiffres immédiatement, on n ‘attend pas.

Céline Bokobza (19:59.906)

ESTELLE (20:14.608)
d ‘avoir des grandes statistiques finalement sur le long terme. On regarde toutes ces petites choses et c ‘est cette cumulation de petites choses qui font qu ‘on va avancer, j ‘imagine.

Céline Bokobza (20:23.198)
Exactement. Par contre, si j ‘ai un conseil à donner aux gens qui te suivent, c ‘est vraiment de tester un paramètre par un paramètre, surtout pas plusieurs, sinon ils n ‘arriveront pas à identifier ce qui a fait la différence. Donc nous, ce qu ‘on a beaucoup fait, c ‘est un plan de test. Donc on a validé, on valide toujours avec nos clients de dire, ben voilà, à ce moment -là, on va tester le jour d ‘envoi, à ce moment -là, on va tester l ‘heure d ‘envoi, à ce moment -là, on va tester l ‘objet, etc. Mais une seule chose à la fois. Mais on était très clair sur tout ce qu ‘on voulait tester. Et d ‘une marque à l ‘autre, les résultats ne seront jamais les mêmes.

ESTELLE (20:49.52)
Oui, si tu…

Céline Bokobza (20:52.138)
Ce qui marche avec l ne marche pas avec l ‘eau. Donc il faut à chaque fois repartir dans un plan de test différent.

ESTELLE (20:58.064)
Et c ‘est intéressant effectivement, tu testes une chose à la fois parce que si t ‘en mets deux, tu dis, c ‘est bien, je vais tester plusieurs choses, mais finalement tu sauras pas ce qui a fait changer la donne. Même si c ‘est que forme affirmative ou forme interrogative sur le titre, il faut tester que ça sur un email. Alors peut -être il faut parfois, selon l ‘importance de l ‘item, le tester sur plusieurs emails, sur une période plus ou moins longue, etc. Parce qu ‘on veut avoir un petit peu des stats, bien sûr, mais un seul à la fois, ça c ‘est vraiment la règle, sinon…

Céline Bokobza (21:11.746)
Exactement.

ESTELLE (21:28.272)
Bon ça sert à rien de tester, ça reste du pif au maître. Ok, faut accepter.

Céline Bokobza (21:31.286)
Exactement. Du coup, il faut accepter de prendre son temps. Il faut accepter de se dire qu ‘on ne peut pas tout changer d ‘un coup. De la même manière, un autre sujet qui me tient beaucoup à cœur, c ‘est la qualification des bases de données. C ‘est bien beau d ‘avoir des e -mails, mais c ‘est important de savoir qui sont derrière ces e -mails -là. Donc de qualifier, de récupérer le nom, le prénom, la date de naissance si c ‘est nécessaire en fonction du secteur, la géolocalisation, les préférences en fonction de la marque, les goûts, parce que derrière…

la marque pourra aller bien plus loin et pourra personnaliser ces e -mailings. Mais ça, encore une fois, ça prend du temps. Ce n pas instantané de récupérer toutes ces informations -là.

ESTELLE (22:08.248)
Exactement, tu ne peux pas, tu ne vas pas donner un questionnaire à la personne qui arrive sur ta base email en demandant 20 questions et donner moi toutes les informations sur vous. Personne ne répondra, c ‘est ultra intrusif. En revanche, selon la façon dont la personne va agir et parfois peut -être une petite question que vous posez, on va réussir à avoir finalement pas mal d ‘informations. Est -ce que… C une question un petit peu bête que je pose, mais je la pose quand même. Est -ce que vous utilisez cette qualification pour envoyer…

Céline Bokobza (22:27.014)
Oui, tout à fait. Dans le cas de nos différents clients, il a toujours des messages qui sont envoyés à tout le monde. Les grands lancements, les innovations, les rendez -vous, ou les marronniers, ça va être Noël, la fête des mères, etc. Ça, ça va être envoyé à tout le monde. Maintenant, si on…

ESTELLE (22:34.672)
des mails spécifiques à différentes personnes et ne pas envoyer les mêmes mails à tout le monde.

Céline Bokobza (22:52.962)
le cas d ‘Aven, mon grand dada c ‘était de qualifier sur le type de peau et sur les dates de naissance mais demain vous auriez une marque capillaire, ça serait sur le type de cheveux que vous pouvez avoir pour ensuite envoyer le bon message à la bonne personne. Toujours pour donner un exemple, si on est dans le capillaire, si moi j ‘ai les cheveux colorés et qu ‘une personne n pas les cheveux colorés, on va pas être intéressé par les mêmes messages. Si moi j ‘ai les cheveux fins et qu ‘une personne a les cheveux très bouclés, on va pas être intéressé par les mêmes messages et ça sert à rien.

message pour dompter mes cheveux, ma crinière indomptable si j ‘ai les cheveux ultra fins, ça fonctionnera pas. Donc je vais pas ouvrir, donc je vais pas cliquer et je vais me lasser. A contrario, quelqu ‘un qui va dire qu ‘il perd ses cheveux sera extrêmement intéressé de recevoir des messages pour les personnes.

ESTELLE (23:34.276)
Ouais, c ‘est ça en fait, c ‘est intéressant. C ‘est intéressant ce que tu dis parce que moi, je pense qu ‘il faut segmenter les emails seulement si c ‘est intéressant. Parce qu ‘on entend tout le temps, mais il faut absolument segmenter, segmenter, segmenter. Moi, je trouve ça formidable de segmenter. Enfin, c ‘est formidable si on l ‘utilise. Si on a des produits qui sont spécifiques,

en fonction de la typologie de personnes. Si on a une gamme de produits larges, par exemple, comme c ‘est le cas pour Havn, ça fait 200 % sens. On va mieux parler aux gens donc les intéressés, puis en plus accessoirement, on va pouvoir leur proposer…

le produit qui leur convient. Si en revanche on propose un unique, un monoproduit, de segmenter n ‘est pas nécessairement intéressant. Ça peut l ‘être, ça peut l ‘être mais sous différentes formes. On va pouvoir des fois segmenter par exemple sur la maturité du client. On va avoir des personnes qui ne seront pas prêtes ou prêtes à acheter parce qu ‘ils ont besoin d ‘un temps d ‘éducation, de comprendre un certain nombre de choses avant d ‘être capables d ‘acheter. Là c ‘est intéressant de segmenter.

selon cette maturité, mais en revanche, segmenter pour dire, oui, cette personne a 45 ans ou cette personne a 22 ans, fondamentalement, si ça n ‘apporte rien à la compréhension de la marque, du produit et des éléments qui vont nous amener vers plus de crédibilité, plus de ventes, plus de confiance, finalement, ça n pas d ‘intérêt. Il faut aussi savoir choisir ces batailles et segmenter à bon escient, je pense.

Céline Bokobza (25:03.434)
Exactement. Et parfois, si j ‘ai un autre conseil à donner par rapport à la segmentation et au ciblage, parce que c ‘est souvent des sujets qui sont très liés, c ‘est d ‘accepter de renoncer. J ‘ai en tête un exemple d ‘une marque de mode que j ‘ai accompagnée sur une étude de sa base de données. On s ‘est rendu compte qu ‘elle envoyait la même newsletter à tout le monde, parce que l ‘objectif était de vendre, donc d ‘envoyer plusieurs newsletters.

semaine à tout le monde sans distinction. Et un des premiers sujets mais qui paraît évident parce que je vais t ‘en parler mais c ‘était pas le cas parce qu ‘ils étaient dans le dans le rush et dans le quotidien, il y avait peut -être 15 à 20 % de leur bazonnée qui étaient des hommes. C ‘était une marque 100 % féminine. Donc mon premier constat c ‘était de leur dire mais ces hommes là arrêtez de leur écrire trois fois par semaine. C ‘est le meilleur moyen de les lasser, de faire en sorte qu ‘ils soit n ‘ouvrent plus soit se désabonnent.

Alors que s ‘ils ont acheté chez vous et qu ‘ils se sont abonnés, c ‘est qu ‘eux, ils étaient intéressés par un effet cadeau pour acheter. Mais concentrez -vous sur les grands rendez -vous. Ça va être peut -être Noël, ça va être la fête des mères, ça va être une date anniversaire d ‘un premier achat parce que peut -être que leur amoureuse, elle est née à tel moment de l ‘année, donc il faut leur parler à ce moment -là. Mais il ne faut pas leur écrire trois fois par semaine. C ‘est bien trop. Et donc ce qui est valable pour les hommes pour une marque de mode féminine est valable pour plein d ‘autres items.

ESTELLE (26:23.1)
Oui et c ‘est très juste que tu dis parce que souvent on se dit non mais attends bon segmenté je comprends le concept mais enfin après tout j ‘en sais rien si ça se trouve la personne que j ‘ai pas inclus dans mon email elle va vouloir acheter etc oui si ça se trouve il ya peut -être une petite proportion de personnes qu ‘on va manquer mais il faut accepter de le faire pour que la majorité soit contente d ‘être sur notre base de email et envie d ‘y rester et

et ce travail de confiance qui se crée et envie d ‘acheter le jour où il ou elle est prêt à acheter. Donc c ‘est super important de savoir renoncer même si on le sait, toutes et tous, moi la première, c ‘est toujours dur parce qu ‘on se dit oh mais et si, et si, et si. Et alors ça m ‘amène, tu vois, à un troisième sujet que je vais absolument discuter avec toi aujourd ‘hui parce que vraiment quand tu m ‘en as parlé j ‘étais un petit peu bouchebée. On parle souvent du fait que on a…

Céline Bokobza (27:16.226)

ESTELLE (27:16.272)
une base de données, on est souvent fier du nombre de personnes qu ‘on peut avoir sur sa base email, quel que soit le nombre d ‘ailleurs. Sauf que bien souvent, en tout cas en emailing, il y a une certaine proportion des personnes qui ne sont pas actives, qui n ‘ouvrent pas les emails. Tu disais que…

ils avaient cette problématique -là. Moi je dis souvent qu ‘à un moment donné, il faut savoir nettoyer sa base email parce que ça ne sert à rien de garder sur sa base des gens qui n ‘ont pas envie d ‘être là. Accessoirement, ça nous coûte de l ‘argent aussi puisque de conserver une base email propre, etc., nécessairement ça a un coût, même si c ‘est pas forcément énorme ça quand même un coût. Donc autant ne pas les conserver. Mais…

On se dit tous et toutes non mais attends c ‘est quand même super relou j ‘ai mis je sais pas combien de temps à construire cette base email je ne veux pas enlever des gens je veux au contraire les garder et vous quand tu m ‘en a parlé j ‘ai trouvé ça merveilleux tu m ‘as dit bah non mais nous ce qu ‘on fait c ‘est qu ‘on fait des campagnes de réactivation de nos lecteurs receveurs inactifs est ce que tu peux m ‘en parler parce que je trouve ça génial

Céline Bokobza (28:25.09)
bien sûr. Alors on part de la marque évidemment et de son ADN pour mettre en place souvent des jeux pour réactiver, enfin des jeux, des mécaniques de réactivation, souvent en essayant de faire gagner un produit de la

Céline Bokobza (28:40.738)
et on profite de cette mécanique pour poser une ou deux questions à la personne pour la qualifier, pour la requalifier, pour lui poser la question dans le cas d ‘Avn, quel est son type de peau, quelle est sa date de naissance, parce qu ‘ils ont des produits en fonction de l ‘anti -âge, l ‘hydratation, l ‘éclat, on n ‘a pas besoin des mêmes bénéfices comme suivant…

Céline Bokobza (29:07.682)
L ‘idée, c ‘est qu ‘on va l ‘inciter à revenir par un jeu, donc quelque chose de ludique, on va lui poser deux, trois questions et on va tenter de lui faire gagner un produit qui lui plaît. Et ça, ça fonctionne très bien. Ça paraît évident, mais ça fonctionne vraiment très bien. Et au -delà de l ’emailing, donc ça, c ‘est des mécaniques qu ‘on peut mettre en place par email. On va envoyer un email, on va le renvoyer vers un mini -site, on va récupérer cette information, on va l ‘intégrer dans la base de données. On peut le faire également en social. Au sein de l ‘agence…

on a une entité qui s ‘occupe de tout ce qui est social et on fait du social CRM. C ‘est -à qu ‘on va être capable d ‘aller charger les personnes qui sont dans notre base de données sur les réseaux sociaux. Les réseaux, ça peut être Meta, mais ça peut être LinkedIn, ça peut être Pinterest, etc. Pour les exposer, ces personnes qui n ‘ouvrent plus les e -mails, puisqu ‘ils ne sont plus dans le Gmail, ils ne sont plus dans Yahoo, ils n ‘ouvrent plus, ils vous ouvrent plus là, d ‘aller les chercher là où ils sont. Parce qu ‘on sait tous qu ‘on est sur Meta, on est sur…

Avec le même message, ce que vous pourriez retrouver dans l ‘e -mail, vous allez le retrouver en pub sur Instagram, sur Facebook, sur Pinterest, etc. La personne, quand elle clique, elle est redivérigée vers notre mini -site. On va lui poser les deux ou trois questions dont on a besoin et ensuite on va intégrer ses données de qualification en base, ce qui nous a permis de la réintégrer dans un processus où elle est engagée, où elle est dynamique et du coup de lui renvoyer des messages derrière. Et ça, ça fonctionne très bien.

ESTELLE (30:23.76)
Alors attends, c ‘est une stratégie super intéressante. Je reprends pour être sûre que j ‘ai bien compris comment vous faisiez. Tu identifies dans ta base email des personnes qui n ‘ouvrent plus, qui ne sont pas actives, qui n ‘ont pas agi depuis un certain temps, j ‘imagine. Tu les identifies, tu as donc leur adresse email de fait, puisqu ‘ils font partie de ta base email. Tu vas prendre cette adresse email et tu vas la charger par exemple sur ton compte Facebook en te disant…

Pour te connecter à Facebook, tu as besoin d ‘une adresse email. Alors bien sûr, les personnes peuvent avoir plusieurs adresses email, mais un nombre conséquent de personnes va utiliser cette même adresse email et en fait, tu vas faire matcher les adresses email et tu vas dire à Facebook, Facebook envoie tel message, on parle de publicité là, très clairement, envoie tel visuel publicitaire sur le compte de cette personne qui se connecte sur Facebook avec cette adresse email. Et ça, ça va te permettre en fait, c ‘est un système

Céline Bokobza (31:11.17)
Exactement.

ESTELLE (31:26.064)
mais ça te permet de te rappeler au bon souvenir finalement de la personne, de l ’emmener vers de la calife ce que tu disais, c ‘est -à -dire d ‘aller segmenter au mieux pour pouvoir lui envoyer des messages plus intéressants. Comme tu t ‘es rappelé au bon souvenir et qu ‘en plus les messages sont plus intéressants pour cette personne, t ‘as une plus grande proportion de gens qui va aller rouvrir les mails et réengager avec la marque. Et puis après, t ‘as ceux qui ne sont pas intéressés, ils n pas envie. Et puis là, cela qu ‘est -ce que tu en fais ? les…

Céline Bokobza (31:26.53)

Céline Bokobza (31:54.722)
Alors on essaye de, une ou deux fois encore, de les recapter, puis on met en place en général un parcours automatisé avec différents stades et différentes communications qui vont être très différentes. Une plutôt produit, une plutôt servicelle, une où vous nous manquez. Donc on teste différents leviers et si vraiment au bout du process, la personne n ‘est pas intéressée, alors on arrête de lui écrire. Mais on la prévient, en général on la prévient. On lui dit c ‘est notre dernier message, si vous ne souhaitez plus les recevoir, ce sera le dernier.

ESTELLE (32:15.76)
Ok, tout simplement. Alors ça marche très bien en tout cas, moi c ‘est ça que j ‘utilise aussi le dernier message. Je vais donner un twist, je crois que je l ‘ai déjà donné dans un email, je te le donne, je ne sais pas si tu fais ça. Moi ce que je fais c ‘est je ne dis pas on va vous supprimer de la base email, je mens un tout petit peu. Je dis je vous ai supprimé de la base email. Et en fait pour les personnes qui sont contents, qui n ‘avaient plus envie de recevoir l ’email, ils disent ah super comme ça j ‘ai pas de travail à faire. Et effectivement si ne…

Céline Bokobza (32:30.164)

ESTELLE (32:44.56)
réagissent pas, je les supprime de la base email, il faut faire ce qu ‘on dit quand même. En revanche, il y a certaines personnes qui disent, attends, moi je voulais pas du tout être supprimée en fait, effectivement, j ‘ai pas ouvert d ’emails parce que X raison, mais en fait, je veux continuer à les recevoir. Et en général, ces personnes -là, le fait d ‘écrire je vous ai supprimé, ça réveille un truc et ils ouvrent l ’email. Et après, tu peux traquer assez facilement, effectivement, les personnes qui ont ouvert, qui ont cliqué, il y a plein de façons d ‘aller segmenter tout ça, mais tu sais que ces personnes -là, tu peux les réintégrer assez facilement. Ça marche assez bien de passer.

C ‘est un petit mensonge, mais c ‘est un gentil mensonge, donc ça va.

Céline Bokobza (33:17.346)
Si je peux donner un autre conseil aux gens qui te suivent, cette technique d ‘aller on -boarding, ça s ‘appelle CRM on -boarding, d ‘aller charger la base CRM sur un réseau quelconque pour que la personne soit exposé un message, ça marche pour les inactifs mais ça marche pour tous les types de population et on peut aller bien au -delà. Aujourd ‘hui, nous, on s ‘en sert pour plein d ‘autres sujets.

ESTELLE (33:35.184)
Hmm !

Céline Bokobza (33:40.226)
Quand il y un grand lancement et qu ‘on veut que 100 % des gens soient exposés à un message, on peut les charger. Si c ‘est votre anniversaire et qu ‘on veut vous proposer un cadeau, un message, quelque chose à venir chercher en magasin, on peut aussi les exposer sur les réseaux. Quel que soit le message, on peut aller les charger. Mais je parle de méta, mais ça peut être également en programmatique. Ça fonctionne de la même manière en programmatique. Et ça permet du coup d ‘étendre l ‘audience et de se dire, ben voilà, j ‘ai passé beaucoup de temps.

collecter de la donnée. Aujourd ‘hui j ‘ai une grande base de données mais j ‘en ai qu ‘une partie qui ouvre mes emails. C ‘est pas perdu, vous pouvez aller la charger, l ‘exposer en programmatique, en social media, ça fonctionne tout aussi bien.

ESTELLE (34:16.4)
super bien et ça marche très très bien aussi avec les gens qui d ‘ailleurs ouvrent les emails parce qu ‘on le sait d ‘être confronté à un message sur plusieurs endroits différents ce qu ‘on appelle les touch points en marketing d ‘avoir plusieurs touch points c ‘est à dire de recevoir un email puis de voir tiens oh le même message sur facebook oh tiens le même message sur je sais pas sur un podcast oh tiens le même message sur lindtine ça dit au cerveau ce message est vrai ce message est juste prend ce message a de l ‘importance on le sait d ‘entendre

sur des sources différentes. Je dis pas de répéter au même endroit, mais sur des sources différentes.

ESTELLE (34:57.2)
sur d ‘autres médias.

Céline Bokobza (34:58.402)
et ça permet même d ‘aller recruter des nouvelles personnes si vous chargez vos…

Céline Bokobza (35:07.266)
aller chercher des lookalikes, des gens qui ont le même profil. Deuxième, j ‘ai chargé mes meilleurs clients, je vais essayer de trouver ceux qui ressemblent le plus à moi.

ESTELLE (35:09.584)
Oui.

ESTELLE (35:32.944)
Génial, j ‘adore cette idée. En plus, ils vont finir sur la base email et l ‘histoire ne s ‘arrête jamais. J ‘adore cette idée. Merci beaucoup Céline. Tu nous as donné plein, plein, plein d ‘infos. Et puis alors sur l ’emailing, moi je suis ultra fan de toutes ces infos. Je vais essayer de résumer tout ça. Attention, il y a pas mal de choses. Premier, premier élément que je trouve ultra, ultra important, c ‘est de dire, il faut à un moment donné se poser, regarder ce qui est fait sur notre…

notre base email et regardez qu ‘elle est alors tu nous parles de tone of voice, de messages, de voir comment est -ce qu ‘on raconte les choses. Et ce que tu dis c ‘est bien sûr que par email on peut vendre, on est quand même là pour vendre des choses, mais on n ‘est pas obligé d ‘utiliser l ’email, de ne parler que pour vendre, on peut raconter d ‘autres choses. Ça va nous permettre de créer cette relation finalement de confiance qui est si importante entre une marque et son consommateur. Donc là, c ‘est ce que vous avez fait avec Aven et notamment vous avez créé des

de ce rendez -vous en début de mois que tu appelles en coulisses où on parle, moi j ‘aime beaucoup cette idée où ce sont les chefs de produits, les gens qui travaillent pour Havène en fait et qui donnent leur avis à eux de connaisseurs.

les bons produits donc super intéressant d ‘avoir le bon plan du chef produit de la marque super intéressant et puis tu nous dis on a un autre rendez -vous ça va être le produit chou

C ‘est qui est -ce qui les utilise, qu ‘on connaît peut -être, qui va peut -être nous influencer. Finalement, c ‘est super intéressant. Ce que tu dis, c ‘est que en fait, ce qui est important, c ‘est de faire aimer cette marque avant de vendre, de créer cette véritable relation. Et ça va être beaucoup plus facile derrière d ‘avoir des messages commerciaux. Parce qu ‘encore une fois, on n pas en train de dire qu ‘il ne faut pas avoir de messages commerciaux. Mais avant ça, le mieux, c ‘est d ‘aller créer cette véritable relation. Et puis ce que tu nous dis aussi, c ‘est bon, c ‘est bien beau d ‘avoir des messages et de raconter des choses. Mais enfin,

ESTELLE (37:28.528)
On ne pas finalement si ce message c ‘est le bon. On ne saura jamais 100 % en marketing si on le savait on serait tous milliardaires. Ce ‘est pas la question. Mais il n ’empêche qu ‘on peut quand même aller regarder les choses. Et toi ce que tu nous dis c qu ‘il faut faire des tests. Ces fameux A -B tests. Donc on peut envoyer quand on a un bon gestionnaire de base email, on va pouvoir envoyer un même email, enfin non deux emails séparés à la base. C ‘est à dire par exemple si on a 10 000 personnes sur une base, et bien 5 000 personnes vont recevoir l ’email avec un titre.

Céline Bokobza (37:54.914)

ESTELLE (37:58.448)
Et puis les 5000 autres vont recevoir le même email mais avec un titre différent et on va pouvoir venir comparer les stats pour voir et bien quel email fonctionne le mieux. Et ce que tu nous dis c ‘est qu ‘il faut absolument tester. Il faut tester un paramètre à la fois parce que sinon on ne sait pas ce qui va être utilisé. Et puis il faut se servir de ces tests pour qualifier notre base et la segmenter de façon à…

des mails qui sont plus appropriés pour chacune de ces personnes. Et ce que tu nous dis aussi, et je trouve ça vraiment intéressant, c ‘est de dire, il ne pas hésiter à mettre de côté. Ça n ‘est pas grave de ne pas envoyer un email à absolument tout le monde. Si ce absolument tout le monde ne correspond pas à l ’email, bien sûr qu ‘on prend un petit risque. Il y a peut -être une ou deux personnes qui finalement auraient été intéressées, mais dans la majorité, ce n pas le cas et c ‘est comme ça qu ‘on va créer la relation. Et finalement, le plus important ici, c ‘est de créer cette fameuse relation.

Et puis tu nous as parlé de réactivation d ‘inactifs, ceux qui finalement ne sont pas intéressés, qui n ‘ouvrent pas nos emails. Toi tu nous dis, mais non, mais il pas les supprimer tout de suite, il faut d ‘abord essayer de les réactiver. Alors on peut les réactiver en leur proposant des petits jeux concours, des choses un peu sympas qui vont les faire réagir. On va en profiter pour qualifier bien sûr dans ces cas -là. Et puis ceux que ça ne fait pas réagir, ou même si ça les fait réagir d ‘ailleurs, pourquoi pas. On va pouvoir les travailler entre guillemets.

différents endroits, c ‘est à dire que c ‘est pas parce qu ‘on est sur la base email qu ‘on est obligé de rester sur la base email. Je trouve que cette idée est vraiment super intéressante dès lors qu ‘on a une base email, de fait on a l ’email de la personne et l ’email c ‘est justement l ‘identifiant et bien sur les réseaux sociaux donc on va pouvoir aller charger

ESTELLE (39:53.244)
payant à cette personne de façon soit, eh bien, à se rappeler à son souvenir, soit lui proposer un message, soit même, tu le disais, pas uniquement sur les personnes qui ne réagissent pas à nos emails, mais lors de temps fort, on va pouvoir aller proposer le message à plusieurs endroits différents, notre email, des réseaux sociaux et d ‘autres endroits. Donc c ‘est vraiment une stratégie.

un cercle vertueux parce que…

les réseaux sociaux, l ‘algorithme commence à comprendre qui est ce qui est intéressé par notre produit et va pouvoir aller chercher ce qu ‘on appelle des look -alikes, c ‘est à dire des personnes qui vont ressembler aux personnes qu ‘on a précédemment ciblées. Donc on va faire grossir notre visibilité, notre base de données et notre base email infiné. Donc c ‘est ultra vertueux. J ‘ai essayé de dire le maximum de choses de ce que tu nous avais dit pendant cette demi -heure. Merci beaucoup Céline de tous ces…

conseil ultra pour le coup c ‘est ultra activable j ‘adore ça moi je crois que je vais foncer pour aller regarder ma base email et voir ce que je peux faire sur les réseaux sociaux je le fais de temps en temps mais je le fais assez rarement et je me dis que c ‘est une bêtise en fait on peut le faire beaucoup plus souvent que ça merci beaucoup Céline si on veut en savoir plus si on veut comprendre comment vous fonctionnez chez Avent Media comment est ce qu ‘on peut travailler avec vous peut -être ou même si on a peut -être des questions à te poser où est ce qu ‘on peut te retrouver dis -moi

Céline Bokobza (41:19.95)
Alors, Avent Media vous pouvez nous retrouver sur notre site internet ou sur LinkedIn en cherchant Avent Media groupe ou ligne sur LinkedIn ou Avent Media. On pourra te donner des liens, des urls pour pouvoir nous retrouver ou la page CRM et pour ma part vous pouvez me retrouver sur LinkedIn. Si je peux rajouter juste un élément, au sein de l ‘agence Avent Media, notre cœur de métier c ‘est vraiment…

et la donner sous tous ces aspects. Donc on peut aider des clients à la fois dans une stratégie de conquête de trouver des nouveaux contacts, des e -mails opt -in. Ensuite, on va aller travailler sur la partie fidélisation. Et donc là, c ‘est mon métier, tout ce qui va être fidélisation, réactivation, enrichissement, connaissance client. Et puis on a toute une brique sociale -média, programmatique, avec différentes entités, voire influence au sein du groupe. Donc vous pouvez nous retrouver globalement sur notre site et sur LinkedIn.

ESTELLE (42:12.452)
Génial ! Évidemment, je mettrai tous les liens sur les notes de cet épisode, donc n ‘hésitez pas à contacter Céline pour en savoir plus et aller creuser tous ces éléments. C ‘est passionnant et surtout il y a plein de choses à faire. Et surtout dites -vous bien que si une grande marque comme AVEN avait un problème d ‘engagement, parce que c ‘était véritablement le cas sur ses emails, c ‘est pas étonnant que vous vous en ayez aussi et on peut changer les choses. C ‘est pas parce qu ‘on a une base qui n ‘est pas super active, qui bouge pas, qui finalement n ‘apporte pas grand chose.

que ça doit rester comme ça. Au contraire, ça se travaille et en travaillant, on peut avoir des résultats qui sont assez phénoménaux. Donc allez -y, allez creuser ce sujet.

Mais merci à toi, tu reviens quand tu veux Céline sur le Podcast du Marketing.

Céline Bokobza (42:55.138)
avec plaisir.

 

 

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