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Communication

L’intelligence artificielle, nouvel argument trompeur du marketing ? – Episode 301

ou écouter sur :

Cadeau Bonus : téléchargez les check-list anti IA-washing : 15 questions pour tester la crédibilité d’une promesse IA

L’intelligence artificielle est devenue le nouvel argument phare des campagnes marketing. Des start-ups aux grandes entreprises, tout le monde veut afficher un produit ou un service « boosté par l’IA ». Mais derrière cette promesse, la réalité est parfois bien différente : peu d’innovation, beaucoup de communication. C’est ce que l’on appelle l’IA-washing.

Dans cet épisode, nous décryptons ensemble ce phénomène. Vous découvrirez pourquoi les marques surfent sur la vague de l’IA, quels mécanismes marketing alimentent cette tendance et quels dangers se cachent derrière cette pratique. Nous verrons également comment différencier un usage réel d’un simple effet d’annonce et quelles sont les bonnes pratiques pour communiquer de manière transparente et crédible autour de l’IA.

Au programme :

  • Comprendre l’IA-washing et son parallèle avec le greenwashing

  • Pourquoi les entreprises s’empressent d’utiliser le mot « IA »

  • L’effet de halo technologique et la pression médiatique

  • Les risques : perte de confiance et brouillage de l’écosystème

  • Comment reconnaître une vraie innovation IA

  • Les bonnes pratiques pour une communication honnête et efficace

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Transcription de l’épisode

L’intelligence artificielle est devenue le nouveau mot magique du marketing. Chaque semaine, une marque annonce un produit, un service ou une application « boosté par l’IA ». Le terme fascine, attire les investisseurs, rassure les clients et ouvre les portes des médias. Mais derrière ce battage, l’IA est parfois absente, réduite à un slogan accrocheur. C’est ce qu’on appelle l’IA-washing, un phénomène qui rappelle le greenwashing. L’intelligence artificielle y sert davantage d’argument de communication que de moteur de transformation réelle. Pourquoi les marques cèdent-elles à cette tentation ? Quels sont les ressorts psychologiques et marketing derrière cette stratégie ? Quelles conséquences pour la confiance des consommateurs et pour l’écosystème technologique dans son ensemble ? Et surtout, comment communiquer sur l’IA de manière transparente et crédible ? Dans cet épisode, nous allons analyser en profondeur ces questions. Nous verrons comment reconnaître les signaux d’un IA-washing, quels sont les risques à long terme et quelles bonnes pratiques permettent de bâtir une relation de confiance durable.

Et puis cette année je reprends une habitude que j’avais peu à peu délaissée, ou en tout cas que je vous proposais moins souvent: les cadeaux bonus. Alors soyons clairs, je ne vous promets pas un cadeau bonus à chaque épisode mais dès que je pense qu’un outil peut vous aider à aller un cran plus loin, je vous le proposerai. Et donc aujourd’hui en plus de cet épisode je vous propose une checklist pour vous aider à différencier les vraies ia de l’iawashing. Cette checklist c’est 15 question à vous poser, à

À chaque question correspondent :

  • La preuve attendue si l’usage est crédible.
  • Le signal d’alerte si l’on est face à du probable IA-washing.

Ultra simple et efficace. Pour la télécharger, comme d’habitude vous allez sur le podcastdumarketing.com/cadeau301 ou vous cliquez dans les notes de cet épisode. Une autre façon, la plus simple d’ailleurs c’est d’être abonné à ma newsletter, et dans ce cas je vous envoie chacun des cadeaux directement dans la newsletter, rien de plus simple.

I. Comprendre l’IA-washing

1) Définition du concept et comparaison avec le greenwashing

L’IA-washing désigne une stratégie de communication qui exagère, enjolive ou invente l’usage de l’intelligence artificielle par une entreprise. Le mot « IA » devient un vernis d’innovation. Le parallèle avec le greenwashing saute aux yeux. Une marque peut se déclarer « écoresponsable » en se contentant d’un geste symbolique; une autre peut s’afficher « IA-driven » tout en utilisant des règles déterministes basiques. La mécanique repose sur une asymétrie d’information. Le public associe l’IA à des prouesses spectaculaires, alors qu’une large part des outils en entreprise restent des systèmes statistiques éprouvés. L’argument « powered by AI » vient alors crédibiliser un produit même si la valeur réelle provient surtout d’un design efficace, d’une base de données propre ou d’un processus bien rodé. Un exemple typique concerne des applications B2C qui promettent une « reconnaissance intelligente » et livrent en réalité une simple correspondance de mots-clé. D’autres habillent de « copilote IA » une fonction d’autocomplétion déjà présente. La comparaison avec le greenwashing aide à poser un cadre d’évaluation. Le test consiste à demander des preuves concrètes: quelles données, quel modèle, quelles métriques d’impact, quels garde-fous éthiques. Une narration honnête décrit aussi les limites et les cas d’échec. Une promesse floue, au contraire, empile les superlatifs et évite les détails techniques. La distinction n’est pas que sémantique. Une marque qui pratique l’IA-washing prend le risque d’un décalage durable entre promesse et expérience utilisateur, ce qui se traduit tôt ou tard par une perte de confiance et des coûts réputationnels significatifs.

2) Pourquoi les marques surfent sur la vague de l’IA

L’IA incarne la modernité et stimule l’imaginaire collectif. Les équipes marketing y voient un levier d’attention immédiat. Une start-up qui ajoute « IA » à sa proposition gagne souvent en crédibilité auprès d’interlocuteurs non spécialistes. Des investisseurs y lisent un signal d’ambition technologique; des journalistes y voient un angle éditorial porteur; des prospects anticipent des gains de productivité. La dynamique crée une incitation puissante à sur-communiquer. L’argument pèse aussi en interne. Des comités de direction souhaitent des preuves visibles d’un virage « data/IA ». Des équipes, pressées de montrer des résultats, rebaptisent des projets analytiques en projets IA et transforment un POC en succès annoncé. Une partie des effets provient du calendrier médiatique. Les conférences, salons et communiqués privilégient les annonces. L’IA s’y prête parce que le vocabulaire reste technique et impressionnant. La tentation consiste à raconter l’intention plutôt que la réalité opérationnelle. Le phénomène dépasse les jeunes pousses. Des entreprises établies recherchent un « multiple d’innovation » auprès des marchés financiers et utilisent le mot IA comme marqueur stratégique. L’écart se creuse ensuite entre le discours et l’adoption réelle, freinée par la qualité des données, le manque de gouvernance, les contraintes réglementaires ou l’intégration SI. La vague attire, l’écueil réside dans l’industrialisation. Une communication équilibrée reconnaît ces obstacles et avance des jalons concrets plutôt qu’une promesse vague d’automatisation généralisée.

II. Les ressorts marketing derrière l’IA-washing

3) L’effet de halo technologique: l’IA comme gage de modernité et d’innovation

Le halo technologique agit comme un raccourci mental. Une marque qui prononce « IA » bénéficie d’emblée d’une perception d’avant-gardisme. Les consommateurs attribuent plus d’intelligence au produit; les décideurs B2B perçoivent plus de performance; les médias anticipent une histoire intéressante. Les équipes marketing cultivent ce halo par le naming, l’iconographie et le storytelling. Un assistant devient « copilote IA », une recherche devient « recherche générative », un scoring devient « modèle prédictif d’apprentissage profond ». L’ambiguïté fonctionne parce que la frontière entre algorithme classique et IA avancée reste floue pour la majorité des audiences. Des secteurs entiers en jouent. Des banques promettent des parcours « personnalisés par IA » alors qu’un moteur de règles pilote la logique d’éligibilité. Des assureurs évoquent une « détection instantanée de fraude par IA » quand l’essentiel provient d’heuristiques maintenues par des analystes. Le retail affiche « recommandations boostées par IA » sur des moteurs collaboratifs déployés depuis des années. L’effet de halo se renforce encore lorsqu’une marque crée des démonstrations très visuelles: un chatbot, des images générées, une vidéo de synthèse. L’illusion de profondeur technologique s’installe, même si l’usage réel reste périphérique. La discipline consiste à démonter le halo par des éléments tangibles: précision mesurée, couverture fonctionnelle, niveau d’autonomie, place de l’humain dans la boucle, coûts d’inférence, performances en production. Une narration qui fournit ces balises conserve le bénéfice d’image tout en évitant l’IA-washing.

4) Influence médiatique et pression des investisseurs

Le cycle médiatique privilégie l’annonce et la nouveauté. Des rédactions sursollicitées cherchent des sujets clairs et spectaculaires. Une promesse d’IA remplit ces critères et ouvre des portes en conférence, en tribune, en plateau. Des directions communication adaptent leur calendrier produit au calendrier presse. Le risque surgit lorsque l’histoire racontée précède l’état réel de la technologie. Des promesses deviennent des titres; des titres deviennent des attentes clients; des attentes se transforment en contraintes pour les équipes produit. Le financement ajoute une pression symétrique. Des fonds interrogent systématiquement la stratégie IA. Des dirigeants répondent par des slides ambitieuses et annoncent des « plateformes » avant l’heure. Des équipes expérimentent alors des POC à visée démonstrative, rarement industrialisés. Certains parlent d’« innovation theater ». Le phénomène touche aussi les entreprises cotées. Des dirigeants mettent en avant l’IA dans les appels investisseurs pour signaler un alignement stratégique. La bourse réagit, l’interne accélère, la communication continue. La boucle se ferme et entretient la sur-promesse. L’issue vertueuse existe pourtant. Des marques choisissent des annonces progressives, adossées à des preuves: pilotes encadrés, références clients publiques, métriques d’impact, gouvernance de la donnée, conformité réglementaire. Une relation plus saine avec les médias s’installe lorsqu’un discours assume la complexité et explique l’itération plutôt que l’instantanéité. Les investisseurs valorisent également la rigueur quand les jalons techniques et business restent clairs, mesurables et atteignables.

III. Les limites et dangers de l’IA-washing

5) Perte de confiance des consommateurs et risque réputationnel

La confiance représente l’actif le plus difficile à reconstruire. Un écart répété entre promesse et expérience génère d’abord de la déception, puis de la défiance. Des utilisateurs s’habituent à ignorer les mentions « IA » parce qu’elles ne changent rien à la valeur ressentie. Le taux de conversion s’érode, le bouche-à-oreille devient tiède, les avis publics se durcissent. L’IA-washing amplifie aussi les risques juridiques. Une promesse trop précise sur la performance d’un modèle peut exposer à des réclamations lorsque des erreurs surviennent. Des sujets sensibles comme le crédit, l’assurance, la santé ou le recrutement exigent une prudence accrue. Une marque surexpose son système et sous-documente ses limites, puis se retrouve en difficulté devant des régulateurs ou des associations. La dimension éthique pèse tout autant. Des clients tolèrent mal les discours de toute-puissance alors qu’ils constatent des biais, des hallucinations, des réponses incohérentes ou un service après-vente dépassé. Les réseaux sociaux escaladent vite ces signaux faibles en crises visibles. Un exemple fréquent concerne des applications vantées « IA-driven » qui renvoient des résultats génériques; une enquête d’utilisateurs révèle l’absence d’apprentissage réel; la note moyenne chute et les désinstallations s’enchaînent. Une communication honnête aurait cadré l’usage: assistance, suggestions, contrôle humain systématique. Le coût réputationnel dépasse souvent le bénéfice initial d’attention. Une marque paie deux fois: perte de crédibilité à court terme et réticence des clients lors des vrais lancements IA ultérieurs. Une stratégie durable privilégie l’alignement fin entre promesse, performance et support.

6) Impact sur l’écosystème tech: brouillage de la valeur réelle de l’IA

L’IA-washing ne pénalise pas seulement les marques qui l’utilisent. L’écosystème dans son ensemble subit un bruit qui complique l’allocation du capital, la circulation des talents et la compréhension publique des enjeux. Des investisseurs passent plus de temps à trier des dossiers au vocabulaire ambitieux qu’à analyser la qualité des données, la robustesse des pipelines ou la gouvernance. Des budgets se dispersent sur des initiatives vitrines qui n’atteignent jamais la production. Des équipes techniques se démotivent parce que l’effort d’industrialisation, moins glamour, reçoit peu de reconnaissance. La pédagogie collective recule. Des décideurs non techniques finissent par considérer l’IA comme un buzzword interchangeable, au même titre que « big data » hier ou « blockchain » avant-hier. La conséquence devient paradoxale: les projets sérieux, plus nuancés, peinent à obtenir l’attention qu’ils méritent. Le brouillage ralentit aussi les standards. Des métiers réclament des référentiels d’évaluation, des méthodologies d’audit, des seuils d’explicabilité. Le discours marketing surdimensionné retarde cette maturité en entretenant l’idée d’une magie inaccessible. La suite logique voit apparaître des exigences réglementaires et déontologiques plus strictes, parfois en réaction à des promesses déçues. Les acteurs qui auront privilégié la transparence tireront profit de ce mouvement. Les autres réviseront leurs supports en urgence et perdront du temps précieux. Une technologie gagne toujours à être jugée sur ses effets réels. L’écosystème IA progresse lorsque les preuves d’impact priment sur les slogans.

IV. Vers une communication plus authentique autour de l’IA

7) Différencier un usage réel d’un usage marketing

Un diagnostic rapide s’appuie sur cinq questions. Quelle donnée alimente le système et qui en assure la qualité. Quel type de modèle est utilisé et pourquoi ce choix plutôt qu’un autre. Quel périmètre fonctionnel le système couvre exactement, avec quels seuils de confiance. Quel dispositif de supervision humaine intervient et comment il corrige les erreurs. Quelles métriques d’impact sont suivies et publiées. Une entreprise crédible fournit des éléments de réponse clairs. Des cas d’usage détaillent un avant/après chiffré: temps de traitement divisé, taux d’erreur réduit, chiffre d’affaires additionnel mesuré. Des preuves externes existent: audits, labels, publications techniques, retours d’expérience clients nominatifs. Des interfaces montrent où l’IA agit et où l’utilisateur garde la main. Un exemple parlant se trouve en santé. Des acteurs expliquent la sensibilité et la spécificité de leur outil d’analyse d’images, la procédure d’homologation et le rôle du radiologue. L’industrie fournit d’autres indices: journalisation des décisions, traçabilité des versions de modèles, procédures de rollback. Les signaux d’alerte sont symétriques: promesse globale, absence de métriques, confusion volontaire entre règle métier et apprentissage, démonstrations hors production, vocabulaire hyperbolique. Une méthode simple consiste à demander la feuille de route d’industrialisation: priorités, risques, dépendances SI, budget d’inférence, plan de montée en charge. Un discours solide assume les limites et expose des jalons atteignables. La différence se ressent vite lors d’un échange: transparence, précision et cohérence trahissent un usage réel.

8) Bonnes pratiques pour communiquer de façon transparente et crédible

Une communication responsable sur l’IA suit trois principes: clarté, preuves, humilité. La clarté commence par la formulation du problème. Une marque explicite l’enjeu métier, la place de l’IA dans la solution et le rôle de l’humain. Un langage simple remplace les superlatifs. Les preuves apportent la substance. Des métriques avant/après, des cohortes de test, des taux d’erreur par cas, des exemples d’échec documentés, des références clients publiables renforcent la crédibilité. L’humilité ferme la boucle. Un message reconnaît les limites, les risques, les biais possibles et les mécanismes de recours. Des formats concrets aident les équipes. Une « fiche vérité IA » accompagne chaque lancement avec sources de données, type de modèle, niveau d’autonomie, supervision, coûts d’usage, performances attendues, process de mise à jour. Une politique d’IA responsable devient publique et vivante. Des FAQ expliquent la confidentialité, la propriété intellectuelle, l’empreinte environnementale et la conformité. Des démonstrations privilégient des scénarios réalistes en production plutôt que des vidéos scénarisées. Des dispositifs d’écoute collectent les retours: bouton de signalement, canaux support, comité d’éthique. Des collaborations avec des tiers indépendants donnent du poids: laboratoires, cabinets d’audit, associations sectorielles. La stratégie éditoriale gagne à raconter le chemin plutôt que l’instantané. Des jalons trimestriels, des leçons apprises, des chiffres sourcés installent une trajectoire crédible. Cette approche transforme l’IA en avantage concurrentiel durable et réduit structurellement le risque d’IA-washing.

Conclusion

L’IA-washing illustre une vérité ancienne : le marketing aime les mots à la mode. Mais il rappelle aussi une leçon essentielle : les slogans séduisent à court terme, la confiance se construit sur la durée. Promettre une intelligence artificielle là où il n’y en a pas, c’est risquer la déception, la perte de crédibilité et, à terme, le rejet d’une technologie pourtant porteuse d’opportunités majeures. À l’inverse, une communication transparente, précise et humble valorise l’IA pour ce qu’elle apporte réellement. Les marques qui adoptent cette approche se différencient durablement, parce qu’elles créent de la confiance. La prochaine fois que vous entendrez « powered by AI », posez-vous la question : s’agit-il d’une innovation réelle ou d’un simple vernis marketing ? C’est cette vigilance collective qui permettra à l’IA de tenir ses promesses.

 

Le vrai pouvoir du personal branding: vendre un produit – Episode 294

ou écouter sur :

On associe souvent le personal branding aux freelances ou aux créateurs de contenu. Pourtant, lorsqu’il est bien utilisé, il devient un levier extrêmement puissant pour vendre… y compris un produit ou une offre plus « classique ». Dans cet épisode, je vous explique pourquoi dissocier branding personnel et marketing produit est une erreur stratégique.

Nous verrons comment certaines marques capitalisent sur l’incarnation, en quoi le récit personnel peut déclencher une préférence d’achat, et comment vous pouvez utiliser votre propre posture pour renforcer la désirabilité de votre offre — sans tomber dans l’auto-promotion maladroite.

 

🎯 Au programme :

  • Pourquoi séparer branding personnel et produit freine vos ventes

  • Comment le personal branding crée de la confiance et de l’adhésion

  • L’impact du récit personnel dans la décision d’achat

  • Les marques qui maîtrisent l’art de l’incarnation

  • Comment construire un branding personnel au service d’un produit

  • La bonne dose de visibilité pour servir la marque (et pas l’éclipser)

 

📌 Un épisode à écouter si vous :

  • Pensez que vos produits ne se vendent pas aussi bien qu’ils le devraient

  • Hésitez à vous rendre plus visible dans votre communication

  • Voulez comprendre comment créer plus de lien (et de ventes) grâce à votre personnalité

 

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Transcription de l’épisode

Introduction

Pendant longtemps, on a cru qu’il fallait choisir entre faire briller son produit ou se mettre soi-même en avant. Comme si l’un devait effacer l’autre. Dans de nombreuses entreprises, le branding personnel reste perçu comme un exercice d’ego, réservé aux indépendants, aux influenceurs ou aux créateurs de contenu.

Mais aujourd’hui, cette vision est dépassée.

Le marketing évolue, et avec lui, les attentes des clients. Ils ne veulent plus seulement des produits performants. Ils veulent comprendre qui est derrière, pourquoi cette offre existe, à quelles valeurs elle répond. Ils cherchent des connexions humaines, des signes de confiance, des récits auxquels s’identifier.

Et c’est là que le personal branding prend toute sa puissance.

Dans cet épisode, je vais vous montrer pourquoi il ne s’agit pas d’un effet de mode, mais d’un véritable levier stratégique — même (et surtout) quand on vend un produit. Nous allons voir comment certaines marques utilisent l’incarnation pour accélérer leurs ventes, en quoi le récit personnel peut déclencher une préférence d’achat, et comment vous pouvez construire un branding personnel au service de votre offre… sans tomber dans l’auto-promotion mal placée.

Alors, si vous vous demandez comment vendre plus en devenant plus visible — ou plus vrai — cet épisode est pour vous.

 

 

I. Distinguer personal branding et produit : une fausse séparation ?

Pourquoi séparer les deux est une erreur stratégique

On entend souvent cette phrase : “Le produit doit parler de lui-même.”

C’est une belle idée… mais elle ne fonctionne plus dans la réalité actuelle du marché.

Séparer totalement votre produit de votre personne, c’est priver votre marketing d’un levier de confiance fondamental : l’incarnation. Parce que les gens n’achètent pas seulement des fonctionnalités ou des promesses. Ils achètent une intention, une vision, une connexion humaine.

Et c’est encore plus vrai quand il y a de la concurrence.

Votre offre peut être très bien pensée, très utile, très pertinente. Mais si une autre proposition — équivalente — est portée par une personne que l’on connaît, que l’on apprécie, que l’on suit déjà… c’est elle qui gagnera.

On sous-estime à quel point l’acheteur cherche de la clarté émotionnelle :

Est-ce que je comprends ce produit ?

Est-ce que je fais confiance à la personne qui me le recommande ?

Est-ce que je partage ses valeurs ?

Quand vous restez invisible, vous laissez ces questions sans réponse.

Et dans ce cas, l’inconnu n’est pas neutre… il devient suspect.

Alors que si vous êtes là, si vous incarnez votre vision, vous devenez une boussole. Votre simple présence devient un facteur de réassurance.

Séparer les deux — branding personnel et produit — revient à couper la relation en deux. Et dans un marketing relationnel… c’est une erreur stratégique.

 

Les marques qui utilisent la personnalisation avec brio

Certaines marques l’ont parfaitement compris : l’humain vend mieux que le produit.

Certaines marques l’ont compris très tôt : ce n’est pas le produit qui crée l’adhésion, c’est la personne qui le porte.

Prenez Respire, par exemple.

Derrière la marque, il y a Justine Hutteau. Ce n’est pas qu’un déodorant naturel qu’elle vend. C’est une histoire, une prise de conscience, une volonté de faire mieux pour soi et pour la planète. Elle incarne totalement sa mission. Et c’est cette incarnation qui a créé un lien fort, presque affectif, avec sa communauté.

Un autre exemple intéressant, c’est MyBetterSelf, alias Louise Aubery.

Elle a développé sa marque de vêtements éthiques et inclusifs en s’appuyant sur un personal branding très fort, construit autour de ses combats personnels : l’acceptation de soi, le féminisme, le rapport au corps. Chaque collection est un prolongement de sa vision. Et ses produits ne sont jamais “juste des produits”. Ils sont un message.

Ce que ces marques ont en commun, ce n’est pas un budget pub démesuré.

C’est la cohérence entre la personne, son discours, et l’offre.

Cette cohérence-là, elle est précieuse. Elle donne du relief à la marque, elle la rend plus humaine, plus proche, plus crédible. Et c’est précisément ce que cherche une audience aujourd’hui : un produit incarné par une vraie personne — pas une promesse désincarnée.

 

L’illusion de l’objectivité du produit

On a souvent l’impression qu’un bon produit “parlera de lui-même”.

Qu’il suffit qu’il soit bien conçu, utile, efficace… et les ventes suivront.

Mais c’est une illusion.

Les gens n’achètent pas un produit uniquement pour ses caractéristiques. Ils l’achètent pour ce qu’il représente, pour ce qu’il leur promet, et surtout pour la confiance qu’ils placent dans la personne qui le propose.

Même en B2B, on n’achète pas de manière totalement rationnelle.

Un logiciel de gestion, une solution RH ou une formation marketing peut avoir les meilleures fonctionnalités du monde… si la personne qui l’incarne ne semble pas crédible, engagée ou alignée, la conversion sera bien plus difficile.

L’objectivité du produit est un mythe.

Ce qui fait vendre, ce sont des biais humains : la familiarité, la sympathie, la réassurance, la cohérence perçue. Et tout cela passe par le branding personnel.

Quand vous ne montrez pas qui vous êtes, quand vous laissez uniquement votre fiche produit parler pour vous, vous laissez votre audience dans une incertitude.

Et face à l’incertitude… elle passe son chemin.

Ce n’est pas un manque de professionnalisme que d’être visible.

C’est un acte stratégique.

Parce qu’aujourd’hui, l’humain est votre plus grand différenciateur.

 

II. Comment le branding personnel crée de la préférence d’achat

La confiance transmise par une personne

Dans un monde où tout le monde peut vendre n’importe quoi à n’importe qui, la question que se pose chaque acheteur est simple : “Est-ce que je peux faire confiance ?”

Et cette confiance ne se construit pas dans les pages de vente.

Elle naît bien avant, à travers votre présence, votre discours, votre façon d’être visible.

Elle se crée par la personne que vous montrez.

Un branding personnel bien pensé agit comme un raccourci de crédibilité.

Vous devenez un repère. Un point d’ancrage.

Quand on vous voit partager vos idées, parler de vos valeurs, défendre vos choix… on commence à vous connaître. Et ce processus-là, c’est la base de la confiance.

Il ne s’agit pas de se “vendre”. Il s’agit de se montrer constant, cohérent, humain.

Prenons un exemple concret : si vous lancez une formation ou un produit digital et que votre audience vous suit depuis des mois, qu’elle a vu vos contenus, écouté vos podcasts, lu vos prises de position… le jour où vous proposez quelque chose, la question ne sera pas “Est-ce que ce produit est bon ?”, mais plutôt “Quand est-ce que je peux m’inscrire ?”

C’est ça, le pouvoir du personal branding.

Il ne remplace pas la qualité de l’offre. Il la précède. Il prépare le terrain.

 

Le rôle du récit personnel dans l’acte d’achat

Le storytelling, ce n’est pas juste un outil marketing.

C’est une manière de donner du sens à votre offre.

Quand vous partagez pourquoi vous avez créé un produit, ce que vous avez vécu, ce que vous voulez changer ou transmettre, vous ne donnez pas seulement des informations : vous créez une connexion émotionnelle.

Et cette connexion, elle change tout.

L’histoire personnelle, c’est ce qui transforme une offre banale en solution inspirante.

Prenez deux formations identiques. Même contenu, même prix.

L’une est présentée de manière neutre, l’autre est portée par une personne qui explique comment elle a galéré pendant des mois, ce qu’elle a découvert, comment elle a construit pas à pas une méthode qui marche… et pourquoi elle veut la transmettre aujourd’hui.

Laquelle choisissez-vous instinctivement ?

Presque toujours, ce sera la deuxième.

Parce que cette histoire donne du contexte. Elle vous implique. Elle crée une proximité, voire une identification. Vous avez envie de suivre quelqu’un qui est passé par là, qui comprend votre situation, et qui vous tend la main.

Votre récit personnel, c’est ce qui rend votre produit légitime.

Pas au sens technique, mais au sens humain.

Et aujourd’hui, cette légitimité émotionnelle est souvent plus puissante que la preuve sociale.

 

L’effet d’amplification sur le bouche-à-oreille

Quand une offre est portée par une personne claire, visible et cohérente, elle circule mieux.

C’est logique : on parle plus facilement d’une personne que d’un produit.

Un produit, ça s’explique.

Mais une personne, ça se raconte.

Le branding personnel crée un effet d’amplification naturel sur le bouche-à-oreille.

Vous devenez une référence, une personnalité qu’on cite, qu’on partage, qu’on recommande.

On ne dit pas : “J’ai trouvé un bon outil.”

On dit : “Tu devrais écouter ce que propose [prénom], c’est hyper pertinent.”

C’est subtil, mais puissant.

Parce que votre audience ne transmet pas seulement un lien ou une offre : elle transmet un point de vue, une valeur, une connexion émotionnelle. Et c’est exactement ce qui rend une recommandation beaucoup plus efficace et mémorable.

Ce phénomène est d’autant plus fort sur les réseaux sociaux.

Les contenus les plus partagés sont rarement ceux des marques institutionnelles. Ce sont ceux des personnes avec une vraie posture, une vraie voix, une vraie vision.

En cultivant votre branding personnel, vous augmentez votre capacité à créer du bouche-à-oreille organique. Et ça, c’est un levier de visibilité et de conversion qui vaut tous les budgets publicitaires du monde.

 

III. Construire un branding personnel au service d’un produit

Choisir un persona d’incarnation

Lorsqu’on parle de branding personnel, beaucoup pensent : “Je ne veux pas me mettre en avant”, ou “Je ne suis pas à l’aise pour m’exposer.”

Mais incarner une marque ne veut pas forcément dire devenir le visage de celle-ci.

👉 Cela veut dire choisir un persona d’incarnation.

Et ce persona, ce n’est pas toujours vous.

Vous pouvez incarner votre produit vous-même — si vous êtes à l’aise, si vous avez une histoire forte, ou si cela vous paraît naturel. Mais vous pouvez aussi déléguer cette incarnation à quelqu’un d’autre : un membre de l’équipe, un ambassadeur, un client, voire un personnage fictif.

L’important, ce n’est pas qui parle, c’est ce qu’il incarne.

Ce persona doit représenter les valeurs de votre offre, son positionnement, sa mission. Il doit être cohérent avec votre produit.

Si vous vendez un outil ultra-tech, vous ne choisirez pas la même posture qu’une marque axée sur le bien-être holistique.

Mais dans les deux cas, il y a une incarnation possible.

Ce qui compte, c’est de personnaliser la relation. De donner à votre audience un point de contact humain, clair, identifiable.

On n’achète pas une promesse désincarnée.

On achète une voix, une vision, une énergie.

Et tout commence par ce choix stratégique : qui parle pour la marque ?

 

Alignement entre valeurs personnelles et bénéfices produit

Le personal branding fonctionne seulement s’il est aligné avec ce que vous proposez.

Ce que vous dites, ce que vous incarnez, ce que vous vendez… tout doit raconter la même histoire.

Imaginez : vous communiquez sur la liberté, l’indépendance, le fait de casser les codes…

Et vous proposez une offre ultra rigide, ultra normée, avec zéro flexibilité.

Il y a un décalage. Et ce décalage, même subtil, crée un doute.

Les clients le sentent.

Ils ne savent pas toujours l’exprimer, mais ils perçoivent une dissonance.

Et cette dissonance casse la confiance.

À l’inverse, quand vos valeurs personnelles résonnent avec les bénéfices concrets de votre produit, l’effet est immédiat : c’est fluide, crédible, évident.

Si vous parlez d’audace et que votre programme pousse justement à oser davantage, ça fonctionne.

Si vous êtes centré sur l’écoute et que votre service est ultra-personnalisé, ça se renforce mutuellement.

Ce miroir entre vous et votre offre, c’est ce qui donne au branding personnel sa puissance.

Il ne s’agit pas de “mettre en avant sa personnalité” juste pour exister.

Il s’agit d’incarner une promesse cohérente, à travers un discours, une posture, un produit.

Et cette cohérence perçue est un facteur d’adhésion très fort.

Dans un marché encombré, elle fait toute la différence.

 

Créer des ponts éditoriaux entre soi et son offre

L’une des erreurs les plus fréquentes dans le personal branding, c’est de parler de soi d’un côté… et du produit de l’autre.

Deux mondes parallèles qui ne se croisent jamais.

Et pourtant, toute la force du branding personnel vient de ces ponts que vous construisez entre vous et votre offre.

Votre audience n’a pas besoin de savoir toute votre vie.

Mais elle a besoin de comprendre pourquoi ce que vous proposez a du sens pour vous.

Vous avez vécu un déclic qui vous a poussé à créer ce produit ? Parlez-en.

Vous avez observé un besoin récurrent chez vos clients qui a motivé votre offre ? Expliquez-le.

Vous défendez une vision du monde, du travail, de la santé, de la réussite… et votre produit incarne cette vision ? Montrez le lien.

Ces passerelles éditoriales, ce sont des occasions de donner du contexte, de raconter une histoire, de créer du lien.

Elles permettent à votre audience de comprendre que votre offre n’est pas juste un business.

C’est une réponse sincère à un besoin identifié, vécu, parfois personnel.

Et quand vous réussissez à faire ce lien de manière fluide, votre communication devient plus naturelle, plus engageante, plus persuasive.

Vous ne forcez plus la vente.

Vous donnez envie d’acheter.

 

La bonne dose de visibilité personnelle pour ne pas cannibaliser la marque

C’est une inquiétude légitime, surtout chez les profils discrets ou les marques déjà bien établies :

👉 “Si je me rends trop visible, est-ce que je ne vais pas faire de l’ombre à mon produit ?”

Et c’est vrai : trop de personal branding peut devenir contre-productif… si la visibilité devient le but en soi.

Le branding personnel ne doit jamais éclipser l’offre.

Il doit la servir.

C’est une question d’intention.

Si vous communiquez uniquement sur vous, votre parcours, votre quotidien, vos opinions — sans jamais créer de lien clair avec ce que vous proposez — vous perdez votre audience en route.

Elle s’attache à la personne, mais oublie l’offre.

À l’inverse, si votre visibilité est pensée comme un levier de pédagogie, de valeur, de confiance, alors elle devient un amplificateur.

Votre posture attire, vos prises de parole engagent, et tout ramène naturellement à votre produit.

La clé, c’est l’équilibre.

Demandez-vous régulièrement :

→ Est-ce que ce que je partage nourrit la perception de mon expertise ?

→ Est-ce que cela rend mon produit plus désirable, plus crédible ?

→ Est-ce que je reste au service de la mission que porte mon offre ?

La visibilité personnelle est une force… à condition qu’elle reste au service de la marque.

 

Conclusion

Pendant longtemps, on a opposé deux mondes :

D’un côté, le branding personnel — trop subjectif, trop risqué, trop tourné vers soi.

De l’autre, le produit — objectif, concret, professionnel.

Mais cette séparation n’a plus lieu d’être.

Aujourd’hui, dans un monde saturé d’offres, ce qui fait vendre, c’est la relation.

Et cette relation ne se construit pas uniquement avec une page de vente bien rédigée.

Elle se construit avec une voix, une vision, un lien humain.

Le branding personnel n’est pas une mise en scène.

C’est un outil stratégique, qui vous permet de :

✔ créer de la confiance,

✔ transmettre du sens,

✔ donner envie de vous suivre… donc d’acheter ce que vous proposez.

Mais attention, il ne s’agit pas de tout miser sur votre personnalité.

Il s’agit de l’aligner avec votre offre, de créer des ponts éditoriaux, et de trouver la juste dose de visibilité.

Votre présence ne doit pas éclipser votre produit, elle doit le renforcer.

En incarnant votre offre, vous rendez votre marketing plus vivant, plus crédible, plus engageant.

Et si vous doutez encore… posez-vous cette question simple :

Est-ce que ce que je vends pourrait être encore plus fort si je le racontais avec mes mots, mon histoire, mon intention ?

Souvent, la réponse est oui.

 

Merci d’avoir écouté cet épisode.

Si vous pensez qu’il peut aider quelqu’un dans votre entourage — une entrepreneure, un porteur de projet, une marque trop discrète — n’hésitez pas à le partager.

Et si ce sujet vous a parlé, je vous invite à me laisser un commentaire, une note, ou tout simplement un message.

On se retrouve très vite pour un prochain épisode du Podcast du Marketing.

 

Optimiser votre présence là où vos prospects vous cherchent déjà – Episode 278

ou écouter sur :

On pense qu’il faut être partout, produire beaucoup, être visible tout le temps.

Mais ce qu’on oublie, c’est qu’en réalité, vos prospects ne sont pas partout. Ils sont là où ils ont l’habitude de chercher des réponses. Et souvent, ce n’est pas là où vous investissez votre énergie.

Dans cet épisode, je vous parle de:

  • Pourquoi être partout n’est pas la solution

  • Comment identifier les canaux réellement utilisés par vos prospects

  • Et surtout, comment vous concentrer sur ce qui fonctionne déjà, pour attirer plus de prospects, sans en faire plus.

 

Parce que croyez-moi : quand vous êtes au bon endroit, avec le bon message, vous n’avez pas besoin de forcer.

Vos prospects viennent à vous naturellement.

 

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Transcription de l’épisode

Estelle (00:07.774)
Vous écoutez le podcast du marketing épisode 278.


Il a quelques temps, j’ai accompagné une entrepreneur brillante qui travaille dans le domaine du bien-être. Elle faisait tout comme il faut. Elle était sur Instagram, sur Facebook, sur Pinterest. Elle postait tous les jours, elle écrivait des articles de blog, elle avait une newsletter, elle faisait même des vidéos YouTube. Bref, elle était partout. Sauf que le problème, c’est qu’elle avait très peu de prospects qualifiés.

Estelle (01:43.682)
En fait elle avait peu d’inscriptions à sa newsletter, peu de demandes, peu de ventes. Et du coup elle était épuisée et frustrée. Et un jour elle m’a dit, je parle tout le temps mais j’ai l’impression que personne ne m’écoute. Et c’est là qu’on a regardé… Du coup là, on a regardé ensemble une donnée toute simple. D’où viennent ces prospects ? Et le résultat…

c’est que 80 % arrivaient via ces articles de blog et le résultat c’est que 80 % arrivaient via ces articles de blog et presque aucun d’Instagram où elle passait, allez, 80 % de son temps.

Estelle (02:34.816)
Et ça, c’est une histoire que je vois très souvent.

Estelle (02:42.54)
Non parce qu’on pense qu’il faut être partout, qu’il faut produire beaucoup, qu’il faut être visible tout le temps, mais ce qu’on oublie c’est que en réalité nos prospects eux, ils ne pas partout. Ils sont là où ils ont l’habitude de chercher des réponses et souvent ce n’est pas forcément là où on investit notre énergie.

Estelle (03:04.854)
Donc moi je vous propose qu’on remette un petit peu tout ça dans l’ordre et puis qu’on regarde pourquoi esquette partout, c’est pas la bonne solution. Comment est-ce qu’on va faire pour identifier les canaux que nos prospects utilisent vraiment. Et puis surtout on va se concentrer sur ce qui fonctionne déjà, c’est-à-dire attirer plus de prospects sans forcément en faire plus. On va vraiment capitaliser sur ce qu’on fait bien.

Estelle (03:33.442)
Parce que, soyons clairs, si on est au bon endroit avec le bon message, il n’y a pas besoin de forcer, vos prospects viennent à vous naturellement.

Estelle (03:51.842)
Bon, une fois qu’on a dit ça, la réalité, on va pas se mentir, on a tous eu un peu ce réflexe de se dire il faut que je me rende visible et souvent ce réflexe de il faut que je devienne… Et souvent ce réflexe de il faut que je me rende visible ça se transforme à je dois être partout. Alors du coup, on se crée un compte sur chacun des réseaux sociaux, on lance une newsletter, un blog, podcast, une chaîne YouTube, etc. Puis très vite, on se retrouve à faire du contenu en boucle, à courir après les…

Et très vite, on se retrouve à faire du contenu en boucle, à courir après les algorithmes, à planifier, publier, poster, relancer… On s’épuise ! Et tout ça pourquoi ? Pour quelques likes, un peu d’engagement, mais au final pas forcément de prospects. Et c’est normal, parce que le VREP…

Estelle (05:07.66)
Et c’est normal parce que le vrai problème, ce n’est pas le fait d’être constant, ce pas notre implication.

Et c’est normal parce que le vrai problème, c’est pas le fait qu’on soit constant, c’est pas notre implication, c’est le fait qu’on est au mauvais endroit. Si vous êtes présents sur tous les canaux, être présent sur tous les canaux, c’est super tentant, mais c’est une stratégie qui a un coût invisible, votre temps, votre charge mentale et parfois votre motivation. Et surtout, ça vous pousse à faire du contenu par défaut.

Estelle (05:46.7)
Et en plus de ça, ça vous pousse à faire du contenu par défaut, un peu partout, un peu flou, probablement un peu générique et donc pas assez impactant pour attirer les bonnes personnes. Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est que vos prospects ne sont pas partout, ils sont là.

Estelle (06:06.446)
Ce qu’il faut bien comprendre ici, c’est qu’il faut aller chercher les prospects là où ils sont. Si vous ciblez des professionnels, probablement qui passent plus de temps sur LinkedIn que sur Instagram. Si vous parlez à des mamans débordées, elles vont peut-être pas…

Si vous parlez à des mamans débordées, elles ne peut-être pas sur votre blog, mais dans une newsletter du matin. Si vous visez par exemple des créateurs de contenu, peut-être qu’ils préfèrent le format audio pendant leur déplacement. ce qu’il faut voir, c’est… Donc vouloir être partout, c’est juste vous épuiser et c’est travailler pour rien dans le vide, en tout cas ne pas travailler pour les bonnes personnes.

Estelle (06:52.366)
Ce qu’on veut, nous, c’est être visible, mais être visible des pros. Ce qu’on veut, nous, c’est être visible, mais pas être visible de tout le monde, on veut être visible de nos futurs prospects.

Estelle (07:09.518)
Bon, mais une fois qu’on a compris qu’on ne pas être partout, la vraie question c’est, mais où est-ce qu’il faut être ? Oui, évidemment. La réponse, elle est simple, mais elle demande un tout petit effort d’observation. Vous devez être là où vos prospects sont déjà en train de chercher les réponses. Pas là où vous avez envie d’être, pas là où tout le monde poste en ce moment, attention au trend, mais là où votre audience consomme du contenu avec un vrai objectif, se renseigner, apprendre, comparer, choisir. La première étape, c’est d’analyser

pour Prospect Actuel ou alors vos clients, si vous en avez déjà. Vous pouvez vous demander, par exemple, comment est-ce que ces personnes m’ont découvert ? Est-ce qu’elles m’ont trouvé via un post LinkedIn, via un épisode de podcast, via une recherche Google, via, je sais pas, un webinaire ? Toutes ces questions-là, sont super, super importantes. Ça nécessite évidemment de traquer un peu vos data. Une autre question intéressante, c’est quoi le contenu qui a déclenché le premier contact ?

comment est-ce qu’elles sont rentrées dans mon univers ?

Estelle (08:20.952)
Si vous ne le savez pas parce que vous n’avez pas les data, vous pouvez leur demander directement, faites un petit sondage, une question par exemple à la fin.

Estelle (08:31.702)
Faites un petit sondage, ça peut être un sondage sur les réseaux sociaux, ça peut être une question à la fin d’un formulaire ou ça peut être tout simplement par mail, comment est-ce que vous avez entendu parler de moi ou alors quel type de contenu vous êtes le plus à avancer. Ces infos-là, sont super précieuses parce qu’elles vous permettent de miser sur ce qui fonctionne. Déjà, plutôt que vous disperser et réinventer la roue.

Estelle (09:02.272)
La deuxième chose à faire, c’est de regarder ce que consomme votre audience cible. Donc même si vous n’avez pas encore beaucoup de clients ou beaucoup de données, vous pouvez observer ce que fait déjà votre audience idéale. Quels sont les réseaux sociaux qu’elle suit ? Est-ce qu’elle est plutôt à commenter sur Instagram, sur LinkedIn, sur Facebook ? Est-ce qu’elle partage des articles ?

Estelle (09:34.186)
La deuxième chose à faire, c’est de regarder ce que consomme votre audience cible. Même si vous avez… Même si… Putain ! La deuxième chose à faire, c’est de regarder ce que consomme votre audience cible. Même si vous n’avez pas encore beaucoup de clients ou de données, vous pouvez observer ce que fait votre audience…

Estelle (21:27.594)
Deuxième chose, c’est de regarder ce que votre audience cible consomme déjà. Où est-ce qu’elle est, ce qu’elle fait, ce qu’elle aime, quels sont les réseaux sociaux qu’elle suit, est-ce qu’elle partage des articles, des stories, ne pas, des extraits de podcasts. C’est très important de comprendre comment elle fonctionne, ce qu’elle fait déjà, ce qu’elle regarde déjà, ce qu’elle écoute déjà, en qui elle a confiance, parce que c’est ces canaux qu’il faut aller regarder en priorité. Et puis troisième étape, croiser votre intuition avec vos données. On sait…

Estelle (22:06.348)
Et puis troisième étape, croisez vos intuitions avec vos données. restez pas juste sur… Non mais attends, moi je sais que c’est sur Instagram que tout se passe. Allez regarder les data.

même si vous n’en avez pas beaucoup à aller regarder des data, si vous publiez un post sur LinkedIn, publiez-le avec un lien bitly. Ça va vous permettre de voir combien il a de clics vraiment sur votre lien, parce que LinkedIn va vous donner des vues, de nombre de commentaires, mais pas le nombre de clics. Moi, je sais que j’ai certains posts qui ont pas mal de vues, en tout cas je suis contente du nombre de vues, en revanche j’ai très peu de clics. Mais oui, moi ça m’apporte rien les vues, ce qui m’intéresse c’est les clics vers mon épisode de podcast en l’occurrence. Alors que j’en ai d’autres qui ont franchement

pas un gros succès au niveau like, au niveau commentaire, etc. Mais en revanche, ils ont beaucoup plus de clics sur l’épisode. Ce qui est important, c’est de comprendre là où est votre intérêt, là où se trouvent réellement les gens et d’aller chercher la vraie bonne data, d’aller croiser tout ça pour être sûr que vous travaillez non pas pour ce qui fait plaisir aux algorithmes, mais pour ce qui va vous faire plaisir à vous.

Estelle (23:22.53)
Bon, une fois qu’on a une idée claire des canaux où les prospects, en tout cas vos prospects, se trouvent régulièrement, c’est là que la magie opère. Vous n’avez pas besoin d’être partout pour attirer plus de prospects. Ce qu’il faut, c’est être au bon endroit, le bon contenu au bon moment, c’est-à-dire là où se trouve votre prospect. Mais attention, ça ne pas dire qu’il faut…

Estelle (23:54.134)
Mais attention, ça ne pas dire qu’il vaut faire. Mais attention, ça ne veut pas dire qu’il faut faire moins pour le plaisir de faire moins. Ce qu’il faut faire, c’est mieux avec plus de stratégie. C’est ce qu’on appelle la méthode du focus ciblé.

Estelle (24:14.99)
Alors comment ça marche ? Première chose, ne choisissez qu’un seul canal, un canal principal, pas deux, pas trois, un canal prioritaire, celui qui vous rapporte déjà des prospects ou celui que votre persona reçut déjà. Alors ça peut être par exemple un réseau social, vous choisissez LinkedIn, Instagram ou YouTube mais pas tout. Ça peut être un média, un type de média prioritaire, la newsletter, le podcast, le blog, à vous de choisir.

Ça peut être aussi un format de diffusion que vous maîtrisez mieux. Il a des gens qui sont plus à l’aise à l’audio, d’autres plus à l’aise à l’écrit, d’autres plus à l’aise au visuel. L’idée ici, c’est d’investir votre énergie là où le retour est mesurable, là où ça marche vraiment et ça marche parce que vos prospects y sont sensibles.

Deuxième élément, c’est dur, c’est long de créer du contenu, pensez à recycler stratégiquement. Une fois que vous avez votre canal principal, il va falloir l’exploiter en profondeur, à fond, au maximum. Pour ça, faut recycler. Donc un article de blog, ça vous fait trois posts LinkedIn. Un épisode de podcast, ça vous fait une newsletter, ça vous fait un carousel Instagram. Une vidéo, ça va être une vidéo…

Une vidéo longue, vous allez pouvoir la découper en plein de petits shorts que vous allez pouvoir republier à plein d’endroits différents. Maximiser votre impact sans multiplier votre charge de travail, c’est là où la magie opère.

Estelle (25:52.182)
Un truc important à garder en tête, c’est de faire en fonction de vous et pas en fonction des autres. Je disais tout à l’heure, on a tendance à suivre les tendances, on a tendance à regarder ce que font nos concurrents, on a tendance à se dire, tout le monde est sur la vidéo, en ce moment il faut absolument que j’aille sur la vidéo. Oui, la vidéo est peut-être un bon choix, si tout le monde y va, c’est peut-être un bon choix. Alors d’abord, quand tout le monde y va, certes, ça veut dire probablement qu’il a une tendance de fond, quelque chose qui est en train de se passer, ça veut aussi dire qu’il a plus de concurrence, donc c’est pas toujours nécessairement le meilleur choix. Mais surtout, la question qu’il faut se poser, c’est est-ce que moi…

je me sens capable, est-ce que j’ai des compétences pour aller sur ce média-là ? C’est pas parce que la tendance est sur la vidéo, la vidéo là c’est un exemple, mais c’est pas parce qu’il a une tendance qui arrive qu’on doit nécessairement y aller. Si on n’est pas à l’aise avec la vidéo, ça va nous demander beaucoup d’énergie, beaucoup de temps, beaucoup de sueur d’aller faire des vidéos. Peut-être qu’en fait on est beaucoup plus à l’aise à l’écrit et c’est plus intelligent de rester sur une newsletter ou un blog, là où il aura peut-être d’ailleurs moins de monde en ce moment, versus la vidéo, si on est tout simplement…

plus à l’aise, plus efficace sur ce média-là. C’est important de se poser aussi la question de nous, qu’est-ce qu’on a envie de faire, qu’est-ce qui nous plaît, là où on est bon.

Estelle (27:05.058)
Bon et puis après, une fois qu’on a fait tout ça, pensez un petit peu à vous. Vous n’êtes pas une machine automatisée, ce qui peut être automatisé. L’idée là, c’est pas de faire une machine infernale qu’on n’arrive plus à suivre, mais il a quand même plein de astuces, plein de choses qui peuvent nous faire gagner de précieuses minutes et de la bande passante dans notre cerveau qui est déjà bien rempli. Donc par exemple, programmez vos publications à l’avance. Programmez si vous avez un podcast, programmez-les à l’avance aussi. Réutilisez le contenu qui a bien fonctionné.

Republier aussi du contenu qui a déjà fonctionné. Moi, tous les six mois, je vais rechercher des articles, des épisodes, des posts qui ont fonctionné. C’est très intéressant parce que tout monde n’a pas pu les voir. Donc réutiliser les. Planifier tout ce que vous pouvez planifier avec des outils du type Zapier, Make, Notion, etc. Ça va vous aider à gagner du temps et à faire passer rapidement ce qui finalement n’a pas grand intérêt pour vous, mais ça va avoir de l’impact.

Estelle (29:18.366)
Je résume, ce qu’on a compris c’est que être partout c’est bien souvent une fausse bonne idée. On est poussé par les autres, par la concurrence, par ce qu’on voit sur les médias à vouloir être partout mais la réalité c’est que nos prospects à nous, ils ne pas partout. Donc la première chose à faire c’est de comprendre où est-ce qu’ils sont. Identifier les canaux que vos prospects utilisent déjà réellement et partez de là. Ne vous étalez pas sur tous les réseaux sociaux, ça ne sert à rien. Donc analyser

ce que font vos prospects actuels, regarder ce que consomme votre audience cible et puis croiser ce que vous imaginez avec des vrais data. Même si vous n’en avez pas beaucoup, on peut toujours trouver de la data. Après, comment est-ce qu’on fait pour faire plus avec moi ? On utilise la méthode du focus ciblé. On choisit d’abord un canal principal, ensuite on met en place des systèmes de recyclage, on planifie…

tout ce qu’on peut planifier et surtout on automatise toutes les petites tâches. Ça, ça va nous permettre d’aller beaucoup plus fort, beaucoup plus vite et surtout d’être très focus sur les endroits où ça vaut la peine d’être présent. Encore une fois, créer du contenu, c’est long, ça demande de l’énergie, ça demande de l’implication. À moins que vous ayez une équipe de 20 personnes dans votre service marketing, auquel cas on va parler différemment, mais si vous êtes seul ou si vous êtes une petite équipe, il est préférable de commencer par observer, analyser ce que fait votre audience.

où est votre audience, en qui est la confiance et vous positionnez à ces endroits-là, sur ces canaux-là, vous aurez moins à produire mais ce sera beaucoup plus ciblé.

Estelle (30:55.02)
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Je vous dis à très vite.

 


 

 

 

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