L’effet de levier : comment faire plus avec moins en marketing ? – Episode 275
les actions qui ont un impact exponentiel
les actions qui ont un impact exponentiel
>> Soutenez l’association en adhérant gratuitement <<
Cancers, la vérité pour nos enfants est une association portée à bout de bras par 3 mamans incroyables qui, alors qu’elles affrontaient le cancer de leur enfant, ont découvert qu’il y avait 5 fois plus de leucémies dans leurs communes que dans le reste de la France.
Les pouvoirs publiques ne font rien pour comprendre d’où viennent ces cancers, alors pour comprendre et protéger les autres enfants elles réalisent elle-même des analyses sur l’environnement.
Vous pouvez les aider à financer ces analyses, et vous pouvez les soutenir en adhérant gratuitement à l’association, cela leur permet d’obtenir plus de financement et d’avoir plus de poids face aux collectivités locales.
Pour en savoir plus sur Cancers, la vérité pour nos enfants, vous pouvez visiter leur site ou leur page facebook.
Transcription de l’épisode
C’est devenu une tradition maintenant, je fais fièrement partie du mouvement depuis la toute première année, nous n’étions alors que quelques dizaines de podcasts à participer au podcasthon, cette année nous sommes plus de 1500 podcasts des quatre coins du monde. J’en profite pour féliciter Jérémie Mani et Yvan Delnatte qui ont initié ce beau mouvement, je peux vous assurer qu’il y a un énorme travail derrière.
Alors le podcasthon qu’est-ce que c’est? Et bien chaque année, pendant une semaine, les podcasteurs se mobilisent pour mettre en lumière le monde associatif. La première année j’avais reçu la directrice marketing de l’association de Sœur Emmanuelle, l’an dernier c’était la secrétaire générale d’ONU Femmes France, et cette année je voudrais vous parler d’une association qui m’a littéralement bouleversée.
Cette association c’est Cancers, la vérité pour nos enfants. Elle est portée à bout de bras par 4 mamans incroyables qui ont toutes eu à affronter le cancer de leur petit et qui se battent pour que d’autres familles n’aient pas à vivre ça.
Parce que c’est terrible à dire, mais il est fort probable que ces cancers n’auraient jamais dû se déclarer. Entre 2018 et 2019, 16 cas de cancers pédiatriques sont déclarés dans un rayon d’une vingtaine de kilomètre tout près de Rouen. C’est 5 fois plus que la moyenne nationale. Une étude environnementale est menée. Elle manque de moyens et n’aboutit sur rien. Ca n’ira pas plus loin.
C’était sans compter ces 4 mamans qui ne supportent pas l’idée qu’on abandonne les enfants à leur sort. Elles créent Cancers, la vérité pour nos enfants, et mènent elle-même des analyses.
Aujourd’hui je reçois Manuella Ferreira, la maman de Loïs qui à déclaré un cancer à l’âge de 5 ans (et qui par bonheur va bien aujourd’hui). Manuella a tout arrêté pour s’occuper de son fils pendant sa maladie, aujourd’hui elle a repris ses études pour servir au mieux l’association: elle est en 7ème année de médecine. Je vous propose d’accueillir cette mère courage devenue malgré elle lanceuse d’alerte pour protéger nos enfants : Manuella Ferreira.
Estelle (00:46.901)
Bonjour Manuela, bienvenue sur le Podcast du Marketing.
Manuella (00:50.446)
Bonjour Estelle, merci beaucoup.
Estelle (00:53.047)
Je suis ultra contente de t’avoir aujourd’hui sur le podcast. C’est un épisode un peu particulier. Je l’ai dit dans l’intro, c’est un épisode spécial podcasthon. On ne pas parler de marketing aujourd’hui. On va parler de l’association pour laquelle tu travailles. Est-ce c’est toi d’ailleurs, je t’ai pas demandé, est-ce que c’est toi qui a fondé cette association ou pas
Manuella (01:12.716)
nous sommes trois mamans à avoir créé cette association là en juin 2022. Trois mamans d’enfants malades.
Estelle (01:18.537)
Super. Ok, tu vas nous dire tout ça. On va rentrer dans le détail de cette association et voir évidemment ce que vous faites et comment peut-être on peut aussi vous aider à vous donner de la visibilité. C’est l’idée du podcastant. Avant qu’on rentre dans les détails, Manuela, est-ce que tu peux nous dire qui tu es et ce que tu fais ?
Manuella (01:37.742)
Oui très bien, alors je m’appelle Manuela Ferreira, j’habite Pont de l’Arche depuis 20 ans et en 2018 j’ai mon petit garçon âgé de 5 ans et demi à l’époque qui a déclaré une leucémie, une leucémie linfoblastique aiguë. Il va bien maintenant, il a eu 2 ans de traitement, il a été suivi au CHU de Rouen en oncopédiatrique et là actuellement il est rentré en 6ème et il croque la vie à pleine dent.
Estelle (02:05.897)
Bon, génial. Écoute, moi, j’aime bien que tu commences par ça parce que l’épisode, je le dis tout de suite, moi qui suis très émotive et notamment quand on parle d’enfants, va être un petit peu complexe probablement pour moi. On parle évidemment de cancer, on parle de cancer pédiatrique, donc de cancer chez les enfants. Ton association, Manuela, elle s’appelle Cancer, la vérité pour nos enfants. Il a un mot fort là-dedans qui est le mot vérité. Est-ce que tu peux nous raconter pourquoi cette association existe ?
Manuella (02:35.118)
Oui, alors effectivement on a choisi cette appellation là pour interpeller les gens, pour interpeller les gens sur le fait qu’il y a eu un cancer, un cluster de cancers pédiatriques entre 2018 et 2019 dans nos communes, dans l’heure, et validé par l’ARS, c’est Saint-États-Public France à l’époque. Et nous avons voulu alerter un peu la population sur des possibles facteurs environnement qui pourraient être en cause. Voilà, donc…
L’ARS a recensé 11 cas d’enfants qui sont tombés malades de cancer pédiatrique entre 2008 et 2019 et elle a validé le cluster en remarquant un facteur x5 par rapport à la nationale.
Estelle (03:18.583)
Bon alors attends, attends, je fais une pause juste pour que les gens comprennent bien. Là on parle, donc on est en Normandie, on n’habite pas très loin d’ailleurs l’une de l’autre. Normandie, Pont de l’Arche, Ygoville, Cric-Beuf, c’est des petites villes les gens connaissent peut-être pas, c’est l’heure mais on parle d’un… tu mettrais un rayon de combien de kilomètres en gros pour donner une idée ?
Manuella (03:25.518)
…
Manuella (03:39.246)
Alors j’ai vraiment pas trop regardé combien de kilomètres mais la situation géographique qui a été retenue par l’ARS ça part de Saint-Pierre-les-Elles-Beuf ça va à Cric-Beuf donc là on est dans le 76 d’accord ? On arrive à Pont de l’Arche-Ygauville et on peut aller jusqu’à la vallée de Landel tout ça on est dans le 26.
Estelle (04:00.135)
D’accord. Donc on parle de quoi ? De quelques dizaines de kilomètres, voire peut-être 100 kilomètres, mais on est sur un périmètre qui est quand même ultra restreint. Et ce qui se passe, c’est qu’à un moment donné, on se rend compte qu’il a un pic chez les enfants de cancer, alors que c’est pas le truc classique. Et quand vous regardez par rapport à la moyenne nationale, tu disais sur les leucémies, c’est cinq fois plus élevé que la moyenne nationale. Donc il se passe un truc.
Manuella (04:05.102)
Non, non, non.
Oui.
Manuella (04:28.565)
Exactement, exactement. Ça nous a un peu alerté quand on s’est retrouvé à plusieurs mamans dans le même service à l’hôpital, dans le service oncopédiatrique qui soigne tous les enfants de la région. Et dans ce service-là, on s’est retrouvé à trois, quatre mamans habitant les mêmes communes. On s’est dit, il a quelque chose qui se passe. Et donc on a alerté l’ARS à cette époque-là, qui a lancé une étude et qui a bien validé le cluster de cancers pédiatriques sur les leucémi.
mais on a quand même plusieurs autres cancers qui ont été déclarés en même temps.
Estelle (05:00.407)
Donc il y a plusieurs types de cancers. L’hélocemi, c’est malheureusement l’un des cancers, j’imagine, voir le cancer le plus, entre guillemets, commun chez les enfants. L’ARS, donc je redis, on connaît maintenant depuis Covid ce que c’est que l’ARS, l’Agence régionale de santé. Donc c’est l’organisme qui va aller regarder ce qui se passe au niveau des maladies, etc. et regarder tous ces éléments-là. Vous alertez l’ARS en disant, on comprend pas, on se retrouve dans les couloirs de l’hôpital, on habite les mêmes villages.
Manuella (05:02.222)
Oui. Oui.
Estelle (05:28.035)
Parce que bon, Ygoville, Pont de l’Arche, quand je dis village, parce que je suis parisienne, bon, des petites villes. Mais voilà, on est sur des zones vraiment assez restreintes et finalement vous vous croisez, vous vous dites, mais attends, c’est bizarre, on habite le même coin, comment ça se fait que nos enfants, au même moment, développent un cancer, c’est quand même pas quelque chose de si heureusement commun. Vous alertez l’ARS, quelle est la réaction de l’ARS ? Qu’est-ce qui se passe ?
Manuella (05:52.586)
Alors l’ARS s’est penchée tout de suite sur le dossier quand même et elle a rejoint le service donc au pédiatrique pour voir un peu où étaient domiciliées les enfants qui étaient actuellement soignés. Ce qu’il faut savoir c’est qu’elle a recensé 11 cas en même temps, soigné en même temps, et nous avons plutôt recensé 16 cas parce que l’ARS a quand même un protocole bien défini, il faut que la domiciliation de l’enfant corresponde, mais par exemple on peut parler d’un cas d’un enfant.
qui était domicilié sur son dossier médical à Louvier chez son papa. Or il habitait avec sa grand-mère depuis qu’il était tout petit et sa grand-mère était en plein centre de Pont de l’Arche. Nous, enfant-là, on l’a pris en compte dans notre cluster parce que bien effectivement, administrativement, il n’était pas domicilié à Pont de l’Arche mais dans sa vie courante, il côtoyait les mêmes écoles que nos enfants, la même vie au quotidien. Des enfants comme ça, on les a pris et nous, on a 16 cas.
Estelle (06:26.447)
Mm-hmm.
Manuella (06:51.31)
16 cas de 2018 à 2019.
Estelle (06:51.759)
16 cas en deux ans sur une toute petite région. Ce que j’entends de ce que tu me dis, c’est que… Tu me le disais en off avant. C’est pas compliqué, en fait, à comprendre. Il y a des enfants qui tombent malades. Ils tombent malades de façon plus forte, plus élevée, en proportion plus forte que la moyenne nationale, et beaucoup plus forte. On parle de cinq fois sur la leucémie, donc on n’est pas sur une petite anomalie. Clairement, il se passe quelque chose.
Manuella (06:58.732)
Oui.
Estelle (07:21.239)
Et tu m’as dit un truc, une évidence, tu me dis bon, c’est des cancers sur les enfants. Les enfants, boivent pas d’alcool, les enfants, ils fument pas de cigarette. Donc a priori, c’est pas ces choses là. Ils ont pas le temps d’être… On n’est pas sur des enfants qui avaient des problématiques génétiques. C’est quelque chose que vous êtes allés vérifier. Il n’y a pas de prévalence génétique. Je sais pas si on dit comme ça pour un cancer. Donc si c’est pas ça, c’est quoi ? C’est probablement quelque chose qui se passe dans l’environnement.
Manuella (07:38.446)
Tout à fait.
Estelle (07:49.249)
Le raisonnement, en fait, il est là. Est-ce que l’ARS a fait une étude ? Est-ce qu’ils sont allés voir s’il avait quelque chose qui n’allait pas ? Le premier truc auquel je penserais, c’est dans l’eau. Est-ce qu’il a peut-être des produits chimiques qui sont déversés dans l’eau de ce coin-là et que du coup, peut-être dans l’eau du robinet, les enfants boivent un produit problématique ? Est-ce que l’ARS s’est penchée là-dessus ? Comment ça se passe ?
Manuella (08:11.96)
Oui, l’ARS a fait une étude. D’ailleurs, on a mis sur notre site le lien avec justement cette étude menée par l’ARS. Elle a recherché des facteurs environnementaux qui pourraient être en cause, notamment elle a analysé les ondes électromagnétiques. Elle a pris des sondes qui sont positionnées sur Rouen et sur Evreux et elle a analysé ces données-là au moment où les enfants sont ennuyés et malades.
Ils ont aussi analysé l’air. Il y a une sonde à pause, pas loin du lac, qui donne un peu certaines analyses d’air. Donc ils ont voulu en fait reprendre les analyses environnementales qui avaient pu être faites au moment où les enfants sont tombés malades. Malheureusement, il n’y avait pas de sonde dans Pont-de-Larche, il n’y avait pas de prélèvement dans Ygoville et donc ils sont un peu restreints au niveau de leur recherche.
Estelle (09:08.259)
Ouais en fait c’est ce que tu me disais, c’est que l’ARS ils sont plutôt positifs, ils sont plutôt bienveillants, ils veulent effectivement comme vous comprendre ce qui se passe. Le problème c’est qu’ils ont des contraintes administratives. Tu le disais, si l’enfant administrativement habite à Louvier, il ne pas être comptabilisé alors qu’en fait il vit tous les jours sur une autre commune. Là en fait ils sont contraints par des règles…
administratives mais qui ne fonctionnent pas, qui ne sont pas en lien direct avec la problématique. Du coup, c’est là que votre association, dis-moi si je dis des bêtises, mais c’est là que votre association s’est créée parce que vous avez dit, mais on ne pas ça, on ne pas juste prendre le, on est désolés, on a des contraintes qui font qu’on ne peut pas analyser les bons éléments. Vous, êtes des parents, vous avez besoin de comprendre ce qui se passe chez vos enfants, c’est aussi simple que ça.
Manuella (09:52.686)
Oui, tout à fait. C’est exactement ce qui s’est passé. Nous, s’est dit mais il faut quand même continuer à analyser notre environnement. On ne jamais, ça peut revenir. S’il a un facteur qui est de nouveau présent sur nos communes, il faut qu’on puisse faire une certaine veille de notre environnement. En tant que scientifique, je comprends le protocole restreint de l’ARS et je comprends tout à fait. C’est comme ça qu’on mène une étude de recherche. S’il a des enfants qui tombent malades en 2018, ça ne à rien de prendre…
une analyse d’air de 2023. en même temps, nous, notre association, veut pas que ça se reproduise, elle veut pas que d’autres enfants tombent malades. donc, ce qu’on fait, c’est qu’on analyse régulièrement l’eau, l’air. Là, on va passer sur la terre également pour voir un peu tout ce qui est pesticides, métaux, etc. Et on continue aussi les cheveux des enfants qui… Alors les cheveux des enfants, ça représente quand même une contamination sur trois mois, à la fois sur ce qu’ils respirent, sur leur environnement.
mais aussi sur ce qu’ils mangent. Voilà.
Estelle (10:51.439)
Ça donne une visibilité. Les cheveux, donne une visibilité sur un temps beaucoup plus long que par exemple une analyse de sang. C’est vachement intéressant. Tu me disais que toutes ces analyses, évidemment, ça a un coût, ce pas gratuit. C’est vous qui prenez en charge le financement de ces analyses. Tu peux nous donner une idée de combien ça peut coûter, par exemple, de faire une analyse de cheveux sur un enfant ?
Manuella (11:16.692)
Une analyse de cheveux, un seul qui pour un seul enfant c’est 450 euros. Nous, analyser un seul enfant c’est pas représentatif. On a un panel de 11 enfants, moitié malades, moitié non malades, enfin qui sont tombés malades et d’autres qui ne pas tombés malades, mais ils côtoient les mêmes lieux, les mêmes écoles, le même centre de loisir, etc. Et on veut essayer de faire ça tous les six mois. Et on aimerait aussi grossir un peu notre panel.
Voilà, il faut aussi un enfant qui n’habite pas les communes pour avoir un témoin et j’analyse ça en fonction des analyses nationales.
Estelle (11:56.016)
Juste pour qu’on comprenne, toi tu as un cursus scientifique, tu sors pas ces analyses de ton chapeau, tu peux nous redire ce que tu as comme cursus, ce que tu as fait ?
Manuella (12:06.936)
Oui, à la base je suis scientifique, j’ai un doctorat de microbiologie avec une variant de biochimie. Donc tout ce qui est analyse, gestion de projet de recherche, etc. j’ai été formée là dessus et j’ai été plusieurs années, 4-5 ans enseignant chercheur à l’université. Quand Louis s’est tombé malade, mon petit garçon, j’ai tout arrêté. Je suis restée à 100 % avec lui pendant un an du traitement.
et la deuxième année du traitement c’était à la maison et donc j’ai décidé de reprendre mes études et j’ai repris mes études de médecine en deuxième année. Je suis actuellement interne en médecine générale et donc j’arrive maintenant à combiner mes connaissances médicales, mes connaissances scientifiques et j’arrive à mettre ça au profit de l’association.
Estelle (12:51.663)
Alors je tiens juste en tant que maman et personnellement, la force d’une maman c’est quand même un truc de fou, pas si les gens qui écoutent se rendent bien compte de ce que c’est que de faire médecine. Là tu me disais t’es en septième année de médecine donc on n’est pas là pour rigoler. En tout cas ce que je trouve dingue c’est que 1 t’avais déjà quand même des connaissances, c’est pas…
comprendre les analyses, toi tu les comprends. Moi je regarde les analyses, je ne comprends évidemment rien. Toi tu sais les lire les analyses et de rajouter le diplôme de médecine par dessus, bien évidemment ça va te donner plein d’autres éléments, plein d’autres connaissances qui te permettent de pousser, de creuser, de chercher. Donc ça moi je trouve que c’est vraiment une force, je ne peux que te féliciter et être en tout cas ébahie devant ce courage là, mais je comprends quand c’est nos enfants évidemment on retournerait si elle
et tu as bien raison et je peux que soutenir et c’est aussi pour ça que je voulais que cette association, c’est une association locale et je sais que les gens qui nous écoutent, ils sont d’un peu partout, mais c’est une association de parents. Moi, c’est ça qui me touche dans votre action, c’est que c’est de la réaction à, il nous tombe une espèce de cataclysme sur la tête parce que j’imagine que quand tu apprends que ton enfant a un cancer, ça remue évidemment toute la famille et on voit que…
Manuella (14:04.846)
Merci beaucoup.
Non.
Estelle (14:11.087)
les pouvoirs administratifs font des choses, mais en fait, ils sont bloqués, ça fonctionne pas. Et plutôt que de rester coincé par l’administratif, vous dites, ok, très bien, s’ils ne le font pas, nous, on va le faire, et vous prenez les choses en main. Concrètement, Manuela, je veux comprendre de quoi est-ce que vous avez besoin ?
Manuella (14:16.749)
Non.
Manuella (14:21.951)
Oui.
Manuella (14:31.63)
Alors, premièrement c’est l’aspect financier. Ça coûte terriblement cher. Les analyses d’eau là, à chaque fois je ne peux pas faire qu’une seule analyse parce qu’il va falloir, il faut qu’on compare. Donc à chaque fois c’est l’eau de l’école de Pont de l’Arche, l’eau de l’école d’Higauville. Je teste aussi la Seine, on teste les eaux de pluie. Mais tout ça, trois prélèvements c’est 1500 euros. C’est terriblement cher mais en même temps je veux cibler…
un gros panel de molécules parce qu’on ne sait pas encore où vraiment taper. On sait que dans les cheveux des enfants, on a retrouvé des taux anormaux de métaux lourds et du plomb chez tous les enfants. C’est pas normal et à un taux hyper élevé par rapport à la nationale. On retrouve du chrome, on retrouve du mercure, on retrouve aussi des terres rares.
Estelle (15:12.975)
Hmm.
Manuella (15:22.574)
et des pesticides. donc ce que l’on cherche dans l’eau, c’est essentiellement ce qu’on a retrouvé aussi dans les cheveux de nos enfants. Donc j’arrive quand même un peu à cibler mais je veux vraiment élargir. Donc une analyse d’eau c’est environ 250 molécules testées. Donc c’est l’aspect financier en premier. Après je vous cache pas que s’il y a des scientifiques, des meneurs de projet, des ingénieurs qui veulent bien…
donner un peu de leur temps avec leur connaissance, moi je veux bien parce que tout ce qui est veille bibliographique c’est quoi ? Je vais sur une base de données où il a des articles scientifiques internationaux donc vraiment à des niveaux de preuve assez élevés et je regarde dans d’autres communes du monde entier quand il y eu des clusters cancer-pégatric qu’est-ce qui a été fait ? Tout ça, me demande un travail énorme et donc je check un peu ce que ceux qui nous analysent, comment ils le font, la méthode utilisée.
et ça, me prend du temps. S’il a des gens qui savent faire en plus, j’aimerais bien avoir un petit aide là-dessus. La force de notre association, c’est qu’on n’est pas tout seul. On est en collaboration et en étroite relation avec d’autres associations de d’autres cancers plébiatriques en France, et qui sont plus vieilles que nous, fait, qui ont été créées bien avant nous, donc qui ont plus d’avance sur nous, et on regarde un peu ce que eux, font, ce qu’ils ont trouvé, et on se base là-dessus aussi.
Bon.
Estelle (16:45.835)
D’accord, donc ça permet d’orienter les recherches. Ce que j’entends, c’est que vous commencez à trouver des éléments en tout cas qui semblent me poser question, donc il commence à y avoir des choses. Est-ce que… Alors moi, je ne pas militante ou quoi que ce soit, mais c’est vrai qu’on a envie de se dire, bon, j’entends que l’ARS a des contraintes administratives, etc. Mais est-ce que dès lors qu’il commence à avoir des indices, dès lors quand même qu’il a quelque chose qui n’est pas normal, est-ce que les pouvoirs publics ne peuvent pas bouger ? Est-ce que le fait que peut-être…
Il a des gens qui se disent, mais attends, c’est complètement… Enfin moi, je trouve ça fou. Je me mets à votre place, à vous, les parents. me dis, mais c’est impensable pour moi que je… Un, que mon enfant tombe malade, déjà par principe. Deux, de me rendre compte qu’il y a beaucoup d’enfants par chez moi qui tombent malades et qu’en fait, personne ne fasse rien, presque. Alors je sais bien que tu me diras, ils n’ont pas rien fait. Ils ont fait des choses, mais ils se sont contraints, j’entends.
Manuella (17:39.662)
…
Estelle (17:41.899)
Mais moi j’ai presque envie de dire mais comment est-ce qu’on peut faire bouger les choses ? Est-ce que je crois savoir que vous êtes quand même soutenu d’un point de vue politique par des élus locaux qui vous soutiennent mais finalement est-ce qu’on n’aurait pas besoin d’avoir peut-être un peu plus de force dans cet entente, dans ce projet pour pouvoir aller creuser plus ? Tu crois que ça c’est quelque chose d’envisageable
Manuella (18:05.006)
En tout cas, c’est ce qu’on aimerait, c’est ce qu’on aimerait bien. Donc oui, est bien soutenus par nos élus locaux, on est bien soutenus par certains ministres. Donc là-dessus, va. On a des subventions de l’agglo, de nos communes. Là-dessus, on est soutenus. Mais d’un point de vue gouvernemental, on a des fois l’impression de se sentir un peu seul. C’est vrai. On aimerait vraiment qu’il ait un peu plus de choses qui bougent.
même s’il a quand même l’ARS qui est quand même en alerte sur nos communes, qui réalise pas mal d’analyses dans les industries aux alentours. Là-dessus ça va, mais on aimerait plus, forcément, veut toujours plus.
Estelle (18:44.735)
bien sûr, on veut plus, on veut comprendre ce qui se passe pour ces enfants. Moi, ça me glace le sang, je te le dis. Bien évidemment qu’on ne pas rester comme ça en sachant qu’il quelque chose d’anormal qui se passe. Et tu m’as dit d’ailleurs, tu m’as dit, on s’est rendu compte qu’il avait ce cluster de 11 enfants sur cette période de deux ans. Mais finalement, qu’est qui nous dit qu’il en a pas eu avant et que juste les parents ne sont pas rencontrés dans le couloir de l’hôpital et n’en ont pas…
Manuella (18:49.486)
Mmh mmh mmh
Non. Oui.
Estelle (19:08.653)
tout simplement discuter. Peut-être qu’il y a une problématique récurrente et peut-être que ce que tu disais, vous, votre objectif, c’est de faire en sorte que ça n’arrive pas dans le futur sur d’autres enfants dans cette zone géographique. il faut absolument comprendre ce qui se passe et si ça continue. Comment est-ce qu’on peut, Manuela ? Parce que le but de ce podcast-on, de cet épisode, bien sûr, c’est un de…
Manuella (19:09.998)
Oui.
Manuella (19:21.015)
Exactement.
Estelle (19:35.083)
faire connaître, de faire savoir ce qui se passe et de faire savoir aussi le travail des associations. Mais bien évidemment, c’est aussi de vous aider. Comment est-ce qu’on peut vous aider Manuela, dis-moi ?
Manuella (19:45.184)
Alors déjà vous pouvez nous suivre sur notre site internet sur cancerlaveritepournosenfants.org dessus vous avez tout ce qu’il faut, comment on a créé notre association, le pourquoi, tout ce qui a pu être publié dans les médias mais vous avez aussi toutes les analyses que je publie dessus. Voilà nous sommes une petite association, elle n’a que deux ans et demi, il y a quatre membres, quatre mamans.
Mais on a aussi beaucoup de bénévoles avec des papas, on a 250 environ adhérents. Qu’est-ce qui se passe en fait ? Les bénévoles nous aident pour les événements, quand il a des courses, quand il y a des lotos, pour aider dans la logistique et apporter un peu plus d’argent. Il y a aussi l’adhésion qui est gratuite, mais pourquoi ? On ne rien à nos adhérents, ce qu’on veut c’est juste un nom, c’est comme si qu’on avait une signature finalement. Pour grossir l’association.
Pourquoi ? Parce que ça nous aide à avoir plus de subventions et plus de poids dans nos actions. Oui, exactement. Oui. Oui. Oui.
Estelle (20:43.715)
C’est presque comme une pétition, c’est de dire moi je soutiens moralement l’association. Mais ça, moi je veux qu’après cet épisode tu aies 20 000 personnes en plus sur l’adhésion. Je demande officiellement à chaque personne qui écoute cet épisode, je mettrai le lien directement dans l’épisode. Allez vous manifester, si vous êtes comme moi on peut pas rester…
Manuella (20:59.798)
Et c’est gratuit ! Oui !
Estelle (21:03.919)
insensible face au cancer des enfants. Donc si ça, peut déjà aider sans même mettre la main à la poche, mettez la main à la poche s’il vous plaît, mais même sans mettre la main à la poche, c’est extrêmement simple pour le coup.
Manuella (21:08.653)
Oui.
Manuella (21:15.444)
Tout à fait et ça a beaucoup d’impact pour nous, d’accord ? On vous demande rien d’autre que une adhésion gratuite mais pour nous ça donne beaucoup plus de poids.
Estelle (21:24.393)
Ok, bon bah écoute, on va faire ça. Je vais mettre le lien évidemment.
de l’association. Le lien, avez un Facebook qui alimenté régulièrement, le lien de votre Facebook et puis on va mettre le lien direct pour l’adhésion. C’est vraiment un tout petit geste, ça coûte rien si vous êtes sensible à cette histoire, au cancer de ces enfants qui leur tombent dessus et où finalement il se passe pas grand chose derrière même si on a bien compris que les pouvoirs publics ont essayé de faire des choses mais n’empêche que c’est pas suffisant. Montrez votre soutien pour faire bouger les choses et puis bien sûr on l’a compris.
Manuella (21:32.974)
Merci.
Estelle (21:58.897)
toi tu as besoin de faire des analyses pour pouvoir faire avancer le débat et trouver peut-être une piste qui va être plus creusée peut-être par l’ARS ou d’autres, ça vous avez besoin d’argent donc ça c’est tout simplement des dons, on mettra le lien pour pouvoir faire un don directement sur l’association. Écoute merci infiniment Manuela d’être venue au micro du podcast du marketing pour raconter ton histoire, bravo de ce courage de maman que tu as, je sais que quand on est maman on ferait n’importe quoi pour pour bouger les choses pour nos enfants mais
Manuella (22:08.854)
Merci.
Estelle (22:28.817)
et je sais aussi l’énergie intellectuelle, physique que ça peut demander. Bravo d’avoir repris des études de médecine. Je suis totalement bluffée, moi, par ça. Mais vraiment, cette association, ce projet que vous portez, moi, m’a vachement vraiment, vraiment touchée. Et j’espère qu’avec cet épisode, plein de gens vont être touchés aussi et vont essayer dans la mesure de leurs possibilités. Mais là, on parle quand même…
d’une action pas bien compliquée à faire, vont pouvoir vous soutenir et vous épauler. Bravo à toi Manuela, puis bon courage pour la suite surtout.
Manuella (23:05.29)
Merci Estelle, merci de nous avoir donné un peu la parole. Merci, bonne journée.
Sur le Podcast du Marketing par Estelle Ballot on parle de : base email, branding, business, communication, email marketing, formation, inbound marketing, landing page, le podcast du marketing, lead magnet, marketing, marketing automation, marketing digital, marketing mix, persona, réseaux sociaux, seo, stratégie, webinaire, IA, solopreneur, audience, masterclass, emailing, chatgpt, email marketing, marketing digital
Vous aimerez le Podcast du Marketing si vous aimez Marketing Square de Caroline Mignaux, J’peux pas j’ai buisiness d’Aline Bartoli, le Podcast de Pauline Laigneau, Génération Do It Yourself de Matthieu Stefani.
Je vous propose de plonger dans le monde fascinant du pivot entrepreneurial. Nous explorerons quand et pourquoi il est crucial de réorienter son entreprise pour s’adapter à un marché en constante évolution. Comment reconnaître les signes avant-coureurs d’un besoin de changement ? Quelles stratégies adopter pour réussir ce virage ? Et surtout, quelles leçons pouvons-nous tirer des entreprises qui ont su se réinventer ?
Si vous avez déjà pensé à pivoter, cet épisode est fait pour vous !
————–
Besoin d’un coach sur les réseaux sociaux? Mon partenaire Swello l’a fait. Et comme vous écoutez le Podcast du Marketing, vous avez le droit à 20% de réduction >> Découvrir Swello
—————
🔔 Pensez à vous abonner au Podcast du Marketing
💌 À rejoindre ma newsletter
⭐⭐⭐⭐⭐ Et à me laisser un avis 5 étoiles sur iTunes ou Spotify
—————
Pour travailler avec moi vous pouvez :
> Suivre une de mes formations
Stratégie Persona : Comprenez vos clients
Stratégie Emailing : Faites décoller votre base emails
Stratégie Indépendante : Communiquez en ligne (liste d’attente)
> Réserver une heure de conseils personnalisés
> Devenir partenaire du Podcast du Marketing
Estelle (00:13.158)
écoutez le podcast du marketing épisode 273.
Estelle (00:37.376)
Imaginez-vous en 2007, un jeune entrepreneur ambitieux assis dans un petit bureau entouré de DVD en attente d’être expédié. C’est l’histoire de Reed Hastings, le fondateur de Netflix. À l’époque, il se demandait si son modèle de location de DVD par correspondance pouvait vraiment résister à l’assaut des géants comme blockbusters. Pourtant, au lieu de céder à la pression, il a pris un risque audacieux. Hastings a vu une opportunité là où d’autres ne voyaient que des obstacles, le streaming. Aujourd’hui Netflix est devenu un titan du divertissement mais ce succès n’a pas été sans défis. Dans cet épisode, allons plonger dans le monde fascinant du pivot entrepreneurial.
Je vous propose d’explorer quand et pourquoi il est crucial de réorienter son entreprise pour s’adapter à un marché en constante évolution. Comment est-ce qu’on reconnaît les signes à Vancouver d’un besoin de changement ? Quelle stratégie adopter pour réussir ce virage ? Et surtout, quelles leçons est-ce qu’on peut tirer des entreprises qui ont su se réinventer ?
Alors si vous voulez des conseils pratiques qui pourraient bien transformer la trajectoire de votre marque ou si vous avez déjà pensé à pivoter votre entreprise, cet épisode est fait pour vous.
Estelle (03:37.558)
Bon alors d’abord, qu’est-ce que ça veut dire pivoter une entreprise ou… Bon d’abord, qu’est-ce que ça veut dire pivoter une entreprise ou faire pivoter une entreprise ? Parce que c’est pas très français, c’est un anglicisme, pivoter une entreprise, pivot. Donc pivoter une entreprise comme on a l’habitude de le dire, ça veut dire quoi ? Ça veut dire en fait changer son modèle, changer sa façon de faire, changer son produit, changer son activité. En fait, ça veut dire regarder ce qu’on est en train de faire.
se dire que ça ne fonctionne plus, pour plein de raisons on va en parler, et se dire comment est-ce que je peux faire pour que ça fonctionne, qu’est-ce que je peux changer, bien souvent de façon assez radicale. Donc c’est pas quelque chose qu’on va faire bien évidemment tous les six mois, c’est quelque chose qui doit être pensé, c’est quelque chose qu’on ne fait pas au hasard, mais c’est quelque chose qu’on peut être amené à faire au cours de la vie d’une entreprise ou au cours de la vie d’une marque.
Estelle (04:31.95)
Ce que je vous propose aujourd’hui avec cet épisode, c’est de regarder quelles sont les signes avant-coureurs d’un besoin de pivot. Pourquoi est-ce qu’on va aller pivoter ? Quelles sont les différentes formes de pivot ? Comment est-ce qu’on peut faire ? Quelles sont les stratégies qui vont nous aider à réussir ce changement ? Et puis, de voir si peut-être c’est quelque chose qui… Et puis, peut-être essayer de voir si c’est quelque chose auquel vous seriez sensible, quelque chose auquel il faudrait que vous réfléchissiez pour votre propre situation. Alors c’est parti.
quels sont les signes qui vont indiquer qu’un pivot potentiellement est nécessaire. Les premiers signes, c’est les signes que vous allez suivre, en tout cas, je le souhaite pour vous, les fameux KPI dont on parle souvent, alors ils sont différents dans chaque entreprise, mais bien souvent, on va quand même commencer par regarder les ventes, votre chiffre d’affaires, votre marge, le taux de satisfaction de vos clients, les retours que vous avez peut-être de vos clients, de vos fournisseurs, votre fond de roulement. Ce genre d’éléments,
sont bien évidemment des indicateurs clés de la santé de votre entreprise, sous plein d’aspects évidemment différents. Il n’empêche que si l’un de ces indicateurs s’effondre d’un coup ou s’effondre, ce même pas forcément que d’un coup d’ailleurs, mais s’effondre, ou si plusieurs indicateurs sont mal menés, il est peut-être temps de se poser des questions sur son business, sur son modèle, sur ce qui se passe dans son entreprise et l’une des solutions, ça n’est pas la seule, l’une des solutions…
et peut-être de faire pivoter son entreprise, c’est-à-dire de changer relativement radicalement votre façon de travailler. Qu’est-ce qui peut générer ces changements dans les indicateurs ? Ça peut être des choses internes comme ça peut être des choses externes, ça peut être de l’évolution du marché tout simplement, ça peut être plus de concurrence, ça peut être un changement de régulation, il y a énormément de choses qui vont venir impacter le résultat de votre entreprise. Donc bien sûr, il faut regarder en interne, est-ce qu’on travaille…
Toujours aussi bien, est-ce qu’on a changé quelque chose dans notre façon de travailler ? Est-ce qu’on a besoin de changer quelque chose ? Est-ce que les équipes se sentent bien ? Est-ce que les équipes ont toutes les informations ? Il y a énormément, bien sûr, vous le savez, de facteurs qui vont venir impacter les résultats d’une entreprise. Il n’empêche qu’il faut savoir les regarder en face, surtout quand on voit des changements ou des affaissements des résultats. C’est absolument nécessaire de ne pas se voiler la face et finalement de regarder les choses très clairement.
Estelle (07:11.566)
Bon, mais alors c’est quoi les grandes raisons, les raisons principales qui vont nous amener à prendre cette décision de pivoter ? Il y en a plusieurs, bien sûr, je vais vous en citer trois. La première, c’est un changement d’offre. On se rend compte que le marché évolue, que les attentes des clients évoluent, que peut-être la technologie aussi a évolué. En tout cas, l’offre que vous proposez ne correspond plus aux attentes des clients, est temps de revoir votre offre, il est temps de revoir ce que vous proposez, ça peut être votre produit en soi, ça peut être votre service également ou la façon dont vous proposez votre service. Donc réajuster son offre ou la façon dont on propose son offre, peut être une façon ou une bonne raison d’avoir à pivoter. Une deuxième raison pour pivoter, c’est de s’adapter au marché. Il est absolument essentiel d’être toujours en veille du marché.
Et quand je dis le marché, c’est bien évidemment votre marché direct, c’est-à-dire vous, ce que vous faites, vos concurrents, l’environnement direct dans lequel vous évoluez, mais pas que. Ce qu’on voit sur les dernières années, et ça s’accentue bien évidemment avec l’IA, mais ça toujours été finalement, ce qu’on voit c’est que vous avez votre marché direct, donc je le disais, votre environnement immédiat, et puis vous avez les mutations de la société.
et les mutations de la société, elles peuvent venir perturber très fortement votre marché de façon ultra rapide, surtout si vous fermez les yeux, si vous regardez que votre petit précaré, eh souvent, vous vous réveillez beaucoup trop tard. Donc il est important de regarder les évolutions sociétales et de sentir un petit peu le vent tourner. Je pense souvent aux taxis, moi je suis parisienne à la base, aux taxis parisiens qui n’ont pas vu arriver Uber, alors que finalement…
il y avait pour le coup un besoin client, il y avait un changement technologique qui était évident. Les Parisiens, je pense notamment aux Parisiennes dont je suis, qui le soir quand elles rentrent de soirée, veulent pouvoir se sentir en sécurité. Non, il a quelques années quand vous étiez parisienne et que vous sortiez de soirée, vous deviez attendre toute seule dans la rue à peut-être trois heures du matin en espérant pouvoir ailer un taxi dans la rue et parfois fallait attendre longtemps. Niveau sécurité.
Estelle (09:32.864)
On se sentait pas quand même méga bien en général. Et puis Uber est arrivé et a comblé ce problème. Vous pouvez réserver votre taxi depuis une application. Vous avez un chauffeur qui vient vous chercher relativement rapidement, etc. Donc vous avez une facilité d’un point de vue technologique et vous répondez à un besoin client. Ça, sont des éléments ultra importants. Alors là, on est sur un environnement quasi immédiat, mais parfois ce sont des changements sociétaux qui peuvent être plus lointains, mais qui d’un coup…
parce qu’il a une technologie qui va vous permettre de changer la donne. Donc très important de regarder son marché immédiat mais aussi le marché secondaire et d’être prêt à être ouvert, à être flexible et à regarder ce qui se passe et à regarder le changement de façon positive. L’un des plus gros défauts des entrepreneurs, enfin des entrepreneurs, on le retrouve chez les salariés aussi, l’un des plus gros défauts professionnels, c’est le rejet du changement. C’est véritablement quelque chose qui vient ralentir les entreprises, ralentir les décisions et parfois faire prendre de mauvaises décisions ou ne pas permettre de prendre une décision. C’est un phénomène absolument humain et classique. On a des habitudes, notre cerveau est habitué à une certaine routine. On a donc forcément du mal à accepter le changement. Il n’empêche que dans le milieu professionnel, si on n’est pas capable de regarder le changement avec un regard ouvert et positif, on risque de se faire berner, de refuser de voir le changement et donc de passer à côté d’un changement fort, d’une mutation forte dans le marché. Donc, regardez les évolutions sociétales toujours de façon positive.
Estelle (11:37.144)
Et puis troisième raison pour laquelle il est important de savoir, de pouvoir, d’être en mesure de pivoter, c’est d’éviter de se planter, c’est d’éviter le gros échec. Parfois, on n’est pas au bon endroit. Parfois, on a monté toute une marque, toute une entreprise sur un projet qui nous semblait évident à un moment donné et qui ne l’est plus ou qui ne l’a jamais été d’ailleurs. Parfois, on s’est juste trompé. Il faut savoir reconnaître que ça ne fonctionne pas.
qu’on a testé, qu’on a essayé et en ça on a déjà fait beaucoup plus que la plupart des gens, on a testé, on a essayé, on se rend compte que ça ne fonctionne pas, pivotons, changeons, allons voir ailleurs, ne continuons pas tête baissée à investir dans quelque chose qui ne va pas marcher, il faut sauver la marque, l’entreprise.
Estelle (12:38.102)
Donc je récapitule pourquoi il est important d’être capable de pivoter, et bien parce que ça va nous permettre d’ajuster notre offre, ça va nous permettre de nous adapter aux mutations du marché, puis ça va nous permettre d’éviter un gros gros échec potentiellement. Donc trois bonnes raisons de véritablement rester ouvert au pivot. Ça ne veut pas dire qu’il faut pivoter systématiquement, ça veut dire qu’il faut être ouvert à l’idée à un moment donné de devoir faire pivoter son entreprise ou sa marque.
Estelle (13:17.4)
Alors les trois grandes formes de pivot, comment est-ce qu’on peut faire finalement pour pivoter C’est intéressant de les avoir en tête, c’est des schémas, mais c’est intéressant de les avoir en tête pour pouvoir axer sa réflexion. La première, ça va avec l’offre dont je parlais tout à l’heure, c’est un changement produit. Vous vous rendez compte qu’il y a des besoins, des attentes différents, il va falloir modifier le produit, l’offre que vous proposez. Ça c’est, je dirais, le pivot classique.
le pivot immédiat auquel on va penser. Changer le produit, changer l’offre. Il y a un autre pivot assez évident auquel on pense moins, c’est tout simplement de changer de marché. Ça n’est pas de changer ce que vous proposez, votre offre, votre produit, en revanche, c’est de changer l’endroit, la cible à laquelle vous proposez. Mettons, vous avez une offre qui fonctionne très bien à un moment en France.
Et puis la mode, mettons c’est un produit mode, la mode est passée en France, en revanche en Italie, cette mode-là elle n’est pas du tout passée. Paf, vous pivotez, vous passez sur le marché italien. Quand je parle marché, ça n’est pas nécessairement un marché géographique, ça peut être un marché technologique, ça peut être un marché d’usage, il y avoir mille marchés à définir, bien sûr. Mais c’est intéressant de se dire, ce n’est pas forcément le produit, l’offre qui est à jeter à la poubelle, mais l’endroit, les personnes à qui on va le proposer, c’est peut-être eux, c’est peut-être la cible finalement.
qui a changé. Donc on peut potentiellement regarder le marché. puis troisième grande forme de pivot, c’est de faire pivoter le modèle économique, c’est-à-dire la façon que vous avez de gagner de l’argent. Si vous voyez que votre modèle, la façon, la construction, le process qui vous permet de générer du cash ne fonctionne plus, il faut en changer. Pour quelle raison est-ce qu’on va pouvoir avoir besoin de changer de modèle ? Parce que par exemple,
il a un changement de régulation, un changement dans les lois qui fait que votre modèle économique fonctionnait à un moment et puis le lendemain il fonctionne plus ou en tout cas il fonctionne beaucoup moins bien et ne vous permet pas de générer autant de chiffres d’affaires que précédemment. Ou alors vous aviez un modèle qui fonctionnait sur du B2B et vous devez passer sur du B2C parce que les contraintes viennent à changer, des éléments du marché viennent à être modifiés. Votre modèle économique, votre process de création de cash doit être
Estelle (15:37.402)
Modifié.
Estelle (15:41.92)
Donc je récapitule, les trois grandes formes de pivot, il y en a d’autres, mais les trois premières formes de pivot potentiellement auxquelles penser et surtout se poser la question de est-ce que c’est là que peut se trouver la solution, c’est changer de produit ou d’offre, changer de marché ou changer de modèle économique.
Estelle (16:13.93)
Un exemple de changement de modèle, Microsoft, le pack office. Le pack office, a quelques années, vous achetiez une licence qui vous coûtait, je ne plus, assez cher d’ailleurs. Donc c’était vraiment un pas complexe à faire que d’aller acheter la licence. Il y avait d’ailleurs beaucoup de blagues, de logiciels fakes qu’on trouvait ou qu’on se passait sur des CD-ROM sous le manteau. Ça, ça a disparu le jour où ils ont fait un pivot chez Microsoft et ils sont passés…
de la licence éternelle, ne plus comment on appelle ça, en tout cas la licence où vous achetez une fois le pack office et vous l’avez jusqu’à ce qu’il soit désuet, au système SaaS finalement, c’est-à-dire abonnement, chaque mois vous payez 7,90 je crois, je ne plus combien c’est maintenant, pour avoir votre pack office. Et puis c’est une somme qui est certes qui ne vous donne pas la permanence de la propriété du logiciel, mais enfin bon vu que les logiciels…
sont désuées au bout d’un certain temps. Ça n’a pas forcément un intérêt si important. En revanche, le 7,90 il est beaucoup plus facile à faire passer dans des petits budgets que le 1000 et quelques euros, je crois, que coûtait la licence initialement. Donc ça, c’est véritablement un changement de modèle. On a soit une propriété, soit un SAS, on n’est pas du tout sur le même modèle économique.
Estelle (18:11.694)
Bon, mais d’accord, une fois que j’ai décidé que j’allais pivoter, que je sais ce que je vais pivoter, comment je vais faire pour le pivoter, c’est quoi la stratégie ? Qu’est-ce que je mets en place pour m’assurer de réussir ce pivot ? Parce qu’on va se dire les choses, c’est une vraie prise de risque aussi. C’est bien souvent nécessaire puisqu’on sent que le marché change, que les besoins changent, que notre façon de gagner de l’argent doit changer. N’empêche que c’est une prise de risque puisque c’est un changement. C’est bien pour ça que notre cerveau n’aime pas trop le changement. C’est une prise…
de risque. Comment est-ce qu’on peut faire pour s’assurer le moins de risques possibles ? Première chose, et c’est souvent la première chose qu’il faut faire en marketing de façon générale, c’est de passer du temps sur la recherche et l’analyse. Ne foncez pas tête baissée. Ne partez pas seulement à l’instinct. Je sais que moi, je suis la première à dire qu’en marketing, il faut faire preuve d’instinct parce que souvent notre instinct ne se trompe pas. Ça ne veut pas dire qu’il faut tout miser sur l’instinct sans avoir validé en amont
autant qu’on puisse valider. Bien évidemment qu’avant de changer tout votre modèle, vous avez intérêt à tester l’eau du bain et à voir si ce pas une lubie qui vous passe par la tête et s’il a vraiment un besoin, une demande et si potentiellement vous n’allez pas risquer la pérennité de votre entreprise. Donc recherche et analyse. Le but, comme toujours, c’est de comprendre votre marché et vos clients. Passez du temps à discuter avec vos clients. C’est là que se trouve la clé.
Estelle (19:41.534)
Ensuite, sûr, communication. Evidemment, il va falloir communiquer sur le pivot. Alors bien souvent, on se dit, ben tiens, oui, il va falloir communiquer sur le pivot, sur notre changement d’offre, sur notre changement de marché, sur notre changement de ce que vous voulez, de modèle. Donc on pense à la communication externe, c’est-à-dire vis-à-vis des clients. Et évidemment, il va falloir communiquer. Vous avez tout intérêt à montrer que les choses changent et qu’elles changent du bon côté, évidemment.
Ce qu’il ne faut pas oublier, c’est de communiquer en interne. Si vous avez des équipes, ne laissez pas les équipes derrière. C’est le pire. Souvenez-vous de ce rejet du changement. Le rejet du changement vaut, pour tout le monde, c’est un principe dans notre cerveau. Nous n’aimons pas le changement. Les équipes n’aimeront probablement pas cette idée du changement. C’est un phénomène classique. Donc il est absolument essentiel d’emmener les équipes avec vous. Comment faire pour les emmener ? Bien souvent, déjà…
travailler à de la co-construction, ne sortez pas une idée de votre chapeau en disant il faut appliquer point barre, ça n’a jamais fonctionné pour en tout cas pour pas grand monde. Donc, bien attention à intégrer les équipes pleinement dans la construction du projet, dans la communication du projet et que chacun sache exactement où va l’entreprise, où va la marque, tout simplement parce que sinon elles ne peuvent pas prendre ce projet à bras le corps.
Donc si vous voulez emmener les équipes, il faut vous assurer une communication interne et externe, parfaite.
Estelle (21:21.346)
Et puis après, la stratégie, je dirais, la plus logique pour le pivot, c’est ce qu’on appelle la stratégie Lean Startup. C’est la stratégie que vous voyez bien souvent si vous êtes sur LinkedIn dans les réflexions des startuppeurs, c’est de dire on teste et on itère. C’est souvent comme ça que fonctionnent les meilleures modifications, changements à petite ou à grosse échelle. Si on commence par avoir une idée, tester cette idée et tout de suite itérer.
Ne pas attendre trop longtemps. Vraiment, c’est tester l’eau du bain, voir si ça fonctionne et on bouge. Et on avance et on réajuste en permanence. Il faut faire attention quand même avec cette stratégie, c’est ne pas aller trop vite sur tout. Il n’empêche que le fait d’aller vite, ça fait aussi gagner du temps. Donc il faut trouver la juste balance, certes, et ça va dépendre de la taille de votre entreprise. Microsoft ne va pas pouvoir travailler comme une startup, c’est évident, c’est un énorme paquebot. Si en revanche, vous êtes une TPE, ça peut être intéressant d’aller comme ça tester différentes choses.
les gens se souviendront pas de tout ce que vous avez testé, donc ce n’est pas forcément un drame que de changer, de passer sur un modèle SAS, etc. Pourquoi pas, vous avez le droit de tester sur une petite frange de votre cible et puis voir comment ça fonctionne. Si ça prend, à ce moment-là, vous pouvez aller plus loin.
Estelle (22:43.916)
Et puis de pivoter, ça peut vous amener loin. Je vais vous donner un exemple. Il y en a plein, mais c’est un exemple célèbre, c’est celui dont je parlais dans l’introduction. C’est l’exemple de Netflix. Netflix, connaît évidemment, tous et tous, le Netflix d’aujourd’hui. On est quand même très, très nombreux, nombreuses à l’utiliser. Mais enfin Netflix, ça fait relativement peu de temps qu’il est en tout cas démocratisé en France, même aux États-Unis. Ça fait une grosse dizaine d’années, le lancement en France, j’y étais, j’étais chez Ogilvy qui avait le marché.
de lancement, ça doit être je dirais quelque chose comme 2012 à mon avis. On est dans ces eaux là. Donc c’est quand même relativement récent. En revanche Netflix, ça date pas de 2012, ni même de 2010. Netflix a été fondé en 1997. Et qu’est que c’était Netflix ? Eh bien c’était un service de location de DVD par correspondance. Et à cette époque là, Netflix avait un gros problème, c’est qu’il y avait
un énorme concurrent, c’était Blockbuster aux Etats-Unis, mais c’était cette chaîne de magasins de location DVD. Donc vous aviez Netflix qui était un tout petit face à Blockbuster, immense. Et Netflix a fait son pivot quand il a senti une évolution technologique arriver. Qu’est-ce que c’était que cette évolution ? l’ai dit, c’est l’arrivée de la montée en puissance d’Internet avec le haut débit, ce qui a permis
l’arrivée du streaming et ça a changé la façon dont les gens pouvaient consommer de la vidéo. Et ça si on ne regardait pas de façon, quand je vous disais il faut regarder son marché immédiat et son marché secondaire, le marché immédiat, la location DVD, vous preniez un DVD, voire une cassette vidéo encore quelques années avant et vous la mettez dans votre magnétoscope ou dans votre ordinateur. Là on est sur quelque chose de différent, c’est internet arrive et d’un coup on va pouvoir
à la demande à voir à distance de la vision de vidéo, du visionnage de vidéo. Ça change évidemment la donne et parallèlement vous aviez une modification de la demande consommateur qui cherchait des solutions qui soient plus pratiques, plus immédiates, sans effort, on y est encore mais sans effort et la location de DVD ça voulait dire quoi ? Ça voulait dire sortir de chez soi.
Estelle (25:07.936)
prendre sa voiture aux Etats-Unis ou aller au coin de la rue si vous étiez dans une grande ville, probablement la nuit. Je pense encore aux femmes, il y avait encore ce sujet là, je m’en souviens, où on allait sur la petite machine qui était plus ou moins éclairée, il fallait mettre sa carte pour prendre son DVD, etc. Ça c’était pour les machines extérieures, sinon il fallait aller aux horaires d’ouverture dans le magasin de location de DVD. En tout cas, il fallait vous déplacer. Ça demandait du temps, c’était pas immédiat, il fallait prévoir…
il fallait prévoir de revenir le lendemain ou le surlendemain pour rendre votre DVD. C’était pas simple en tout cas, ça avait un certain nombre de contraintes. D’un coup, le streaming change complètement tout ça. Netflix qui avait beau être tout petit a répondu à deux éléments de gros changements, l’avènement dû au débit et le besoin de simplicité, ce que Blockbuster n’a absolument pas vu. S’il l’avait vu clairement Blockbuster,
avait des moyens financiers bien supérieurs au Netflix de l’époque et aurait inondé le marché, Total Blockbuster n’existe plus.
Estelle (26:28.522)
Donc ce qu’il faut en retenir, parce que bon, on ne pas tous faire un Netflix demain, mais ce qu’il faut en retenir, c’est 1, anticipation des tendances du marché. Il faut être attentif aux changements, aussi bien technologiques que aux attentes des consommateurs. Si vous sentez des changements sociétaux, même s’il vous semble un petit peu lointain de votre produit, de votre marché, gardez l’esprit ouvert, gardez l’œil ouvert dessus parce que les changements sociétaux…
peuvent revenir sur votre marché sous une forme parfois un petit peu inattendue. Deuxième élément, soyez flexible. Sachez vous remettre en question, remettre en question votre modèle économique, votre façon de travailler et soyez capable de vous adapter rapidement. La rapidité d’adaptation peut faire une énorme différence. Pensez Blockbuster, ils n’ont pas eu cette capacité de changement, cette capacité d’adaptation, cette ouverture aux changements qui venaient.
Et puis troisième leçon à retenir, l’innovation. Investir dans des nouvelles idées. Quand je dis investir, ça peut être d’un point de vue budget, mais c’est aussi investir du temps, investir de l’énergie dans l’idée, dans la création. Ça peut vous permettre de vous démarquer de la concurrence. Netflix a eu cette capacité de créer le nouveau produit.
Estelle (27:52.96)
Netflix a eu cette capacité de s’appuyer sur une nouvelle technologie pour non seulement créer un nouveau produit mais créer carrément un nouveau marché.
Estelle (28:22.358)
Donc je vous résume cet épisode sur pourquoi et comment est-ce qu’il faut faire pour pivoter. bien d’abord regarder les signes, les signes qui vont nous permettre de voir qu’un pivot est nécessaire.
Estelle (28:43.436)
Alors pour résumer, quand et pourquoi faut-il pivoter son entreprise ? D’abord, il y a des signes indicateurs qu’un pivot peut être nécessaire. Ça va être vos KPIs et puis ça va être des éléments extérieurs bien souvent comme l’évolution du marché, la concurrence, les changements de réglementation. Ça, c’est la première chose. Ensuite, pourquoi est-ce que c’est intéressant d’être capable de pivoter ? Parce que ça va vous permettre d’ajuster votre offre aux besoins des clients. Ça va vous permettre de vous adapter à la mutation.
des marchés, puis ça va vous permettre potentiellement d’éviter un énorme échec si vous avez choisi la mauvaise route et ça peut arriver. Ensuite, à quoi peuvent ressembler les pivot ? Il y a trois grands pivots, il y en a d’autres, mais il trois principaux pivots. Premier, c’est de changer votre produit, votre offre ou votre produit. Ça, c’est vraiment l’évidence. Le deuxième, ça n’est pas de changer le produit, mais c’est de changer de marché, changer de cible, changer d’endroit où vous proposez votre produit, votre service.
Et puis troisième élément, c’est un changement de modèle. Changer la façon dont vous gagnez de l’argent, peut radicalement…
Estelle (29:52.942)
la façon dont vous gagnez de l’argent. Ensuite, quelles sont les stratégies qui vont vous permettre de réussir votre pivot ? La première des choses, c’est de prendre du temps pour faire des recherches et analyser. foncez pas tête baissée, allez parler à vos clients, regardez les chiffres du marché, regardez ce qui est en train de se passer pour voir quelle serait la meilleure des solutions. Deuxième élément, c’est la communication. C’est absolument primordial.
sur un pivot, bien évidemment il va falloir communiquer en externe auprès de vos clients ou vos futurs clients si vous changez de client, mais il ne faut surtout pas oublier l’interne, un pivot ne peut fonctionner que s’il a l’adhésion de l’équipe en interne parce que c’est l’équipe qui porte la marque et l’entreprise. Et puis troisième stratégie importante, c’est celle des startups, le Lean Startup, c’est-à-dire tester, itérer, tester, itérer et puis avancer par petits pas comme ça pour se rendre compte.
et bien de la meilleure solution possible.
Estelle (30:56.642)
Voilà, j’espère que cet épisode vous donne à réfléchir. Alors je dis pas, surtout pas, qu’il faut nécessairement pour tout le monde pivoter. Mais en tout cas, ce qui est intéressant, c’est d’être capable de se dire qu’un jour on aura peut-être besoin de pivoter et qu’il est nécessaire d’être… Et qu’il nécessaire de garder un esprit ouvert sur les changements, les changements de notre marché, les changements de nos produits, les changements en termes d’innovation, en termes de régulation et les changements sociétaux parce que tous ces éléments peuvent venir bousculer.
rapidement et encore plus à l’ère de l’IA, nos marchés, donc garder l’esprit ouvert.
Estelle (31:35.82)
Si vous avez aimé cet épisode et si vous voulez encore un petit peu plus du podcast du marketing, je vous invite à rejoindre la newsletter du podcast du marketing. C’est très facile, vous allez soit dans les notes de cet épisode, soit sur le podcast du marketing.com slash newsletter. a rien de plus simple comme URL. Sur cette newsletter, qu’est que vous avez ? Vous avez des éléments concernant l’épisode de la semaine, vous avez aussi tous mes bons plans, vous avez mes cadeaux bonus et puis vous avez les backstages de ma vie d’entrepreneur. Je vous dis à très vite.
Sur le Podcast du Marketing par Estelle Ballot on parle de : base email, branding, business, communication, email marketing, formation, inbound marketing, landing page, le podcast du marketing, lead magnet, marketing, marketing automation, marketing digital, marketing mix, persona, réseaux sociaux, seo, stratégie, webinaire, IA, solopreneur, audience, masterclass, emailing, chatgpt, email marketing, marketing digital
Vous aimerez le Podcast du Marketing si vous aimez Marketing Square de Caroline Mignaux, J’peux pas j’ai buisiness d’Aline Bartoli, le Podcast de Pauline Laigneau, Génération Do It Yourself de Matthieu Stefani.
les conseils d’un créateur à +130.000 abonnés
les clés d’une publicité rentable
impact sur notre efficacité professionnelle
impact sur notre efficacité professionnelle
et quelle alternative utiliser ?
Analyse du Baromètre Digital & Payments
Ces actions simples qui changent tout.