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13 stratégies pour que vos emails ne finissent pas dans les spams – Episode 213

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Vous pouvez rédiger le meilleur des emails, s’il finit dans les spams de son destinataire il n’a aucune chance de performer. Et des bons mails qui finissent en spams malheureusement il y en a des tonnes.

Heureusement, j’ai ce qu’il vous faut pour vous assurer une livraison directe en inbox, avec mes 13 stratégies votre audience ne passera plus à côté de vos emails.

 

 

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Transcription de l’épisode

Je crois que je l’ai dit mille fois sur ce podcast : l’emailing est l’une des stratégies les plus rentables que vous pouvez mettre en place en marketing digital : ça ne coûte pas grand-chose et c’est l’un des meilleurs vecteurs de convertion devant les publicités, devant le SEO et devant les réseaux sociaux. Le ROI d’un email a été mesuré à 3200% : 1€ = 1,00 € 32€.
 
Bref, on serait fou de passer à côté. Sauf qu’il ne suffit pas d’écrire de bons mails pour qu’ils convertissent. Non, pour qu’ils convertissent, il faut d’abord que vos clients voient vos emails. Et oui, le gros problème de l’emailing c’est la case spams. Vous pouvez avoir le meilleur email du monde, s’il tombe dans les spams de son destinataire, il n’y a quasi aucune chance qu’il le voit. Et non, il n’y a pas que des spams dans vos spams.
 
Allez-y, ouvrez vos spams vous risquez d’être surprise. Alors oui, vous allez trouver des emails pas franchement catholique genre une certaine Lola qui a l’air d’avoir très envie de discuter avec vous, ou une solution miracle pour perdre du poids sans oublié bien sûr ce colis que vous avez oublié de récupérer mais il faut régler les droits de douanes pour le recevoir. Oui bien sûr, votre section spams et remplie de spams. Et c’est tant mieux, on gagne beaucoup de temps, souvenez vous de votre boîte mail en 2005, c’était l’angoisse : 2 mails de votre cousine perdus au milieux de 200 mails de vendeurs de fenêtres.
 
Mais allez voir maintenant et vous pourriez être surprise. Il se trouve que j’y ai fait un tour récemment parce que mon jardinier (j’habite à la campagne, j’ai pas le temps de tondre la pelouse donc j’ai un jardinier), bref mon jardinier me réclamait le paiement de ses factures, mais moi ses factures je ne les ai jamais reçues. Et là, j’ai découvert le monde parallèle de mes spams : j’y ai retrouvé toutes les factures de mon jardinier (pas une n’est arrivée dans mon inbox), la newsletter de trois super podcasts que j’adore et auxquels je me suis abonnées, les mails de la sécu (véridique) et l’avis de prélèvement des charges de ma copro. Autant vous dire, que mon spams n’est pas rempli que de spams, et celui de votre audience non plus.
 
Alors je dis stop, on ne se casse pas la tête à faire de bons emails pour donner un max de valeur à notre audience et accessoirement gagner notre vie pour qu’ils finissent à la poubelle avant même d’avoir eu une chance de faire leur boulot. Donc je vous propose un épisode opération commando pour sortir vos emails des spams. C’est parti pour mes 13 stratégies anti-spam.

1 . Soigner sa base de données clients

Alors toute première stratégie, vous vous en doutez, première chose à faire c’est de soigner votre base de données client. Qu’est ce que ça veut dire soigner votre base de données client? Ben ça veut dire ne faites pas n’importe quoi, ne faites pas de bêtises, commencez par respecter la loi. Il y a une loi, vous en avez forcément entendu parler, elle s’appelle la loi RGPD. Alors je vous demande pas de connaître la loi sur le bout des doigts, elle est très très très longue à lire, je ne l’ai pas lu en entier, je ne suis pas juriste.


Mais en gros, qu’est-ce qu’elle dit? Elle dit que vous n’avez pas le droit d’envoyer des emails à quelqu’un qui n’a pas sollicité vos emails. Et c’est une très bonne chose parce que les gens…

qui n’ont pas sollicité vos emails, n’ont pas envie de lire vos emails, donc c’est pas la peine de leur envoyer des emails. Ça paraît tout bête mais c’est complètement logique. Donc respectez la loi, n’envoyez pas des emails n’importe comment, envoyez en revanche des emails aux personnes qui ont demandé à être abonnés à vos emails, à votre newsletter, à votre base de données, vous appelez ça comme vous voulez. N’allez pas s’il vous plaît acheter des bases de données. Je sais que ça se faisait énormément il y a, je sais pas, 10 ans. Je sais que ça se fait encore,

qui continuent d’acheter des bases de données. Alors bon, moi je ne suis pas juriste encore une fois, mais je ne pense pas que ce soit légal d’une part. Peut-être qu’il y a une faille un petit peu juridique qui permet de le faire dans certains cas, mais très sincèrement je ne vois pas l’intérêt d’aller acheter.

des bases avec des emails de personnes qui ne savent absolument pas qui vous êtes, ils ne vont pas ouvrir vos emails. Donc vous aurez dépensé votre argent pour des gens qui n’ouvrent pas vos emails, ne le faites pas vraiment, je vous invite à en tout cas y réfléchir, ou au moins à écouter cet épisode de podcast si vous aviez ça en tête. Donc ne faites pas ça, n’ajoutez pas non plus manuellement.

les emails de personnes que vous voyez autour de vous. Je le vois moi régulièrement, je reçois des emails, je vois bien que c’est des emails d’indépendants, de gens qui écoutent peut-être ce podcast, probablement même, qui pensent pas à mal, qui veulent juste avoir un peu plus d’audience, alors ils trouvent mon adresse email, puis ils la rajoutent dans leur base email. Ne faites pas ça, je n’ai pas demandé à recevoir vos emails. Ce qui fait qu’il y a de bonne chance que je ne sois pas intéressé par vos emails, ce qui fait qu’il y a de bonne chance que j’appuie sur un spam, et donc ça va vous catapulter automatiquement dans les spams. C’est ultra contre-vue.


productif respecter la loi. La loi RGPD est une bonne loi, elle n’a pas été faite pour casser le marché de l’emailing, bien au contraire, elle a été faite pour protéger le marché de l’emailing. Je ne suis pas activiste pro-RGPD mais très franchement c’est juste du bon sens, envoyez vos emails à des gens qui vous ont demandé de recevoir vos emails.

2. choisir la bonne plateforme d’emailing


Deuxième stratégie ultra importante, choisissez la bonne plateforme d’emailing, le bon outil de gestion de base d’email. Comment dire? On n’a pas le droit, je le redis je l’ai dit plein de fois, on n’a pas le droit de garder la liste des adresses email qu’on a pour notre newsletter dans notre base de données sur un fichier Excel. Non, c’est illégal aussi, ça ne respecte pas RGPD parce que vous devez assurer la sécurité de vos emails, des emails aux personnes.

et bien qui vous confie leur donnée personnelle. Donc vous ne pouvez pas laisser ça sur un coin de table, sur une base Excel, parce que n’importe quel pirate informatique débutant réussira à les trouver. Donc non, on ne peut pas faire ça. Vous devez, en tout cas je vous y incite très très très très fortement, vous devez passer par un logiciel tiers, dont c’est tout simplement le métier qui sait faire ça, qui saura d’une part protéger les emails, d’autre part vous permettre de les envoyer en masse, parce que non.

Votre Gmail n’est pas fait pour envoyer en masse des emails. Vous allez systématiquement finir dans les spams si vous faites ça. Donc ne le faites pas et choisissez bien votre gestionnaire de base email. Il en existe plein. Je ne suis pas là pour faire la pub des bases emails, mais il en existe plein sur le marché. Il y a Brevo qui est français, il y a Mailchimp que moi j’utilise depuis des années, qui est très bien, c’est peut-être pas le meilleur, je n’en sais rien, en tout cas c’est celui que j’utilise. Il y a ConvertKit qui a une très bonne réputation, il y en a plein.

Donc faites votre marché, allez voir ce qui vous convient, il y a un petit peu tous les prix, il y a beaucoup de solutions gratuites en tout cas au début, et il y a des solutions assez onéreuses qu’on peut trouver après, mais qui proposent bien évidemment d’autres services. Allez regarder ce qu’il vous faut, mais choisissez bien. Et moi j’invite tout le monde à chaque fois, et d’ailleurs pas que pour ça, pour choisir ses partenaires de façon générale, je vous invite à bien vous assurer d’une part bien sûr qu’ils proposent les services que vous attendez.

Ça, ça paraît logique. Mais d’autre part, que si vous ne connaissez pas ces partenaires, et bien de choisir un partenaire suffisamment gros. Ce que je veux dire par un partenaire suffisamment gros, c’est un partenaire qui a les épaules pour être là encore demain et après-demain, de façon à ce que vous ne construisiez pas tout un modèle pour voir ce modèle s’écraser dans un an et demi, quand vous aurez bien fait décoller votre entreprise, ce serait un peu dommage. Et puis un…


et puis un partenaire suffisamment gros pour que les éventuels blocages, les éventuels difficultés, ou les astuces d’ailleurs, aient été documentés sur internet. Bah oui, internet c’est un peu quand même une grande boîte magique où on va trouver plein de conseils de plein plein de gens. Il y a énormément de gens qui documentent leurs recherches sur internet. Donc quand vous trouvez un problème, quand vous vous trouvez face à quelque chose que vous n’avez rien vu, quand vous vous trouvez face à quelque chose…

Quand vous vous trouvez face à une question que vous n’arrivez pas à solutionner, typiquement, je suis sur ma base image, j’essaye de faire ça mais je ne sais pas comment faire, tapez sur Google, généralement si vous êtes sur un gros…

fournisseurs de gestion de base email, vous avez la réponse quelque part parce qu’il y a quelqu’un d’autre qui s’est posé la même question et qui l’a documenté. Typiquement sur Mailchimp, je le redis, Mailchimp est très décrié par plein plein de gens, moi il se trouve que je suis dessus depuis 10 ans donc je vais pas changer maintenant a priori mais bon il arrive parfois qu’on soit bloqué, qu’on se dise tiens j’aimerais bien faire ça mais je sais pas trop comment faire, j’arrive pas à trouver, quand vous vous tapez sur Google, dans 90% des cas il y a quelqu’un qui a cherché la même chose et qui a documenté, c’est ultra facile de trouver.

Quand c’est un tout petit gestionnaire de base email, il a peut-être une solution aussi. Sauf que vous allez avoir plus de mal à la trouver. Donc c’est intéressant d’aller regarder, en tout cas c’est ma stratégie, d’aller regarder les gros fournisseurs pour ce type de logiciel, parce qu’ils seront là demain, parce qu’ils savent faire, parce qu’ils ont été documentés.

3. Eviter les « mots spam »

Troisième stratégie, éviter les mots spam. Alors qu’est-ce que c’est que les mots spam? Et bien il y a des mots figurez-vous qu’il ne faut pas envo…


Alors qu’est-ce que c’est les mots spam? Et bien il y a des mots, figurez-vous, qu’il ne faut pas employer. Il y a des mots qui sont un petit peu bannis, il y a des mots qui veulent dire arnaque, qui veulent dire spam, qui veulent dire vente aux forceps. Donc en général, si vous les utilisez, que ce soit dans le titre ou dans le contenu de votre email d’ailleurs, vous risquez, ou en tout cas vous risquez plus, d’être envoyé catapulté dans les spams. Ces mots, ça va être, vous savez, les mots un petit peu accrocheurs.

du genre urgent, si vous le mettez en capital c’est encore mieux. Urgent, cash, gratuit, alors gratuit on adore. Ou alors vous savez quand il y a plein de points d’exclamation, quand il y a plein de dollars, dollars, dollars, des choses comme ça. Ces mots là, c’est un petit peu les mots noirs, les mots où le moteur de recherche se dit boubouboup ça sent pas bon ce truc là. Ça ne veut pas dire qu’il vous mettra systématiquement dans les spams. On peut tout à fait avoir un email qui passe avec le mot gratuit dedans. Mais…

Sachez que si vous l’employez, vous avez de plus forte probabilité de tomber dans les spams. Donc attention, il faut y réfléchir avant.

4. Assurer des bons taux d’ouverture

Quatrième stratégie à avoir en tête, il faut que vous regardiez vos metrics. Alors je sais, si vous êtes comme moi, vous n’aimez pas tout ce qui est metrics, analyse, machin, etc. Bon c’est toujours un peu…

Bon, c’est parfois un peu fumeux tout ça, oui sauf que là en l’occurrence c’est important, il faut que vous regardiez votre taux d’ouverture et votre taux de clics. C’est juste deux taux, c’est pas très compliqué. Mais si vous avez un très mauvais taux d’ouverture ou si vous avez un très mauvais taux de clics, en général quand on a l’un, on a l’autre qui va avec, et bien vous êtes mal barré. Parce que figurez-vous que notre ami Google voit beaucoup beaucoup beaucoup de choses et une grande majorité maintenant des emails, en tout cas perso,

mais beaucoup des emails pro également, le mien en l’occurrence, est sur Gmail. Et bien oui, quand vous écrivez sur cont et bien en fait vous écrivez à Gmail. Et Gmail sait qui? Et bien c’est Google. Et Google, il ne… Et Google évidemment il regarde ce qui se passe. Alors je ne dis pas qu’il lit vos emails, peut-être qu’il le fait, je n’en sais rien. Mais en tout cas ce qu’il fait, c’est qu’il regarde si les emails sont ouverts et si les emails sont cliqués.

et il a une énorme base de données, vous imaginez bien Google, et donc Google, il voit bien si les emails que vous envoyez, et bien ils sont ouverts ou pas, et si régulièrement il voit qu’ils ne sont pas ouverts, ou que personne ne clique, et bien il se dit que c’est du spam, et automatiquement, zoom, il vous met dans la case spam, la prochaine fois que vous enverrez un email à quelqu’un qui reçoit sur son Gmail. Donc attention, si vous avez des mauvais scores,

Plus vous aurez de mauvais scores, plus vous aurez de mauvais scores. Voilà, c’est un petit peu le cercle vicieux. Donc regardez vos scores d’ouverture. Vous allez me dire, ah oui mais c’est quoi un bon score d’ouverture? C’est quoi un mauvais score d’ouverture? C’est très très difficile de vous dire ce qui est un bon, un mauvais. Sur Mailchimp en l’occurrence, pardon, je ne fais pas la pub de Mailchimp, c’est juste que je sais parce que je l’utilise. Sur Mailchimp, il vous donne des taux on dira classiques entre guillemets selon votre industrie.

Donc vous pouvez retrouver. Sur internet d’ailleurs vous avez des listings comme ça de taux par industrie, ça peut être intéressant. Mais de façon très très très générale, si vous êtes en dessous de 20% de taux d’ouverture,

Franchement, ce n’est pas bon du tout. Si en plus de ça, votre base email n’est pas très grosse, c’est-à-dire que vous êtes en dessous de par exemple 1000 contacts et que vous êtes en dessous de 30%, ce n’est pas bon non plus. Parce qu’évidemment, quand on a moins d’utilisateurs, le taux d’ouverture doit être plus élevé parce que dedans, il y a votre cousine, votre voisin et votre meilleure copine qui ouvriront systématiquement vos emails parce qu’elles sont sympas. Donc…

Attention à vos taux d’ouverture, attention à vos taux de clics, s’ils sont mauvais il va falloir que vous changez votre stratégie, que vous envoyez de meilleures mails peut-être, ou que vous réfléchissiez à pourquoi est-ce que les gens n’ouvrent pas vos emails, parce que plus ils refuseront d’ouvrir vos emails, moins de personnes verront vos emails et donc ouvriront vos emails, donc ça risque de descendre encore plus.

5. Intégrer un lien de désabonnement

Cinquième stratégie, allez c’est pas une stratégie, c’est encore une fois un truc évident mais je me permets de le dire parce que je vois encore des emails passés sans lien de désabonnement. Encore une fois c’est la loi RGPD, mais je le redis, vous devez avoir dans chacun des emails que vous envoyez en masse, pas forcément vos emails persos, des emails que vous envoyez en masse à votre audience. Attention que cette audience soit commercialisée ou non, vous ayez un truc à vendre ou non, on s’en fiche.

à plusieurs personnes en masse donc un email, eh bien vous devez avoir un lien de désabonnement qui doit être clair, simple, évident, sur lequel la personne a juste à cliquer pour pouvoir sortir de votre base email. Elle ne doit pas avoir à vous envoyer un email pour vous dire de l’artirer. Même si ça vous semble simple, c’est pas ça et c’est la loi. Donc absolument avoir un lien clairement identifié permettant à la personne de se désabonner.

6. Eviter les pièces jointes

Sixième stratégie, éviter de mettre des pièces jointes dans votre email. Alors je sais, des fois on a besoin d’envoyer une pièce jointe parce que on a de la valeur, on veut envoyer quelque chose, un PDF qui est super intéressant, regardez-le, vous allez voir ça va vous donner plein de valeur etc. Oui mais le problème c’est que les moteurs de recherche eux quand ils voient pièces jointes, ils pensent à un truc horrible qui s’appelle un virus. Et les virus, dans le digital évidemment on n’aime pas trop ça. Donc dès qu’il y a une pièce jointe,

dans les spams pour éviter le sacro-sain virus qui vient nous casser les pieds. Donc ne mettez pas de pièces jointes. Vous allez me dire d’accord Estelle mais moi si j’ai besoin de mettre une pièce jointe, j’ai promis à mon audience de leur envoyer un super PDF qui va leur donner plein plein plein de valeurs.

Je ne vous dis pas qu’il ne faut pas envoyer de document. Encore une fois, moi, si ça peut donner de la valeur à votre client, je trouve toujours que c’est intéressant. Mais il y a d’autres moyens de le faire, vous pouvez tout simplement partager un lien. Si vous allez sur Google Drive, sur Dropbox ou je ne sais quoi, vous allez pouvoir héberger votre document et partager un lien, une URL en fait, qui va vous permettre de partager ce document. Faites ça, ce sera beaucoup mieux. La personne n’a qu’à cliquer sur le lien, c’est la même chose que si elle clique.

sur la pièce jointe et elle peut télécharger le document et là vous n’êtes… et là miracle vous n’êtes pas dans les spams.

7. Evitez les photos

Stratégie numéro 7, arrêtez de penser qu’une newsletter ça doit être un magazine sur papier glacé avec plein de super photos et images de partout. C’est une énorme erreur parce qu’encore une fois les images ça veut souvent dire spam. Si vous avez plein de photos dans tous les sens et bien les moteurs de recherche vont se dire que vous survendez quelque chose, que c’est probablement des spams. Et même s’ils pensent pas que c’est des spams,

et bien souvent, ils bloquent les images. Vous avez peut-être ça, notamment sur Yahoo. Moi j’ai une base email, pas une base email, j’ai mon… Notamment sur Yahoo, j’ai mon adresse perso qui est sur Yahoo et systématiquement les images sont bloquées. Je peux les débloquer, mais il faut que moi je fasse une manip pour les débloquer. Le problème c’est que si vous avez mis le corps de votre message, des informations importantes dans une image, il y a de bonnes chances.

que votre audience ne l’ait pas vue et donc ne l’ait pas compris. Et si elle ne comprend pas vos emails, il y a bonne chance qu’elle vous mette dans les spams elle-même. Donc attention aux images bloquées.

Donc attention aux images qui peuvent en fait ne… Donc attention aux images bloquées. Troisième élément avec cette histoire d’image, c’est que, on va se dire les choses, votre voisin de bureau ne vous a…

c’est qu’on va se dire les choses, un email que vous recevez, un email normal de votre voisin de bureau, de votre cousine, de je ne sais qui, en général il n’y a pas d’image dedans. C’est des grosses newslettes.

ce sont les emails commerciaux qui ont des images. Donc un email normal, bien souvent, c’est tout simplement du texte. Et ça veut dire quoi? Ça veut dire qu’il y a une vraie personne derrière qui écrit. Ou en tout cas, c’est l’imaginaire qu’on a derrière ça. Donc moi je vous invite à tester, faites le tester, vous verrez ce que ça donne pour vous. Mais testez l’email seul, en texte seul, sans images, pour voir si en fait ça ne va pas changer la relation qu’a votre destinataire.

pour voir si ça ne va pas changer leur relation qu’à votre destinataire avec vous parce que tout simplement il va imaginer la personne qui a écrit et pas imaginer le produit.

8. Soyez reconnaissable

par exemple parce qu’elle ne se souvient absolument pas de qui vous êtes et ne se souvient pas non plus qu’elle a donné son e-mail, donné l’autorisation pour recevoir des e-mails de votre part. Oui ça arrive souvent et ça arrive très souvent, notamment si vous n’envoyez… Oui ça arrive souvent et ça arrive notamment très souvent si vous envoyez votre newsletter de façon trop distante.

Oui, ça arrive et ça arrive assez souvent lorsque vous laissez trop de temps s’écouler entre deux emails. Si vous n’envoyez un email à votre base email que pour son anniversaire ou une fois tous les six mois,

Très sincèrement, il y a peu de chances qu’elle se souvienne de vous, il y a peu de chances qu’elle se souvienne qu’elle s’est abonnée. Et dans ces cas-là, vous avez toutes les chances qu’elle appuie sur ceci est un spam. Évitez de faire ça. Envoyez régulièrement des emails à votre audience. Vous n’avez pas besoin d’avoir quelque chose à vendre. Pour envoyer un email, je vous encourage même fortement à envoyer des emails sans vendre quoi que ce soit et de temps en temps, un email qui vend des choses. De cette façon, le…

De cette façon, votre audience aura l’habitude de recevoir vos emails et l’habitude d’ouvrir vos emails, voire l’habitude de cliquer dans vos emails. Je vous assure que votre taux de conversion, quand vous aurez un truc à vendre, sera bien plus élevé.

9. Choisissez le bon nom d’expéditeur


stratégie numéro 9, choisissez bien votre nom d’utilisateur. Et bien oui, le nom d’utilisateur, le nom d’envoi par lequel vous envoyez ces emails est extrêmement important. Alors première chose, il faut faire attention à votre nom de domaine, le nom de domaine associé à votre adresse email, il faut qu’il puisse être vérifié que ce soit un vrai nom de domaine. Deuxième chose, il faut que ce soit cohérent, si votre nom de domaine n’a rien à voir avec votre nom de marque,

que vous avez un nom commercial et un nom d’entreprise et puis en fait tout le monde s’en fiche. Donc attention à être bien cohérent, à mettre le nom que votre audience connaît. Parce qu’il faut évidemment que ce nom soit compris par l’utilisateur. Si vous mettez Estelle Ballot, alors peut-être qu’on connaîtra mon nom, j’en sais rien.

Mais si c’est quelqu’un qui écoute le podcast du marketing, peut-être qu’il faut que je mette Estelle du podcast du marketing. D’ailleurs je sais plus ce que je mets. Mais peut-être que Estelle du podcast du marketing parlera beaucoup plus, c’est-à-dire un prénom éventuellement et le nom de la marque parlera plus que le prénom seul. Ou inversement, si on vous connaît par votre nom et que le nom de marque, franchement c’est un peu accessoire, mettez votre nom, mettez pas le nom de marque, ou en tout cas, associez-le si vous souhaitez mettre le nom de marque que vos utilisateurs connaissent.

10. Personnalisez le champ du destinataire

Stratégie numéro 10, personnaliser le champ du destinataire. Là il n’est plus question de vous, mais il est question de la personne qui reçoit votre email. Si vous avez une base d’email bien faite, il y a de bonne chance que vous ayez demandé son prénom au moins à la personne qui vous donne son adresse email. Et bah mettez!

son prénom dans le champ destinataire. Alors si vous avez un bon gestionnaire de base email, il vous propose de le faire automatiquement bien sûr, et ça ne veut pas nécessairement dire que vous le mettez dans le titre. Quoique vous pouvez le faire, ce n’est pas inintéressant. Mais en tout cas, il faut plutôt que ce soit juste l’adresse email que vous renseignez, vous donnez l’adresse email plus le prénom. Si vous connaissez le prénom, les robots vont comprendre.

que oui, évidemment, vous connaissez cette personne et cette personne vous a donné son prénom. Il y a de bonnes chances que vous ne soyez pas un spam.

11. Faites du tri dans vos adresses


stratégie numéro 11, faites le tri et virez moi les adresses email qui n’ouvrent pas vos emails. Alors je sais, ça fait mal au coeur, on passe beaucoup de temps à construire sa base email, on n’a aucune envie d’enlever des emails et puis il y a un petit coup d’égo, de voir le chiffre baisser ça fait mal sauf que, et bien votre chiffre va remonter derrière une fois qu’il aura baissé tout simplement parce que vous aurez une base qui sera clean, qui sera propre.

qui sera composé simplement de personnes encore une fois qui sont actives, qui ont envie d’utiliser, de lire, d’ouvrir, de cliquer sur vos emails et pas toutes ces personnes qui se sont inscrites de plein gré évidemment mais il y a suffisamment longtemps pour qu’ils aient changé d’avis et qu’ils ne se soient jamais désinscrits. Du coup les moteurs de recherche se disent oh là là il n’y a que 15 personnes… Du coup les moteurs de recherche se disent oh là là il n’y a que 15% des personnes qui ouvrent.

ces emails, c’est que ça doit être du spam, alors que non, c’est juste que ces gens-là sont là depuis tellement longtemps qu’eux ils sont passés à autre chose. Eh bien, enlevez-les de votre base email. Ce que vous pouvez faire si vraiment ça vous fait mal au coeur, envoyez un email à ces personnes, vous le faites une fois par an ou tous les six mois comme vous voulez, envoyez un email aux personnes qui n’ont pas ouvert.

vos emails depuis X temps. Attention, ne faites pas juste les personnes qui n’ont pas ouvert vos emails, parce que ceux qui viennent de s’inscrire la semaine dernière n’ont pas ouvert vos emails, ils n’en ont pas encore reçu. Donc, faites un tri via…

Donc segmenter votre audience par toutes les personnes qui n’ont pas ouvert mes emails, c’est je ne sais pas trois ou six derniers mois, vous faites comme vous voulez. Vous sortez cette base et vous dites, Jean, ah! Vous sortez cette liste d’emails et vous leur envoyez à eux spécifiquement un email, les informants que vous allez les désinscrire de la base email. S’ils souhaitent rester inscrits, il leur suffit de cliquer sur tel bouton ou de faire je ne sais quoi. Et puis vous pourrez et bien traquer qui a cliqué, qui n’a pas cliqué.


Gardez dans votre base ceux qui ont cliqué, et supprimez les emails de ceux qui ne vous auront pas répondu. Ce sont des gens qui ne sont pas intéressés par ce que vous avez à dire, donc ils de toute façon ne seront pas clients. Il ne sert à rien de les garder, de payer pour garder leur adresse email, et de voir en plus vos résultats baisser. Enlevez-les, même si ça fait mal au cœur, je vous assure c’est bénéfique.

12. Vérifiez votre nom de domaine


Stratégie 12, vérifier que votre nom de domaine n’est pas blacklisté. Bah oui, ça ça peut arriver, vous êtes blacklisté par des robots et vous ne le savez pas, et vous ne savez pas trop comment faire et voilà, et c’est très très très embêtant. Donc il vaut mieux le savoir pour pouvoir après aller chercher les raisons. Moi j’ai trouvé un site, enfin on me l’a indiqué surtout, qui marche très très bien. Je vous mettrai le lien dans les commentaires de l’épisode, ça s’appelle MXtoolbox.com, vous rentrez votre nom de domaine, vous rentrez votre URL de domaine, votre nom de domaine et il vous dit, il fait une analyse et il vous dit si vous êtes blacklisté ou pas et il vous aide à trouver des solutions s’il y a des problèmes avec votre nom de domaine. Ça, déjà, ça va vous donner beaucoup d’indications sur l’état de ce qui se passe avec votre adresse email.

13. Faire cliquer dès le premier email

Et puis ma 13ème stratégie, je vous préviens c’est une stratégie de Sucs que j’ai mise en place moi-même sur ma base email mais qui m’a permis de gagner 10 points d’ouverture. C’est énorme 10 points d’ouverture. Je vous le donne, bon soyez pas… Je vous la donne, c’est ma petite stratégie perso. Je vous explique. Pour que vous ne tombiez pas dans les emails…

Pour que vous ne tombiez pas dans les spams, un très bon moyen c’est que les personnes cliquent dans vos emails. Et notamment dès qu’ils s’inscrivent à votre base email, s’ils commencent à ouvrir et à cliquer vos emails, vous êtes plutôt bien parti. On ne va pas considérer que vous êtes des spams puisque la personne interagit immédiatement dès le premier email. Alors moi, qu’est-ce que je fais?

Bon, je raconte un peu des mensonges. Ce n’est pas des mensonges parce qu’en vrai ce n’est pas faux, mais n’empêche que ce n’est pas tout à fait vrai non plus. Vous savez certainement qu’il existe un système qui s’appelle le double opt-in. Le double opt-in, qu’est-ce que c’est? C’est lorsque vous inscrivez à une base email, parfois, pas toujours, mais parfois, vous recevez un email disant, Êtes-vous bien inscrit? Validez que vous êtes bien inscrit pour pouvoir finaliser votre inscription. Personnellement, moi ça m’agace toujours, si j’ai décidé de m’inscrire, c’est pour m’inscrire.

J’ai pas envie d’avoir à en plus faire un truc en plus. Mais en fait moi je me sers de ce système là. C’est à dire que le tout premier email que j’envoie lorsque quelqu’un s’inscrit, c’est un email dans lequel je lui dis, je veux juste vérifier que vous n’êtes pas un robot, merci de cliquer ici pour me confirmer que vous êtes un être humain. Je laisse entendre que si on ne clique pas, eh bien on ne sera pas inscrit. Donc il y a beaucoup de gens qui viennent de s’inscrire et qui se disent, mon dieu c’est du double opt-in, c’est agaçant, mais il faut que je clique sinon je vais pas être inscrit alors que j’ai demandé à être inscrit.

Alors évidemment si les gens ne cliquent pas, je les désinscris pas, c’est pas un vrai double opt-in. Pardon, désolé, je fais un petit peu croire. C’est pas tout à fait un mensonge mais c’est juste pour la bonne cause, pour pas tomber dans les spams. Il y a quand même beaucoup beaucoup de gens.

J’ai plus les stats en tête mais c’est plus de 50% des gens, je crois que c’est 80%, des gens qui ouvrent le mail et qui cliquent dedans. Et ça, eh bien ça envoie un message au robot qui leur dit, bah c’est pas un spam puisque les gens dès le premier email ouvrent et cliquent. Donc voilà, c’est ma petite technique de sux, je vous la donne, ne les bruitez pas trop, mais je vous assure, ça marche très très bien.

Conclusion

Bon j’espère que vous avez aimé mes 13 stratégies pour ne pas tomber dans les spams, c’est vraiment tellement important quand on écrit des emails, on se casse tellement la tête, c’est vrai! On se casse tellement la tête à trouver le bon titre, à trouver le bon sous-titre, à avoir un contenu pertinent, à construire cette base email, c’est vraiment écœurant de voir que la moitié de nos emails, eh bien, n’arrivent tout simplement pas dans l’inbox de notre audience. Donc vraiment, travailler sur la…

Donc vraiment travailler des stratégies anti-spam, c’est crucial pour la pérennité finalement de votre base email. Je vous ai donné 13 stratégies, donc faites votre marché, vous n’êtes pas obligé de tout mettre en place, ça fait beaucoup, mais faites votre marché dedans et vous allez voir ça va porter ses fruits, ça va changer les choses.


pour les taux d’ouverture de vos emails. J’espère que cet épisode vous aura plu. Si c’est le cas, s’il vous plaît, prenez deux minutes pour me mettre un avis 5 étoiles sur Apple Podcast ou sur Spotify. Vous pouvez d’ailleurs sur Spotify aussi répondre, me donner un avis sur cet épisode particulièrement. Il suffit d’aller sur l’épisode et vous allez voir que vous avez un petit questionnaire. Avez-vous aimé, pas aimé cet épisode? Ça m’aide vraiment à faire remonter le podcast dans les recherches, dans les propositions.

que Spotify et Apple Podcast peuvent faire aux personnes qui recherchent des podcasts. Donc ça m’aide à faire découvrir ce podcast au plus grand nombre. Si vous voulez m’aider à pérenniser le podcast du marketing, c’est probablement l’une des meilleures choses que vous pouvez faire. Je vous dis à très vite.

 

One comment on “13 stratégies pour que vos emails ne finissent pas dans les spams – Episode 213

  1. nada dit :

    Bonjour Estelle,
    Ce podcast sur les bonnes pratiques de l’emailing est à mon avis l’un des contenus les plus pertinents que j’ai entendu sur le sujet. Une réflexion au passage : il semblerait qu’utiliser gmail a des incidences néfastes, voire contraire au RGPD, s’il est utilisé en Europe (et oui, gmail lit les courriels qui passent sur sa plateforme).
    A part ce point, j’adorerai que mes clients appliquent les conseils de ce podcast…
    Merci

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